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État belge Type 35
Description de l'image Defaut.svg.
Identification
Exploitant(s) Chemins de fer de l'État belge
Désignation EB - Type 35
Type 3201-3222
Construction 1903 - 1904
Constructeur(s) Boussu, Cockerill, Energie, Franco-Belge, Haine-Saint-Pierre, la Meuse
Nombre 22
Retrait 1923-1927
Utilisation Trains express sur lignes difficiles, Omnibus, Marchandises
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux 2C ooOOO + T
Écartement Standard UIC 1,435 m mm
Surface de la grille 2,84 m2
Pression de la chaudière 14,3 atm
Surface de chauffe 158,25
130,1 m2
Surface de surchauffe 0
33,1 m2
Moteur simple expansion
 Cylindres 2
 Alésage × course 520 × 660 mm
 Distribution Walschaerts
Ø roues motrices 1 600 mm
Ø roues AV 1 067 mm
Masse en service 72,965
70,910 t
Masse adhérente 53,575
51,430 t
Longueur 10,881 m
Empattement 7,890 m
Identification
Exploitant(s) Chemins de fer de l'État belge
Désignation EB - Type 35
Type 3223-3242
Construction 1905
Constructeur(s) Boussu, Energie, la Meuse
Nombre 20
Retrait 1923-1927
Utilisation Trains express, Omnibus, Marchandises
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux 2C ooOOO + T
Écartement Standard UIC 1,435 m mm
Surface de la grille 2,84 m2
Pression de la chaudière 13,3 atm
Surface de chauffe 158,25
130,1 m2
Surface de surchauffe 0
33,1 m2
Moteur simple expansion
 Cylindres 2
 Alésage × course 500 × 660 mm
 Distribution Walschaerts
Ø roues motrices 1 700 mm
Ø roues AV 1 067 mm
Masse en service 72,965
70,910 t
Masse adhérente 53,575
51,430 t
Longueur 10,881 m
Empattement 7,890 m

Le Type 35 des Chemins de fer de l'État belge est une série de locomotives à vapeur pour de disposition ten wheel (arrangement d'essieux 230) à cylindres intérieurs mises en service entre 1903 et 1905 pour assurer la tractions de trains de voyageurs lourds ou de marchandises rapides, réalisées par évolution des 030 du type 32. Les 22 premières locomotives, à roues de 1 600 mm, étaient surtout prévues pour circuler sur la ligne du Luxembourg en trafic voyageurs ou marchandises tandis que les 20 dernières à roues de 1 700 mm devaient circuler vers le Hainaut et tracter les trains vers Paris.

Des type 35 des deux variantes ont été dotées dès leur construction d'un surchauffeur — Il s'agit du premier modèle de locomotive belge à en être doté — tandis que celles maintenues en service après la Première Guerre mondiale en ont également été dotées. Cette petite série de locomotives aux performances inférieures aux ten wheel développées par la suite disparaît au plus tard en 1927.

Histoire

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Origines

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La ligne du Luxembourg, bâtie en 1845-1859 et nationalisée en 1873, a toujours été particulièrement difficile à exploiter du temps de la vapeur à cause de son tracé marqué par de fort nombreuses montées et descentes de 16  (16 mm/m)[1].

Afin de faire face à l'accroissement du poids des trains sur cette ligne importante, l’État belge y mobilise les meilleures locomotives provenant des compagnies privées et met au point une première génération de locomotives unifiées sous la forme type 2 (voyageurs, roues d'1,7 m) et type 29 (marchandises, roues d'1,3 m) en modifiant les plans des locomotives pour marchandises type 28 créés au début des années 1860. Les locomotives pour trains de banlieue et omnibus des types 3 et 4 sont également une extrapolation des types 2 et 28.

Les locomotives de deuxième génération remplacent le foyer Belpaire de section carrée, légèrement plus étroit entre les roues, par un foyer trapézoïdal presque aussi large que la locomotive dans sa partie basse. Le type 25 pour marchandises emploie cet arrangement de façon conventionnelle tandis que les types 6 et 16 pour voyageurs doivent recourir à une forme différente pour l'avant du foyer en raison de l'intrusion des roues dans le gabarit. Cette disposition compliquée et l'obsolescence des foyer à fond plat, sur lesquelles l'équipe de conduite doit en permanence entretenir la combustion d'une fine couche de charbon tout-venant, génèrent des pertes de puissance en service malgré les dimensions gigantesques de la locomotive et la présence d'un troisième homme pour aider à la chauffe.

