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Le cinéma québécois est l’un des deux cinémas nationaux du Canada. Culturellement distinct du cinéma canadien, il prend son essor à la fin des années 50, lors de la Révolution tranquille. Né du désir d’émancipation culturelle des québécois, il a su se tailler un marché intérieur au Québec et détient aujourd’hui une reconnaissance internationale grâce à sa filmographie.

Le cinéma au Québec repose sur des sources de financement publiques et privées. À l’image de la société québécoise, le contenu qui y est créé est, en grande partie, d’expression française, mais demeure, à un certain point, attaché à la culture nord-américaine. Le Québec possède le second cinéma francophone par l’importance du nombre de productions après le cinéma français.

La télévision québécoise est une partie essentielle de la culture québécoise et canadienne-française. Elle se développe à partir des années 1950, lorsque le gouvernement fédéral du Canada se donne comme objectif d'offrir une alternative aux émissions de télévision américaines. Ainsi, la Télévision de Radio-Canada est créée le . Elle fournit alors des programmes en même temps qu'elle devient une école de création audiovisuelle et un moyen de renforcer l'identité et la culture du Québec.

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Polytechnique est un film réalisé par Denis Villeneuve sorti le . Le film est fondé sur les faits réels de la tuerie de l'École Polytechnique de Montréal qui a eu lieu le au Québec.

Polytechnique raconte l’histoire de la tuerie de l’École polytechnique de Montréal, vécue par deux étudiants, Valérie et Jean-François, dont la vie a basculé après qu’un jeune homme se fut introduit dans l’école afin de tuer le plus de femmes possible avant de se suicider. Le film est basé sur les témoignages des survivants du drame survenu à la Polytechnique.

L'École polytechnique de Montréal s'est opposée à ce que le film soit tourné sur ses terrains ou à l'intérieur des bâtiments. Le film a notamment été tourné au Collège de Maisonneuve, au Collège Ahuntsic, dans Griffintown et à Westmount. Le film a été tourné en français et en anglais. Il est en noir et blanc; Denis Villeneuve ayant voulu éviter l'abondance de sang au grand écran. Le nom du meurtrier, Marc Lépine, n'est jamais prononcé dans le film. Au générique, le nom du personnage est simplement : « Le tueur ». L'équipe de production a évoqué le fait qu'elle ne voulait pas que le tueur d'origine ait droit à une notoriété puisque bien souvent, les assassins commettent de tels gestes pour entrer dans l'histoire.

Acteur
Marie-Josée Croze au Défilé Channel, Printemps-Été 2010
Marie-Josée Croze au Défilé Channel, Printemps-Été 2010

Marie-Josée Croze, née le 23 février 1970 à Montréal, a grandi dans une famille d'adoption modeste de Longueuil, en banlieue, avec quatre autres enfants.

Elle a commencé sa carrière en 1993 dans le long métrage de George Mihalka, La Florida, et a ensuite obtenu plusieurs rôles à la télévision et au cinéma, tant en anglais qu'en français. Elle a notamment joué dans les séries télévisées Chambres en ville, Le masque, The Hunger et Urgence. Elle a également participé à plusieurs courts et moyens métrages, dont Le Rat des villes et le rat des champs, Femme de rêve et HLA identique.

En 2000, elle a tenu le rôle-titre du film Maelström de Denis Villeneuve, œuvre qui lui a donné une visibilité internationale. En 2001, elle a joué dans Ararat, un film d'Atom Egoyan portant sur le génocide arménien.

En 2003, elle a incarné une junkie dans Les Invasions barbares de Denys Arcand, rôle qui lui vaut le Prix d'interprétation féminine à Cannes. Depuis, elle s'est établie à Paris et a tourné dans plusieurs films français : Ordo, Mensonges et trahisons et plus si affinités..., La Petite Chartreuse, Jacquou le Croquant et Ne le dis à personne. On a également pu la voir dans Munich de Steven Spielberg.

Elle a aussi participé à des projets plus expérimentaux, tels que le photo-roman revisité Mars et Avril, une œuvre hybride publiée en deux tomes aux éditions de la Pastèque, en 2006.

Elle a joué dans Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel, dans Deux jours à tuer de Jean Becker et, plus récemment, dans Le Nouveau Protocole de Thomas Vincent ainsi que dans Je l'aimais de Zabou Breitman.

 
Cinéaste, évènement

L'incendie du Laurier Palace est l'une des pires tragédies du XXe siècle à Montréal. Le 9 janvier 1927, 77 jeunes enfants, entre 4 et 18 ans, perdent la vie dans un cinéma.

Inauguré en 1912, situé au 3215 rue Saint-Catherine Est, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, le Laurier Palace offre alors des séances de cinéma. Il est commun de constater dans ce genre d'établissement des incendies puisque la pellicule est alors faite de celluloïd, un matériau très inflammable. Et, malgré l'interdiction de fumer la cigarette et l'obligation d'être accompagné par un adulte pour les moins de 16 ans de l'établissement, plusieurs ne se conforment pas. Le film à l'affiche est Get 'Em Young. Près de 800 personnes passent le guichet ce dimanche-là. Cinq cents personnes s'installent au rez-de-chaussée et 300 autres, majoritairement des enfants, s'installent au balcon.

Lorsque le feu se déclare, la cohue est totale et chacun s'enfuit comme il peut. Les enfants installés au balcon ne peuvent sortir à cause d'une issue bloquée et d'un employé peu avisé. Ils s'empilent tragiquement jusqu'au plafond dans la cage d'escalier en cherchant à évacuer l'endroit enfumé. Ironiquement, le feu est maîtrisé en moins de 30 minutes par les pompiers de Montréal sans grande difficulté.

Trois enquêtes ont lieu pour démêler les causes de la tragédie, dont une commission royale orchestrée par le coroner Edward McMahon. Ce dernier recommande notamment que la réglementation soit appliquée avec plus de vigueur. Les propriétaires seront tenus criminellement responsables.

L'accident provoque une colère collective qu'endigue les autorités catholiques. On forme alors la Ligue de la sécurité de la province de Québec qui milite contre les accidents en proposant des programmes de sensibilisation dans les écoles.

Le saviez-vous ?
  • La première projection canadienne a eu lieu le 27 juin 1896 au Palace Theatre du boulevard Saint-Laurent à Montréal.
Danse indienne
Danse indienne
Gala Québec Cinéma
Le 25e gala Québec Cinéma a eu lieu le le .
Le film Viking est récompensé de onze prix.
Citation
On a eu il y a quelques années un modèle de la voiture québécoise, qui s'appelait la Manic, avec une carosserie faite ici et un moteur français reconditionné, ce qui est une bonne définition du cinéma québécois.
Roger Frappier (1978)
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