Risoul

commune française du département des Hautes-Alpes

Risoul est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Risoul
Risoul
La station de ski.
Blason de Risoul
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Hautes-Alpes
Arrondissement Briançon
Intercommunalité Communauté de communes du Guillestrois et du Queyras
Maire
Mandat
Regis Simond
2020-2026
Code postal 05600
Code commune 05119
Démographie
Gentilé Risoulins
Population
municipale
660 hab. (2021 en augmentation de 3,45 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 38′ 59″ nord, 6° 38′ 27″ est
Altitude Min. 872 m
Max. 2 573 m
Superficie 30,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Guillestre
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Risoul

Géographie modifier

Localisation modifier

Situé au cœur des Alpes du Sud, dans le massif du Parpaillon, deux villages coexistent : Risoul village à 1 174 mètres d’altitude, en voie d'abandon voilà plus de trente années et ressuscité par l’éclosion de la nouvelle station de sports d'hiver Risoul 1850, à 1 850 mètres d'altitude. Le télésiège de la Plate de la None monte au sommet des pistes et relie la station moderne de Risoul 1850 à Vars, pour former le domaine de La Forêt Blanche, treizième domaine skiable en France pour la taille avec 108 pistes totalisant 185 km et 56 remontées mécaniques. En 2001, Risoul a installé pour ses 30 ans d'existence, le 1er télésiège 8 places des Alpes du Sud. Le TSD8 dessert trois pistes, verte (Les chardons), rouge (Les coqs) et bleu (Le pré du bois).

Communes limitrophes modifier

Guillestre, Vars, Réotier, Saint-Clément, Saint-André-d'Embrun.

Relief et géologie modifier

La commune s'étend sur 30,34 km2 dont le point le plus bas, situé au bord de la Durance, se trouve à 872 m d'altitude et le point le plus haut à 2 573 m d'altitude.

Hydrographie modifier

Voies de communication et transports modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Crépin », sur la commune de Saint-Crépin à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 743,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Risoul est une commune rurale[Note 2],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols modifier

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 2,3 % 69
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 0,4 % 12
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 9,5 % 283
Forêts de feuillus 1,3 % 40
Forêts de conifères 43,9 % 1309
Forêts mélangées 6,5 % 194
Pelouses et pâturages naturels 21,8 % 649
Forêt et végétation arbustive en mutation 7,2 % 215
Roches nues 0,4 % 11
Végétation clairsemée 6,7 % 200
Source : Corine Land Cover[13]

Toponymie modifier

Les différents formes anciennes de Risoul : Castrum Risols vers 1119 (dans une bulle du pape Gélase IIe), Castrum Risoli en 1143 (bulle de Innocent IIIe), Risol en 1150 (dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon), Risolum en 1154 (bulle de Eugene III), Castrum Risoli en 1178 (bulle d'Alexeandre III), Rosoli en 1237, Castrum Risolis et Villa de Risolis en 1321, Risolum en 1384, Risole, Reysoli et Rysolli au XVe siècle, Risol en 1568, Rizoul en 1762 (état des paroisses)[14].

Ces noms dérivent de la racine pré-latine ras-, dérivée de car-, qui désigne une hauteur, un rocher. Cette racine a également donné le nom du col de Razis[15].

Risol en occitan, (Risoul en graphie mistralienne),

Histoire modifier

Risoul village modifier

Une présence gauloise fut mentionnée ; des sépultures de l’âge de bronze ont été découvertes dans les ruines du château datant du XIIe siècle[réf. nécessaire].

Certains[Lesquels ?] auteurs placent au Plan de Phazy la victoire sur les Lombards remportée vers 516 par Mummol Sagittaire, évêque de Gap, et Salonius, évêque d'Embrun[réf. nécessaire].

En 1124, Guillaume archevêque d'Embrun confirme à l'abbaye de Sainte-Croix à Châteauroux une donation faite par Gui Berton, seigneur de Barben[réf. nécessaire].

En 1153, le pape Eugène III confirme les possessions temporelles de l'archevêque d'Embrun, incluant tout le fief précédemment possédé par Allald de Barben, dont la plaine de Phazy et le château de Barben.

L'église paroissiale Saint-Martin-de-Tours, située au château, n'avait pas de chapelle, mais un ancien bâtiment près du village était dédié à saint Martin. Le 20 décembre 1118, elle est confirmée par le pape Gélase II à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon[14] qui en percevait les revenus attachés[16].

