Utilisateur:Raviolies/Brouillon
Naissance | Montréal |
---|---|
Décès |
(à 55 ans) Montréal |
Nationalité |
Canadien |
Activité |
Scénographe, metteur en scène, sculpteur, rédacteur |
Période d'activité |
1947 - 1982 |
Père |
Raoul Prévost |
Mère |
Maria Gervais |
Robert Prévost (né à Montréal le 21 mars 1927- décédé à Montréal le 5 juillet 1982) était un scénographe québécois.[1]
Né en 1927 dans le quartier Rosemont à Montréal, Robert Prévost fait ses études classiques au Collège Sainte-Croix, rue Sherbrooke à Montréal.[2]
En début de carrière, il est devenu membre des Compagnons de Saint-Laurent, troupe de théâtre créée et dirigée par le Père Émile Legault. C'est au sein de cette troupe qu'il fait la rencontre des grands noms du théâtre montréalais, dont Jean-Louis Roux, Jean Gascon et Georges Groulx.[2]
Il s'est joint au Théâtre du Nouveau Monde en 1953 pour lequel il réalise plus de 75 décors :Tartuffe, Don Juan, Le Maître de Santiago et surtout Le Malade imaginaire qui sera acclamé en Amérique et en Europe.
Il a été le créateur de décors de productions théâtrales majeures au Canada tels que ceux du Festival de Stratford, des Grands Ballets canadiens et du Royal Winnipeg Ballet (en).
Il a travaillé aussi au Théâtre du Rideau Vert où il a réalisé des dizaines de décors, pour l'opéra et pour la télévision. Prévost était considéré par beaucoup comme le maître incontesté de la scénographie au Canada et au Québec.
C'est en ces termes que Renée Noiseux-Gurix résume le style de Robert Prévost : « On reconnaît sa griffe par une organisation symétrique, équilibrée et cartésienne de l'espace scénique, tant dans la forme que dans la couleur, car sa palette est toujours tempérée : un décor classique à la française »[3].
Biographie
modifierRobert Prévost, nait à Montréal dans le quartier Rosemont le 21 mars 1927 et décède à Montréal le 5 juillet 1982. Il est le fils de Maria Gervais et de Raoul Prévost, tout deux épiciers, dans une famille de dix enfants.
Dès 1940, Robert Prévost commence ses études classiques à l’Externat classique Sainte Croix, rue Sherbrooke à Montréal (aujourd’hui cégep de Maisonneuve).
En 1943, Maria Gervais décède. Robert est alors pris en charge par sa sœur aînée Laurette.
C’est en 1947 qu’il commence à créer des décors pour le théâtre dans le cadre de ses études au Collège Saint Laurent. Il intègre en 1947 les Compagnons de Saint Laurent. Durant sa vie, il travaille aussi comme rédacteur et illustrateur pour un journal local ainsi que comme concepteur de décors pour Radio Canada.
En 1955, à l’aide d’une bourse de la Société Royale des Arts, il part à Paris jusqu’à l’automne 1956. Il ira également à Rome en 1961 grâce à la bourse du Conseil des arts du Canada puis y retournera un an en 1974 avec la bourse de l’Institut culturel canadien.
En 1962, il est nommé professeur à l’Ecole nationale de théâtre du Canada où il dirigera l’atelier de décoration pendant 5 ans.
Le 20 décembre 1978, il acquiert un maison construite par l’architecte Yves Bélanger où il y habitera jusqu’à sa mort. Il décède le le 5 juillet suite à une crise cardiaque à l’hôpital Reine-Elisabeth.
Un parc de la ville de Montréal porte son nom situé entre les rues Ontario et Robin.
Formation
modifierRobert Prévost étudie à l’Externat classique Sainte Croix (aujourd’hui CEGEP de Maisonneuvre), une des seules écoles à cette époque qui donnait une place importante à l’art.
