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L'église de Sainte-Anne-des-Monts en 2010
L'église de Sainte-Anne-des-Monts en 2010

L'église de Sainte-Anne-des-Monts est une église catholique située dans la ville de Sainte-Anne-des-Monts. Cette église, la quatrième de cette paroisse, a été conçu en 1919 par l'architecte Thomas Raymond et après sa mort en 1923 par l'architecte Louis-Napoléon Audet. Elle fut complété en 1925.

L'église de Sainte-Anne-des-Monts constitue un bon exemple du modèle architecturale utilisé entre 1920 et 1940 dans la construction des édifices religieux québécois. À cette époque on préviligie l'utilisation d'un plan architecturale classique en s'inspirant des modèles historiques des bâtiments religieux. Plus dépouillées en terme d'ornementation que les églises du début du XXe siècle, c'est le volume massif des édifices qui est alors mis de l'avant. L'influence du modèle néoroman y est très présent, en particulier au niveau de la présence d'une fenestration cintrée par groupe de trois, d'un portail central encerclé par des colonnes en saillies et la présence d'arcs aveugles sur la façade du bâtiment et son transept.

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Barachois de Bonaventure

La réserve aquatique de l'Estuaire-de-la-Rivière-Bonaventure est une réserve aquatique du Québec, au Canada, située à proximité de la ville de Bonaventure dans la péninsule gaspésienne. Cette aire protégée de 218,73 ha a pour mission de préserver l'estuaire de la rivière Bonaventure, l'un des dix barachois estuariens au Québec. On trouve sur les îles de l'estuaire plusieurs espèces rares au Québec dont la gentiane de Macoun (Gentianopsis virgata subsp. macounii), l'aster d'Anticosti et la muhlenbergie de Richardson ainsi que vingt-sept autres espèces végétales rares en Gaspésie.

La réserve, née du don d'une compagnie forestière au gouvernement du Québec en 2001, est partiellement protégée lors de la création, en 2005, de l'habitat floristique du Barachois-de-Bonaventure, destiné à sauvegarder la végétation des îles. L'aire protégée, définitivement créée en 2009, est administrée par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

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Françoise Bujold en 1978

Françoise Bujold est une écrivaine et poétesse née à Bonaventure le 6 mars 1933.

Elle est la première femme, avec Marie Anastasie, à poursuivre des études à l'Institut des arts graphiques de Montréal. Elle a pour professeur en gravure Albert Dumouchel.

Elle réalise ses premiers poèmes-affiches en 1953, avec le poète Gilles Constantineau. Roland Giguère publie son premier recueil aux éditions Erta : Au catalogue de solitudes, 1955. Elle crée les Éditions Goglin en 1958 avec pour premier (et seul) titre : La Fille unique.

En 1959, elle anime le Centre d'art de Percé avec Suzanne Guité et Alberto Tommi. Elle écrit des contes qui seront illustrés par linogravure par des enfants : L'île endormie, 1959, La lune au village, 1960. Elle exposera vingt ans au Centre d'art de Percé.

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Édifice du musée-aquarium Exploramer à Sainte-Anne-des-Monts

Exploramer est une institution muséale située à Sainte-Anne-des-Monts. L'espace intérieur de l'édifice du musée comprend un grand nombre d'aquariums qui présentent différents écosystèmes du fleuve Saint-Laurent. L'expérience muséale est surtout orientée sur la présence de bassins tactiles où les visiteurs sont en contacts avec différentes espèces marines.

C'est l'ancien député fédéral Charles-Eugène Marin qui fait l'annonce d'un projet de musée à Sainte-Anne-des Monts en 1993, un comité annemontois étant alors chargé de la réalisation du concept.

La mission de l'organisme est alors très large et touche autant l'interprétation maritime, la montagne et l'histoire de la Gaspésie. Les deux thématiques majeures du projet sont le tourisme en Gaspésie, présenté grâce à des îlots d'information, et l'aménagement de bassins interactifs présentant la faune et la flore marine ainsi que le fonctionnement des courants marins. À l'extérieur, une tour d'observation de dix-huit mètres permet aux visiteurs d'avoir une vue panoramique sur le fleuve.