En 1783, le clergé était limité à un curé et un vicaire. Le chapitre d'Embrun et le prieur de Guillestre se partageaient la dîme. Le seigneur de Risoul était l'archevêque d'Embrun, qui à l'occasion en aliénait les terres avec faculté de rachat. Une famille du nom de Risoul y aurait possédé quelque droit vers le XIVe siècle (Gaudin de Risoul, 1308 ; Giraud, Alexandre, Hughes et Guillaume, 1310 – 1329 ; Jean, 1329-...). En 1618, l'engagiste était Jean de Manent, sieur de Prunières, dont les armoiries seront adoptées par la commune en 1968[14].

Risoul 1850 modifier

La station de sports d'hiver a été implantée au milieu des années 1970 et développée jusqu'à ce jour. Située à 1 860 m, elle est composée d’immeubles et de chalets en béton recouverts de bardeaux de bois, relativement bien intégrés dans la forêt de mélèzes qui les entoure.

Politique et administration modifier

Administration locale modifier

Risoul fait partie du canton de Guillestre et de la communauté de communes du Guillestrois et du Queyras.

Elle s'est dotée d'un plan local d'urbanisme[17].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Jean Escoffier    
1996 mars 2001 Robert Maurel    
mars 2001 mars 2008 Aristide Bonnaffoux DVD  
mars 2008 juillet 2020 Max Bremond[18]   Administrateur de société
juillet 2020 En cours Regis Simond[18],[19]   Commerçant

Intercommunalité modifier

Risoul a fait partie, de 2001 à 2016, de la communauté de communes du Guillestrois. Depuis le , elle est l'une des quinze communes de la communauté de communes du Guillestrois et du Queyras[20].

Population et société modifier

Démographie modifier

En 1763 le curé Albert compte 900 habitants dans la commune[réf. nécessaire].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

En 2021, la commune comptait 660 habitants[Note 3], en augmentation de 3,45 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
884664917797952967909920918
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
910888871821792812817734687
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
643612600538492411402382303
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
287289317447526622643649676
2018 2021 - - - - - - -
647660-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Sports modifier

Ski modifier

Risoul accueille des compétitions de ski FIS ou de snowboard. L'hiver comme l'été, la station possède une piste de luge (dite 4-saisons).

Risoul fut aussi la station retenue des épreuves de Freestyle pour les J.O de 2018 à Pelvoux Écrins mais cette dernière ne fut pas retenue.

Cyclisme modifier

Critérium du Dauphiné modifier

Risoul 1850 a servi d'arrivée d'étape du Critérium du Dauphiné libéré 2010 avec la victoire de Nicolas Vogondy. Le Dauphiné refit étape à Risoul en 2013. Alessandro De Marchi, échappé, parvenait à résister de justesse au retour de Christopher Froome, Andrew Talansky (déjà 2e des deux étapes remportées par Quintana) et Richie Porte tandis qu'Alberto Contador épaulait son coéquipier Michael Rogers, lâché par le peloton de tête dans les quatre derniers kilomètres.

Tour de l'Avenir modifier

La station est le théâtre du week-end final du Tour de l'Avenir en 2010. Le samedi, la montée vers Risoul conclut la plus longue étape de l'épreuve. Nairo Quintana lève les bras et endosse le maillot de leader. Le lendemain, la course se termine par un chrono en côte sur les pentes de l'ascension vers Risoul, remporté par Quintana en 33 min 36 s.

Tour de France modifier

En 2014, la 14e étape du Tour de France est arrivée en haut de Risoul après un parcours de 177 kilomètres depuis Grenoble avec un passage par les cols du Lautaret et de l'Izoard. Rafał Majka remportait cette étape malgré le retour de Vincenzo Nibali, attaquant à 4 km de l'arrivée, suivi par Jean-Christophe Péraud.

Tour d'Italie modifier

La 19e étape du Tour d'Italie 2016 est arrivée en haut de Risoul après un parcours de 161 kilomètres depuis Pignerol. Vincenzo Nibali a remporté cette étape en solitaire tandis qu'Esteban Chaves récupérait provisoirement le maillot rose de leader.

Cyclosport modifier

Risoul 1850 constitue depuis sa création en 2009 le juge de paix de la Risoul-Queyras (anciennement appelée Risoul-Vauban), cyclosportive la plus haute d'Europe lorsqu'elle passe par le col Agnel. La station est également l'une des arrivées d'étape de la Haute Route, cyclosportive en plusieurs jours de Genève à Nice, à travers les cols alpins.