Il n’a jamais fréquenté d’atelier de dessin ni d’école des Beaux-Arts. C’est chez lui ainsi qu’à l’école qu’il a commencé à dessiner en recopiant les bandes dessinées Tarzan et en caricaturant ses professeurs de collège. Durant sa scolarité, il participe aux spectacles de théâtre en tant qu’acteur et que décorateur. Il s’occupe notamment du décor pour la pièce Huon de Bordeaux en 1947 au Collège Saint Laurent.
Etant attiré par la scène, il intègre par la suite les Compagnons de Saint Laurent dans l’optique de devenir comédien. Durant cette période, chaque membres des Compagnons s’occupent autant de la conception des décors, des costumes, que du jeu.
Connu par les Compagnons pour son talent de décorateur que la pièce Huon de Bordeaux dévoila, il fut assigné de plus en plus à la confection des décors et des costumes. Après 2 ans de formation d'acteur, il se consacre entièrement au décors que lui commande le directeur des Compagnons, le père Emile Legault.
En 1950, il part à Val d’Or afin de subvenir à ses besoins. Il devient journaliste du journal local La Gazette du Nord et y reste 4 mois. Son expérience en tant qu’illustrateur et rédacteur du journal étudiant Trait d’Union, de l’Externat classique Sainte-Croix, l’aide beaucoup dans ce travail.
Il revient ensuite à Montréal et participe en tant que scénographe, sur recommandation du père Emile Legault, pour les Festivals de Montréal. Dès 1949, il monte les décors de la Tosca de Puccini au stade Molson.
Bien que les commandes augmentent, Robert Prévost ne gagne pas assez et accepte un poste à Radio Canada en 1952 pour créer les premières émissions télé. Après 10 ans de poste, il quitte ses fonctions pour devenir professeur à l’Ecole nationale de théâtre.
Durant sa carrière de scénographes à Montréal, Stratford et Ottawa, il conçoit les décors et costumes de plus de 200 spectacles. Sa réputation s’étends également à l’international comme à New York où à Rome où il vécut plusieurs fois. Cependant, attaché à ses camarades et sa vie montréalaise, il préfère rester au Québec et continuer son travail dans son cercle privé.
Une personnalité polyvalente
modifierL'illustrateur et le caricaturiste
modifierRobert Prévost commence sa carrière d’illustrateur par le journal étudiant Le Trait d’Union de l’Externat classique Sainte-Croix. Ses linogravures le différencie des autres journaux étudiant de l’époque de part leur détails. Il aura plusieurs périodes dans lesquelles ses illustrations seront plus travaillées, plus précises. Il utilise également la peinture à la gouache pour plusieurs illustrations.
Durant sa scolarité, Robert Prévost fait des caricatures de ses amis et ses professeurs. Il fait cela dans le but de s’entrainer au dessin et non de se moquer. On retrouve son goût pour la caricature dans ses conception de costumes : il donne un caractère marqué aux costumes pour mieux exprimer le personnage.
Le peintre et fréquiste
modifierRobert Prévost peint d’abord des paysages figuratifs ainsi que des portrait. C’est durant un voyage en Italie en 1961 qu’un fil conducteur de ses œuvres picturales se détacha : le nu, le brun ainsi que les formes des corps.
En tant que fresquiste, il réalise sa première commande en 1947 avec un murales de 6 pieds sur 7 chez un privé. Il conçoit en 1962, les murales de la cafétéria ainsi que de la salle à manger de l’Holiday Inn de Québec. Puis en 1963, il crée les murales de la cave du Holiday Inn situé sur Côte-de-Liesse.
Claude Hinton fait appel plusieurs fois à ces services de dessinateur et l’aide beaucoup à gagner sa vie. Notamment pour l’Expo 67 où, par la demande du maire Drapeau, il décore le restaurant Hélène de Champlain en y reproduisant chaque saison sur les portes de l’établissement. Ces œuvres furent sauvées à l'aide de Jean Drapeau qui les appréciait tout particulièrement.
