Robert Bourassa

premier ministre du Québec de 1970 à 1976 et de 1985 à 1994

Robert Bourassa[1], né le à Montréal (Québec) et mort dans la même ville le , est un avocat, fiscaliste, économiste et homme politique québécois.

Robert Bourassa
Illustration.
Fonctions
Premier ministre du Québec

(8 ans et 30 jours)
Lieutenant-gouverneur Gilles Lamontagne
Martial Asselin
Vice-première ministre Lise Bacon
Gouvernement Bourassa II
Législature 33e, 34e
Prédécesseur Pierre Marc Johnson
Successeur Daniel Johnson (fils)

(6 ans, 6 mois et 13 jours)
Lieutenant-gouverneur Hugues Lapointe
Vice-premier ministre Pierre Laporte
Gérard D. Levesque
Gouvernement Bourassa I
Législature 29e, 30e
Prédécesseur Jean-Jacques Bertrand
Successeur René Lévesque
Chef du Parti libéral du Québec

(10 ans, 1 mois et 29 jours)
Prédécesseur Gérard D. Levesque
Successeur Daniel Johnson (fils)

(6 ans, 10 mois et 2 jours)
Prédécesseur Jean Lesage
Successeur Gérard D. Levesque
Ministre des Affaires intergouvernementales du Québec

(1 mois et 13 jours)
Gouvernement Gouvernement Bourassa
Prédécesseur François Cloutier
Successeur Claude Morin

(11 mois et 22 jours)
Gouvernement Gouvernement Bourassa
Prédécesseur Gérard D. Levesque
Successeur Gérard D. Levesque
Ministre des Finances du Québec

(4 mois et 19 jours)
Gouvernement Gouvernement Bourassa
Prédécesseur Mario Beaulieu
Successeur Raymond Garneau
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(7 ans, 11 mois et 22 jours)
Circonscription Saint-Laurent
Prédécesseur Germain Leduc
Successeur Normand Cherry

(5 mois et 29 jours)
Circonscription Bertrand
Prédécesseur Denis Lazure
Successeur Jean-Guy Parent

(10 ans, 5 mois et 20 jours)
Circonscription Mercier
Prédécesseur Jean-Baptiste Crépeau
Successeur Gérald Godin
Chef de l'opposition officielle du Québec

(5 mois et 18 jours)
Prédécesseur Gérard D. Levesque
Successeur Pierre Marc Johnson

(3 mois et 25 jours)
Prédécesseur Jean Lesage
Successeur Jean-Jacques Bertrand
Biographie
Nom de naissance Jean Robert Bourassa
Surnom Boubou
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal, Québec, Canada
Date de décès (à 63 ans)
Lieu de décès Montréal, Québec, Canada
Nature du décès Mélanome
Sépulture Cimetière Notre-Dame-des-Neiges
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Conjoint Andrée Simard
Enfants François et Michèle Bourassa
Diplômé de Université de Montréal
Université d'Oxford
Université Harvard
Profession Avocat
Économiste

Robert Bourassa
Premiers ministres du Québec

À deux reprises, il devient chef du Parti libéral du Québec[2]. À chacune, il devient premier ministre du Québec : du au , puis du au .

Il est connu pour avoir été premier ministre lors d'importants moments de l'histoire du Québec comme la crise d'Octobre[3], l’adoption de la Loi sur la langue officielle (dite loi 22), l'Accord du lac Meech, la crise d'Oka[4] et l'accord de Charlottetown[5],[6].

Biographie

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Il a épousé Andrée Simard [7], fille d'Édouard Simard, président de Sorel industries. Il eut deux enfants, François Bourassa et Michèle Bourassa.

Avant la vie politique

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Né le à Montréal, Robert Bourassa est le fils d'Aubert Bourassa et d'Adrienne Courville[8]. Il fait ses études au collège Jean-de-Brébeuf[9]. Il est par la suite diplômé en droit avec grande distinction à l'Université de Montréal en 1956[10] et est reçu au Barreau du Québec l'année suivante. Plus tard, il étudie à l'université d'Oxford où il obtient une maîtrise en sciences économiques et politiques en 1959. Il décroche également une maîtrise en fiscalité et droit financier à l'université Harvard en 1960[11],[10].

