Waziers
Waziers [wazje] est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Waziers | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Douai | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Douaisis | ||||
Maire Mandat |
Laurent Desmons 2020-2026 |
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Code postal | 59119 | ||||
Code commune | 59654 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Wazierois | ||||
Population municipale |
7 354 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 694 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 23′ 16″ nord, 3° 06′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 17 m Max. 27 m |
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Superficie | 4,34 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Douai (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sin-le-Noble | ||||
Législatives | Seizième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La Compagnie des mines d'Aniche y a ouvert les fosses de Gayant, de Notre Dame et de Bernicourt. L'extraction a cessé en 1978.
Géographie
modifierSituation
modifierCommune urbaine située sur l'ancien bassin minier, la ville de Waziers est juxtaposée à la ville de Douai (3 km au nord-est de Douai).
Communes limitrophes
modifierHydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Cunette ou Scarpe[1],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Scarpe aval ». Ce document de planification concerne un territoire de 624 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Scarpe aval, comprenant la Pévèle, la plaine de la Scarpe et le bassin minier avec l'Ostrevent. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le parc naturel régional Scarpe-Escaut[2].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 683 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,5 | 1,5 | 3,3 | 5,1 | 8,5 | 11,4 | 13,2 | 13 | 10,4 | 7,8 | 4,5 | 2,1 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,5 | 7,2 | 10,1 | 13,5 | 16,5 | 18,6 | 18,4 | 15,3 | 11,5 | 7,3 | 4,5 | 11 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,4 | 7,4 | 11,2 | 15,1 | 18,5 | 21,6 | 23,9 | 23,9 | 20,1 | 15,2 | 10,1 | 6,9 | 15 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,5 08.01.1985 |
−12,5 07.02.1991 |
−11 13.03.13 |
−4,5 11.04.03 |
−1,5 05.05.1996 |
1 02.06.1962 |
4,1 17.07.1971 |
0,8 17.08.1966 |
0 19.09.1977 |
−6 30.10.1997 |
−9,5 23.11.1998 |
−12,5 29.12.1996 |
−20,5 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15 01.01.22 |
19,5 24.02.21 |
24,8 31.03.21 |
28 20.04.1968 |
31,3 27.05.05 |
36 27.06.11 |
40,8 25.07.19 |
36,6 08.08.20 |
35,5 15.09.20 |
29 01.10.11 |
20,5 07.11.15 |
16,2 31.12.22 |
40,8 2019 |
Précipitations (mm) | 57,8 | 51,4 | 52,5 | 41,9 | 56,6 | 63,3 | 68,1 | 68,1 | 60,9 | 64,4 | 71 | 73,2 | 729,2 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Waziers est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Douai, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[11]. Cette aire, qui regroupe 61 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,3 %), terres arables (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), prairies (3,3 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
modifierTraversée par plusieurs départementales telles que la D 917 à l'Ouest, la D35, ainsi que par la voie ferrée, certains quartiers de la commune se trouvent isolés du centre-ville. Ces barrières rendent, en effet, les déplacements difficiles à l'intérieur même de la commune, les populations se trouvant captives de leur quartier, isolées socialement et économiquement.
La ville de Waziers est, également, délimitée par deux rocades (la rocade Est et la rocade Nord Lille - Valenciennes) limitant la mobilité des habitants vers l'extérieur.
Ce problème est d'autant plus important dans les quartiers défavorisés classés prioritaires.
La commune est desservie par les lignes 3, 7, 13, 16, 17 et 102 du réseau urbain Évéole et par les lignes 856 et 857 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 2.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Wasers en 1117[15], Villa de Wasers en 1123[16], Wasers en 1125 et en 1163[17], Wasiers 1189 et au XIIIe siècle[18].
Le mot « wazier » est apparu au XIIIe siècle. Le nom provient de Wasarius (terrain marécageux), issu de la racine germanique wasa (marais)[19]. Il désigne une étendue de terre marécageuse détrempée par l'eau.
Histoire
modifierLe mot « wazier » est apparu au XIIIe siècle. Il désigne une étendue de terre marécageuse détrempée par l'eau. Plusieurs termes se sont succédé, parmi lesquels Wasers, Wassers, Wasiers.
