Miers

commune française du département du Lot

Miers
Miers
Mairie de Miers.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Gourdon
Intercommunalité Communauté de communes Causses et Vallée de la Dordogne
Maire
Mandat
Caroline Mey
2020-2026
Code postal 46500
Code commune 46193
Démographie
Gentilé Miersois
Population
municipale
451 hab. (2021 en augmentation de 0,89 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 51′ 16″ nord, 1° 42′ 29″ est
Altitude Min. 218 m
Max. 430 m
Superficie 25,28 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Gramat
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gramat
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Miers

Miers est une commune française, située dans le nord du département du Lot en région Occitanie. Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Miers est une commune rurale qui compte 451 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 1 526 habitants en 1821. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Gramat. Ses habitants sont appelés les Miersois ou Miersoises.

Cette station thermale possède un riche patrimoine préhistorique.

Géographie modifier

Accès modifier

Miers est situé dans le Quercy, sur le causse de Gramat, à 9 km au sud de la Dordogne. Ce village du département du Lot est à 12 km au nord de son chef-lieu de canton Gramat et à 70 km au nord de la préfecture Cahors.

La route départementale 20, reliant Alvignac à 4 km au sud et Carennac à 9,5 km au nord, contourne Miers. Les grands sites touristiques de Padirac et Rocamadour sont à proximité : respectivement à 6 km et 11 km.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Miers[1]
Floirac Carennac Gintrac
Montvalent   Padirac
Alvignac Thégra

Relief modifier

La borne IGN du lieu-dit Forges marque le point haut de Miers, à 426 mètres d'altitude, en direction de Thégra. Les zones les plus basses de la commune, à 215 mètres d'altitude, se trouvent au nord-est près de l'ancien couvent des Fieux et de la ligne de chemin de fer Brive-Rodez[2].

Au sud, la combe Molière, le plan d'eau et le ruisseau se dirigeant au nord-est vers le gouffre de Roc de Corn marquent la limite de Miers avec Alvignac. Le bourg de Miers est établi sur les terrains du Limargue à 500 mètres au sud de la faille de Padirac qui barre le paysage d'est en ouest. Le causse caillouteux et sec débute ici par les collines de Pech de Rhodes (375 mètres) et du Pech Clapié. Au nord, le causse à la forme d'une dépression d'orientation E-SE - W-NW venant de Padirac et descendant vers la Dordogne par les Fieux en direction de Gluges et Montvalent[2].

Géologie modifier

 
Mécanisme de création de la faille de Padirac.
 
Coupe géologique dans un plan incluant l'église de Miers.

Le sous-sol de Miers est composé de roches sédimentaires qui se sont formées du Lias (-200 Ma) au Jurassique (-140 Ma), dans une mer chaude bordant le Massif central et recouvrant le nord du bassin aquitain. Ces roches avaient une épaisseur de 500 mètres[3].

Ce plateau tabulaire a émergé et l'érosion a raboté 200 mètres de calcaire en 20 Ma. Il a aussi subit une tectonique cassante de faible intensité qui créa la faille de Padirac et des plis de direction pyrénéenne (WNW-ESE). La partie qui se trouve au sud de la faille, sur laquelle se trouve le bourg de Miers a été surélevé et forme le horst de Miers-Alvignac. L'érosion a entièrement décapé sa couverture calcaire du Jurassique, laissant apparaître les sédiments plus anciens du Lias : marnes imperméables et calcaires argileux propices à l'agriculture[3].

Les calcaires situés au nord de la faille occupent plus de 10 km2 sur le territoire de Miers et sont karstifiables : propice au creusement de galeries.

Hydrogéologie modifier

 
Carte hydrogéologique des environs de Miers.

Toutes les eaux collectées sur la commune de Miers sont dirigées vers le réseau souterrain de Padirac qui alimente le bassin collecteur de la Dordogne[4]. Les exsurgences se situent en bordure du plateau calcaire sur la commune voisine de Montvalent : la fontaine Saint-Georges, celle dite du Lombard, le Gourguet et la Finou[3].

