Neuville-les-Dames

commune française du département de l'Ain

Neuville-les-Dames
Neuville-les-Dames
Mairie et école primaire.
Blason de Neuville-les-Dames
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Michel Chalayer
2020-2026
Code postal 01400
Code commune 01272
Démographie
Gentilé Neuvillois
Population
municipale
1 515 hab. (2021 en augmentation de 1 % par rapport à 2015)
Densité 57 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 09′ 44″ nord, 5° 00′ 10″ est
Altitude Min. 210 m
Max. 271 m
Superficie 26,59 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Châtillon-sur-Chalaronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Neuville-les-Dames
Liens
Site web neuvillelesdames01.fr

Neuville-les-Dames est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les habitants de Neuville-les-Dames s'appellent les Neuvillois.

Géographie modifier

 
Carte des hameaux et lieux-dits.

Localisation modifier

Située entre la région naturelle de la Dombes et celle de la Bresse, Neuville-les-Dames propose un paysage légèrement vallonné et moucheté d'étangs.

Elle se trouve dans un triangle formé par trois villes dont la plus proche est Bourg-en-Bresse distante de 19 kilomètres. Les deux autres autres sont Mâcon située à 26 kilomètres de la commune et Villefranche-sur-Saône qui la sépare de Neuville de 33 km.

Communes limitrophes modifier

 
Localisation de Neuville dans le canton de Châtillon-sur-Chalaronne et dans l'Ain.
  Vonnas Chanoz-Châtenay  
Sulignat N Condeissiat
O    Neuville-les-Dames    E
S
Châtillon-sur-Chalaronne Romans

Points extrêmes modifier

Hydrographie modifier

Neuville étant situé dans la Dombes, de nombreux plans d'eau sont localisés sur le territoire communal. On trouve aussi quelques rivières et ruisseaux sillonnant autour des étangs.

Cours d'eau modifier

Le cours d'eau le plus important est le Renon, qui traverse l'ouest de la commune du sud au nord en provenance de Romans et en direction de Sulignat et de Vonnas. C'est au centre de cette dernière localité que la rivière se jette dans la Veyle.

L'Irance est une rivière traversant l'est du village qui vient aussi de Romans mais part en direction de Chanoz-Châtenay. Son cours se termine dans la Veyle à Mézériat.

Plans d'eau modifier

On dénombre une dizaine d'étangs autour du bourg. Parmi eux peut être cité l'étang Vernay se trouvant entre les hameaux de Marboz et de La Fontaine. Une autre étendue d'eau se trouve au sud de celui-ci.

Autour du hameau de Lappe, quatre étangs de tailles plus ou moins importantes longent la route départementale 64.

Traversé par un petit ruisseau, le lac de la Chassagne comporte une île en son centre et se trouve près du château du même nom où il y a un autre petit étang.

Vers le bois de la Chassagne, de l'autre côté de la route départementale 933, les étangs Gardon et Pertuis se font face.

À l'ouest du bourg, des deux côtés de la route D 64, sept étangs encerclent la poype.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Baneins à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 880,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de transport et de communication modifier

 
Voies de communication.

La situation de la commune entre les villes de Mâcon, Villefranche-sur-Saône et de Bourg-en-Bresse lui permet d'être traversée et d'être à proximité d'axes de communication importants aux niveaux départemental et régional.

Axes routiers modifier

 
Route D 936 au bourg.

En premier lieu, la route départementale 936 est la voie la plus importante. Déclassée en route départementale en 1972, elle faisait partie de la route nationale 436 qui se terminait près du col de la Faucille dans le pays de Gex. Passant par le bourg d'est en ouest, la voie permet de rejoindre Châtillon-sur-Chalaronne et Saint-Trivier-sur-Moignans en se dirigeant au sud-ouest ainsi que l'Étoile et la Capitale qui sont deux hameaux de Montracol, Corgenon (commune de Buellas), Saint-Denis-lès-Bourg et Bourg-en-Bresse en prenant la direction de l'est. Au niveau départemental, l'axe relie Saint-Didier-de-Formans à Dortan.

La deuxième voie traversant le territoire et le bourg est la route départementale 80 qui sépare l'est et l'ouest de Neuville. Par le nord, les automobilistes se dirigent vers Vonnas via le bois de Béost et les communes de Perrex ou de Saint-Cyr-sur-Menthon. En se dirigeant vers le sud, il est possible d'aller vers Romans, Villars-les-Dombes ou Lyon. Au niveau départemental, cette voie relie les communes de Saint-Trivier-de-Courtes au nord et de Villars-les-Dombes au sud.