« Il y a eu deux châteaux à Waziers. Le plus ancien était érigé à un endroit qu'au XIIIe siècle on appelait déjà le Viès-Motte. C'était le chef-lieu de la seigneurie de Waziers-Hainaut qui subsistait encore au commencement du XVIe siècle. Le Grand Chastel de Waziers, chef-lieu de la seigneurie de Waziers-FIandre, fut bâti dans la première moitié du XIIIe siècle. Il était situé derrière l'église sur les confins du Frais Marais et du Marais de Sin »[18]
De la monnaie gallo-romaine y a été trouvée en 1905. Aujourd'hui exposé au Musée de la Chartreuse de Douai, ce « trésor » atteste que le territoire de Waziers était habité dès le IIIe siècle.
Le , est rendue une sentence de noblesse de l'élection d'Artois pour Jean de Waziers, écuyer, seigneur de Femy, demeurant à Lagnicourt[20].
Une famille, les Van Der Cruisse devenus Van Der Cruisse de Waziers, ayant possédé la seigneurie de Waziers avant la Révolution française, continue de figurer de nos jours parmi les familles subsistantes de la noblesse française,. Sur Lille, l'Hôtel Van der Cruisse de Waziers rappelle le riche passé de la famille, et le lien étroit avec la ville de Lille.
Antoine-Michel Van Der Cruysse (1683-1762) est seigneur de Waziers, Lamotte, Wervicq (Wervicq-Sud? Wervik?). Fils de Michel Van Der Cruysse, bourgeois de Lille, marchand, et de Marie de Loble, il est baptisé à Lille le , devient conseiller-secrétaire du roi par lettres données à Paris le et meurt célibataire à Lille le [21].
Arnould-Hugues-Joseph Van Der Cruisse (1712-1793) est seigneur de Waziers. Fils d'Hugues, seigneur de la Maquellerie, chanoine, puis marchand, bourgeois de Lille, échevin de Lille et d'Antoinette-Angélique Vanacker, il est baptisé à Lille le , devient bourgeois de Lille le , nommé conseiller secrétaire du roi par lettres données à Paris le , convoqué aux assemblées des nobles de Flandre par ordonnance du , il meurt à Lille le à 81 ans. Il épouse Michelle-Albertine Imbert (1712-1782), dame de Warenghien, fille d'Albert, écuyer, seigneur de Sénéchal et de Marie-Anne Taviel. L'épouse nait en 1715 et meurt le à 67 ans[21].
Arnould-Philippe-Joseph Van Der Cruysse (1749-1825), écuyer, est seigneur de Waziers. Fils d'Arnould-Hugues-Joseph, baptisé à Lille le , il devient bourgeois de Lille le puis échevin de Lille. Élu conseiller municipal de Lille le , démissionnaire le 11 novembre suivant, il meurt le , à 76 ans. Il épouse à Anvers le Marie-Isabelle-Aldegonde-Joseph Borrekens (1758-1836), fille de Jean-Charles-Joseph, écuyer et d'Isabell-Marie-Aldegonde Goubau. L'épouse nait le et meurt le à 78 ans[21].
Waziers est une ville dont l'histoire plus récente est fortement liée à l'exploitation minière: le charbon a été mis en évidence en 1851. Le , la catastrophe de la Fosse Notre-Dame tue onze mineurs. En 1945, au lendemain de la guerre, le ministre communiste Maurice Thorez est venu à Waziers faire son discours historique sur l'augmentation indispensable de la production de charbon.
La ville de Waziers est considérée comme un bastion du Parti communiste français, puisque depuis la fondation du Parti en 1920, la ville a toujours eu un maire communiste, à l'exception de la période 1939-1945 (Seconde Guerre mondiale).
À la fin des années 2010 naît le projet d'installer sur l'ancien site de Grande Paroisse une centrale solaire photovoltaïque[22].
Politique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierLes maires sont communistes à Waziers depuis 1919[23].
Jacques Michon devient maire en 2002[23]. Il est conseiller général du canton de Douai-Nord de 1994 à 2015, suppléant du député Jean-Jacques Candelier puis d'Alain Bruneel.
Lors des élections municipales de mars 2014, Laurent Desmons échoue à quatre-vingt-onze voix près[24]. Jacques Michon est réélu maire[25].
Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par Jacques Michon perd face à la liste divers gauche de son challenger Laurent Desmons[23].