Il est par la suite conseiller fiscal à Ottawa jusqu’en 1963, il enseigne aussi, jusqu'à la même année, à l'Université d'Ottawa. De 1963 à 1965, il est secrétaire et directeur des recherches de la commission Bélanger sur la fiscalité[12].

La vie politique

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Élu pour la première fois à l'Assemblée nationale en 1966 comme député de Mercier, Robert Bourassa est devenu chef du Parti libéral du Québec le [2].

Premier ministre de la province de Québec

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Robert Bourassa défait le gouvernement de l'Union nationale aux élections générales d'avril 1970[13]. À 36 ans, il devient ainsi le plus jeune premier ministre du Québec[14].

Crise d'Octobre[3]

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En tant que premier ministre, il joua un rôle crucial pendant la crise d'Octobre de 1970 durant lequel son ministre du Travail, Pierre Laporte, fut enlevé par des membres du Front de libération du Québec. Ce fut Bourassa qui demanda au premier ministre du Canada, Pierre Elliott Trudeau, de déclarer une situation d'urgence et d'invoquer la Loi sur les mesures de guerre, envoyant l'armée canadienne pour patrouiller dans les rues des grandes villes québécoises et d'Ottawa (la capitale canadienne).

Bourassa et Trudeau s'affrontèrent fréquemment sur la question des relations fédérales-provinciales et celle du nationalisme québécois, Trudeau étant opposé à ce qu'il voyait comme des concessions au mouvement souverainiste. Il ne témoignait pas non plus d’un grand respect personnel pour Bourassa, l’ayant même traité un jour de « mangeur de hot-dogs » [15].

Le projet du siècle

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Évacuateur de crues de la centrale hydroélectrique Robert-Bourassa.

En 1971, Robert Bourassa annonce le projet de la Baie-James, un chantier gigantesque qui s’étend sur 350 000 km2, soit environ trois fois la superficie de l'Angleterre, visant l'aménagement du plus grand complexe hydroélectrique au monde[16].

Les défis sont colossaux, mais Robert Bourassa croit fermement au potentiel énergétique propre et renouvelable que représente l’hydroélectricité, et va de l’avant[2].

Protection du français

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Alors qu'il était au pouvoir, Bourassa introduisit des politiques qui visaient à protéger la langue française au Québec[10]. En 1974, il fit adopter la Loi sur la langue officielle (ou « loi 22 »), l'une des premières loi visant à renforcer la position du français au Québec. Toutefois, cette loi fut bientôt supplantée par la Charte de la langue française (ou « loi 101 »), introduite par le gouvernement péquiste qui le remplaça en 1976. Toutefois, la loi 22 eut peut-être un plus grand impact que la loi 101. En faisant du français la langue officielle du Québec, cela indiquait que le Québec n'était plus officiellement bilingue (anglais et français). La loi 22 souleva la colère à la fois des anglophones, qui y voyaient une atteinte à leurs droits, et des francophones, dont un bon nombre jugeait que la loi n'allait pas assez loin. Bourassa fut dénoncé par les deux groupes et fut défait aux élections de 1976. L'assurance-maladie (1970), le régime des allocations familiales du Québec (1973), l'aide juridique (1973), la Charte québécoise des droits et libertés de la personne (1975), marquèrent aussi son premier mandat.

Jeux olympiques d'été de 1976

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Le gouvernement Bourassa s’impliqua également de manière décisive pour sauver les Jeux olympiques d'été de 1976 à Montréal, menacés par d’énormes dépassements budgétaires et des retards de construction causés par la mauvaise gestion du projet par l'administration du maire Jean Drapeau. Le premier ministre fut toutefois accusé de dépenser à tout-va pour sauver les Jeux olympiques sans prendre de mesures pour en assurer une supervision adéquate ; son gouvernement fut mis en cause dans des scandales de corruption qui contribuèrent à sa défaite électorale en 1976[17].