Le dessinateur
modifierEn dehors de ses dessins scénographiques, Robert Prévost dessine surtout par rapport à des modèles. Certaines de ces œuvres sont disponibles au musée de l’Oratoire Saint Joseph comme quelques cartons de tapisseries ainsi qu’un chemin de croix réalisé pour la chapelle de l’Université de Montréal aux environs de 1952. Ce sont 14 stations de 24 cm sur 61 cm composé de carreaux montés sur des planches de chênes.
Le passionné de musique
modifierRobert Prévost achetait beaucoup de disque durant son adolescence. Il organisait des séances d’écoute avec ses amis. Ces-derniers qualifieront d’ailleurs son sens de l’écoute de très juste et profonde.[1]
Prévost aime analyser la musique, et c’est ainsi qu’il créée ses décors pour les différents opéras. Dans son ouvrage, Lucien Pépin nous dévoila que Robert Prévost faisait ses maquettes en écoutant de la musique afin de s’imprégner de l’essence de l’opéra[1].
Le sculpteur
modifierRobert Prévost sculpte peu mais on peut retenir certaines de ces œuvres du fait de leur monumentalité et leur popularité. Il réalise en 1969, pour l’Oratoire Saint Joseph, les différentes porte et grilles qui composent la Basilique.
Commandé par le père Paul Leduc, ces portes sont constituées de formes organiques et animales. Il décide peu avant sa mort de prendre plus de temps pour finir ces œuvres et commence à refuser des commandes pour cette pièce.
Sa scénographie
modifierRobert Prévost créée ses premiers décors en 1946 pour la pièce Plaideurs de Racine, pour l’Externat classique Sainte Croix.
A 19 ans, pour ce même collège, il dessine les décors et les costumes de Huon de Bordeaux d’Alexandre Arnoux. Il s’agit de 9 tableaux et une cinquantaine de costumes. Ce spectacle est un succès et la critique est très bonne. Le nom de Robert Prévost est cité dans plusieurs journaux tels que Photo-Journal ou Devoir. C’est le début de sa carrière de scénographe.
Un an après, le père Saint Aubin lui confie les décors du Roi Cerf de Carl Gozzi au Collège Saint Laurent. Pour cette pièce, Robert Prévost utilise un plateau tournant ce qui est une révolution dans le monde théâtral montréalais. Jean Luce dit de ses décors qu’ils sont « somptueux, aux couleurs variées et riches, aux lignes modernes ». (critique de La Presse, 9 mai)[1]
Son ingéniosité est remarquée par les critiques par l’utilisation de praticables sur roulette pour effectuer les changements des décors. Rober Prévost met son expérience en tant qu’acteur chez les Compagnons, au service de ses œuvres scénographiques en les adaptant aux comédiens.
Son esthétique
modifierRobert Prévost met la scénographie au service du texte. Il n’a jamais théorisé sa pratique scénographique par un écrit mais la laissé entendre durant des entretiens.
Influencé par Christian Bérard, Robert Prévost réalise des scénographie précise accordant un importance au détails comme le dit Jean-Marc Larrue.[4] Ses décors ont eu souvent recours à une machinerie théâtrale, une précision dans les différents éléments du plateau ainsi qu'une utilisation nuancée de la couleur.
Il prône l’idée du décors comme retranscription d’une ambiance, d’émotions ressentis dans le texte. Pour lui, la scénographie doit dégager au spectateur l’atmosphère de l’œuvre littéraire, en accord avec le jeu physique des acteurs. Les comédiens et le décors doivent être en symbiose pour créer une ambiance, retranscrire l’essence du texte. Il utilise des éléments évocateurs pour recréer un lieu, une ambiance et ne reproduit pas. Il s’occupe le plus souvent également de l’éclairage de ses scénographies car pour lui la lumière appartient au décors. Dans un interview de Jean-Guy Sabourin en 1978, Robert Prévost déclare :
« En général quand je fais un spectacle, je préfère faire les décors, les costumes et les éclairages. Parce que les éclairages pour moi c’est très important. Je ne me considère pas un spécialiste. Mais je fais des décors qui sont faits pour des éclairages. »[1]
En ce qui concerne les costumes, ils doivent être fait pour représenter le personnage et non pour l’acteur. Un travail d’analyse psychologique des personnages est nécessaire pour créer les costumes selon Prévost.
