Croyances berbères

croyances des Berbères antérieures à l'arrivée des religions abrahamiques
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Les croyances berbères, ou religion libyque[1],[2], concernent les premières croyances des Berbères, en Afrique du Nord-Ouest. Celles-ci sont antérieures à l'arrivée dans la région de la religion punique et des religions abrahamiques[3]. Elles sont quelque peu influencées par, et ont elles-mêmes influencé les croyances des autres peuples de la région : Égyptiens, Grecs, Romains, Phéniciens, Carthaginois.

Manifestations visibles

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Nouvel an berbère

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Comme la plupart des civilisations méditerranéennes, les populations berbères fêtent l'arrivée des nouvelles saisons et marquent ainsi le calendrier agraire. La principale[réf. nécessaire] fête est Yennayer, le nouvel an berbère, qui est encore célébré de nos jours par les populations berbères le 12 ou le de chaque année, qui correspond au du calendrier julien.

Le culte du Bélier

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Depuis l'Antiquité, les anciens Libyens (ancêtres des Berbères contemporains) vouaient un culte au dieu Amon, le dieu-bélier, adoré par les Égyptiens mais aussi par les Libyens, qui pratiquaient le culte du bélier[4]. Dans les croyances berbères, le mouton était donc un animal sacré. Dans le discours de Athanase d'Alexandrie contre les Gentils (§ 14), il est dit que, chez les populations libyques (berbères), la brebis se nommait autrefois amen et qu’elle était vénérée comme une divinité.

Selon plusieurs historiens, le culte du dieu Amon pratiqué en Libye antique et en Égypte antique, était d'origine berbère avant de se répandre en Égypte[5].

Culte d'une déesse guerrière

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Le culte ancien de Nit, ou Tinnit (qui a influencé les Égyptiens anciens à travers la déesse Neith, et les Hellènes à travers la déesse Athéna) est à rapprocher avec un culte de guerre[6]. Les Amazones libyennes ont sans doute perpétué ce culte.[réf. nécessaire] Le culte de la Minerve, assimilée à la déesse grecque Athéné, fut imposé par les Amazones de Libye à Troie et en Grèce, et resta dans la ville de Tenæ au sud de Sfax et Cartenæ (Tenes)[7]. Les Amazones libyennes seraient aussi à l'origine du culte du dieu des eaux Neptune (d'origine libyenne, équivalent de Poséidon), et de sa femme Athéné, ce qui explique pourquoi ils sont aussi le dieu et la déesse des chevaux[7].

La culture mégalithique

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Pour les Berbères, comme pour beaucoup de peuples, la roche est sacrée.

Il existe plusieurs sites en Afrique du Nord, dont l’un des plus connus est le Cromlech de M'zora.

Le monument de M'zora est composé de cercles de mégalithes entourant un tumulus. Le plus grand d'entre eux culmine à plus de cinq mètres de hauteur.

Selon la légende, il s'agit de la tombe du mythique roi libyen Antée[8].

Tombes et sites funéraires

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Comme la plupart des peuples méditerranéens, les Berbères ont entrepris la construction de nombreuses sépultures pour enterrer leurs rois et reines.

Les principaux exemples toujours visibles sont la bazina du Gour dans l'actuelle région du Moyen-Atlas (Maroc), le Mausolée de Medracen dans l'Aurès (Algérie), le Mausolée royal de Maurétanie dans la région de Tipaza (Algérie), ou encore le tombeau de Tin Hinan dans le Hoggar, massif montagneux du Sahara Algérien.

Rapport au soleil et à la lune

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En berbère, la lune et le dieu lunaire portent le même nom : Ayyur. Hérodote mentionne que les Berbères antiques vénéraient la lune et le soleil (Tafukt en berbère), auxquels ils offraient des sacrifices : « Les sacrifices des nomades se font de cette manière : ils commencent par couper l'oreille de la victime (cela leur tient lieu de prémices), et la jettent sur le faîte de leurs maisons ; cela fait, ils lui tordent le cou : ils n'en immolent qu'au Soleil et à la Lune. Tous les Libyens font des sacrifices à ces deux divinités[9] ». D'autres auteurs attestent ce culte, ainsi que des graffitis, comme un « Solo Deo Invicto » relevé à Thagaste[10].