Bourassa perdit les élections de 1976 face à René Lévesque, chef du Parti québécois. De plus, il perdit également son siège à l'Assemblée nationale, battu par Gérald Godin dans la circonscription de Mercier. Il démissionna alors de la direction du Parti libéral du Québec et accepta par la suite des postes d'enseignement en Europe et aux États-Unis.

Retour à la tête du PLQ

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Bourassa demeura en exil politique jusqu'en 1983 quand il revint à la politique provinciale ; il fut de nouveau élu chef du Parti libéral le [2].

De nouveau premier ministre de la province de Québec

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Robert Bourassa reprit le pouvoir comme premier ministre aux élections de 1985[13]. Cependant, il fut battu dans sa propre circonscription de Bertrand et dut se faire élire six semaines plus tard dans une circonscription sûre, celle de Saint-Laurent, qu'un de ses députés lui céda[13]. Le premier ministre dut assister en spectateur à la lecture du discours inaugural de la session faite par la vice-première ministre Lise Bacon.

Les négociations constitutionnelles

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La Cour suprême du Canada, à laquelle Robert Bourassa s'opposa.

Dans son deuxième mandat il est plongé au cœur des négociations constitutionnelles avec le gouvernement canadien[2]. Ainsi il utilisa la « disposition de dérogation » [18] de la Charte canadienne des droits et libertés pour passer outre un jugement de la Cour suprême du Canada qui déclarait inconstitutionnelles certaines parties de la Charte de la langue française. Cette décision provoqua la démission de quelques ministres anglophones de son cabinet. Quelques années plus tard toutefois, il apporta certaines modifications à la charte. Ces compromis réduisirent la controverse sur la langue qui avait été une question dominante de la politique québécoise depuis des décennies. La majorité des Québécois en arrivèrent à un consensus et acceptèrent le nouveau statu quo.

Bourassa milita pour une reconnaissance du Québec comme étant une « société distincte » dans la constitution canadienne, promettant aux Québécois que leurs différends avec le Canada pouvaient être résolus avec un nouvel accord constitutionnel. Toutefois, Trudeau s'opposa avec succès à Bourassa dans ses deux mandats. Tôt dans son premier mandat, il participa à une première tentative de réforme constitutionnelle, la Charte de Victoria de 1971, qui n'aboutit à rien. Lors de son deuxième mandat, il collabora de près avec le premier ministre canadien Brian Mulroney et réussit à obtenir plusieurs concessions du gouvernement fédéral, qui furent incluses dans l'Accord du lac Meech et l'Accord de Charlottetown. Après l'échec de ces deux accords, les efforts pour réformer la constitution s'effondrèrent, et le mouvement souverainiste reprit du poil de la bête.

1990, dernières années

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En 1990, Bourassa instaura la taxe de vente du Québec, dans la controverse (son ministre du Revenu de l'époque, Yves Séguin, démissionna à la suite de l'adoption du projet de loi). Pendant cette période, il affrontera aussi une crise budgétaire et la crise d'Oka[19],[20].

En 1993, affaibli par la maladie, Bourassa annonce sa retraite de la politique[1]. Daniel Johnson le remplaça comme chef libéral et premier ministre du Québec en janvier 1994 et fut défait par le Parti québécois huit mois plus tard.

Il meurt en 1996, à Montréal, d'un cancer de la peau, à l'âge de 63 ans. Il est enterré au cimetière Notre-Dame-des-Neiges à Montréal[21].

 
Pierre tombale au cimetière Notre-Dame-des-Neiges.