Dans son travail, les frontières de son métiers sont poreuse: Robert Prévost s'occupe de l'éclairage des costumes, du son, des décors. Son travail de scénographe s'étend à la mise en scène.
Durant sa carrière, Robert Prévost était un proche collaborateur de Jean-Louis Roux. avec qui il collaborait souvent notamment lors du spectacle Hamlet, présenté au Théâtre du Nouveau Monde en 1970.
Réalisations
modifierExternat Classique Saint-Croix
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1944 | Les Fourberies de Scapin, Molière | masques et praticables |
1945 | Les Irascibles, de Léon Chancerel | masques et praticables |
La Comédie de celui qui épouse une femme muette de Anatole France | masques et praticables | |
les 3 et 4 décembre 1945 | Tout à moi, d'Henri Ghéon | masques et praticables |
1946 | Les Plaideurs, de Jean Racine | acteurs et décors |
Peau d'âne d'Henri Ghéon | acteur, décors et masques | |
1947 | Picrochole de Léon Chancerel | masques et décors |
1948 | Les Vieillards amoureux de Gaston-Marie Martens | décors |
Collège de Saint-Laurent
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1945 | Les Jumeaux vénitiens de Collalto | masques et praticables |
1947 | Huon de Bordeaux d'Alexandre Arnoux | décors et costumes |
les 1, 3, 8 mai et 13, 20 novembre 1948 | Le Roi Cerf de Carlo Gozzi | décors et costumes |
le 5 mars 1949 | La Dame de l'aube d'Alyandro Casona | décors, costumes et masques |
les 30 avril, 2 et 7 mai 1949 | Le Barbier de Séville de Caron de Beaumarchais | décors et costumes |
les 13 et 15 mai 1950 | Les Quatre fils Aymon de Hermann Closson | décors et costumes |
1950 | Sylvie et le fantôme de Alfred Adam | décors |
A louer meublé de M.d'Hervilliez | décors | |
L'Anglais tel qu'on le parle de Tristan Bernard | décors | |
Fantasto d'Alfred de Musset | décors et costumes | |
novembre 1950 | Noé d'André Obey | décors, costumes et masques |
1951 | Crispinn l'heureux fourbe de Marivaux | décors |
La Farce enfantine de la tête du dragon de R. del Valle Inclan | décors | |
L'étourdit de Molière | décors | |
mai 1952 | Sainte Jeanne de Georges Bernard Shaw | décors et costumes |
les 2 et 9 mai 1953 | Le Village des miracles de Gaston-Marie Martens |
Compagnons de Saint-Laurent
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1946 | Les Romanesques et La Savatière prodigieuse de Frederico Garcia Lorca | décors |
1947 | L'Apollon de Bellac de Jean Giraudoux | décors |
1947-1950 | La Ménagerie de verre de Tenessee Williams | décors |
Le Voyage de M. Perrichon d'Eugène Labiche | décors | |
1951 | Notre Petite Ville de Thornion Niven Wilder | décors et costumes |
Bal des voleurs de Jean Annouilh | décors et costumes | |
1952 | Frédérigo de René Laporte | décors et costumes |
Société des Festivals de Montréal
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1949-1952 | La Tosca de Puccini | décors |
Manon de Puccini | décors | |
Faust de Charles Gounod | décors | |
Réveil de la belle au bois dormant de Petipa | décors | |
L'Arlésienne de Bizet | décors | |
août 1952 | Roméo et Juliette de Charles Gounod | décors |
La Chauve-souris de Johann Strauss | décors | |
L'illusion comique de Pierre Corneille | décors |
Théâtre du Nouveau Monde
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
le 16 janvier 1953 | Tartuffe de Molière | décors et costumes |
1953 - 1954 | Don Juan de Molière | décors et costumes |
Nuit d'amour d'André Langevin | décors et costumes | |