Trois parties peuvent être distinguées :

  • Au sud, le bassin affluent repose sur les marnes noires et schistes du Toarcien. Ces roches imperméables drainent l'eau vers des ruisseaux. En bordure sud, la combe Molière, le plan d'eau et le ruisseau de Cazelle conduisent les eaux dans le gouffre du Roc de Corn. Ailleurs, Elles s'enfoncent sous terre dès qu'elles atteignent la limite des calcaires perméables ;
  • À 500 mètres au nord du bourg, sur la faille de Padirac, s'alignent de l'est à l'ouest toutes les pertes : celles de Goubert, du Batut, de Miers, de la Valade, de Roc de Corn.
  • Au nord, le plateau calcaire perméable du Jurassique collecte les ruisseaux précédents ainsi que les eaux de pluie en direction ouest - nord-ouest. Dans le prolongement des pertes, des vallées sèches, témoins d'un réseau aérien fossile, convergent toutes pour se diriger vers le nord-ouest[5].

Spéléologie modifier

Au nord de la faille de Padirac, Miers s'étend sur plus de 10 km2 de plateau calcaire du Jurassique. Dans cette zone, plus de vingt phénomènes karstiques : pertes, gouffres et igues, permettent parfois aux spéléologues l'accès à de grands réseaux souterrains[6]. L'un des plus vastes du Lot, le réseau du gouffre de Padirac, traverse le territoire de Miers d'est en ouest avec ses 40 kilomètres de galeries explorées.

Quelques cavités de Miers :

  • l'igue du Cheval ou de Magic Boy, trop plein de la perte du Batut, explorée à partir de 2001, 100 mètres de profondeur et plus de 2 kilomètres de développement[7] ;
  • La perte de Miers ou des Ayrals : siphon d'entrée pompée en 1998 par Lesur, Dutarte et Boudsocq, explorée en 2007 sur 120 mètres par le spéléo club les Nyctalopes Ambidextres[8], puis par le Clan des Explorateurs de Cavernes de 2007 à 2015. Ces derniers ont découvert 11 km de galerie descendant à 170 m de profondeur. Ce réseau rejoint celui du gouffre de Padirac à 8 km de son entrée naturelle : le fil d'ariane et les traces de pas du spéléo-plongeur Clément Chaput, qui avait réitéré en avec Bernard Gauche la jonction Padirac - résurgence, ont été identifiés[9]. Une coloration a montré une confluence avec la perte de Magic Boy à 1 500 m de la perte de Miers[10].
  • L'igue de Barrières (du nom du hameau abandonné voisin), improprement notée « igue de Barrière », explorée par les assistants d'Édouard-Alfred Martel : Gaupillat, Armand et Foulquier, le . Ils décrivent un puits de 31 mètres de profondeur et une galerie descendant 34 mètres plus bas[11]. Les explorations reprennent à partir de 1970. De nombreux clubs de spéléologie s'acharnent sans succès à trouver une suite au bas du puits d'entrée. Ce sont les frères Bitard et Jean Lesur qui franchissent la coulée de calcite et découvre 275 mètres de galerie. Une monnaie romaine fut découverte prise dans la calcite par Louis Bex le . Cette pièce fut frappée entre 317 et 350 à l'époque de l'empereur d'Occident Constantin II[5]. Une deuxième, découverte par J.J. Stoeffler, se rattacherait à l'empereur byzantin Anastase Ier[12] ;
  • la grotte préhistorique des Fieux découverte le par Jean Lesur, J. Bouchereau, L. Perrier et le propriétaire des lieux, Elie Caminade[12].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 110 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lunegarde à 18 km à vol d'oiseau[15], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,1 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19],[20].

La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039 ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[21]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[22],[23]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination « géoparc des causses du Quercy », faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[24],[25].

La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[26],[27].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[28] : les « pelouses sèches et bois de la partie Nord du causse de Gramat et rivière souterraine de Padirac » (3 605 ha), couvrant 10 communes du département[29] et les « prairies naturelles et boisements de la combe Molière et du Bos del Moussur » (178 ha), couvrant 4 communes du département[30] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[28] : le « plateau et bassin d'alimentation du système karstique de Padirac » (10 133 ha), couvrant 11 communes du département[31].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Miers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[32],[I 1],[33].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gramat, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,6 %), zones agricoles hétérogènes (35,6 %), forêts (5 %), prairies (4,8 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Miers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36].