Liste des maires
modifierIdentité | Période | Durée | Étiquette | Fonction | |
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Début | Fin | ||||
Jean-Pierre Fossiez (d) | 3 ans | ||||
Louis Caulet (d) | 6 ans | ||||
Jean-Pierre Fossiez (d) | 11 ans | ||||
Auguste Anselin (d) | 7 ans | ||||
Alfred Sede (d) | 1 an | ||||
Maurice Guironnet (d) ( - ) | 1 an | Section française de l'Internationale ouvrière | |||
Alexandre Henocq (d) | 1 an | Président de la délégation spéciale (d) | |||
Alfred Humery (d) | 4 ans | ||||
Maurice Guironnet (d) ( - ) | (mort en cours de mandat) | 19 ans | Parti communiste français | ||
Georges Larue (d) ( - ) | 1 an | Parti communiste français | |||
Jules Bassée (d) | Président de la délégation spéciale (d) | ||||
Georges Larue (d) ( - ) | (démission) | 14 ans | Parti communiste français | ||
Roger Miquet (d)[26] ( - ) | (mort en cours de mandat) | 15 ans | Parti communiste français | ||
Marc Duquesne (d) ( - ) | 18 ans | Parti communiste français | |||
Michel Monsieur (d)[27] ( - ) | (démission) | 10 ans | Parti communiste français | ||
Jacques Michon (d)[28],[29] (né le ) | 17 ans et 7 mois | Parti communiste français | |||
Laurent Desmons (d)[30],[31],[32],[33] (né le ) | En cours | 4 ans, 3 mois et 29 jours | divers gauche |
-
Buste de Maurice Guironnet près de la mairie de Waziers.
-
Tombe de Maurice Guironnet au cimetière Faidherbe.
-
Tombe de Georges Larue au cimetière Faidherbe.
-
Tombe de Roger Miquet au cimetière Faidherbe.
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].
En 2021, la commune comptait 7 354 habitants[Note 5], en évolution de −1,92 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 553 hommes pour 3 874 femmes, soit un taux de 52,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Notre-Dame-des-Mineurs, construite en 1927 par l'architecte Louis Marie Cordonnier. Cette église est classée le à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[40].
- L'église Sainte-Rictrude.
- Le château de Jérusalem.
- Les écoles des cités de la fosse Notre-Dame-des-Mines d'Aniche[41].
- Le centre médical des cités de la fosse Notre-Dame-des-Mines d'Aniche.
Galerie
modifier-
L'église Notre-Dame-des-Mineurs.
-
Écoles des cités de la fosse Notre-Dame.
-
Centre médical des cités de la fosse Notre-Dame.
Folklore
modifierWaziers a pour géants Andréa, L'Zeph et Émilien[42].
Personnalités liées à la commune
modifier- Clément Décout, né le à Bruille-lez-Marchiennes, est habitant de Waziers lorsqu'il procède à l'attentat d'Aniche où il est tué par le souffle de la bombe qu'il portait, le [réf. nécessaire].
- Patrick Masclet (1952-2017), sénateur du Nord et maire d'Arleux.
- François Mortelette, né à Waziers le , décédé à Saint-Sulpice (Loir-et-Cher) le . Conseiller municipal de Waziers en 1953, conseiller général de Loir-et-Cher en 1976, maire de Saint-Sulpice en 1977-2001.
- Georges Prêtre, né à Waziers le . Chef d'orchestre de renommée internationale, directeur de l'orchestre de l'opéra de Marseille, puis de Lille et de Toulouse ; successivement directeur des orchestres de Paris, Chicago, Londres, Vienne, Turin, Berlin, New York.
- Michel Stievenard (1937), footballeur professionnel.
Héraldique
modifierBlason | D'azur à l'écusson d'argent, à la bande de gueules brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Waziers: notice sur ce village dans la Gallo Flandria du Père Buzelin 1624[18].
Articles connexes
modifier- Liste des communes du Nord
- Géants du Nord
- Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais
- Fosses Gayant, Notre Dame et Bernicourt de la Compagnie des mines d'Aniche
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Waziers Notre-Dame
- La relique de Saint Jean-Paul II
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Waziers » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- « Fiche communale de Waziers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- « SAGE Scarpe aval », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Waziers et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Waziers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Douai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans un titre de Saint-Pierre de Douai.