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Vallée de la Matapédia

La vallée de la Matapédia est formée par les monts Chic-Chocs de la chaîne de montagnes des Appalaches dans les monts Notre-Dame. Son nom est emprunté à la rivière qui la sillonne et au lac qui est en son centre. Elle s'étire sur une longueur de 375 km.

Son territoire principalement agricole et forestier comprend plus de 20 000 habitants répartis dans une trentaine de municipalités et principalement concentrés le long de l'axe de communication principal qui la traverse d'est en ouest, la route provinciale 132. Amqui est le chef-lieu de La Matapédia et la ville la plus importante de la vallée avec sa population de plus de 6 000 habitants.

La vallée de la Matapédia a connu le développement de la nation amérindienne des Micmacs vers 500 ans avant J.-C. La colonisation canadienne-française débuta en 1833 lorsque Pierre Brochu s'installa à la tête du lac Matapédia le long du chemin Kempt. Les colons commencèrent à s'établir en plus grand nombre vers la fin du XIXe siècle avec le développement de l'industrie forestière et le défrichement des terres agricoles.

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phare de l'Anse-à-la-Cabane

Le phare de l'Anse-à-la-Cabane, parfois aussi appelé phare de l'île du Havre Aubert, phare de Millerand, ou en anglais Amherst Island Light, est un phare situé sur le territoire du village de Bassin, sur la côte sud de l'île du Havre Aubert, une composante de l'archipel des Îles de la Madeleine, dans le golfe du Saint-Laurent.

Il s'agit du plus haut phare des Îles de la Madeleine et le plus ancien de l'archipel ayant été conservé à peu de choses près comme à l'origine.

Le gouvernement du Canada a inscrit ce phare sur sa liste de biens excédentaires et l'a éteint en décembre 2011. Il n'est plus en activité depuis ce temps.

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Blanche Lamontagne

Blanche Lamontagne (13 janvier 1889 - 25 mai 1958) est une femme de lettres québécoise connue pour avoir été la première poète du Québec.

Née dans une famille pauvre des Escoumins le 13 janvier 1889, elle déménage avec sa famille à Cap-Chat en 1897. Autour de 1902, la petite Blanche se brise la jambe dans un accident de jeu. Elle ne pourra plus jamais plier sa jambe gauche. Ce handicap, combiné à une santé faible, la poussera à s'isoler des autres enfants.

Après des études au couvent de Sainte-Anne-des-Monts, son oncle lui paye des études à Montréal au couvent du Mont-Sainte-Marie où elle se lie d’amitié avec Georgette LeMoyne et Marie Gérin-Lajoie. Elle étudiera, par la suite, la littérature à l'Université de Montréal. En 1913, Henri Bourassa du Devoir lui propose de publier son recueil qui prendra le nom de Visions gaspésiennes et qui connaîtra un succès immédiat.

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Rivière Cascapédia suite à la confluence du ruisseau aux Saumons, dans le parc national de la Gaspésie

Le parc national de la Gaspésie est un parc d'une superficie de 802,2 km² situé en plein centre de la péninsule gaspésienne, comprenant une partie des monts Chic-Chocs et McGerrigle. Il a pour mission de protéger un échantillon représentatif du massif gaspésien, et les éléments exceptionnels que sont le mont Albert, le caribou de la Gaspésie, le saumon atlantique dans la rivière Sainte-Anne et les forêts anciennes. Il possède plus de 25 sommets culminants à 1 000 mètres, dont le mont Jacques-Cartier, et abrite aussi un troupeau de caribous des bois montagnards d'environ 160 individus, génétiquement distinct des autres troupeaux de caribous des bois au Québec. Le parc contient également l'une des plus grandes concentration d'orignaux au Québec.

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Maquette de la frégate Le Machault

Le lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche est un musée et un centre d'interprétation historique appartenant à l'organisme fédéral Parcs Canada qui rappelle les événements entourant la Bataille de la Ristigouche, une bataille navale qui a eu lieu en 1760 en Nouvelle-France dans le cadre de la guerre de Sept Ans.