Rapport à la mort

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Tombes et pratiques funéraires

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Les Berbères et leurs ancêtres (Capsiens et Ibéromaurusiens) croyaient à la vie après la mort. Tout d'abord, ils enterraient leurs morts dans des trous à même le sol. Quand ils se rendirent compte que les animaux pouvaient les déterrer, ils se mirent à les brûler, dans des trous plus grands.[Quand ?] Plus tard, ils ont brûlé les corps dans des tombeaux, tumulus, monuments funéraires en pierres, et autres tombes[11]. Ces tombes, d'abord simples, ont évolué vers des formes plus élaborées, comme les tombes pyramidales, dans lesquelles n'étaient enterrées que les personnalités les plus importantes. La pyramide berbère la plus connue est celle de Medghassen[12]. Certaines communautés berbères telles que les Guanches pratiquaient la momification. Les îles Canaries sont particulièrement connues pour leurs momies guanches.

L'archéologie révèle que les corps des morts étaient peints en rouge, pratique d'origine capsienne. Ils étaient enterrés avec des œufs d'autruche, des bijoux et des armes. Ils pouvaient être enterrés dans un linceul ou brûlés en position fœtale[11]. Les Guanches quant à eux momifiaient leurs morts.

Le culte des morts

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Le culte des morts chez les Berbères était différent de celui des autres peuples antiques[13]. Pomponius Mela rapporte que les Auguléens[14] divinisaient et vénéraient leurs ancêtres. Lorsqu'ils les invoquaient afin de leur demander quelque chose, ils dormaient dans leurs tombes pour que leur réponse arrive durant le sommeil[13].

Hérodote remarque la même pratique parmi les Nasamons, habitant autour de Syrte et Augila : « Voici leur manière de faire des serments et d'exercer la divination. Ils posent la main sur le tombeau des hommes qui parmi eux ont la réputation d'avoir été les plus justes et qui sont considérés comme ayant été des gens de bien, et jurent par eux. Pour exercer la divination, ils se rendent aux tombeaux de leurs ancêtres ; ils y font leurs prières, et y dorment ensuite. Si, pendant leur sommeil, ils ont quelque songe, ils en font usage dans leur conduite[15]. »

Pratique du sacrifice

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Pendant la Numidie, à N'Gaous dans les Aurès, plusieurs stèles africaines (Molchornor « sacrifice d'un agneau »[16] ou stèles de Saturne avec mention d'un sacrifice particulier)[17] ont été trouvées par les chercheurs et signalées par les historiens.

Panthéon berbère

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Partagé avec les Égyptiens

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Nombre de dieux et déesses de l'Antiquité (tels que le dieu Amon) proviennent de la Libye antique[réf. nécessaire] et de la mythologie égyptienne, partageant de nombreux traits en commun avec les croyances berbères. Les Berbères anciens vénéraient Isis et Seth, comme le montre ce passage d'Hérodote : « Les Libyens ne mangent point de vaches, non plus que les Égyptiens, et ne se nourrissent point de porcs. Les femmes de Cyrène ne se permettent pas non plus de manger de la vache, par respect pour la déesse Isis, qu'on adore en Égypte ; elles jeûnent même, et célèbrent des fêtes solennelles en son honneur. Les femmes de Barce non seulement ne mangent point de vache, mais elles s'abstiennent encore de manger de la chair de porc[18]. »

Osiris était lui aussi vénéré en Libye, et pour Budge (et d'autres universitaires), Osiris serait d'origine libyenne : « Toutes les sources connues concernant Osiris montrent que c'était à l'origine un dieu de l'Afrique nord-orientale, peut-être de Libye[19]. »

De leur côté, les Égyptiens reconnaissaient l'origine libyenne de Neith, venu selon leur mythologie depuis la Libye (culte de la déesse Nit ou Tinnit) pour s'établir dans le delta du Nil. Certains portraits de dieux égyptiens, comme Ament, les montrent pourvus d'attributs et bijoux typiquement berbères.

Le dieu commun le plus remarquable est Amon, peut-être le plus important des dieux berbères[20]. Honoré par les Grecs de Cyrénaïque, les Égyptiens l'ont unifié à Seth sous l'influence libyenne. Le plus grand temple libyen dédié à Amon est celui de l'oasis Siwa. Les noms Garamantes et Nasamons, désignant deux tribus berbères antiques, pourraient également provenir du nom de ce dieu[21].