En 1899, l’État belge fait réaliser en Ecosse les cinq prototypes du type 17, lesquels sont essentiellement des copies de la classe 721 "Dunalastair" (en) du Caledonian Railway (en) conçues par l'ingénieur John F. McIntosh (en). Ces locomotives à bogie avant emploient un foyer profond, aux dimensions bien plus restreintes, mais parviennent néanmoins à fournir une puissance supérieure à celle des locomotives à foyer Belpaire à fond plat tout en simplifiant le travail de leurs conducteurs grâce à l'emploi de briquettes de charbon. Ces locomotives, dont un total de 95 sont produites jusqu'en 1901, et leurs descendantes plus puissantes du type 18 ne sont pas adaptées à la ligne du Luxembourg en raison de leurs effort de traction plus faible dû à leurs très grandes roues. En attendant la mise au point de locomotives dédiées, plusieurs trains de luxe sont confiées à des doubles tractions de types 17 et 18.

Sur les lignes principales de la province de Hainaut, desservant Mons et Charleroi, les pentes sont moins importantes que sur la ligne du Luxembourg mais mettent néanmoins à l'épreuve les locomotives pour express des types 12 (à foyer Belpaire de deuxième génération), 17 et 18 ainsi que celles des types 2 et 4 employées sur des services moins importants. Le poids des trains connaît une rapide augmentation en raison nombre accru de voyageurs et à l'arrivée de voitures à voyageurs plus modernes.

Concomitamment au type 17, l’État belge a développé les locomotives du type 30 destinées au trafic des marchandises, mais surtout utilisées avec des trains de voyageurs omnibus en raison de leur puissance trop faible. Également une adaptation d'un modèle du Caledonian, ces 030 emploient nombre de pièces en commun avec le type 17 et sont comme ces dernières remplacées en 1902 par un modèle plus puissant, belgicisé et légèrement plus grand. Les locomotives du type 32 sont rapidement produites en de nombreux exemplaires et excellent à la fois en service marchandises et voyageurs mais leur vitesse commerciale limitée à 80 km/h ne leur permettent pas de résoudre le problème de la traction des express. En outre, l’État belge réfléchit déjà à une locomotive pour marchandises plus puissante et cherche à suivre l'exemple de la France, où des ten wheel tractent indifféremment des trains de voyageurs express et ceux de marchandises.

Mise au point

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La locomotive du type 35 est essentiellement une type 32 dotée d'une chaudière agrandie, d'un bogie avant et d'un châssis allongé. Les cylindres et la distribution restent donc positionnés entre les longerons — un arrangement peu répandu en Europe continentale — ce qui limite d'emblée leurs proportions. Les roues ont un diamètre de 1 600 mm contre 1 520 pour le type 32, mais les machines produites à partir de 1905 emploient des roues de 1 700 mm, plus aptes à atteindre les 100 km/h et leurs cylindres sont agrandis. Les locomotives de cette variante se reconnaissent aussi à leurs couvre-roues plus hauts perchés sur une base commune dégageant la course de la bielle de liaison.

Carrière et services effectués

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Notes et références

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  1. M. Morizot, « Les locomotives des Chemins de fer de l’État Belge à l'Exposition de Bruxelles-Tervueren en 1897 : II. Locomotives express pour fortes rampes (Type 16) », Revue générale des Chemins de fer et des Tramways,‎ , p. 277-278 (lire en ligne).

Bibliographie

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  • Dambly Phil, Nos inoubliables vapeurs, Bruxelles, Éditions "Le Rail", .
  • Vandenberghen J., XVIIème Répertoire des locomotives de l’État belge : 1835-1926. I-II, Bruxelles, SNCB, .
  • Vandenberghen J., Période Belpaire - Masui, Bruxelles, SNCB, , 215 p. (lire en ligne).  
  • Dambly Phil, Vapeur en Belgique. Tome I : des origines à 1914, Bruxelles, Éditions Blanchard, .  .
  • Dambly Phil, Vapeur en Belgique. Tome II : de 1914 aux dernières fumées, Bruxelles, Éditions Blanchard, .
  • (nl) « Stoomlocomotieven type 16 », L.S.V. Tijdschrift, no 86,‎ , p. 7-10 (lire en ligne [PDF]).  

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Nouvelle ligne du Luxembourg

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Fiction : nouvelle ligne Bruxelles - Arlon, basée sur le tracé proposé par les Chemins de fer de l'Etat belge en 1912-1914.