Il est situé à l'embouchure de la rivière Ristigouche, dans la municipalité de Pointe-à-la-Croix en Gaspésie.

Le centre d'interprétation expose un nombre important d'artefacts archéologiques prélevés sur la frégate le Machault lors de fouilles sous-marines. Ce musée, construit selon les plans et devis de l'architecte rimouskois Firmin Lepage, a été inauguré en 1985.

9 Le dialecte madelinot est une forme particulière du français exprimé aux Îles de la Madeleine.

Le vocabulaire des francophones des Îles de la Madeleine témoigne de la présence originelle des Amérindiens, puis du passage des Basques et de la coexistence de francophones et d'anglophones, restreints à ce petit territoire. L'histoire des Îles est mêlée à celle de l'Acadie et le langage des Madelinots ressemble en plusieurs points à celui des Acadiens du Nouveau-Brunswick ou de la Nouvelle-Écosse. Plusieurs exodes vers la Côte-Nord ont eu pour effet de créer là-bas un ou plusieurs dialectes « cousins ».

Aussi, en plus d'avoir un accent madelinot, les localités des Îles ont développé différents accents, dont les plus remarquables sont ceux du Havre-Aubert, avec des « r » bien gras, et du Havre-aux-Maisons, avec des « r » qui deviennent des « y », dit-on peut-être à cause d'une ferveur anti-royaliste dans la région de France d'où sont venus les habitants de ce village. Une confusion du son « on » avec le son « an » serait à l'origine du toponyme « Millerand », étant de fait un canton de Bassin où le chemin parcourt un « mille rond ».

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Pavillon d'entrée du Bioparc de la Gaspésie à Bonaventure, Québec

Le Bioparc de la Gaspésie est un parc animalier à vocation éducative situé à Bonaventure. Le parc est un organisme à but non lucratif qui emploie une trentaine d’employés en haute saison.

Ouvert depuis 1998, le parc a nécessité des investissements de départ de plus de 3,5 millions de dollars.

Représentant les cinq écosystèmes de la Gaspésie, une trentaine d’espèces animales et environ 70 espèces végétales y sont observables. Les visiteurs peuvent découvrir la nature gaspésienne en parcourant un sentier d’un kilomètre qui traverse les écosystèmes suivants : la baie, le barachois, la rivière, la forêt et la toundra.

L'accent est mis sur la vocation éducative et écologique du parc. On y présente et protège la faune et la flore gaspésienne de façon à transmettre aux visiteurs une vision écologique incitant à l’action.

11 Gérard D. Levesque ( - ) était un homme politique québécois.

Natif de Port-Daniel, il étudie au séminaire de Gaspé, au Collège Jean-de-Brébeuf, à l'Université de Montréal et à l'Université McGill, où il obtient son diplôme de droit. Il est admis au barreau du Québec en 1949.

Il est le député libéral de Bonaventure de 1956 jusqu'à son décès, ayant été réélu à neuf reprises, en 1960, 1962, 1966, 1970, 1973, 1976, 1981, 1985 et 1989.

Dans le premier gouvernement de Robert Bourassa, il est notamment le ministre de l'industrie, puis le ministre de la justice. Gérard D. Levesque devient le chef de l'Opposition lorsque René Lévesque est porté au pouvoir le . Il dirige ensuite le Parti libéral du Québec en 1982 et en 1983. Lorsque Bourassa revient au pouvoir en 1985, il est ministre des finances. Il meurt en 1993.

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Charles Robin

Charles Robin (Saint-Brélade sur l'île de Jersey, - Saint-Aubin, ) est un homme d’affaires et juge de paix établi en Amérique du Nord britannique.

Pêcheur à Terre-Neuve dès 1763, il découvre en 1766 à la baie des Chaleurs des eaux poissonneuses et des grèves idéales pour faire sécher le poisson. L'année précédente, il s'était associé à ses deux frères, à James Pipon de Noirmont et à Thomas Pipon de La Moye pour fonder la Robin, Pipon et Cie. D'abord confronté à la vive concurrence des Néo-Écossais, des habitants de la Nouvelle-Angleterre et des marchands de Québec, Robin et ses associés montent un commerce lucratif de morue séchée et d'autres produits de la mer exportés en direction de l'Europe. Charles installe le centre de ses activités à Paspébiac, et fait affaire avec de nombreux pêcheurs acadiens et d'autres qu'il faisait venir de Jersey.

