Saint-Barthélemy-de-Bussière

commune française du département de la Dordogne

Saint-Barthélemy-de-Bussière
Saint-Barthélemy-de-Bussière
L'église de Saint-Barthélemy-de-Bussière.
Blason de Saint-Barthélemy-de-Bussière
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Nontronnais (nouvelle)
Maire
Mandat
Laurent Mollon
2020-2026
Code postal 24360
Code commune 24381
Démographie
Population
municipale
212 hab. (2021 en augmentation de 0,47 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 38′ 29″ nord, 0° 45′ 23″ est
Altitude Min. 218 m
Max. 366 m
Superficie 15,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Nontron
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Périgord vert nontronnais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Barthélemy-de-Bussière
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Saint-Barthélemy-de-Bussière
Liens
Site web www.stbarthelemydebussiere.fr

Saint-Barthélemy-de-Bussière est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie modifier

Localisation et accès modifier

Saint-Barthélemy-de-Bussière jouxte le département de la Haute-Vienne et se trouve à 45 km au sud-ouest de Limoges, la plus grande ville aux alentours. Il se trouve dans le parc naturel régional Périgord-Limousin.

La commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière appartient au canton de Bussière-Badil et à l'arrondissement de Nontron et s'étend sur 15 km2.

Communes limitrophes modifier

 
Carte de Saint-Barthélemy-de-Bussière et des communes avoisinantes.

Saint-Barthélemy-de-Bussière est limitrophe de cinq autres communes dont deux dans le département de la Haute-Vienne. Au nord-est, son territoire est limitrophe de celui de Saint-Mathieu sur environ 200 mètres.

Communes limitrophes de Saint-Barthélemy-de-Bussière
Champniers-et-Reilhac Saint-Mathieu
(Haute-Vienne)
Piégut-Pluviers   Marval
(Haute-Vienne)
Abjat-sur-Bandiat

Géologie et relief modifier

Géologie modifier

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Saint-Barthélemy-de-Bussière est dans le gradin extrême nord-est que constitue le dernier contrefort du Massif central, avec des roches cristallines formées au Paléozoïque, antérieurement au Carbonifère[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées datant, de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque, ainsi que de roches métamorphiques et magmatiques. La formation la plus ancienne, notée ξ1, se compose de micaschistes lamelleux à deux micas, parfois grenats et silicates d'alumine (groupe de la Dronne, Néoprotérozoïque à Cambrien). La formation la plus récente, notée Alt, est constituée d'altérites de socle, des arènes sableuses, argiles sableuses, isaltérites ou allotérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 711 - Châlus » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

 
Carte géologique de Saint-Barthélemy-de-Bussière.

Relief et paysages modifier

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 218 mètres et 366 mètres[5],[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans l'unité paysagère du « Périgord limousin » qui correspond à la région naturelle du Nontronnais. Ce territoire forme un plateau collinaire aux pentes douces et sommets arasés, d’altitude moyenne autour des 300 m dont le point culminant est également celui de la Dordogne. Ce plateau cristallin est vallonné et dominé par les prairies aux horizons boisés. Il est entaillé de vallées profondes aux versants forestiers[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 15,01 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 15,51 km2[3].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Trieux et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 23 km de longueur totale[15],[Carte 1].

Le Trieux, d'une longueur totale de 29,55 km, prend sa source en Haute-Vienne dans la commune de Marval et se jette dans la Tardoire en rive gauche à Bussière-Badil, face à Écuras[16],[17]. Il traverse la commune du nord-est à l'ouest sur six kilomètres et demi, dont trois et demi servent de limite naturelle en deux tronçons, face à Marval et Piégut-Pluviers.

De nombreux étangs jalonnent la commune.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 198 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Coquille à 20 km à vol d'oiseau[23], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 178,8 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Urbanisme modifier

Le bourg de Saint-Barthélemy-de-Bussière est, sur trois hectares, un site inscrit depuis 1977, pour son intérêt pittoresque[27].

Typologie modifier

Saint-Barthélemy-de-Bussière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[28],[29],[30].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nontron, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (56,1 %), zones agricoles hétérogènes (36,4 %), prairies (7,5 %)[33]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et hameaux modifier

Quelques hameaux occupent la commune : Lapeyre, Lafarge, Villechalane, Lacourarie, Rebeyrat, Villemercier, Lamothe, chez Guaud, etc.