La Fontaine de Paris d'Eloi de Grandmont | décors et costumes | |
1954-1955 | Les Trois Farces de Molière | décors et costumes |
Montserrat d'Emmanuel Roblès | décors et costumes | |
Le Maitre de Santiago d'Henri de Montherlant | décors et costumes | |
Azouk d'Alexandre Rivernale | décors et costumes | |
Le Virage dangereux de John Boynion Priestley | décors | |
1955-1956 | La Mouette d'Anton Tcheckov | décors |
1956-1957 | Le Malade Imaginaire de Molière | décors et costumes |
Un chapeau de paille d'Italie d'Eugène Labiche | décors et costumes | |
1957-1958 | L'Oeil du peuple d'André Langevin | décors |
Mon père avait raison de Sacha Guitry | décors | |
Le Temps des lilas de Marcel Dubé | décors | |
1958-1959 | Venise sauvée de Morvan Lebesque | décors et costumes |
Long day's journey into the night d'Eugene O'Neill | décors | |
Clerambaud de Marcel Aymé | décors | |
1959-1960 | Les Taupes de François Moreau | décors |
Les femmes savantes de Molière | décors et costumes | |
Pantagleize de M. de Ghelderode | dispositif scénique, etc. | |
Le Baladin du monde occidental de John Millinton Synge | décors | |
1960-1961 | Chacun sa vérité de Luigi Pirandello | décors |
Oreste, ou les Choéphores d'Eschyle | décors, costumes et masques | |
1961-1962 | L'Opéra de Quat'Sous de Bertolt Brecht | décors et costumes |
La Double Inconstance de Marivaux | décors | |
1962-1963 | Richard II de William Shakespeare | décor et costumes |
Irma la douce de A. Belfort et M. Monnot | décors | |
Le Pain dur de Paul Claudel | décors | |
Piège pour un homme seul de R. Thomas | décors et costumes | |
1963-1964 | L'Ombre d'un franc-tireur de Sean O'Casey | décors |
Huit femmes de Robert Thomas | décors | |
Les Mal aimés de François Mauriac | décors | |
La Grande oreille de P. A. Bréal | décors et costumes | |
1964-1965 | Klondyke de Jacques Laguirand | décors et costumes |
L'Ecole des femmes de Molière | décors et costumes | |
1965-1966 | Lorenzaccio d'Alfred de Musset | décors et costumes |
Les sorcières de Salem d'Arthur Miller | décors et costumes | |
La Dalle des mort de Félix-Antoine Savard | décors et costumes | |
1966-1967 | Le Bourgeois gentilhomme de Molière | décors et costumes |
1967-1968 | Bois Brûlés de Jean-Louis Roux | décors, costumes et éclaiarge |
Pygmalion de Georges Bernard Shaw | décors | |
Bérénice de Jean Racine | décors, costumes et éclairage | |
Homme pour homme de Bertolt Brecht | décors, costumes et éclairage | |
Anatole d'Arthur Schnitzler | décors, costumes et éclairage | |
1968-1969 | La Tartuffe de Molière | décors, costumes et éclairage |
Témoignage irrecevable de John Osbonne | décors et éclairage | |
Les Traitants de Guy Dufresne | décors et éclairage | |
La Dernière Bande de Samuel Beckett | décors et éclairage | |
Zoo Story d'Albee | décors et éclairage | |
Six personnages en quête d'auteur de Luigi Pirandello | décors et éclairage | |
1969-1970 | Gens de Noël, tremblez de Jean-Pierre Ronfard | décors et éclairage |
Le Marquis qui perdit de Réjean Ducharme | décors, costumes et éclairage | |
Hamlet de William Shakespeare | décors et costumes | |
Le Prix d'Arthur Miller | décors et éclairage | |
1970-1971 | Tambours et Trompettes de Bertolt Brecht | décors, costumes et éclairage |
Le Misanthrope de Molière | décors, costumes et éclairage | |
Désir sous les ornes d'Eugene O'Neill | décors, costumes et éclairage | |