La route départementale 64 qui passe aussi par le bourg d'est en ouest forme deux tronçons séparés par la route D 936. En prenant la voie par l'ouest, il est possible de rejoindre Saint-Didier-sur-Chalaronne et Thoissey. Par l'est, on peut se diriger vers Condeissiat. Au niveau départemental, cette voie relie Saint-Didier-sur-Chalaronne et Tossiat.

Dernièrement, la route départementale D 80b annexe de la route D 80 est la seule voie départementale partant de Neuville à l'intersection avec la route D 933. Elle se dirige vers le nord-est à Chanoz-Châtenay puis joint la route départementale 26 à Chaveyriat.

Voies ferroviaires modifier

 
Gare de Neuville.

En 1898, la ligne de Jassans à Bourg, gérée par la Compagnie des Tramways de l'Ain et longue de 47 km fut ouverte. Elle traversait la route D936 et desservait la gare de Neuville, aujourd'hui détruite. La ligne fermera en 1937, victime du progrès et de l'essor de l'automobile.

Aujourd'hui, aucune voie ne traverse la commune mais la ligne de Mâcon à Ambérieu, desservie par les TER de la région Rhône-Alpes[7], passe à proximité. Les trains TER de la ligne s'arrêtent à la gare de Vonnas.

Transports en commun modifier

La commune est reliée au réseau départemental des bus car.ain.fr par l'intermédiaire de deux lignes. La première est la ligne 119[8] qui fait la liaison entre Villefranche-sur-Saône et Bourg-en-Bresse. La ligne 120[9] relie quant à elle Bourg-en-Bresse à Belleville. Les deux lignes desservent le même arrêt Centre situé aux abords de la route D 99 dans le bourg.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Neuville-les-Dames est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Chalaronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,4 %), prairies (17,1 %), forêts (8,9 %), zones urbanisées (2,6 %), eaux continentales[Note 3] (1,3 %)[15].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

 
Panneau d'entrée du village.

Origine du nom modifier

Le nom de la commune est formé de deux parties : Neuville et Dames. Le nom de Neuville a pour origine le contexte de la construction du village au XIIIe siècle. En effet, le village primitif de Luyseis, a été brûlé par un incendie et il a été décidé de construire le village à proximité sur une colline, d'où le nom de Neuville ou Villa Nova à l'époque[16],[17].

Le complément Dames est lié aux chanoinesses nobles suivant la règle de saint Benoît[18] qui ont vécu là jusqu'à la Révolution.

Anciens noms modifier

Luyseis modifier

La première référence à cet ancien village date de 1103 dans le recueil des Chartes de Cluny sous le nom de Luseiaco[19]. Le siècle suivant, différentes références à la localité sont énoncées dont Luyseis et Luseys en 1272 selon Samuel Guichenon dans son Histoire de Bresse et de Bugey[18]. Enfin, à la même période, on trouve Luyseiz dans Topographie historique du département de l'Ain de Marie-Claude Guigue[20].

Neuville-les-Dames modifier

Cette localité étant née à la suite de la destruction de Luyseis, on trouve son nom que depuis le XIIIe siècle en 1272 sous le nom de Novilla selon l'Histoire de Bresse et de Bugey de Guichenon[18]. En 1495, la pancarte des droits de cire mentionne Novavilla[21].

Puis, en 1536, Guichenon refait référence à Neuville avec Neuville-les-Moynes alors que le pouillé de Lyon évoque Novilla monialium autour de 1587.

Dans le Recueil de chartes et documents pour servir à l'histoire de Dombes de Valentin-Smith et Guigue publié en 1885, Neufville-les-Moines est cité en 1612 alors que Guichenon évoque pour une troisième fois Neuville par l'intermédiaire de Neufville-les-Dames en 1650. Le même auteur cite Neuville-les-Nonnains dans l'Histoire de la souveraineté de la Dombes en 1662. Selon les cartes de Cassini, Neuville les Dames-Chanoinesses aurait été le nom du village durant un temps au XVIIIe siècle.

Durant la Révolution, afin d'enlever toute référence à l'Ancien régime[22], Neuville-les-Dames devient Neuville-sur-Renom en référence à l'une des rivières traversant le territoire. Dès 1847, on retrouve Neuville-les-Dames.

Histoire modifier

 
Maison à encorbellement le long de la rue de la Basse-Bresse.

Le village de Neuville est assez récent du fait qu'il a été édifié au XIIIe siècle à la suite de la destruction complète du village de Luyseis et de son monastère par un incendie, qui était situé sur la rive gauche du Renon, à 600 mètres du bourg actuel[16]. Au départ, la commune s'est érigée autour de l'actuelle de la rue de la Basse-Bresse.

La présence de ce chapitre à Neuville est mentionnée dès 1009. Une bulle de Léon IX de 1050, et une autre de Léon IV de 1245, indiquent qu'il dépend de l'abbaye de Saint-Claude[18]. Durant le Moyen Âge, un prieuré d'hommes relevant cette abbaye s'installe dans le village[23].