Partagé avec les Phéniciens

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Les Phéniciens, fondateurs de Carthage en -814, se sont retrouvés à partir de cette date en contact avec les Berbères. Dans un premier temps, ils ont conservé leurs dieux (dont les deux principaux étaient Baal et Astarté) et ont évité ceux des Libyens. Cependant, après la défaite d'Himere, les Carthaginois s'allient avec les Berbères, et leurs mythologies tendent à se confondre : le dieu libyen Amon devient Baal-Amon pour les Carthaginois. Et malgré les malentendus à ce sujet, les spécialistes tendent à s'entendre sur les origines nord-africaines de la déesse Tanit, déesse berbère de la fertilité, adoptée par les Phéniciens puis par les Romains qui l'associèrent à Junon[réf. nécessaire].

Partagé avec les Grecs

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Les Berbères et les Grecs de l'Antiquité sont entrés en contact en Cyrénaïque. Là aussi, les influences ont été réciproques. Leurs relations, d'abord marquées par la paix, connaissent un tournant après la bataille d'Irassa.

Avant la bataille d'Irassa (-570)

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Le premier aspect notable de l'influence libyenne sur les croyances gréco-cyrénaïques est le nom « Cyrénaïque » lui-même. À l'origine, celui-ci désigne une figure légendaire berbère, une femme guerrière, connue aussi sous le nom de « Cyre ». Selon la légende, Cyre était une courageuse chasseuse de lion. Les émigrants grecs en firent, aux côtés d'Apollon, leur déesse protectrice[22].

Les Gréco-Cyrénaïques semblent également avoir adopté quelques habitudes et coutumes libyennes, car il ne leur était pas interdit d'épouser des femmes berbères. Hérodote (Book IV 120) rapporte que les Libyens ont appris aux Grecs la manière d'harnacher quatre chevaux à un attelage. Les Grecs de Cyrénaïque construisirent notamment des temples pour le dieu libyen Amon, au lieu de leur dieu habituel Zeus. Plus tard, ils assimilèrent Zeus au dieu Amon[23]. Et certains d'entre eux continuèrent à vénérer Amon. Le culte de ce dieu se propageait tellement parmi les Grecs, que même Alexandre le Grand se déclara « fils de Zeus » dans le temple de Siwa, lequel était dédié au dieu Amon[24].

Les historiens de l'Antiquité mentionnent que plusieurs divinités grecques étaient d'origine libyenne. Athena, la fille de Zeus, était considérée par plusieurs historiens anciens de la même manière qu'Hérodotus, pour avoir été d'origine libyenne. Ces historiens affirment notamment qu'à l'origine, celle-ci était honorée par les Libyens autour du lac Tritonis où, selon la légende libyenne, elle était née du dieu Poséidon. Hérodote écrivit qu'Aegis et les vêtements d'Athéna étaient typiquement ceux des femmes berbères. L'historien prétend même que Poséidon (le dieu grec de la mer) a été adopté par les Grecs et qu'à l'origine, il serait un dieu libyen. Il insiste sur le fait que personne ne vénérait Poséidon autant que les Libyens qui diffusaient son culte : « (...) leurs noms viennent des Pélasges ; j'en excepte Neptune, dont ils ont appris le nom des Libyens ; car, dans les premiers temps, le nom de Neptune n'était connu que des Libyens, qui ont toujours pour ce dieu une grande vénération[25]. »

D'autres divinités sont liées à la Libye. Les Grecs en faisaient provenir Lamia, Méduse, la Gorgone et Triton. Ils croyaient également que les Hespérides étaient localisées dans la partie ouest de l'ancienne Libye. Le dieu Atlas, père des Hespérides, est associé par Hérodote aux montagnes de l'Atlas, que les Berbères vénéraient.

Après la bataille d'Irassa

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On représente Antée avec de longs cheveux et une longue barbe, contrairement à Héraclès.

Les bonnes relations entre Grecs et Libyens commencèrent à se détériorer sous le règne de Battus II[26]. Battus II commença à inviter d'autres groupes grecs à venir en Libye, ce que ses sujets considérèrent comme une menace qui devait cesser. Les Berbères commencèrent à se battre contre les Grecs, avec parfois l'aide des Égyptiens ou des Carthaginois. Mais les Grecs gagnaient toujours.