Risques naturels modifier

Miers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[37].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Miers.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des glissements de terrain[38]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 273 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 270 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[40],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[39].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[35].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].

Toponymie modifier

Le toponyme Miers est basé sur le mot latin medius, avec l'idée de milieu, de mitoyenneté ou de colon partiaire[42].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Les premières traces humaines remontent au Paléolithique moyen (300 000 ans BP) comme l'a révélé le site préhistorique des Fieux.

La commune possède un patrimoine mégalithique particulièrement riche avec de nombreux dolmens visibles, principalement au nord-ouest du territoire de la commune :

 
Dolmen no 2 de Barrières
  • Dolmens de Barrières : ce site comporte trois dolmens.

Le dolmen no 1 est un petit dolmen qui a perdu sa table mais conservé sa dalle de chevet. Le dolmen no 2 est un beau dolmen avec une haute chambre sépulcrale encore protégée par sa table (2,5 m x 3 m * 0,5 m). 44° 52′ 11″ N, 1° 41′ 23″ E Le dolmen no 3, aussi appelé Dolmen de la Pierre Levée, a conservé son tumulus dont il émerge à peine : c'est une belle construction dont la table (5 mètres de long pour 3 mètres de large et une épaisseur de 0,60 mètre) doit approcher les 20 tonnes. Les orthostates dépassent les 3 mètres de long.

  Inscrit MH (2012) Notice no PA46000057 44° 52′ 08″ N, 1° 41′ 02″ E

 
Dolmen no 3 de Barrières

Moyen Âge modifier

Les Hospitaliers modifier

Un monastère fut fondé en 1203, au lieu-dit actuel "le Couvent des Fieux", par Gerbert de Thémines[43]. En 1271, Barascon de Thémines, fils du fondateur de l'Hôpital-Beaulieu fit don du fief des Fieux au prieur de Saint-Gilles Guillaume de Villaret. Un hôpital y était installé pour les pèlerins et les malades. Il relevait du précepteur de Latronquière, commandeur de l'ordre de l'Hôpital de Saint-Jean de Jérusalem pour le Quercy. Comme ses parents, Barascon souhaitait établir un prieuré d'hospitalières sur sa baronnie. Il obtint ce droit de Philippe le Bel en 1295[44].

En 1296, il était gouverné par Jourdaine de Villaret, sœur de Guillaume de Villaret qui sera le vingt-quatrième grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem[43].

Le à Fronton, Pierre Ramon (ou de Raymond), commandeur des maisons du Quercy de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem rétrocéda à Barascon les Fieux contre des terres qui agrandirent la commanderie d'Espédaillac. Barascon y fit construire une maison de religieuse et "pour la dévotion et le salut de son âme" en fit don à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Ce prieuré était composé de douze religieuses, percevait des aumônes sur les paroisses de Bio, Albiac, Thémines et Rueyres[45],[44].

En 1304, le vicomte de Turenne Raimond VII mit sous la dépendance des Fieux le prieuré de Saint-Georges d'Issordel. Le , le prieuré de Curemonte fut rattaché au Fieux. Malgré ces revenus, le couvent des Fieux restait très pauvre. En 1370 et 1372, les seigneurs de Miers firent dons de leur domaine de Lacalmète à Loubressac, en échange du choix de la prieure dans leur famille : la maison des Miers-Vayrac. Le , pour éviter l'abandon des Fieux à la suite des guerres anglaises, le pape Benoît XIII unit provisoirement les Fieux à l'église de Montvalent. En 1479, Raymond de Richard, Grand Prieur de Saint-Gilles, visita les lieux et les trouva si délabrés qu'il en interdit l'entrée de novices. Malgré les mauvaises conditions de vie, la Vicomté de Turenne y envoya en 1524 Gabrielle de Laqueille-Castelnau qui devint prieure. Cette dernière devint en 1528 prieure de l'Hôpital-Beaulieu. Le , Galiote de Gourdon-Ginouillac-Vaillac prit la direction des Fieux qui avaient été dévastés pendant les Guerres de Religion[44].