Profil de l'ascension modifier

La montée démarre de Guillestre pour 13,8 km à 6,16 % de moyenne sur une route large. Une borne indique le pourcentage de chaque kilomètre suivant. Néanmoins, comme la route ne grimpe réellement qu’après un kilomètre et le franchissement de ronds-points, on lui donne 12,7 km à 6,8 %. Cependant l’ascension peut aussi commencer au lieu-dit Plan de Phazy pour un total de 15 kilomètres et rejoindre le même itinéraire après deux kilomètres environ. Elle est classée en première catégorie. Dès le début, il faut passer une rampe abrupte de près de 10 %[25] sur 200 m environ. Ensuite la route s’élève en épingles avec des pentes avoisinant les 5 à 7 % sauf quelques courtes portions un peu plus pentues dans les hameaux de Le Languieu et Gaudissard. Plus bas, on domine très vite Guillestre[26] et le fort du mont Dauphin. Mais dans la seconde moitié de l’ascension, la pente est légèrement supérieure avec des pentes régulièrement entre 7 et 8 %[26] entre les mélèzes. À deux kilomètres de l’arrivée, les bâtiments de la station apparaissent. L’avant-dernier kilomètre est à 8 % de moyenne avec même un passage à 11 %[27] mais la pente est un peu plus faible dans les derniers 700 m avec 6,2 %. En 2014, certains virages de la montée ont été nommés au nom des vainqueurs sur le critérium du Dauphiné Libéré, mais également en l’honneur de Jean-François Pescheux, Thierry Adam et Laurent Jalabert.

Lieux de cultes modifier

Économie modifier

Au XIXe siècle existaient de nombreuses activités agricoles et artisanales (chaux, plâtre...)[14].

La pomme de Risoul vient uniquement de la région de Risoul où elle est cultivée depuis plusieurs siècles. Réputée pour son excellente conservation allant de trois à neuf mois, et son excellente résistance aux maladies, elle a longtemps constitué un élément essentiel de l'alimentation des Risoulins. À son apogée dans les années 1940-1960, sa production représentait une activité importante pour toute la vallée du Guil. À cette époque les pommes de Risoul étaient exportées jusqu'en Afrique du Nord. Son déclin a commencé avec l'avènement de la pomme « Golden » et autres variétés américaines dans les années 60, le coup de grâce étant asséné par le développement de nouvelles technologies permettant une conservation de plus en plus longue. De nombreux pommiers ont subsisté, parfois inexploités, sur toute la commune de Risoul et notamment dans les vergers de la Rua et des Isclasses. Cette pomme connaît de nos jours un regain grâce à l'intérêt pour le développement durable et donc pour les produits régionaux, ainsi que par l'accroissement du secteur touristique local. Sa production est aujourd'hui principalement transformée en un excellent jus de pomme offert à la vente chez les producteurs et dans la plupart des commerces de la station, de Risoul et du canton[28].

La construction de la station de ski dans les années 1970 a stoppé l'exode rural devenu endémique. De nombreux Risoulins cumulent plusieurs occupations au cours de l'année, notamment des activités rurales en été et d'autres activités liées directement ou indirectement au ski en hiver[29]. Le poids économique de l'activité touristique estivale est négligeable (0,5 % seulement du CA). Présentement, l'économie de Risoul ne se décline pas sans sa station de sports d'hiver et l'infrastructure du domaine de la Forêt Blanche dont elle fait partie.

Le domaine est 16e en France par son chiffre d'affaires (estimé à 100 M €), en 2e position dans les Alpes du Sud derrière Serre Chevalier et devant Montgenèvre. 15,5 M € ont été investis dans les remonte-pente entre 2005 et 2008[30]. La station a été dotée en 2009, d'un parking aérien métallique démontable de 4 560 m2 de surface, avec 637 places dont 430 places couvertes[31].

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

 
L'église de Risoul.

Risoul possède une église du XVIe siècle restaurée où subsiste encore de nos jours un porche à arcades avec quelques traces de fresques, et un clocher à flèche octogonale.

Dans les environs[Où ?], se trouvent les ruines de la chapelle Saint-Sébastien du XVe siècle et la chapelle de Gaudissart.

Sources thermales modifier

 
Succession de bassins de la source du plan de Phazy.