Pour certains historiens, le mythe d'Antée est le reflet de ces guerres gréco-libyennes[27]. Selon la légende, Antée était l’invisible protecteur des Libyens, le fils de Poséidon et de Gaïa, et le mari de la déesse berbère Tingis. Il protégeait les terres berbères jusqu'à ce qu'il fût défait par le héros grec Héraclès, qui prit Tingis pour femme et enfanta Sophax, dont quelques rois libyens, tel Juba I, revendiquaient la descendance. Bien que certaines sources le fissent roi d'Irasse, Plutarque rapporte que les Libyens l'enterrèrent à Tanger : « C'est là, [à Tanger,] disent les Africains, qu'Antée est enterré. Sertorius, qui n'ajoutait pas foi à ce que les Berbères disaient de la taille démesurée de ce géant, fit ouvrir son tombeau, où il trouva, dit-on, un corps de soixante coudées[28]. » L'iconographie grecque distingue clairement Antée des Grecs en lui faisant porter de longs cheveux et une longue barbe, attributs typiques des Libyens de l'est.

Partagé avec les Romains

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Avant la romanisation : les dieux guerriers berbères

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Les divinités guerrières des Berbères étaient Agurzil et Ifri (orthographiée aussi Ifru). Afrique dériverait d'Ifri[29].

Ifri, déesse de la guerre, très influente en Afrique du Nord, était considérée comme la protectrice des marchands et figurait à ce titre sur les pièces de monnaie berbères. Pline l'Ancien écrit qu'en Afrique, personne ne prenait de décision sans invoquer Africa (nom latin d'Ifri). Après la conquête romaine, elle figurait toujours sur les pièces.

 
As d'Hadrien (136), représentant sur l'avers Africa, portant une dépouille d'éléphant, tenant un scorpion et une corne d'abondance, un modius de blé à ses pieds.
 
Mosaïque de la Domus Africa de Thysdrus

Afrique ou Africa provient de Ifren[30], Ifri est une divinité berbère[29] [1], le pluriel est Ifren[31]. La traduction ou l'emprunt latin nous donne Africa (Afrique) qui a été une déesse Berbère avant la conquête des Romains. Dea Africa signifie déesse Africa et représente un symbole à l'époque romaine. Et aussi Ifri désigne les populations locales des Afers. Ifri symbolise les rites dans les cavernes pour protéger les commerçants. La grotte non loin de Constantine à Guechguech et la pièce de monnaie romaine indiquent le mythe de la protection[32]. Ifri était une déesse solaire et à ce titre un dieu des cavernes et protecteur du foyer[33]. Ifri est une sorte de Vesta Berbère.

Gurzil (ou Agurzil) est une divinité à la tête de taureau, fils d'Ammon. Corippus mentionne un certain Laguatan, grand prêtre de Gurzil, combattant les Byzantins, qui l'auraient tué alors qu'il tentait de s'enfuir avec les icônes de Gurzil[34]. Parmi les ruines de Ghirza, en Libye, se trouve un temple qui est peut-être dédié à Gurzil — d'où par ailleurs pourrait provenir le nom de la cité.

L'influence romaine

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Lorsque l'Afrique du Nord est rattachée à l'Empire romain, les Berbères commencent à vénérer les divinités romaines, comme Jupiter, appelé Mastiman, et rapproché d'Ammon[24]. Saturne était également très craint, et, selon Tertullien, les Carthaginois le vénéraient par des sacrifices d'enfants. Les historiens rapprocheraient ce culte de celui plus ancien, phénicien, de Baal plutôt que de Saturne à proprement parler[35].

Lorsque Septime Sévère, d'origine libyenne, devient empereur, le culte de Tanit est introduit à Rome.

Dieu et en même temps génie du municipe d'Avedda, ou Medda (Henchir Bedd) en Zeugitane, connu par une inscription découverte par L AAaurin et J. Peyras. Ce dieu Aenon, inconnu ailleurs, porte curieusement un nom d'aspect grec, on songe à ’αείναoς (pérenne, éternel) mais les chercheurs rejettent cette origine qui s'expliquerait difficilement. On ne voit pas, en effet, par quel cheminement un dieu grec inconnu aurait pu devenir le génie d'un obscur municipe de l'Afrique intérieure. Les auteurs préfèrent y voir une divinité portant un nom libyque, à moins qu'il ne s'agisse d'un nom punique (cf Hannon) latinisé[36].