Face aux difficultés, Galiote et ses compagnes décidèrent du rattachement des Fieux au prieuré de l'Hôpital-Beaulieu. Cette annexion fut confirmée par une bulle du pape Paul V le et par lettres patentes du roi Louis XIII du . Lors de l'inventaire du rapporte que les revenus du domaine des Fieux et de ses dépendances s'élevaient à 3250 livres[44].

En 1679, le couvent des Fieux était désert et en ruine. Il le resta jusqu'en 1793, date à laquelle il fut vendu comme bien national à la famille Caminade[44].

Au XIVe siècle, le prieuré des Fieux comportait[44] :

Le château modifier

Le château de Miers est déjà en 1297 mentionné dans l'acte de création du prieuré des Fieux[45]. Les co-seigneurs Bertrand de Miers, Pierre de Salgues, Bertrand de Vassignac, Hébrard d'Hardenssa, Guillaume de Miers (prieur), Pons d'Aymer, Guéraud de Fossat et Géraud de la Valette rendent hommage à leur suzerain Gérin de Castelnau pour le château, la châtellenie et la juridiction de Miers[46].

Le chemin de Rocamadour modifier

Au XIVe siècle, nombreux étaient les pèlerins qui suivaient la « route des Flandres ». Ils partaient de Bruges et Tournai, franchisaient la Dordogne et passaient par Miers avant d'arriver à Rocamadour. De même, les pèlerins de Lorraine y arrivaient par la « voie carolingienne », ceux du Puy-en-Velay par la « voie mariale »[47].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs[48]
Période Identité Étiquette Qualité
2008 En cours Bernard Calmon SE  
2001 2008 Jean-Pierre Brouqui SE  
(Tableau version 11/11/2006)

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].

En 2021, la commune comptait 451 habitants[Note 5], en augmentation de 0,89 % par rapport à 2015 (Lot : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0571 0699031 5261 2491 2511 2201 2921 316
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3411 2271 1791 1391 0761 012963901897
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
847830761573571564532521450
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
451407391365347398424439453
2021 - - - - - - - -
451--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

 
L'école de Miers.

Miers possède une école publique, à deux salles de classe, créée en 1926[53]. Elle dépend de l'académie de Toulouse et fait partie du Regroupement pédagogique (RPI) "l'étoile" qui rassemble les enfants des communes d'Alvignac, Miers, Padirac, Rignac et Rocamadour. Elle accueille dans une classe unique les enfants de 2e et 3e année du cycle 2 (CP et CE1) du RPI[54].

L'école dispose d'une BCD (Bibliothèque Centre de Documentation)[53] et de services de garderie et de restauration scolaire.

En 2012, la mairie de Miers y a réalisé la remise aux normes de l'installation électrique et des moyens d'accès pour les personnes à mobilité réduite[55]. Dans le cadre du plan de relance économique de la France de 2008-2009 et des actions pour les écoles rurales, la classe a été dotée d'un tableau blanc interactif[56].

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • L'archéosite des Fieux propose des activités de découverte de la préhistoire : initiation aux techniques de fouille, identification des traces d'animaux, tir au propulseur, tir à l’arc[57] ;
  • En juillet et août, des agriculteurs et des traiteurs (artisans alimentaires) tiennent un marché sous la marque commerciale « Marchés des Producteurs de Pays » tous les vendredis de 17 h à 20 h sur la place de l'Église de Miers. Des démonstrations de tonte de moutons sont effectuées[58],[59].

Santé modifier

Sports modifier

Le club de football FC Miers a été créé en 2011. Il évolue en promotion de 1er division district[60].

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 202 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 410 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 660 [I 4] (20 740  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 7,3 % 8,2 % 8,6 %
Département[I 7] 7,3 % 8,9 % 9,6 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 270 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (70,9 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Gramat, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 85 emplois en 2018, contre 60 en 2013 et 84 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 197, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,2 %[I 10].