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L'église de Sainte-Anne-des-Monts en 2010

L'église de Sainte-Anne-des-Monts est une église catholique située dans la ville de Sainte-Anne-des-Monts. Cette église, la quatrième de cette paroisse, a été conçu en 1919 par l'architecte Thomas Raymond et après sa mort en 1923 par l'architecte Louis-Napoléon Audet. Elle fut complété en 1925.

L'église de Sainte-Anne-des-Monts constitue un bon exemple du modèle architecturale utilisé entre 1920 et 1940 dans la construction des édifices religieux québécois. À cette époque on préviligie l'utilisation d'un plan architecturale classique en s'inspirant des modèles historiques des bâtiments religieux. Plus dépouillées en terme d'ornementation que les églises du début du XXe siècle, c'est le volume massif des édifices qui est alors mis de l'avant. L'influence du modèle néoroman y est très présent, en particulier au niveau de la présence d'une fenestration cintrée par groupe de trois, d'un portail central encerclé par des colonnes en saillies et la présence d'arcs aveugles sur la façade du bâtiment et son transept.

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René Lévesque lors de la Seconde Guerre mondiale, avec l'U.S. Office of War Information

René Lévesque (1922-1987), premier ministre du Québec de 1976 à 1985, grandit à New Carlisle, un petit village à majorité anglophone et bourgeoise, comptant à l'époque près de 1000 habitants situé dans le comté de Bonaventure en Gaspésie - il naît le 24 août 1922 à l'hôpital de Campbellton au Nouveau-Brunswick, l'hôpital le plus proche du village. Sa mère est Diane Dionne-Pineault, descendante d'une lignée des seigneurs de Tilly, et son père est Dominic Lévesque, un avocat, trouvant ses racines dans la vaste région de Rivière-Ouelle, Kamouraska, Rivière-du-Loup. Il est l'aîné d'une famille de quatre enfants. Il a deux frères - Fernand, avocat, et André - ainsi qu'une sœur prénommée Alice.

Après ses études primaires à l'école de New Carlisle, il commence des études classiques au collège de Gaspé, un établissement jésuite. Bien que sa famille parle le français à la maison, le jeune René apprend très tôt l'anglais au contact de ses voisins, d'origine britannique ou américaine.

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Carte du golfe du Saint-Laurent

Le golfe du Saint-Laurent est un vaste golfe de l'est du Canada communiquant avec l'océan Atlantique. Il draine un large bassin comprenant les Grands Lacs nord-américains. Le fleuve Saint-Laurent s'y jette, à travers le plus grand estuaire du monde.

Le golfe du Saint-Laurent est délimité au nord par la péninsule du Labrador comprenant la Côte-Nord du Québec, à l'est par Terre-Neuve, au sud par la Nouvelle-Écosse (surtout l'île du Cap-Breton), et à l'ouest par la Gaspésie et le Nouveau-Brunswick.

Il se déverse dans l'Atlantique à travers deux passages : le détroit de Belle Isle entre Terre-Neuve et Labrador et le détroit de Cabot entre Terre-Neuve et l'île du Cap-Breton.

Le golfe comprend plusieurs grandes îles, dont l'île d'Anticosti, l'île du Prince-Édouard et les îles de la Madeleine.

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Chute, rivière Bonaventure, 1898

La rivière Bonaventure est une fleuve côtier qui est située en Gaspésie et se jette dans la Baie des Chaleurs par le barachois de Bonaventure. Les Micmacs l'appelaient « Wagamet », ou eau claire.

La limpidité de son eau en fait l’une des belles rivières à saumon du Québec par ses résultats de pêche, et l’une des plus agréables rivière « canotable » en Amérique du Nord.

Chaque année plusieurs milliers d’amateurs de plein-air fréquentent la rivière soit pour pêcher le saumon de l’Atlantique soit pour faire du canot ou du kayak ou simplement contempler la nature.

