Cap-Chat

ville du Québec (Canada)

Cap-Chat est une municipalité située dans la municipalité régionale de comté (MRC) de La Haute-Gaspésie dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine au Québec au Canada. La ville de Cap-Chat actuelle a été constituée le par le regroupement de la ville de Cap-Chat et de la municipalité de Capucins. Le recensement de 2021 y dénombre 2 516 habitants[1].

Cap-Chat
Cap-Chat
Le village, le havre et le cap en soirée
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Subdivision régionale La Haute-Gaspésie
Statut municipal Ville
Maire
Mandat
Marcel Soucy
2021-2025
Code postal G0J 1E0,
G0J 1G0 et
G0J 1H0 (Capucins)
Constitution
Démographie
Gentilé Cap-Chatien et Cap-Chatienne
Population 2 516 hab. ()
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 06′ 00″ nord, 66° 41′ 00″ ouest
Superficie 20 740 ha = 207,4 km2
Divers
Indicatif +1 367, 418 et 581
Code géographique 2404047
Localisation
Carte
Dans la MRC : La Haute-Gaspésie.
Liens
Site web ville.cap-chat.ca

Toponymie

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Rocher Le Chat à Cap-Chat

Il existe deux théories quant à l'origine du nom de la localité. La première est toute simple : le Cap-Chat, rocher ressemblant à un chat selon certains, en serait la souche. D'ailleurs, selon une légende, un chat se promenant sur la grève, tuait et dévorait de nombreux animaux. La fée-chat, passant par là, l'accuse d'avoir dévoré sa progéniture et le transforme en rocher pour l'éternité. Par contre, l'hypothèse la plus plausible y voit la déformation du nom d'Aymar de Chaste, lieutenant général de la Nouvelle-France en 1603[2],[3].

Histoire

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Pont du village sur la rivière Cap-Chat à Cap-Chat en 1943

Le nom de Cap-Chat est désigné pour la première fois sur une carte en 1612 sous le nom de « cap de Chate » par Samuel de Champlain. Le , Denis Riverin reçut en concession le fief de Cap-Chat. Il y exploita surtout la pêche au saumon[3].

C'est en 1836 que six familles vinrent s'établir à Cap-Chat suivies par d'autres par la suite. Une mission catholique y était desservie à partir de Sainte-Anne-des-Monts. En 1842, le canton de Cap-Chat fut officiellement érigé.

Le , la paroisse catholique fut érigée canoniquement sous le nom de Saint-Norbert et son premier curé fut l'abbé Louis-Nicolas Bernier. La paroisse comprenait alors 600 habitants[3].

En 1871, à la suite de nombreux naufrages, un phare fut érigé à Cap-Chat. En 1878, les compagnies forestières Richardson et Russell s'installèrent à Cap-Chat en recevant une concession de 777 km2 pour l'exploitation du bois à destination de l'Angleterre.

Le 27 décembre 1884, un avis parut à la Gazette officielle du Québec, officialisant l'érection de la paroisse en municipalité, sous le nom de municipalité de St-Norbert-du-Cap-Chatte, par détachement de la municipalité de Ste-Anne-des-Monts[4].

En 1899, Cap-Chat comprenait une population de 1 200 habitants[3].

En 1916, le curé Louis-Octave Caron fit construire une église, puis, en 1928, un presbytère.

Le , la municipalité du village de Cap-Chat se détacha de la municipalité de St-Norbert-du-Cap-Chatte[5].

En 1930, Cap-Chat avait une population de 2 300 habitants[3].

Le 25 mai 1957, la municipalité de St-Norbert-du-Cap-Chatte devint la municipalité de la paroisse de St-Norbert-du-Cap-Chat[6].

Le 19 octobre 1968, la municipalité de la paroisse et la municipalité du village fusionnèrent pour constituer la ville de Cap-Chat[7].