Hommages

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Toponymie

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Monuments et édifices

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Le Monument Robert Bourassa, statue de lui dévoilée en 2006 sur la colline parlementaire de Québec[24]

Résultats électoraux

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Résultats électoraux de Robert Bourassa

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Élection générale québécoise de 1966 dans Mercier [25]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Robert Bourassa Libéral 11 759 44,3 % 518
     Conrad Touchette Union nationale 11 241 42,3 % -
     André Dagenais RIN 3 115 11,7 % -
     Roger Smith Ralliement national 335 1,3 % -
     Lucien-Jacques Cossette Communiste 112 0,4 % -
Total 26 562 100 %  
Élection générale québécoise de 1970 dans Mercier [26]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Robert Bourassa (sortant) Libéral 15 337 46,7 % 3 061
     Pierre Bourgault Parti québécois 12 276 37,3 % -
     Conrad Touchette Union nationale 4 145 12,6 % -
     Clément Patry Ralliement créditiste 1 011 3,1 % -
     Paul Ouellet Indépendant 106 0,3 % -
Total 32 875 100 %  
Élection générale québécoise de 1973 dans Mercier [27]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Robert Bourassa (sortant) Libéral 13 757 52,9 % 2 880
     Louis O'Neill Parti québécois 10 877 41,8 % -
     George Brault Créditiste 809 3,1 % -
     Jean-Louis Décarie Union nationale 411 1,6 % -
     Robert-A. Cruise Communiste 70 0,3 % -
     Guy Robillard Indépendant 53 0,2 % -
     Jeannette Pratte-Walsh Sans désignation 23 0,1 % -
     Guy Robitaille Sans désignation 18 0,1 % -
Total 26 018 100 %  
Élection générale québécoise de 1976 dans Mercier [28]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Gérald Godin Parti québécois 13 450 51,4 % 3 736
     Robert Bourassa (sortant) Libéral 9 714 37,1 % -
     Giuseppe Anzini Union nationale 1 975 7,5 % -
     Robert Roy Ralliement créditiste 647 2,5 % -
     Henri-François Gautrin NPD Québec 139 0,5 % -
     Guy Desautels Communiste 116 0,4 % -
     Gaston Morin Travailleurs 77 0,3 % -
     Louise Ouimet Sans désignation 58 0,2 % -
Total 26 176 100 %  
Élection partielle québécoise de 1985 dans Bertrand [29]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Robert Bourassa Libéral 15 490 58 % 5 273
     Francine Lalonde Parti québécois 10 217 38,2 % -
     Joseph Arthur Laurent Alie Indépendant 408 1,5 % -
     Joseph Ranger Crédit social uni 182 0,7 % -
     Paul Rochon Républicain 162 0,6 % -
     Carolle Caron Sans désignation 135 0,5 % -
     Patricia Métivier Sans désignation 129 0,5 % -
Total 26 723 100 %  
Élection générale québécoise de 1985 dans Bertrand [30]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Jean-Guy Parent Parti québécois 17 181 48,9 % 229
     Robert Bourassa (sortant) Libéral 16 952 48,2 % -
     Claire Bonneville NPD Québec 586 1,7 % -
     Jean-François Lefebvre Vert 336 1 % -
     Sylvain Robert Socialisme chrétien 46 0,1 % -
     Gilles Grisé Commonwealth du Canada 38 0,1 % -
Total 35 139 100 %  
Élection partielle québécoise de 1988 dans Saint-Laurent [31]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Robert Bourassa Libéral 16 020 82,7 % 14 319
     Sid Ingerman NPD Québec 1 701 8,8 % -
     Gilles Rhéaume Parti indépendantiste (2008) 778 4 % -
     Jacques Plante Vert 278 1,4 % -
     Anne Farrel Parti humaniste 202 1 % -
     Vincent Trudel Indépendant 177 0,9 % -
     Martin Lavoie Indépendant 70 0,4 % -
     Léopold Milton Crédit social uni 66 0,3 % -
     Patricia Métivier Indépendant 49 0,3 % -
     Jay Laurence Taylor Indépendant 31 0,2 % -
Total 19 372 100 %  
Élection générale québécoise de 1989 dans Saint-Laurent [32]
Nom Parti Nombre
de voix
% Maj.
     Robert Bourassa (sortant) Libéral 15 493 52,1 % 8 392
     Ciro Paul Scotti Égalité 7 101 23,9 % -
     Marie-France Charbonneau Parti québécois 5 559 18,7 % -
     François Leduc Vert 864 2,9 % -
     Daniel Sabbah NPD Québec 248 0,8 % -
     Thomas Hudson Indépendant 158 0,5 % -
     Marcel Provost Parti citron 150 0,5 % -
     Jean Bilodeau Travailleurs 147 0,5 % -
Total 29 720 100 %  

Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Bourassa

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élections précédentes • Résultats des élections générales de 1970 [33]élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1966 Élus Nb % +/-
     Libéral Robert Bourassa 108 50 72 1 304 341 45,4 % -1,89 %
     Union nationale Jean-Jacques Bertrand 108 56 17 564 544 19,7 % -21,17 %
     Ralliement créditiste Camil Samson 99
-
12 321 370 11,2 % -
     Parti québécois René Lévesque 108
-
7 662 404 23,1 % -
     NPD Québec Roland Morin 13
-
-
4 374 0,2 % -
     Parti québécois indépendant 1
-
-
2 998 0,1 % -
     Communiste Samuel Walsh 1
-
-
213 0 % -0,01 %
     Ligue socialiste 1
-
-
145 0 % -
     Crédit social uni 1
-
-
53 0 % -
     Indépendant 26 2
-
12 528 0,4 % -2,35 %
Total 466 108 108 2 872 970 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 84,2 % et 57 029 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 3 478 578 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 1973 • élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1970 Élus Nb % +/-
     Libéral Robert Bourassa 110 72 102 1 623 734 54,7 % +9,25 %
     Parti québécois René Lévesque 110 7 6 897 809 30,2 % +7,16 %
     Créditiste[34] Yvon Dupuis 109 12 2 294 706 9,9 % -1,27 %
     Union nationale Gabriel Loubier 110 17
-
146 209 4,9 % -14,73 %
     Marxiste-léniniste 15
-
-
1 395 0 % -
     Communiste Samuel Walsh 3
-
-
164 0 % +0,00 %
     Indépendant 22 0
-
6 961 0,2 % -0,21 %
Total 479 108 110 2 970 978 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 80,4 % et 54 760 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 3 764 111 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 1976 • élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1973 Élus Nb % +/-
     Parti québécois René Lévesque 110 6 71 1 390 351 41,4 % +11,15 %
     Libéral Robert Bourassa 110 102 26 1 135 056 33,8 % -20,87 %
     Union nationale Rodrigue Biron 108
-
11 611 666 18,2 % +13,28 %
     Ralliement créditiste Camil Samson 109 2 1 155 451 4,6 % -5,29 %
     Parti national populaire Jérôme Choquette 36
-
1 31 043 0,9 % -
     Alliance démocratique 13
-
-
17 762 0,5 % -
     Militants syndicaux 21
-
-
3 080 0,1 % -
     Communiste Samuel Walsh 14
-
-
1 776 0,1 % +0,04 %
     Travailleurs 12
-
-
1 249 0 % -
     Indépendant 23
-
-
13 072 0,4 % +0,16 %
Total 556 110 110 3 360 506 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 85,3 % et 70 446 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 4 023 743 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 1985 • élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1981 Élus Nb % +/-
     Libéral Robert Bourassa 122 42 99 1 910 307 56 % +9,91 %
     Parti québécois Pierre-Marc Johnson 122 80 23 1 320 008 38,7 % -10,57 %
     NPD Québec Jean-Paul Harney 90
-
-
82 588 2,4 % -
     Progressiste conservateur André Asselin 48
-
-
35 210 1 % -
     Parti indépendantiste (1985) Denis Monière 39
-
-
15 423 0,5 % -
     Socialisme chrétien 103
-
-
11 712 0,3 % -
     Union nationale André Léveillé 19
-
-
7 759 0,2 % -3,77 %
     Vert 10
-
-
4 613 0,1 % -
     Parti humaniste 17
-
-
3 050 0,1 % -
     République du Canada 28