Légende PK Désignation
   
Ligne du Luxembourg vers Bruxelles-Quartier-Léopold et Bruxelles-Nord
   
 
 
 
 
 
Ligne de Schaerbeek à Hal vers Schaerbeek
     
 
 
 
Ligne d'Etterbeek à Tervueren vers Tervueren
   
 
 
 
 
Ligne de Schaerbeek à Hal vers Hal
 
 
 
 
 
 
Ligne 26/3 vers Y Watermael
   
Watermael
 
 
 
 
 
 
Tunnel de Boitsfort
   
Boitsfort
 
 
 
 
 
Tunnel de la forêt de Soignes
 
 
 
Forêt de Soignes
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ligne de Y Mont-Saint-Jean à Waterloo
 
 
 
 
 
 
 
 
Ligne 161B de Y Groenendael à Hippodrome vers Hippodrome de Groenendael
   
Groenendael
  
     
Ligne du Luxembourg vers Ottignies et Namur
 
Hoeilaart-Oost
 
Viaduc de Vlierbeek
 
Overijse
 
Viaduc d'Overijse
 
Huldenberg
 
Viaduc de Terlanen
 
 
 
 
 
 
Y Bawette vers Gastuche
   
 
Wavre-Bawette
     
Ligne Ottignies-Louvain
     
Viaduc de la Dyle
 
 
Louvranges
 
Pont de Gistoux
 
Chaumont-Gistoux
 
Tourinnes
   
Y Cinq-Etoiles
   
 
 
 
   
Ligne Fleurus-Landen vers Gembloux, Fleurus (et Jemeppe-s.Sambre)
 
Grand-Leez
 
Meux
     
Ligne du Luxembourg vers Gembloux et Bruxelles-Quartier-Léopold
   
 
 
 
 
 
 
 
Y La Bruyère
       
 
 
 
 
Y Hoyoux
     
Ligne du Luxembourg vers Namur
 
Tunnel de Saint-Marc
 
 
 
 
 
Ligne Namur-Tirlemont
 
Pont sur le ravin de l'Arquet
 
Tunnel de Heuvy
 
Tunnel de Bouge
 
 
     
Ligne Nord-Belge de Namur à Liège
     
Viaduc de Saint-Nicolas sur la Meuse
 
     
Ligne Nord-Belge de Namur à Givet vers Namur
     
Ligne du Luxembourg vers Arlon
     
Jambes
       
Ligne de Ronet à Jambes (tunnel de Wépion)
     
Dave-Nord
 
 
 
 
     
(1) Portion non construite
   
Tailfer
 
 
 
 
 
Profondeville
   
Tunnels de Profondeville
 
 
 
   
Lustin
 
   
Grand tunnel de Godinne
   
Godinne
   
Tunnels de Godinne
     
   
 
 
 
 
Carrières d'Yvoir
   
 
 
 
Ligne Ciney-Anhée
 
 
 
20,10 Yvoir
     
   
Pont
       
Ponts sur la Meuse
 
 
 
 
 
 
 
Ligne de la Molignée vers Tamines
   
Y Ecluse (1) Portion non construite
 
 
 
 
Tunnel de Bouvignies
 
 
 
 
Bouvignies
     
Petit tunnel de Bouvignies
 
 
 
 
 
Dinant
 
 
 
 
Tunnel de Bethléem
     
Tunnel de Neffe
 
 
 
 
29,0xx
0,0xx
Y Neffe
     
1,2xx Ligne Nord-Belge de Namur à Givet vers Givet
     
1,4xx Viaduc d'Anseremme sur la Meuse (260m)
     
1,8xx Anseremme
     
3,5xx Tunnel d'Anseremme (410m)
     
5,4xx Walzin
     
5,9xx Pont sur la Lesse (73m)
     
7,0xx Pont sur la Lesse (56m)
     
7,3xx Pont sur la Lesse (44m)
     
7,4xx Tunnel de Furfooz (468m)
 
 
 
 
 
8,8xx Gendron - Celles
 
 
 
 
 
     
9,3xx Tunnel de Gendron (381m)
     
10,3xx Tunnel de Pont-à-Lesse (200m)
     
10,6xx Pont sur la Lesse (76m)
     
12,3xx Pont sur la Lesse (95m)
     
12,3xx Halte royale du Château d'Ardenne
     
12,5xx Tunnel d'Ardenne (507m)
     
13,1xx Pont sur la Lesse (35m)
     
Houyet
     
23,1 Ligne Houyet-Bertrix
     
pont sur la Lesse (51m)
 
 
 
   
       
 
 
pont sur la Lesse (66m)
       
Y Hour vers Ligne Houyet-Bertrix
     
Tunnel de Hour-Havenne (470m)
     
19,40 Hour-Havenne
     
pont sur une dérivation de la Lesse (14 m)
     
pont sur la Lesse (50m)
     
pont sur la Lesse (45m)
     
18,00 Wanlin
     
pont sur la Lesse (40m)
     
14,90 Vignée
     
pont sur la Lesse (détruit) (34m)
     
tunnel ±80m
     
pont sur la Lesse (40m)
     
12,00 Villers-sur-Lesse
 
   
 
 
 
 
Ligne de la Lesse vers Rochefort et Jemelle
 
 
 
 
   
Ponts sur la Lesse
     
Y Lessive
 
 
Tunnel de Genimont
 
Ave-Han-sur-Lesse
 
Wellin
 
 
 