1972-1973 | L'Otage de Paul Claudel | décors, costumes et éclairage |
Le Neveu de Rameau de Denis Diderot | décors, costumes, éclairage | |
La Ballade des mort d'Irwin Shaw | décors t costumes | |
1973-1974 | Le Pain Dur de Paul Claudel | décors |
Le Malade Imaginaire de Molière | mise en scène, décors, costumes | |
La Mesalliance de Georges Bernard Shaw | décors | |
1974-1975 | La main passe de Georges Feydeau | décors |
Le long voyage vers la nuit d'Eugene O'Neill | décors et costumes | |
11 avril 1975 | Les Fourberies de Scapin de Molière | mise en scène, décors, costumes et éclairage |
1976-1977 | Anatole d'Arthur Schleidzer | décors et costumes |
Les Rivaux de Richard Brinsley Butler Shéridan | décors, costumes et éclairage | |
Pygmalion de George Bernard Shaw | Décors et éclairage | |
Mangeront-ils? de Victor Hugo | décors, costumes et éclairage | |
1978-1979 | La Cruche cassée de Heinrich von Kleist | mise en scène, décors et costumes |
Le Cid de Corneille | décors | |
Chien limier de Anthony Shaffer | décors, costumes et éclairage | |
1979-1980 | Don Juan de Molière | décors, costumes et éclairage |
Les Aiguilleurs de Brian Phelan | décors, costumes et éclairage | |
Andorra de Max Frisch | décors, costumes et éclairage | |
1980-1981 | Amphitryon de Molière | décors, costumes et éclairage |
Théâtre-Club
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1956-1957 | Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas | décors et costumes |
Beau Sang de Jules Roy |
Festival de Stratford (Ontario)
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1958 | Le Malade Imaginaire de Molière | décors et costumes |
1959 | Othello de William Shakespeare | décors et costumes |
Tartuffe de Molière | décors et costumes | |
1963 | The Comedy of Errors de William Shakespeare | décors et costumes |
1964 | Le Bourgeois Gentilhomme de Molière | décors et costumes |
1966 | Don Giovanni de Wolfgang Mozart | décors et costumes |
1968 été | Rose Latulippe par le Royal Winnipeg Ballet | décors et costumes |
1972 | Three Penny Opera de Bertolt Brecht et Kurt Weill | décors et costumes |
La Vie parisienne de Jacques Offenbach | décors |
Théâtre Saint-Denis
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1957 | L'illusion comique de Pierre Corneille | décors |
Théâtre du Rideau Vert
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1958-1959 | La Reine morte d'Henri de Montherlant | décors et costumes |
La Dialogue des Carmettes de Georges Bernanos | décors et costumes | |
1965-1963 | Treize à table de Marc Gilbert Sauvajon | décors |
L'Aigle à deux têtes de Jean Cocteau | décors et costumes | |
L'alcalde de Zalamea de Pedro Calderon de la Barca | décors | |
1963-1964 | L'heureux stratagème de Marivaux | décors |
La guerre de Troie n'aura pas lieu de Jean Giraudoux | décors | |
1964-1965 | Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare | décors et costumes |
1965-1966 | L'Etourdit de Molière | décors et costumes |
1968-1969 | Ce soir on improvise de Luigi Pirandello | décors |
La jalousie de Sacha Guitry | décors | |
1969-1970 | Ondine de Jean Giraudoux | décors |
Quatre pièces sur jardin de Barillet et Grédy | décors | |
1970-1971 | La Dame de chez Maxim de Georges Feydeau | décors |
Treize à table de Marc Gilbert Sauvajon | décors | |
Le Comirat de Francis Véber | décors | |
1971-1972 | Barouf à à Chtoggta de Carlo Goldoni | décors |
Moi je n'étais qu'un espoir de Claire Martin | décors | |