-
-
2 240 0,1 % -
     Mouvement socialiste 10
-
-
1 809 0,1 % -
     Crédit social uni 12
-
-
1 650 0 % +0,01 %
     Communiste Samuel Walsh 10
-
-
834 0 % +0,00 %
     Indépendant[note 1] 22
-
-
9 380 0,3 % +0,14 %
     Sans désignation[note 2] 14
-
-
5 024 0,1 % -
Total 666 122 122 3 411 607 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 75,7 % et 52 625 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 4 576 600 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.
élections précédentes • Résultats des élections générales de 1989 • élections suivantes
Partis Chef Candidats Sièges Voix
1985 Élus Nb % +/-
     Libéral Robert Bourassa 125 99 92 1 702 808 50 % -6,04 %
     Parti québécois Jacques Parizeau 125 23 29 1 369 067 40,2 % +1,47 %
     Égalité Robert Libman 19
-
4 125 726 3,7 % -
     Vert Jean Ouimet 46
-
-
67 675 2 % +1,85 %
     NPD Québec Roland Morin 55
-
-
41 504 1,2 % -1,20 %
     Parti Unité James Atkinson 16
-
-
33 862 1 % -
     Parti citron Denis R. Patenaude 11
-
-
7 550 0,2 % -
     Travailleurs 19
-
-
5 497 0,2 % -
     Progressiste conservateur André Asselin 12
-
-
4 750 0,1 % -0,89 %
     Parti indépendantiste (1985) Gilles Rhéaume 12
-
-
4 607 0,1 % -0,31 %
     Marxiste-léniniste 30
-
-
4 245 0,1 % -
     Parti 51 11
-
-
3 846 0,1 % -
     Crédit social uni Jean-Paul Poulin 11
-
-
2 973 0,1 % +0,04 %
     Mouvement socialiste 10
-
-
2 203 0,1 % +0,01 %
     République du Canada 11
-
-
1 799 0,1 % -0,02 %
     Communiste Samuel Walsh 10
-
-
808 0 % +0,00 %
     Libertarien[note 3] 1
-
-
192 0 % -
     Indépendant 33
-
-
29 797 0,9 % +0,44 %
Total 557 122 125 3 408 909 100 %  
Le taux de participation lors de l'élection était de 75 % et 92 159 bulletins ont été rejetés.
Il y avait 4 670 690 personnes inscrites sur la liste électorale pour l'élection.

Citation

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  • « Le Canada anglais doit comprendre de façon très claire que, quoi qu'on dise et quoi qu'on fasse, le Québec est, aujourd'hui et pour toujours, une société distincte, libre et capable d'assumer son destin et son développement. »
    (discours prononcé le 22 juin 1990 à l'Assemblée nationale à la suite de l'échec de l'accord du lac Meech.) [35]
  1. Parmi les 22 candidats indépendants, on retrouve 3 candidats du Regroupement autonome des jeunes. Ils recueilleront 2 161 voix (voir : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989. 3e éd., Québec, Assemblée nationale du Québec, , 962 p. (ISBN 2-551-12466-2).).
  2. Parmi les 14 candidats sans désignation, on retrouve 4 candidats qui s'identifaient au Parti des travailleurs du Québec. Ils recueilleront 387 voix.
  3. Le Parti libertarien n'est officiellement pas reconnu par le Directeur général des élections lors de l'élection de 1989. Toutefois, l'auteur Pierre Drouilly retrace un candidat lors de cette élection (Voir : Pierre Drouilly, Statistiques électorales du Québec. 1867-1989. 3e éd., Québec, Assemblée nationale du Québec, , 962 p. (ISBN 2-551-12466-2)

Références

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Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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