Daverdisse
     
Pont sur la Lesse
 
Tunnel de Redu
     
Pont sur la Lesse
 
 
Maissin
 
Anloy-Villance
     
Pont sur la Lesse
     
Ochamps
 
Tunnel de Luchi
 
 
Grandvoir-Neuvillers
     
Pont sur la Vierre
     
Pont sur la Vierre
     
Straimont
     
Pont sur la Vierre
     
Tunnel de Notre-Dame
     
     
Tunnel de Suxy
   
 
 
 
 
 
Viaduc de Suxy
 
 
 
 
Tunnel de Charmoi
 
 
 
 
Y Neuville vers Pin et Virton
     
Pont sur la Vierre
     
Les Bulles
     
Pont sur la Semois
     
Tunnel de Termes
     
Termes-Rossignol
     
Pont sur la Semois
     
Pont sur la Semois
     
Tunnel de Breuvanne
     
Pont sur la Semois
     
Tintigny
     
Pont sur la Semois
     
Pont sur la Semois
     
Ligne Marbehan - Écouviez vers Virton et Écouviez
  Villers-Haut
 
 
 
Ligne du Luxembourg vers Marbehan, Namur et Schaerbeek
   
 
 
Y Houdemont
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Y Habay-la-Vieille
 
 
 
 
       
121,60 Habay (378 m)
       
     
125,80 Hachy
       
Viaduc de Hachy
     
128,00 Fouches (370,80 m)
     
 
 
 
 
 
 
       
130,50 Stockem formation
       
132,70 Stockem (361 m)
 
 
 
 
viaduc de Stockem
 
 
   
 
 
 
 
     
133,70 Atelier traction
     
134,00 Viville
 
 
 
  135,80 Arlon (389 m)
  137,60 Weyler
 
 
 
 
 
140,30 Autelbas (351,62 m)
 
 
 
   
140,40 Ligne Autelbas-Athus vers Athus, Rodange
 
 
 
 
 
Ligne Clemency-Autelbas vers Clemency
  142,60 Barnich
   
   
Sterpenich (321,64 m)
   
   
Saut-de-mouton de changement de sens
   
 
 
 
 
 
Saut-de-mouton de changement de sens
   
  146,80 Belgique-Luxembourg
  Ligne Luxembourg – Kleinbettingen vers Luxembourg

Ligne de Dave à Ronet

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Légende PK Désignation
     
Ligne Namur-Charleroi
     
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Ligne de la Molignée et Ligne Tamines-Fleurus
       
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Gare de Jemeppe-sur-Sambre
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Courbe de Moustier et Ligne Jemeppe-Gembloux
 
 
 
 
 
 
     
Ligne Namur-Givet vers Y Anhée

Ligne de Marloie à Modave

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Etterbeek

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|- |colspan="2"|


Schéma de la ligne 55

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Légende PK Désignation
   
Ligne 50 vers Malines
       
Δ Ledeberg Ligne 58 vers Eeklo
     
Raccord vers Gand-Eecloo
 
 
 
 
   
Gand-Sud
     
 
 
 
 
 
 
Ligne 50A vers Bruxelles-Midi
 
 
 
 
 
Ligne 75 vers Mouscron
   
0,0 Gand-Saint-Pierre
 
 
 
 
     
 
 
Ligne 75 vers Mouscron
 
 
 
 
 
 
Ligne 50A vers Ostende
     
Pont sur la Lys
 
3,9 Drongensteenweg (nl)
 
4,6 Mariakerke
     
Pont sur le canal Gand-Bruges
 
Eekloweg
 
Lindestraat
     
Ligne 58 vers Δ Ledeberg
 
8,6 Wondelgem
     
Ligne 203 vers Wondelgem-Canal
 
 
   
Ligne 58 vers Eeklo et Bruges
 
 
   
PVS Chemicals
     
Ligne 216 vers Evergem-Sluis
     
       
Ligne 217 vers Evergem-Dam
       
   
12,1 Langerbrugge
       
Papeterie Stora Enso
       
   
12,1 Langerbrugge
   
Centrale électrique
   
Usine chimique Kronos
 


Provisoire

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À leur arrivée en 1921, le besoin urgent en locomotives causé par les destructions de la guerre commence déjà à se résorber grâce à la livraison des consolidation du type 38, l'achat comme surplus de locomotives de construction américaines venant du ROD (dont les types 39 et 40 utilisables sur les grandes lignes), la réparation de locomotives belges rescapées du conflit ou revenues de France et surtout l'arrivage de quantité de locomotives dites Armistice prélevées sur les effectifs des compagnies de chemin de fer allemandes.