En 1601, après la fin de la guerre franco-savoyarde qui se termine par le traité de Lyon, la localité appartient à la France avec l'acquisition par celle-ci de la Bresse, du Bugey, du Valromey et du pays de Gex. Elle est par la suite intégrée à la province bourguignonne.

Un peu plus tard, un monastère bénédictin de femmes est installé. Il ne recevait que des filles nobles et en 1755, le prieuré était lui-même sécularisé. Désormais, il ne fut plus occupé par des religieuses, mais par des chanoinesses venant des plus grandes familles de France, et ce, jusqu'à la Révolution.

En 1789, Neuville-les-Dames était une communauté du pays de Bresse et faisait partie du bailliage, de l'élection et subdélégation de Bourg. Elle était aussi dans le mandement de Châtillon-les-Dombes. Entre 1790 et 1795, elle forme une municipalité du canton de Châtillon-les-Dombes, et dépend du district de du même nom, qui est rattaché en 1800 au nouvel arrondissement de Trévoux. Depuis 1926, à la suite de la suppression de ce dernier, la cité appartient à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse et au même canton, devenu canton de Châtillon-sur-Chalaronne.

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Neuville-les-Dames est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[25]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[25], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[26].

Administration municipale modifier

Lors des conseils municipaux, le maire est entouré de ses quatre adjoints et des dix autres conseillers municipaux[27]. Ces élus se répartissent les tâches par le biais de cinq commissions : économie et développement, urbanisme, espaces verts et voirie, social, communication et animation.

Les maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 1984 Henri Martin    
1984 juin 1995 Fernand Roux    
juin 1995 mars 2008 Patrice Morandas PS Président de la communauté de communes
mars 2008 mars 2014 Jean-Claude Bouvier   Agriculteur
mars 2014 mai 2020 Florent Chevrel SE Agriculteur
mai 2020 En cours Michel Chalayer SE Retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 1 515 habitants[Note 4], en augmentation de 1 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0231 0301 1601 1771 3041 3051 3791 5181 534
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4481 4181 5701 5741 6431 6561 6561 6431 513
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5071 5111 4571 2951 2501 1801 1701 1481 036
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0591 0621 0691 0641 1411 2311 5001 5381 490
2017 2021 - - - - - - -
1 5101 515-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

 
École élémentaire.

Le territoire communal accueille deux écoles publiques : une pour le niveau maternelle et l'autre pour le niveau primaire[32]. L'école maternelle, située le long de l'allée de Grouchy, est l'école Condorcet qui regroupe deux classes composés des enfants de la commune. L'école primaire, dont une partie occupe des parties du bâtiment de la mairie comporte quatre classes.

À la fin de leur scolarité dans l'enseignement primaire, les élèves rejoignent le collège Eugène-Dubois, situé à Châtillon-sur-Chalaronne. Par la suite, ils sont redirigés vers les lycées de Bourg-en-Bresse.

Sports modifier

Neuville est animée par les associations sportives de la commune ou par celles des environs. Elles assurent la pratique du sport grâce à des infrastructures.

Clubs sportifs modifier

En premier lieu, le Football Club Dombes Bresse est un club intercommunal né en 1996 à la suite d'une entente du FC Chatillonnais, et de l'US Vonnas pour un club unique de jeunes[33]. Cependant, Vonnas quitte l’entente en 2000 pour intégrer un nouveau groupement de jeunes : le FC Bord de Veyle. Dès la saison 2001/2002, le club de Saint-Trivier-sur-Moignans incorpore ses jeunes au club puis c'est au tour du CS Neuvillois de faire de même l'année suivante. Enfin, depuis la saison 2006/2007, les quatre entités fusionnent pour former un unique club. Néanmoins, le CSN subsiste encore avec une équipe de vétérans.

Concernant les sports individuels, le tennis peut se pratiquer grâce au Tennis club neuvillois, il existe aussi l'Amicale Boule Neuvilloise qui est dédiée aux sports de boules. Par la suite, on peut citer Bat'Dance pour la danse et le twirling bâton, l'Association cycliste ou l'association Gymnastique Sport et Loisirs Neuvilloise.

Infrastructures modifier

Depuis la suppression du stade de football le long de la rue de la Bresse pour laisser place à une maison de retraite, l'ensemble des équipements sportifs se trouvent parallèlement à la route D 80 dans un complexe sportif. Ce lieu regroupe un boulodrome, deux courts de tennis et un terrain de football.

Médias modifier

Le Progrès est un journal régional diffusant dans les départements de l'Ain, du Jura, du Rhône, de la Loire et de la Haute-Loire. Chaque vendredi est publié le journal local hebdomadaire Voix de l'Ain.