Du lac Bonaventure (près de Murdochville) dans les Chic-Chocs jusqu’à son embouchure dans la Baie-des-Chaleurs, la rivière Bonaventure d’une longueur de 126 kilomètres offre des paysages des plus diversifiés, un débit constant et des rapides de classe I à III.

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Le Corps-Mort, vue de la Montagne, à Bassin (Îles-de-la-Madeleine)

Le Corps-Mort, en plein milieu du golfe du Saint-Laurent, s'allonge sur quelques dizaines de mètres, a la forme d'un être couché, comme mort, et se trouve à moins de 15 kilomètres au large de l'île du Havre Aubert (Îles-de-la-Madeleine), vis-à-vis l'Étang-des-Caps, à l'ouest de l'île. La formation géologique du Corps-Mort donne une tête de basalte noir, un corps vert lézard et queue rouge madelinot. L'île a déjà servi aux pêcheurs, venus s'approvisionner en morue, mais demeure aujourd'hui un paradis sauvage, propriété privée de Gaston LaPierre et visité principalement par les plongeurs. C'est un refuge naturel pour les poissons, les phoques et plusieurs oiseaux, tels le cormoran et les guillemots (genres Uria et Cepphus ).

L'origine du nom du Corps-Mort est incertaine. Selon l'ethnographe Luc Lacourcière l'île aurait été nommée ainsi à cause d'un arbre mort. Il est cependant plus vraisemblable que le nom fasse simplement référence au corps-mort, le lieu servant d'amarrage au bateau.

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Chalet d'accueil sur l'île Brion

L'Île Brion appartient, tout comme le Rocher aux Oiseaux, à la municipalité de Grosse-Île. C'est une île du golfe du Saint-Laurent, dans la partie la plus septentrionale de l'archipel des îles de la Madeleine. D'une superficie de 7 km², et d'une longueur de 8 km, elle est à environ 16 km au nord de Grosse-Île.

Fortement exposée à l'érosion, l'île pourrait bien se scinder en deux îles Brion, détachées là où la pointe de l'Est est étroitement reliée au reste de l'île, entre les Anse du Sud et Anse du Nord. En 2006, la Saddle (bande de sable reliant les deux îles a cédé, l'île est maintenant scindée en deux, les îles Brion. L'île, est presque entièrement protégée au sein de la réserve écologique de l'Île-Brion.

L'île Brion a été baptisé par Jacques Cartier lui même en 1534 en hommage à son principal bailleur de fond de son expédition, Philippe Chabot, amiral de Brion.

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Le début et la fin du tour de la Gaspésie de la route 132 à Sainte-Flavie

La route 132 est une route provinciale québécoise qui suit une orientation est/ouest sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent. Elle dessert les régions de la Montérégie, du Centre-du-Québec, de Chaudière-Appalaches, du Bas-St-Laurent et de la Gaspésie. Longue de 1 600 km, la route 132 est la route la plus longue du Québec.

La route 132 suit la rive sud du fleuve Saint-Laurent de la frontière américaine à Dundee à l'ouest de Montréal jusqu'à Gaspé à l'extrémité est du Québec. À Gaspé, elle revient vers l'ouest en longeant la baie des Chaleurs, puis la rivière Matapédia pour finalement se terminer à une intersection en « T » avec elle-même à Sainte-Flavie et ainsi compléter une boucle de 844 km autour de la péninsule gaspésienne. La route 132 croise la route 11 du Nouveau-Brunswick à la hauteur de Matapédia.

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Vue générale de l'Île d'Entrée

L’Île d'Entrée est la seule île habitée de l'archipel québécois des Îles de la Madeleine qui n’est pas reliée par voie terrestre au reste de l'archipel. Elle tire son nom de sa position géographique par rapport aux autres îles, car elle est située à l’entrée de la Baie de Plaisance.

L'île mesure moins de 3 kilomètres de diamètre. La terre la plus proche, la pointe de la dune du Sandy Hook, terminant l'île du Havre Aubert est située à environ 5 kilomètres. Vis-à-vis la pointe nord-est de l'île, distante de quelques mètres, le rocher de la Cormorandière accueille une foule de volatiles.