La proportion de locomotives à quatre essieux moteurs dans le parc moteur des Chemins de fer de l’État a été considérablement accrue par rapport à la situation de 1914, où les seules locomotives modernes de cette catégorie étaient celles du type 23, réservées aux manœuvres, et ce changement rapide permet à la fois d'alourdir le poids des trains sur de nombreuses lignes et de reléguer les locomotives des types 32 et 32S à des services moins exigeants. Pour la même raison, toutes les type 36 perdues ou vendues pendant la guerre ne seront pas remplacées, leur effectif étant de 93 contre 1236 avant-guerre.

GE C30-7

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GE C30-7
La 8107 du Santa Fe et deux locomotives EMD remorquent un train de remorques routières.
Identification
Construction 1976 - 1986
Constructeur(s) GE Transportation (General Electric), General Electric (Montreal)
Nombre 599
Modernisation GE Transportation
Atchison, Topeka and Santa Fe Railway
Diffusion États-Unis, Mexique, Iran, Mongolie, Estonie
Affectation marchandises lourdes
Caractéristiques techniques
Disposition des essieux Co'Co'
Écartement standard (1 435 mm)
Gabarit américain
 Cylindres 16
Moteur thermique GE GE FDL-16
Puissance 2200 kW
 Génératrice GE GY27
Moteurs de traction GE 752
Transmission électrique
Effort de traction 430 (continu)
476 (au démarrage) kN
Ø roues motrices 1067 mm
Capacité en carburant 13,64 m3
Tare 162,8 à 190 t
Longueur HT 20,43 m
Hauteur 4,58 m
Vitesse maximale 119 km/h

La GE C30-7 est une locomotive Diesel à six essieux moteurs produite par le constructeur GE Transportation, filiale du géant industriel américain General Electric, de 1976 à 1986. Comme le veut la tradition, son identification « Dash 7 » signifie que sa fabrication a été lancée dans les années 1970.

Il s'agit d'une version plus actualisée de la GE U30C. Elle donnera naissance aux C36-7 (3 600 ch puis 3 750 au lieu de 3 000[1]. Les C30-7 seront néanmoins plus nombreuses que les C36 en Amérique avec un total de 1 078 exemplaires. Particulièrement adaptées aux trains les plus lourds, elles seront les principales concurrentes des SD40-2 du concurrent Electro-Motive Division. Les dernières C30-7 utilisées sur les lignes principales par les grandes compagnies s'effacent dans les années 1990-2000. Plusieurs sont encore utilisées aux États-Unis par de petits réseaux locaux tandis que de nombreux exemplaires ont été exportés vers le Brésil et l'Estonie. Les chemins de fer iraniens et mongols ont également commandé une version modifiée tandis que GE et le réseau Santa Fe ont reconstruit des GE plus anciennes les rendant techniquement semblables, voire supérieures, aux C30-7.

Histoire

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Mise au point

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General Electric avait déjà mis au point un modèle de locomotive à six essieux moteurs à la puissance de 3 000 ch en 1966. Appelée, GE U30C, elle appartenait à la première génération de locomotives diesel de ligne de GE, les GE Universal, et s'était vendue à 600 exemplaires jusqu'en 1976.

Dotées d'un moteur de nouvelle génération « Dash 7 » et de ventilateurs débordants issus de GE Universal de forte puissance (U33B à U36C), les premières C30-7 font leur apparition en 1976.

Simultanément, GE met également au point les B30-7, équivalent à quatre essieux sur un châssis plus court. Ces locomotives complétées par les B36-7 seront généralement utilisées sur des trains plus légers ou les lignes à profil facile de la côte Est, remorquant des trains locaux en fin de carrière.

États-Unis

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Burlington Northern

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Le Burlington Northern Railroad qui possédait déjà 180 U30C livrées à partir de 1972 et quatre plus anciennes par sa filiale du Colorado & Southern réceptionne les dix premières machines de la série (BN 5500 à 5509). En tout, la compagnie en possèdera 243 au total livrées en quatorze tranches : les 5500 à 5599 et 5000 à 5141 livrées par la suite. Essayées avec succès sur les trains de charbon extrait du bassin de la rivière Powder au Wyoming, elles épaulent les U30C sur ce trafic en plein essor. Le rival EMD connaissant d'importantes difficultés avec ses SD50, le BN se contente d'utiliser les SD40-2 plus anciennes (livrées jusqu'en 1980) et de commander les C30-7.

En 1991-1992, à l'occasion d'un passage en révision, 48 locomotives bénéfice d'un programme d'augmentation de leur puissance par modification du rapport d'engrenages, des réglages de l'électronique et le remplacement des moteurs de traction. 41 sont désignées "C33-7" en raison de leur puissance de 3 300 ch et sept autres sont mises au standard des C36-7et désignées ainsi par le BN. Se reconnaissant à leurs indicateurs de matricule rétro-éclairés peints en rouge eu lieu de noir, elles sont à nouveau désignées C30-7 à la création du BNSF en 1997[2].