Origines de Capucins

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En 1859, Hippolyte Côté devint le premier à s'établir dans la baie des Capucins qui était fréquentée par des pêcheurs saisonniers depuis les années 1830 et il est suivi, l'année suivant, par une dizaine d'autres familles. C'est ainsi que, en novembre 1875, la paroisse catholique de Saint-Paul-des-Capucins fut érigée canoniquement. En 1915, la municipalité de Capucins est officiellement créée[3].

Au début du XXe siècle, l'élevage du porc devint la principale activité économique de Capucins, surtout pour alimenter les postes de la Côte-Nord. La culture de la pomme de terre et de l'orge était également importante afin de nourrir les porcs[3].

Histoire récente

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Le , la ville de Cap-Chat et la municipalité de Capucins ont été amalgammées pour former la ville actuelle[2].

Géographie

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Cap-Chat est situé sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent sur la péninsule gaspésienne à 480 km au nord-est de Québec et à 215 km à l'ouest de Gaspé. La rivière Cap-Chat traverse la municipalité du sud au nord pour se jeter dans l'estuaire maritime du Saint-Laurent. La confluence de la Petite rivière Cap-Chat avec la rivière Cap-Chat est situé au centre de la municipalité. La Rivière des Grands Capucins se jette dans la baie des Capucins à Baie-des-Capucins, un hameau au nord-ouest de la municipalité.

Municipalités limitrophes

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Démographie

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Église de Cap-Chat
Évolution démographique
1996 2001 2006 2011 2016 2021
3 1272 9132 7772 6232 4762 516

Économie

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Éole, la plus haute éolienne à axe vertical au monde avec une hauteur de 110 m

Cap-Chat est connu pour la production d'énergie éolienne. On y trouve une partie du parc éolien Le Nordais, l'autre partie étant à Matane, qui comprend 74 éoliennes à Cap-Chat[10]. À l'est du parc, se trouve Éole, la plus haute éolienne à axe vertical au monde avec une hauteur de 110 m[3].

Administration

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Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[11].

Cap-Chat
Maires depuis 2003
Élection Maire Qualité Résultat
2003 Judes Landry Voir
2005 Voir
2009 Voir
2013 Voir
2017 Marie Gratton Voir
2021 Marcel Soucy Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Hommage

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La ville de Val-Bélair, maintenant fusionnée avec la ville de Québec a nommé Cap-Chat l'une de ses rues en 1993[12].

Galerie

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Personnalités

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Renée Chevalier

Notes et références

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Références

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  1. Statistics Canada Government of Canada, « Profile table, Census Profile, 2021 Census of Population - Cap-Chat, Ville (V) [Census subdivision], Quebec », sur www12.statcan.gc.ca, (consulté le )
  2. a et b Toponymie : Cap-Chat
  3. a b c d e f g et h Jean-Marie Fallu, Une histoire d'appartenance : La Gaspésie, vol. 7, Sainte-Foy (Québec), Les Éditions GID, , 557 p. (ISBN 2-922668-37-1), p. 77-85.
  4. Gazette officielle de Québec, 27 décembre 1884, page 2272.
  5. Gazette officielle de Québec, 10 avril 1926, page 1423.
  6. Gazette officielle de Québec, tome 89, numéro 21, 25 mai 1957, page 1935.
  7. Gazette officielle de Québec, 100e année, numéro 42, 19 octobre 1968, pages 5627-5628.
  8. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Cap-Chat, V » (consulté le )
  9. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Cap-Chat, V » (consulté le )
  10. « Le Nordais », sur TransAlta (consulté le ).
  11. https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux
  12. Ville de Québec, « Fiche : Cap-Chat, rue de », Patrimoine - Toponymie, sur www.ville.quebec.qc.ca, (consulté le )

Annexes

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Bibliographie

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  • Steeve Landry (préf. Patrice Michaud, photogr. Jérôme Landry), Cap-Chat, Gaspésie : histoire et attraits touristiques, Québec, Les Éditions GID, , 179 p. (ISBN 9782896342174).

Articles connexes

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Liens externes

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