Sur la commune, près de Guillestre, se trouvent les sources du Plan de Phazy, fournissant des eaux soufrées connues depuis la Haute Antiquité. Ses eaux chaudes jaillissent de terre à 28,5 °C. Riches en fer, silice et manganèse, elles soignent les maladies de peau, les affections respiratoires et les rhumatismes[réf. nécessaire]. Des bassins permettent de s'y baigner (entrée libre), avec quelques aménagements pour les visiteurs. De mi-juin à mi-septembre, la rotonde accueille une association d’artisans et d’agriculteurs qui vendent les produits de la région. On y trouve juste à côté un marais salin atypique qui doit son existence aux caractéristiques de la source.

Sur le Plan de Phazy et ses eaux thermales, voir l'article "Le Plan de Phazy, du fief d'Allald de Barben à l'établissement thermal" de Bénédicte de Wailly, in Bulletin de la Société d’Études des Hautes-Alpes, 2016.

Fontaines modifier

La montagne de Risoul, très riche en sources, tire peut-être son nom de cette abondance en eau (Ris et Rize). Cette eau a été captée et amenée depuis longtemps jusqu'à une profusion de fontaines dans les hameaux pour être utilisée aussi bien par les habitants que par le bétail, nombreux dans le passé. Les fontaines servaient également de lavoir pour laver le linge. On les trouve encore dans les hameaux : au Languieu, au Villaret, aux Fourniers, à la Place, à Barbeinc etc., où elles offrent un attrait de plus pour les randonneurs ou les adeptes de VTT qui peuvent toujours remplir leurs gourdes au passage. Cette richesse en eau permet de nos jours l'alimentation des canons à neige de la station de ski, un appoint important pour les fins de saison difficiles.

Autres lieux modifier

  • L'ancien hameau des Florins, maintenant abandonné, en direction de la commune de Saint-Clément-sur-Durance.
  • Une table d'orientation se trouvant sur l'Homme de Pierre (2 361 mètres d'altitude) permet d'observer la forêt de mélèzes, la vallée de la Durance, le fort de Mont-Dauphin, Guillestre, et le massif des Écrins en toile de fond.
  • Four à pain : À Risoul comme dans de nombreux autres villages, le pain était fabriqué en quantité dans des fours banaux (fours à pain traditionnels). Un four à pain banal au hameau de Gaudissard Bas a été restauré récemment par la municipalité avec l'aide de l'association Pays Guillestrin.

Héraldique modifier

  Blason
D'azur au lion d'or escaladant un roc d'argent, au chef aussi d'or chargé à dextre d'un croissant du champ et à senestre d'une molette de sable[32].
Détails
Ces armes reprennent celles de Jean de Manent de Prunières, seigneur du lieu en 1618[32].
Ces armes ont été adoptées par décision du conseil municipal en 1968[32].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Risoul et Saint-Crépin », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St Crépin », sur la commune de Saint-Crépin - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St Crépin », sur la commune de Saint-Crépin - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  14. a b c et d Un bref aperçu sur la commune de Risoul en Pays Guillestrin. Par l'Association culturelle Pays-Guillestrin.
  15. André Faure, Noms de Lieux & Noms de Famille des Hautes-Alpes, Gap, ESPACI OCCITAN, , 412 p. (ISBN 2-9131-3100-X).
  16. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, « Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle », in Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque inter-régional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 226.
  17. POS de la commune de Risoul.
  18. a et b « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
  19. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
  20. Direction des libertés publiques et des collectivités locales, « Création de la communauté de communes du Guillestrois et du Queyras par fusion des communautés de communes du Guillestrois et de l'Escarton du Queyras » [PDF], Recueil des actes administratifs no 05-2016-010, Préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Montée de Risoul. Dans la cour des grands », article extrait du magazine Le Cycle no 456, février 2015, p. 62.
  26. a et b « Montée de Risoul. L’avènement de Quintana », article extrait du magazine Le Cycle n°448H, juin 2014, supplément « Les plus beaux cols du Tour de France 2014 », p. 14.
  27. « Montée de Risoul. Dans la cour des grands », article extrait du magazine Le Cycle no 456, février 2015, p. 63.
  28. La pomme de Risoul sur le site de la mairie.
  29. « Berger et moniteur à Risoul »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  30. Programme régional d’aménagement solidaire des stations des Alpes du Sud : Étude de positionnement stratégique du domaine de la Forêt Blanche. Rapport établi par la S.A.R.L Europa Développement en 2009.
  31. L'urbanisme à la station, site de la mairie de Risoul.
  32. a b et c « Guillestrois : Risoul », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Bénédicte de Wailly, « Le Plan de Phazy, du fief d'Allald de Barben à l'établissement thermal », Bulletin de la Société d'Études des Hautes-Alpes,‎ .

Articles connexes modifier

Liens externes modifier