Union Pacific

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Les quinze premières C30-7 achetées par l'Union Pacific arrivent en 1977 et portent les numéros 2970 à 2984. L'année suivante, elles deviennent les 2400 à 2414 et les C30-7 suivantes, livrées jusqu'en 1980, sont numérotées à la suite jusque 2539. Plusieurs de ces 140 locomotives sont déjà hors-service lorsque la compagnie décide de réutiliser ce champ de numéro pour des SD60M en 1996-1998. Celles restantes sont renumérotées entre 400 et 534, le plus souvent en supprimant simplement le "2". Le reliquat de la série est radié entre 1997 et 2000[3]

Santa Fe

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Livrées entre 1978 et 1982, ces 167 C30-7 appartenant à plusieurs sous-variantes sont numérotées 8010 à 8166. Les machines de la tranche 8133-8152 étaient équipées du système de télécommande à distance Locotrol afin de remorquer de lourds trains sur la côte Ouest et des convois de céréales avec des machines de renfort ajoutées au milieu du train[2]. Le fonctionnement de ces locomotives laissant à désirer, en 1989, 57 sont rendues à leur constructeur en l'échange d'une ristourne sur de nouvelles Dash 8-40B. 35 autres sont retirées de la circulation en 1992.

À la fusion entre le Burlignton Northern et le Santa Fe en 1997, 290 C30-7 sont reprises à l'inventaire. Ce parc pléthorique comprenant plusieurs locomotives hors d'état est ramené à 100, venant principalement du Santa Fe. Garées en bon état suite à la décrue du trafic, plusieurs sont réactivées mais en 2002, à l'expiration de contrats de leasing, 59 exemplaires disparaissent. Les autres suivent peu après[Quand ?][4]. Aucune n'a jamais été repeinte en livrée BNSF.

Conrail

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Conrail réceptionne dix C30-7 (6600-6609) en 1977[5]. En 1984, ils sollicitent à nouveau GE pour davantage de C30-7 mais ce dernier ne construit plus ce modèle pour des compagnies américaines. Désireux de ne pas perdre ce marché, il met au point la C30-7A, une version des C36-7 dotée d'un moteur FDL-7 à douze cylindres atteignant 3 000 ch. Elles sont moins chères et plus économes en carburant que les C30-7 standard, à seize cylindres. Les nouvelles venues, seules C30-7A produites, sont numérotées 6550 à 6599[6].

En 1989, le Santa Fe déçu de la fiabilité des C30-7 en sa possession en rétrocède 57 à General Electric en l'échange de nouvelles Dash 8-40B. Au lieu d'être démolies, elles sont louées à diverses compagnies et Conrail prend possession d'une grande partie de la flotte en 1993, achetant directement au Santa Fe quelques machines supplémentaires pour disposer de 57 locomotives. Arrivées en livrée ATSF bleue et jaune ou "Kodak" rouge et jaune, elles sont revêtues de petits marquages "CRL" pour les locomotives louées ou "CR" pour celles achetées. Repeintes en bleu sans logos Conrail, elles sont radiées en 1996-1999 et revendues ou ferraillées. Les dix C30-7 ont été revendues en 1995[5].

Norfolk & Western

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80 locomotives sont livrées au Norfolk and Western Railway en 1978-1979. Numérotées 8003 à 8082, elles sont dotées d'une cabine ordinaire, sans le nez haut d'ordinaire appliqué aux locomotives diesel du N&W. Peu avant l'intégration au sein du nouveau Norfolk Southern, quelques C30-7 sont repeintes en livrée rouge Tuscan avec marquages dorés, rappelant la livrée des premières locomotives diesel du N&W.

Norfolk Southern

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En 1982, la fusion du Norfolk & Western et du Southern Railway donne naissance au NS. L'ensemble des C30-7, conservant leur numérotation, étendant leur rayon d'action d'année en année, en particulier après l'acquisition de Conrail en 1999.

Cette dernière compagnie apporte la moitié de ses C30-7A (numéros 8083 à 8111), ainsi que des C36-7 dont le NS désire se défaire, les échangeant contre les C30-7A allouées à CSX qui prennent les matricules 8112 à 8132.

La carrière des C30-7 d'origine N&W prend fin en 2001 et celle des C30-7A un an plus tôt[7].

Louisville & Nashville, Seaboard Coast Line, CSX

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En 1979, le Louisville & Nashville et la compagnie Seaboard Coast Line sont déjà des sociétés sœurs, avec les couleurs "Family Lines" apposées aux nouvelles locomotives. La fusion n'interviendra qu'en 1982. La numérotation des C30-7 de ces deux firmes a été imbriquée en ce sens.