21 Le Musée de la Gaspésie est une musée québécois situé dans la ville de Gaspé. Sa mission est de conserver et mettre en valeur l'histoire et la culture de la Gaspésie. Il présente des expositions, publie Magazine Gaspésie et opère un centre d'archives historiques.

Les origines du Musée de la Gaspésie remonte à la fondation, en 1962, de la Société historique de la Gaspésie par les abbés Claude Allard et Michel Lemoignan. En 1963, la société historique lance la Revue d'histoire de la Gaspésie. La société historique amasse des publications, des archives et des objets avec l'objectif de créer un musée.

Le projet prend véritablement son envol au début des années 1970: démarches auprès du ministère des Affaires culturelles, études, recherche de financement, acquisition des terrains. En 1973, la préparation des plans est confiée à l'architecte rimouskois Gaston Martin. L'année suivante, l'ethnologue-muséologue Tadeusz Chwojka amorce des recherches sur le terrain afin de collecter des objets représentatifs de la culture gaspésienne.

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Vue des rochers aux Oiseaux depuis l'île Brion avec le rocher aux Oiseaux (à droite) et le rocher aux Margaulx (à gauche)

Les rochers aux Oiseaux, en anglais Bird Rocks, sont un archipel inhabité du Canada, au Québec, situé dans le golfe du Saint-Laurent au large des îles de la Madeleine. Ces îles et la zone maritime environnante constituent un refuge d'oiseaux migrateurs sous le nom de refuge d'oiseaux des Rochers-aux-Oiseaux, propriété de la Garde côtière canadienne, qui accueille une importante colonie de fous de Bassan.

Ce bloc de grès de quatre hectares de superficie et de trente mètres d'altitude est réputé comme étant un véritable cimetière de bateaux, ce qui encouragea l'installation d'un phare en 1870. Plusieurs de ses gardiens y laissèrent leurs vies suite à des accidents de travail ou à la chasse aux phoques. Le phare fut finalement automatisé en 1988, ce qui laissa l'île habitée seulement par les oiseaux marins.

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Pĉheurs en canot sur la rivière Matapédia

La rivière Matapédia ou simplement la Matapédia est une rivière canadienne située dans l'est du Québec. Elle est un affluent sur la rive gauche de la rivière Restigouche à Matapédia. La rivière prend sa source dans le lac Matapédia. Le cours d'eau douce forme une frontière naturelle entre le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. La route 132 suit la rivière sur toute sa longueur. Le bassin de la rivière Matapédia draine une superficie de près de 3 900 km2. La rivière Matapédia est souvent surnommée la « Capitale du saumon ».

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Panorama de l'île du Havre-aux-Maisons pris depuis le sommet de la Butte Ronde

L’Île du Havre aux Maisons est une des îles qui constituent l'archipel des Îles de la Madeleine. Il y a trois agglomérations à Havre-aux-Maisons : Cap-Rouge, Pointe-Basse et Dune-du-Sud. C'est sur cette île que se trouve l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine et que se pratique la mytiliculture, c’est-à-dire l’élevage des moules, en l'occurrence la moule bleue. On y rencontre plusieurs élevages et on y trouve également une fromagerie. L'île accueille aussi le Centre de recherche sur les milieux insulaires et maritimes (CERMIM), affilié à l'Université du Québec à Rimouski.

Les habitants se nomment les Maisonnois et Maisonnoises. La population en 2006 était de 2 078 habitants.

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Madame Édouard Bolduc

La Bolduc (née Mary Rose Anna Travers le à Newport (Gaspésie), Québec et morte à Montréal le ) est un auteur-compositeur-interprète québécois. Musicienne autodidacte, considérée comme la première « chansonnière » du Québec, elle connaît un succès phénoménal auprès du public québécois et la consécration par le biais du disque.

Madame Bolduc a donné à la chanson québécoise des années 1920-1930 un vent de fraîcheur: trouver les mots justes et l'humour nécessaire en plein cœur de la crise économique des années 1930, en racontant le quotidien des petites gens de la ville et des campagnes et ce, dans la langue du peuple, tant avec optimisme (Ça va venir, découragez-vous pas, Nos braves habitants) qu'avec ironie (Toujours l'R-100, Les médecins).