Prévention des risques modifier

Le territoire de la commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[34]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[35].

Risques naturels modifier

Saint-Barthélemy-de-Bussière est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[36]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[37],[38].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Barthélemy-de-Bussière.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[39]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[40]. 10,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[41].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[34].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42].

Toponymie modifier

Le nom du lieu fait référence à saint Barthélemy, l'un des douze apôtres de Jésus[43]. La seconde partie du nom, Bussière, vient de l'occitan boissièra correspondant à un lieu planté de buis[43].

En occitan, la commune porte le nom de Sent Bertomiu de Bussiera[44].

Histoire modifier

La première mention écrite connue du lieu, concernant la paroisse, apparaît en 1265 sous la forme Parochia Sanctus Bartholomei[43]. On trouve ensuite Sanctus-Bartolomeus en 1365, Saint-Bartolmieu en 1500, Saint-Barthélémy-de-Villechalane en 1591 et Saint-Barthélémy-de-Pluviers en 1780. Le territoire communal fut successivement habité par les druides, les tribus gauloises et ensuite par les Romains[45].

La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-le-Trieux[5].

Politique et administration modifier

Intercommunalité modifier

Fin 2000, Saint-Barthélemy-de-Bussière intègre dès sa création la communauté de communes du Périgord vert granitique. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Haut-Périgord. Au , celle-ci fusionne avec la communauté de communes du Périgord vert nontronnais pour former la communauté de communes du Périgord Nontronnais.

Administration municipale modifier

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[46],[47].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1983 1995 Bernard Bioulac PS Neurobiologiste
Professeur de médecine
Conseiller général du canton de Bussière-Badil (1980-1996)
Président du Conseil général (1982-1992)
Député (1988-1993)
juin 1995 mars 2008 Fernand Chaulet PCF  
mars 2008 mai 2020 Bernard Bioulac PS[48] Neurobiologiste
Professeur de médecine
mai 2020 En cours Laurent Mollon    

Équipements et services publics modifier

Justice modifier

Dans le domaine judiciaire, Saint-Barthélemy-de-Bussière relève[49] :

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

En 2021, la commune comptait 212 habitants[Note 6], en augmentation de 0,47 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
711640699800814828830937856
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
842766814742821836861831815
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
822815800755689636602510432
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
374345307270271244229227230
2017 2021 - - - - - - -
214212-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie associative modifier

  • L'Association de recherches archéologiques et de sauvegarde du patrimoine (ARASP), spécialisée en archéologie et en préhistoire intervient dans les classes et propose des modules de fouilles au musée de Teyjat.
  • La Roulotte Verte fournit de la documentation et des cours de botanique pour mieux connaître le rôle et l'importance du monde végétal. Elle réalise des stages sur les plantes et leurs utilisations ainsi que des randonnées ethno-botanique pour découvrir la biodiversité.

Animations modifier

  • En juin, randonnée pédestre nocturne et gourmande.
  • En août, à l'occasion de la « Saint-Barthélemy » : foire aux vins et au gras, productions artisanales locales. Manèges, spectacle, randonnée et VTT, feu d'artifice.

Économie modifier

La commune conserve une auberge : l'auberge du Presbytère, ainsi qu'une boulangerie artisanale au hameau de Lapeyre.

Emploi modifier

En 2015[53], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 77 personnes, soit 36,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (onze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,5 %.

Établissements modifier

Au , la commune compte vingt-trois établissements[54], dont onze au niveau des commerces, transports ou services, cinq dans l'industrie, quatre dans la construction, deux dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un relatif au secteur administratif[55].