1972-1973 | La Célestine de Fernando de Rojas | décors |
1973-1974 | Stegfried de Jean Giraudoux | décors |
1975-1976 | L'Hôtel du libre-échange de Georges Feydeau | mise en scène, décors et éclairage |
Dreyfus de Jean-Claude Grumberg | décors | |
Evangéline Deusse d'Antonine Maillet | décors et éclairage | |
Les Nonnes de Edouardo Manet | décors et éclairage | |
1976-1977 | Le lion en hiver de James Goldman | décors et éclairage |
Gapt d'Antonine Maillet | décors et éclairage | |
L'impressario de Smyrne de Carlo Goldoni | mise en scène, décors et éclairage | |
1978-1979 | Emmanuel, a Joseph, a Davi d'Antonine Maillet | décors et éclairage |
Harold et Maude de Colin Higgins | décors et éclairage | |
Gotcha de Barrie Keeffe | décors et éclairage | |
1979-1980 | Harold et Maude de Colin Higgins, adaptation française de Jean-Claude Carrière | décors et éclairage |
Monsieur Amticar d'Yves Jamiaque | décors et éclairage | |
1980-1981 | Le Légataire universel de Jean-François Régnard | décors et éclairage |
Madame Filomena d'Edouardo de Filippo, adaptation française de Jacques Audiberti | décors et éclairage | |
La Contrebandière d'Antonine Maillet | décors et éclairage | |
1981-1982 | Les Trois Soeurs d'Anton Tchekhov | décors et éclairage |
L'Heure du lunch de Jean Kerr, adaptation française de Luis de Cespedes | décors et éclairage | |
Le Coeur sur la main de Loie Bellon | décors et éclairage | |
Accapulco Madame d'Yves Jamiaque | décors et éclairage |
Centre national des arts (Ottawa)
modifierDate | Pièce | Réalisations |
---|---|---|
1972-1973 | Don Giovanni de Wolfgang Amadeus Mozart | décors, costumes et éclairage |
1974-1975 | Riel de H. Somers | décors et éclairage |
1978-1979 | Le Cid de Corneille | décors |
Madame Filomena d'Edouardo de Philippo | décors | |
1979-1980 | Notre Petite Ville de Thornton Niven Wilder | décors, costumes et éclairage |
Andorra de Max Frisch | décors, costumes et éclairage | |
Les Femmes savantes de Molière | décors et éclairage | |
Les Emigrés de Slawomir Mrozek | décors | |
1980-1981 | Le Misanthrope de Molière | décors et éclairage |
La Puce à l'oreille de Georges Feydeau | décors, costumes et éclairage | |
1981-1982 | Amphitryon de Molière | décors, costumes et éclairage |
Autres
modifierHonneurs
modifier- 1972 - Membre de l'Ordre du Canada
- 1978 - Officier de l'Ordre du Canada
Sources externes
modifier- Le fonds d'archives du costumier Robert Prévost est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
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- Pépin, Lucien, 1929-, Robert Prévost scénographe et favori des dieux, Pélican, impression 1994 (ISBN 9782896640850 et 2896640851, OCLC 936666737, lire en ligne)
- « Description fonds - Bibliothèque et Archives nationales du Québec », sur pistard.banq.qc.ca (consulté le )
- Rachel Killick, « Michel Vaïs (dir.) : Dictionnaire des artistes du théâtre québécois, Montréal, Cahiers de théâtre Jeu/Québec Amérique, 2008 », Globe: Revue internationale d’études québécoises, vol. 12, no 1, , p. 190 (ISSN 1481-5869 et 1923-8231, DOI 10.7202/1000780ar, lire en ligne, consulté le )
- Jean-Marc Larrue, « La scénographie professionnelle au Québec (1870-1990) ou la quête historique d’un pouvoir et d’une reconnaissance », L’Annuaire théâtral: Revue québécoise d’études théâtrales, no 11, , p. 103 (ISSN 0827-0198 et 1923-0893, DOI 10.7202/041161ar, lire en ligne, consulté le )