Le L&N posséda 44 locomotives (7000-7015, 7032-7051 et 7062-7069) arrivées en 1979-1980 ; le SCL 51 (7016-7031, 7052-7061 et 7070-7094) livrées de 1979 à 1981.

Après la création du Seaboard System en 1982, au-moins treize C30-7[8] sont repeintes dans une nouvelle robe conservant les mêmes couleurs avec de nouveaux logos disposées au centre de bandes rouges et jaunes en "S". La nouvelle fusion avec le Chessie System (B&O, C&O , etc.) intervenant en 1986 donne naissance au géant CSX transportation.

L'ensemble de la série, soit 95 locomotives, est pris en effectif par CSX. Plusieurs sont repeintes dans les éphémères livrées à dominante de gris : entièrement grise sauf les roues et le réservoir pour 9 exemplaires ; avec le toit, la cabine et le châssis bleus pour 7 autres et une variante de cette dernière avec le châssis gris surmonté par un liseré bleu pour la 7049. La livrée classique CSX avec un motif différent, châssis et les nez peints en jaune s'impose rapidement et concernera à la fois celles encore aux couleurs Family Lines ou Seaboard System et quelques-unes aux livrées CSX primitives. Les autres recevront un nez jaune avec le nouveau logo CSX pour améliorer la visibilité, y compris les 7032 et 7078 qui finiront leur carrière en livrée Family Lines[8].

À la dissolution de Conrail en 1999, CSX hérite de 11 GE C36-7 et récupère rapidement les 14 restantes cédées au Norfolk Southern en les échangeant contre des C30-7A reçues de Conrail. Numérotées 7116 à 7140, à la suite des C30-7, elles sont limitées à 3 000 ch et désignées comme C30-7 mais n'ont jamais été repeintes. La mise au rebut des "vraies" C30-7 de la compagnie a déjà débuté et s'achève vers 2005 ; les ex-C36-7 suivant peu après.

La 7067, radiée en 1999 et démotorisée, a échappé à la démolition en étant repeinte aux couleurs de l'équipe sportive de l'Université Marshall (vert et blanc) par les ateliers CSX d'Huntington (Virginie). Elle était parquée en vue des passants et exposée lors de compétitions sportives. Risquant de finir à la ferraille après un changement de propriétaire en 2017, elle est finalement rachetée par l'association Kentucky Steam et restaurée aux frais de CSX dans sa livrée d'origine avec logo Louisville & Nashville[9].

Mexique

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Ferrocarriles Nacionales de México

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Les chemins de fer étatiques (NdeM puis FNM) seront le plus grand utilisateur de C30-7 avec 305 locomotives livrées de 1978 à 1983 et numérotées 6700-6799, 9600-9656 et 11001-11148. Les 11040-11090 et 11129-11148 ont été assemblées au Mexique à l'aide de composants fournis en kits. Plusieurs locomotives supplémentaires ont été commandées mais annulées faute de capitaux ; les châssis de dix d'entre-elles servant à la construction de C36-7 pour le Missouri Pacific.

Au Mexique, elles remorquaient non seulement des convois de marchandises mais aussi des trains de voyageurs, en dépit de l'absence de chauffage vapeur qui pouvait alors être fourni par une locomotive additionnelle[10]. Plus tard[Quand ?], des C30-7 utilisées par le FCP ont rejoint le FNM.

Sorties d'usine en livrée NdeM rouge et noir, elles ont pour beaucoup été repeintes dans les coloris à deux tons de bleu et bandes rouges du FNM avant de disparaître de la circulation dans les années 2000.

Transformations

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Brésil

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La présence de GE C36-7 au Brésil commence par la livraison de 40 GE C36-7 construites par GE do Brasil de 1983 à 1986 pour la compagnie Estrada de Ferro Carajás numérotées 361 à 399. Il y restait 25 en service en 2012[11].

MRS Logística, une compagnie à voie de 1600 mm possède un grand nombre de GE acquises neuves ou d'occasion parmi lesquelles

  • une ex C36-7 australienne numérotée 3749, c'est l'ex 981 d'ALL[12].
  • 15 des C36-7 de Conrail transformées en C30-7. Numérotées 3750-3764[13], certaines proviennent de MRS et d'autres de CSX[14].
  • 9 C36M numérotées 3801-3809. Elles sont en cours de transformation en C36ME avec injection électronique.
  • 23 vraies C36-7 ex-Norfolk & Western ou Norfolk Southern. Numérotées 3820-3842.
  • 27 C36-7E ex-HLGX numérotées 3811-3819 et 3843-3859[13].
  • trois C36-8M numérotées 3809[15] (ex HLCX 6901) et 3886-3887[16] (ex HLCX 6900 et 6902).