Entreprises modifier

Dans le secteur agroalimentaire, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Le Saloir du Périgord » (préparation industrielle de produits à base de viande) implantée à Saint-Barthélemy-de-Bussière se classe en 8e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 12 564 k€[56].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • L'église paroissiale. Cette église est entièrement bâtie en bel appareil de granit. Elle est accompagnée d'un ancien prieuré-cure qui dépendait, vers 1780, de Chancelade en Périgord blanc. Cet édifice se compose d'une nef de trois voûtées d'ogives qui retombent sur des colonnes engagées. Ces voûtes datent du XVIe siècle, mais les gouttereaux sont romans. L'intérieur révèle un retable du XVIIe siècle en bois sculpté, couvert de ciselures et orné de trois tableaux. Cet ouvrage est celui d'un moine qui n'eut, dit-on, à sa disposition d'autres outils qu'un couteau. La clé de voûte orientale est timbrée aux armes des Collonges de Pompadour, d'azur à trois tours d'argent, seigneurs de la paroisse du XVe au XVIIe siècle. Quatre contreforts normaux et quatre biais épaulent extérieurement l'édifice. Sept baies, dont plusieurs romanes, l'éclairent. Un clocher-flèche est bâti contre la façade orientale. La litre extérieure de l'église, longue bande noire que les seigneurs avaient le droit de faire peindre en hommage à leurs défunts, très rare, est pratiquement invisible.
  • La chambre funéraire mégalithique à La Courarie est un ensemble de pierres monumentales : des piliers de granit soutiennent une dalle de couverture, un deuxième ensemble est accolé au précédent. Sous ce monument se trouve le départ d'une galerie creusée à même le granit et qui semble se diriger vers le cœur de la colline. L'ensemble pourrait s'apparenter à un monument de type dolmen, tel qu'il pouvait en exister aux périodes néolithique ou protohistorique.
 
Fontaine de dévotion.
  • Fontaine de dévotion : à trois cents mètres au nord de l'église se trouve une cuve de pierre de deux mètres sur un demi, où s'écoule l'eau d'une fontaine, qui a la réputation miraculeuse de guérir les furoncles.[57].
  • L'espace Découverte Nature et Patrimoine de Saint-Barthélémy-de-Bussière accueille la maison botanique. Elle propose de la documentation, des cours de botanique pour mieux connaître le rôle et l'importance du monde végétal, des stages sur les plantes et leurs utilisations, ainsi que des randonnées ethno-botaniques pour découvrir la biodiversité[58].
 
Le Manoir de La Morinie
  • Le manoir de La Morinie, du XVe siècle[59]. Implantés dans le hameau de La Morinie, les restes d'un château sont encore visibles. Une tour ronde subsiste[59] entre des bâtiments formant le corps de ferme. La porte et les fenêtres témoignent de ce que pouvait être l'architecture de l'édifice ayant servi de demeure noble aux seigneurs de La Morinie[60]..

Un souterrain relierait le Manoir à la Colline toute proche, nommée 'le Trou du Loup' - lu cro d'aou lou - en raison d'une cavité qui pourrait être la résultante d'un effondrement de la galerie.

Patrimoine urbain modifier

Le bourg de Saint-Barthélemy-de-Bussière est, sur trois hectares, un site naturel inscrit depuis 1977[61].

Patrimoine naturel modifier

La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[62] depuis la création de celui-ci en 1998[63], adhésion renouvelée en 2011[64].

À l'ouest et au nord-ouest du territoire communal, les vallées du Trieux et d'un de ses affluents sont protégées au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I « Vallées du réseau hydrographique de la Tardoire et du Trieux » dont la flore est constituée de près d'une quarantaine d'espèces de plantes, dont quatre sont considérées comme déterminantes : l'adoxe musquée, ou moscatelline, ou muscatelle (Adoxa moschatellina), la corydale à bulbe plein (Corydalis solida), l'isopyre faux-pigamon (Isopyrum thalictroides) et la jacinthe des bois, ou jacinthe sauvage (Hyacinthoides non-scripta)[65],[66].

 
Panneau d'information à l'entrée de la Forêt du Mesnieux.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à trois tours d'argent maçonnées, ajourées et ouvertes de sable[67].
Détails
Armes de la famille Hélie de Collonges, puis Hélie de Pompadour, seigneurs de la paroisse du XVe au XVIIe siècle.

Adopté en 2012.

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Barthélemy-de-Bussière » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références modifier

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Saint-Barthélemy-de-Bussière » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
  4. « Notice associée à la feuille no 711 - Châlus de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  5. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Repères géographiques du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Périgord limousin », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Barthélemy-de-Bussière », sur le site de l'Insee (consulté le )
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
  15. « Fiche communale de Saint-Barthélemy-de-Bussière », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
  16. « Confluence Trieux-Tardoire près du Moulin de Vergnas » sur Géoportail (consulté le 15 septembre 2022)..
  17. Sandre, « le Trieux »
  18. « SAGE Charente », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
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