Notes et références

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  1. Jérôme Wilgaux, Espaces et échanges en Méditerranée : Antiquité et Moyen-Âge (lire en ligne)
  2. Marcel Bénabou, La résistance africaine à la romanisation
  3. Fatima Ouachour, Espaces d'échanges en Méditerranée : Antiquité et Moyen Âge, Presses universitaires de Rennes, coll. « Histoire », , 274 p. (ISBN 978-2-7535-3155-0, lire en ligne), p. 187–195
  4. Liens entre l’Encyclopédie berbère, la préhistoire récente et la protohistoire en Afrique septentrionale, Centre de Recherche Berbère (lire en ligne [PDF]).
  5. Recherches sur la religion des berbères, René Basset. Revue de l'histoire des religions, René Dussaud & Paul Alphandéry (lire en ligne)
  6. G. Camps, « Athéna », Encyclopédie berbère, no 7,‎ , p. 1011–1013 (ISSN 1015-7344, DOI 10.4000/encyclopedieberbere.1211, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b Revue africaine: journal des travaux de la Société Historique Algérienne, (lire en ligne)
  8. Tertre de M'zora, sur le site du ministère de la culture marocain.
  9. Hérodote, IV, 188.
  10. James Hastings, The Encyclopedia of Religion & Ethics, 1926, 4e partie, p. 508.
  11. a et b Moustapha Ouachi, The Berbers and the death, El-Haraka.
  12. Mohamed Chafik, « Éléments lexicaux berbères pouvant apporter un éclairage dans la recherche sur les origines préhistoriques des pyramides », dans Pour un Maghreb d'abord maghrébin, Centre Tarik Ibn Zyad pour les études et la recherche, 2000.
  13. a et b (en) Michael Brett, Elizabeth Fentress et Parker Shipton, The Berbers, Blackwell, Oxford, 1996, p. 35.
  14. Habitants de l'actuelle oasis d'Awjila, en Libye.
  15. Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne], IV, 172.
  16. Michel Gras, Pierre Rouillard, Javier Teixidor (coll. Pierre Rouillard et Javier Teixidor), L'Univers phénicien, Arthaud, 1989 (ISBN 2-7003-0732-1), p. 178.
  17. Ségolène Demougin, Xavier Loriot, Pierre Cosme et Sabine Lefebvre (éd.), H.-G. Pflaum. Un historien du XXe siècle (actes du colloque international de l'École pratique des hautes études, section des sciences historiques et philologiques), Droz, 2006 (ISBN 2-600-01099-8), p. 92.
  18. Hérodote, IV, 186.
  19. Cité par Lewice Spence, Ancient Egyptian Myths and Legends, Dover Publications, 1990, p. 64
  20. H. Basset, « Les influences puniques chez les Berbères », dans Revue Africaine no 62, 1921, p. 367-368
  21. Helene Hagan, The Shining Ones: An Etymological Essay on the Amazigh Roots of the Egyptian civilization, Xlibris Corporation , 2001, p. 42
  22. Kathleen Freeman, Greek city state, New York, 1983, p. 210
  23. Oric Bates, The Eastern Libyans.
  24. a et b Mohamed Chafik, revue Tifinagh[Où ?].
  25. Hérodote, II, 50.
  26. Le nom Battus proviendrait d'un mot berbère signifiant « roi ».
  27. (en) Oric Bates, The Eastern Libyans, Franc Cass Co., p. 260.
  28. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne], Sertorius, 9.
  29. a et b Archives des missions scientifiques et littéraires De France, Commission des missions scientifiques et littéraires, France, (présentation en ligne)
  30. (en) JSTOR:The Berbers la relation entre Africa et Ifren
  31. Mots De Edmond Rostand
  32. Recueil des notices et mémoires de la Société archéologique, historique, .. du département de Constantine, Arnolet, 1878
  33. Jules Toutain, Les cultes païens dans l'Empire romain, (présentation en ligne), p. 416, 635 et 636
  34. John Morris, Arnold Hugh Martin Jones, John Robert, The prosopography of the later Roman Empire, p. 612
  35. Elizabeth Allo Isishei, A History of Christianity in Africa: from antiquity to the present, Wm. B. Eerdmans Publishing Company, 1995, p. 36
  36. Gabriel Camps, « Aenon », dans Gabriel Camps (dir.), Encyclopédie berbère, vol. 2 : Ad – Ağuh-n-Tahlé, Aix-en-Provence, Édisud, (ISBN 2-85744-209-2, lire en ligne), p. 168

Voir aussi

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Articles connexes

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