Deux compagnies mexicaines commandèrent des GE C36-7

Estonie

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La compagnie nationale fondée en 1992 après la fin de l'URSS, Eesti Raudtee (EVR), avait un important besoin en locomotives et racheta 58 GE C36-7 d'origine Union Pacific ainsi que 15 GE C30-7A de Conrail. Repeintes dans la livrée des EVR[17] et adaptées à la voie de 1520 mm, elles circulent toujours.

En 2017, un projet de modernisation radicale a été entamé (nouveau moteur, nouvelle carrosserie...), concernant actuellement les seules C30-7A[18].

Notes et références

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  1. (en-US) Don Strack, « Union Pacific C36-7s », sur UtahRails.net (consulté le ).
  2. a et b (en) Jay Glenewinkel, « General Electric C30-7s on the BN, AT&SF and BNSF (Part 1) », the BN Expediter, Friends of the Burlington Northern Railroad, vol. 27,‎ , p. 12-24 (lire en ligne).
  3. https://utahrails.net/up-diesel-roster/up-diesel-roster-37.php
  4. http://www.qstation.org/C30-7/html/bnsfc30-7.html
  5. a et b http://crcyc.railfan.net/locos/ge/7c30/c307proto.html
  6. http://crcyc.railfan.net/locos/ge/7c30a/c307aproto.html
  7. « Norfolk Southern 1982 to Present Diesel Locomotive Roster Summary », sur www.nsdash9.com (consulté le )
  8. a et b « CSX GE C30-7 locomotives », sur CSX Photo Archives (Trainweb) (consulté le )
  9. (en) « CSX repaints C30-7 into L&N scheme for Kentucky Steam », sur Trains Magazine, (consulté le ).
  10. « NDM 6793 », sur www.rrpicturearchives.net (consulté le )
  11. (pt) « Frota nacional ganha 149 locomotivas », sur http://www.revistaferroviaria.com.br/, (consulté le ).
  12. « macosasr3 », sur sites.google.com (consulté le ).
  13. a et b « MRS Logistica Locomotives », sur www.thedieselshop.us (consulté le ).
  14. « Railroad Picture Archives.NET », sur www.rrpicturearchives.net (consulté le ).
  15. (en) « Ex-ATSF Diesels in Brazil », sur thedieselshop.us (consulté le ).
  16. (en) « Ex-NW Diesels in Brazil », sur thedieselshop.us (consulté le ).
  17. (en) « EVR C36-7i — Trainspo », sur trainspo.com (consulté le ).
  18. (en) DVV Media International Ltd, « US-built Estonian GE locomotive rebuilt », Railway Gazette,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Grande Compagnie du Luxembourg

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rachat et déboires à ajouter

Le projet de création d'un chemin de fer reliant Athus à la région de Charleroi, indispensable au développement de la sidérurgie, entravé par le difficile trajet par la Compagnie du Luxembourg, partiellement à simple voie et manquant de matériel roulant, représentait une menace pour la GCL qui se mobilise contre cette ligne concurrente dès la fin des années 1860. Le , une convention est passée entre la GCL et le Grand Central Belge, exploitant notamment la ligne de Charleroi à Louvain, recoupant celle de la GCL à Ottignies. En l'échange d'un accord de non-concurrence entre les deux réseaux et de l'interdiction de contribuer à la réalisation ou de faciliter la desserte de ce chemin de fer concurrent à la ligne du Luxembourg, la GCL offre au Grand Central le droit de faire circuler des trains de marchandises et de voyageurs sur la section d'Ottignies à Bruxelles ; cette section devant être mise en commun entre les deux compagnies pour le [1]. Ce blocage du projet de chemin de fer Athus - Givet et l'insuffisance des moyens pour acheminer les marchandises sur la ligne du Luxembourg.

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Schémas

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Légende PK Désignation
 
 
 
 
Légende PK Désignation
       
   
 
 
 
   
14,918
     
 
 
   
15,155 Sous-station 63 / 1,5 kV – CC de Crosne
   
 
 
   
           
Saut-de-mouton
           
Saut-de-mouton de Villeneuve
           
Ligne de Villeneuve-Saint-Georges à Montargis vers Montargis
       
17,450 Montgeron - Crosne (44 m)
Légende PK Désignation
 
 
 
   
   
 
 
 
       
 
 
 
 
   
 
 
 
 
 
 
       
0,00 Louvain
     
       
       
       
 
 
 
 
 
 
     
   
 
 
 
L 36 : Liège
       
L 2 : Liège
Légende PK Désignation
   
 
 
 
 
 
Ligne 7 vers Heysel/Vanderkindere
 
 
 
 
Princesse Élisabeth
   
 
 
 
 
 
Ligne 32 et Ligne 55 vers Da Vinci
 
 
 
 
 
 
 
Verboekhoven Rocade Est
 
 
 
 
 
   
Ligne 32 et Ligne 55 vers Rogier/Drogenbos Château
 
Eenens