Dans le domaine télévisuel, la chaîne France 3 émet un décrochage local dans la commune par le biais de France 3 Rhône Alpes. Enfin, Radio Scoop est une radio musicale d'Auvergne-Rhône-Alpes qui possède une station à Bourg-en-Bresse diffusant dans l'Ain.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Château de Chevigney.

Parmi les monuments du territoire, la maison dite le Chapitre ou ancien château de Chevigney est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1980[34].

 
Église Saint-Maurice.

Sur la place où est situé cet ancien château, on dénombre divers monuments dont l'église construite au XIXe siècle et placée sous le vocable de Saint-Maurice. Au sous-sol, une crypte renferme une chapelle. Juste à côté se trouve l'ancienne halle. De plus, on trouve des maisons canoniales. À proximité, la rue de la Basse-Bresse est le lieu historique de la ville du fait que c'est ici où les premières habitations ont été érigées.

Plus au sud, vers la frontière avec Châtillon-sur-Chalaronne, le château de Chassagne était le centre de la seigneurie du même nom[35]. Au XVIIIe siècle, l'édifice appartient à diverses familles de chanoinesses et fut reconstruit au XIXe siècle par la famille Dugas de la Boissonny. Malgré la destruction de l'ancien château, des vestiges sont encore visibles.

À l'ouest du bourg, la poype de Luyseis, petit monticule de terre, était le site d'une ancienne chapelle Saint-Jacques[36]. La motte dite « poype de Luyseis » ou « de Saint-Jacques » est citée en 1272[37].. Elle témoigne de la présence de l'ancien village détruit par les flammes vers le XIIIe siècle.

Sur la place où était placée la gare, le monument aux morts honore les soldats de la commune tombés au combat durant les conflits du XXe siècle.

Sur le territoire communal, on peut aussi rencontrer un lavoir, un four et quelques moulins dont le moulin Neuf et celui de Garambourg.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Sophie de Grouchy (1764-1822), admise au couvent séculier de Neuville-en-Bresse en comme chanoinesse titulaire. Elle en ressort en . Mariée en au philosophe et mathématicien Condorcet, elle ouvre un salon à Paris, quai de Conti où se rencontrent les philosophes du moment et les Américains de passage à Paris (Jefferson, Paine). Elle est la traductrice de l'économiste écossais Adam Smith.

Héraldique modifier

Les armes de Neuville-les-Dames se blasonnent ainsi : Parti : au premier de gueules au lion contourné d'or ; au second d'azur à la colombe d'argent becquée et membrée de sable[38].

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Neuville-les-Dames et Baneins », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Baneins », sur la commune de Baneins - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Baneins », sur la commune de Baneins - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. Dépliant PDF de la ligne Mâcon-Bourg-Ambérieu.
  8. Horaires ligne 119 sur car.ain.fr
  9. Horaires ligne 120 sur car.ain.fr
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b « Neuville-les-Dames », sur ladombes.free.fr.
  17. « Historique de Neuville-les-Dames »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur neuvillelesdames01.fr.
  18. a b c et d Samuel Guichenon, Histoire de Bresse et de Bugey, Lyon, Jean-Antoine Huguetan & Marc-Antoine Ravaud,
  19. « Dictionnaire topographique de l'Ain, p.236 », sur archives.ain.fr.
  20. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg-en-Bresse et Lyon, A. Brun, , 518 p. (lire en ligne)
  21. « Dictionnaire topographique de l'Ain, p.290 », sur archives.ain.fr.
  22. « Noms révolutionnaires des communes du département de l'Ain », sur ain-genealogie.fr (consulté le ).
  23. Abbé A. Gourmand, Notice sur l'ancien chapitre noble de Neuville-les-Dames, Bourg, (lire en ligne)
  24. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  25. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Neuville-les-Dames », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  26. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  27. Conseil municipal, sur neuvillelesdames01.fr
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « École »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur neuvillelesdames01.fr.
  33. « Football - FCDB », sur mairie-sainttriviersurmoignans.fr.
  34. « Maison dite le chapitre ou ancien château de Chevigney », notice no PA00116441, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. « Découvrez le château de la Chassagne à Neuville les Dames », sur ladombes.free.fr.
  36. « Poype de Luyseis », sur patrimoine.amis-st-jacques.org.
  37. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 24 (cf. Neuville-les-Dames).
  38. « Neuville-les-Dames »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur labanquedublason2.com, Banque de blason, section “communes de France” puis “01” puis “Neuville-les-Dames”.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • Olivier Le Gouic, Neuville-les-Dames, Jean-Eugène et Eugénie, un couple dans la tourmente de la Grande Guerre, éd. de la Catherinette, 2006, 189 p.

Article connexe modifier

Liens externes modifier