- Dans un titre de l'abbaye de Marchiennes (Le Glay)
- Dans des titres de Saint-Pierre de Douai (Mirœus)
- Statistique archéologique du département du Nord, vol. 2, Quarré, (lire en ligne).
- Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages du Nord, page 308 - (ISBN 2916344454).
- Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 13, lire en ligne.
- Paul-Denis du Péage, Recueil de généalogies lilloises, tome II, Lille, 1907, p. 838-840, lire en ligne.
- Gauthier Clausse, « Waziers. Une centrale photovoltaïque pourrait voir le jour sur l'ancien site Grande Paroisse », sur lobservateur.fr, L'Observateur du Douaisis, .
- Laurent Decotte et Sébastien Leroy, « Aubry sur le fil, Bruay au RN et autres leçons », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24269, , p. 2-3.
- J. G., « Quatre des 26 engagements pour Waziers du candidat Laurent Desmons à la loupe », La Voix du Nord, édition Douaisis, no 24162, , p. 18.
- « Jacques Michon félicite son opposant », L'Observateur du Douaisis, no 587, , p. 14.
- Marc Leleux, Histoire des sans-travail et des précaires du Nord, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 368 p. (ISBN 978-2-7574-0448-5), p. 203 :
.« Le maire communiste de Waziers, Roger Miquet, lance ainsi solennellement à l'occasion d'un conseil d'administration de l'association, un « appel aux habitants du bassin minier »... »
- Julien Gilman, « Waziers : un an avant les élections, trois candidats pour un fauteuil de maire », La Voix du Nord, : « Maire communiste depuis que Michel Monsieur lui a cédé l’écharpe en 2002, Jacques Michon brigue un quatrième mandat et une troisième élection sur son nom. « Oui, je me représente, comme la santé est bonne et qu’il paraît que j’ai toujours la pêche ». »
- Nicolas Foissel, « Waziers: Quel bilan pour le mandat de Jacques Michon ? », L'Observateur du Douaisis, : « Le 30 mars 2014, à 51,4%, les Wazierois renouvelaient leur confiance en Jacques Michon et lui confiaient le soin de mettre en œuvre les seize promesses listées durant l’entre-deux tours. »
- Christophe Benoit, « Waziers : en 2019, Jacques Michon compte bien poursuivre le développement du commerce et du logement », La Voix du Nord, : « [...] avant de devenir premier adjoint en 1989 puis maire depuis 2002. »
- Benjamin Dubrulle, Julien Gilman et Stéphane Labdant (infographie), « Municipales : la nouvelle carte politique du Douaisis », La Voix du Nord, Lille, no 24270, , p. 10 (ISSN 0999-2189 et 2491-3189, BNF 34418428, lire en ligne) :
.« Waziers : divers gauche »
- Antoine Pisano, « Waziers : le maire déboulonné, les habitants vont devoir retourner aux urnes », L'Observateur du Douaisis, (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
.« Les élections auront lieu dans un délai trois mois, soit vraisemblablement fin février-début mars. »
- Paul Sion, « Waziers : Laurent Desmons remporte la triangulaire et reste maire », L'Observateur du Douaisis, (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
.« Finalement, c’est la liste du maire actuel Laurent Desmons qui l’emporte avec 1102 voix (42,2 %). Il obtient donc 21 sièges sur 29 au conseil municipal et prévoit de siéger à l’agglo avec Jocelyne Charlet. Jacques Michon arrive en seconde position avec 952 voix (36,46 % des suffages). Sa liste “Agir pour Waziers” aura 5 sièges au conseil. Enfin Ophélie Poulain récolte 21,33 % des suffrages. Sa liste “Engagés pour Waziers” obtient 3 sièges au conseil. »
- Paul Sion, « Nord : Laurent Desmons officiellement réélu maire de Waziers ce vendredi soir », L'Observateur du Douaisis, (ISSN 0183-8415 et 1639-2221, lire en ligne) :
.« Laurent Desmons seul candidat au poste de maire, a été élu par 21 voix sur 29 (8 bulletins nuls), pour les 2 années restantes du mandat. »
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Waziers (59654) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « L'église Notre-Dame des Mineurs », notice no PA59000159, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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- Benjamin Dubrulle, « Le SOS de passionnés pour sauver des géants abandonnés », La Voix du Nord, no 24596, , p. 14-15