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L’Île du Havre Aubert est une des îles composant l'archipel des Îles de la Madeleine au Québec. C'est l'île la plus isolée des Iles de la Madeleine.

Avec ses 58 km2, c'est la plus vaste mais pas la plus peuplée des îles de l'archipel. C'est également celle qui est située la plus au sud. Elle compte environ 2 375 habitants, presque uniquement des francophones. C'est aussi l'île la plus boisée, la seule véritable forêt de l'archipel s'y trouve, avec, en son sein, le lac Solitaire. Deux cordons de dunes parallèles relient l'île à sa voisine du nord, l'île du Cap aux Meules: la dune du Havre-aux-Basques (ou dune de l'Est, sur laquelle passe le route 199) et la dune de l'Ouest. À son extrémité est, l'île se prolonge en un long cordon de plage, la dune du Sandy hook, qui s'immerge en pointant vers l'Île d'Entrée.

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Le Parc national de Forillon est situé sur la péninsule gaspésienne au Québec. Le parc comprend des forêts, une côte maritime, des marais salants, des dunes, des falaises, ainsi que l'extrémité nord des Appalaches. Le parc a été créée en 1970 dans le but de protéger un élément représentatif des Monts Notre-Dame.

Le nom du parc national de Forillon provient du nom de la presqu'île et la péninsule de Forillon, toutes deux dans le parc. Le nom « Forillon » provient des débuts de la colonie, une des premières mentions est faite en 1626 par Samuel de Champlain qui écrit que « une lieue du Cap de Gaspey, est un petit rocher que l'on nomme le forillon, éloigné de la terre d'un jet de pierre ». Forillon serait une déformation du portugais farilhom lui même emprunté de l'italien faraglioni les deux signifiant « rocher » ou « écueil dans la mer ».

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L’Île Bonaventure est située à 3,5 km au large du village de Percé, à l'extrémité de la péninsule gaspésienne, au Québec.

D'une superficie de 4,16 km2, elle constitue avec le Rocher percé distant de 5 km au nord, le Parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé. Depuis 2008, l'île héberge la plus importante colonie de fous de Bassan au monde.

L'île a été colonisée par les franciscains récollets, qui auraient nommé cette île en l'honneur de leur co-fondateur Bonaventure de Bagnorea.

L'île Bonaventure a été l'un des premiers sites de pêche saisonnière de la Nouvelle-France, associée à la famille de Nicolas Denys. L'île devint ensuite la propriété de la pêcherie anglo-normande des frères Leboutillier. En 1919, elle acquit le statut de sanctuaire pour oiseaux après la signature de la Convention sur les oiseaux migrateurs entre le Canada et les États-Unis.

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Falaise de Miguasha

Le parc national de Miguasha est un parc de protection d'un site fossilifère du Québec au Canada.

Le premier fossile été découvert en 1842. Depuis 1880, des milliers de spécimens ont été récoltés dans la falaise de Miguasha.

Le parc, créé en 1985, est géré par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). Il a été reconnu, en 1999, site naturel du Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les fossiles sont les témoins d'une vie antérieure ancienne. Les espèces animales et végétales ont évoluées. La terre a aussi bougé.

La falaise de Miguasha nous renseigne sur la période dévonienne, il y a 370 millions d'années. Là, coulait un estuaire sous un climat équatorial et, au loin, se dressaient les cimes d'une jeune chaîne de montagnes (les Appalaches). En bordure de cet estuaire, poussait une forêt d'arbres primitifs où vivaient scorpions et autres arthropodes terrestres. Au gré des courants et des marées, une faune diversifiée de poissons vivait dans les eaux tièdes de cet estuaire. Certains poissons étaient dotés d'épines rigides; d'autres étaient protégés par une carapace ossifiée. D'autres avaient des poumons et des nageoires paires lobées leur permettant de franchir de courtes distances hors de l'eau. L'acquisition de ces nageoires représente une des plus importantes étapes de l'évolution, soit celle de la transition entre les poissons et les tétrapodes.

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