Sur ces 197 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 66 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 80,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,6 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 14,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

32 établissements[Note 8] sont implantés à Miers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 32
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 21,9 % (14 %)
Construction 6 18,8 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
9 28,1 % (29,9 %)
Information et communication 1 3,1 % (1,8 %)
Activités immobilières 2 6,3 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 12,5 % (13,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
2 6,3 % (12 %)
Autres activités de services 1 3,1 % (8,7 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 32 entreprises implantées à Miers), contre 29,9 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture modifier

La commune est dans les Causses », une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[61]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 42 45 28 26
SAU[Note 11] (ha) 1 368 1 749 1 885 1 718

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 42 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 45 en 2000 puis à 28 en 2010[63] et enfin à 26 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 38 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[64],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 1368 ha en 1988 à 1718 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 33 à 66 ha[63].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
L'église Saint-Martin.

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Miers » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Miers » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Lot » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Miers » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Miers » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Lot » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Carte IGN 1/25000 2136 Est Vayrac - Padirac
  3. a b et c Jean-Noël Salomon (LGPA et INTERMET, Institutde Bordeaux, Université Bordeaux 3), « Le causse de Gramat et ses alentours : les atouts du paysage karstique », Karstologia, no 35,‎ , p. 1-3 (ISSN 0751-7688)
    Description du causse de Gramat (géologie, climat, sol, végétation, hydrologie, occupation humaine, atouts paysagers et patrimoniaux, 6 figures, 9 photos et une carte A3 hydro-karsto-spéléologie du causse de Gramat.
    .
  4. Bernard Collignon et Robert Fabriol, « Étude chimique et bactériologique de la rivière souterraine de Padirac (France) », Bulletin de la Société géographique de Liège, vol. 29,‎ , p. 29-36 (lire en ligne)
  5. a et b Michel Durand, « Historique des explorations de l'igue de Barrière », Bulletin du Comité Départemental de Spéléologie du Lot (CDS46), no 5,‎ , p. 41-53 (ISBN 2-9509260-2-9).
  6. Jean Taisne, Contribution à un inventaire spéléologique du Département du Lot : coordonnées et situation de plus de 1300 cavités, Labastide-Murat, Comité Départemental de Spéléologie du Lot (CDS46), , 363 p. (ISBN 2-9509260-1-0).
  7. Joël Magdelaine, « Spéléologie en Quercy », Spéléoc - Revue des spéléologues du Grand Sud-Ouest, no 110,‎ 2e trimestre 2006, p. 7-14 (ISSN 0241-4104, lire en ligne).
  8. Christian Boudsocq, « Perte de Miers (Lot) : Un nouveau regard sur Padirac ? », Spéléoc - Revue des spéléologues du Grand Sud-Ouest, no 115,‎ 3e trimestre 2007, p. 17 (ISSN 0241-4104, lire en ligne).
  9. Guillaume Lavergne, « Découverte d'un nouvel affluent : le réseau souterrain de Padirac s'agrandit », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  10. Lettre du SCP n°335 - mai 2015, « Un nouveau long réseau près de Padirac », sur speleoclubdeparis.fr, (consulté le ).
  11. Édouard-Alfred Martel, Les Abîmes, Paris, Delagrave, , relié (ISBN 2-7348-0533-2), chap. XVII (« Le Causse de Gramat — Les Goules »), p. 305.
  12. a et b Association Racines, Archéologie et Archéologue : Canton de Gramat (Lot), éditions du Ver Luisant, , 200 p., p. 84.
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
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  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  22. [PDF]« Le parc naturel régional des Causses du Quercy – charte 2012-2024 - le rapport »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur parc-causses-du-quercy.fr (consulté le ).
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  39. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Miers », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
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  42. Gaston Bazalgues, « Les noms des communes du Parc », Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol. 1,‎ , p. 117 (lire en ligne)
  43. a et b J. B. Gluck, Album historique du département du Lot : avec les vues des principaux monuments et sites de cette partie du Quercy, Paris, Gluck Frères, (réimpr. 1995) (1re éd. 1852), 192 p. (ISBN 978-2-87802-209-4 et 2-87802-209-2, lire en ligne), p. 93
  44. a b c d e et f Jacques Juillet, Commanderies du Haut-Quercy : Sur le chemin de Rocamadour, , 171 p., p. 136-145.
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  46. Guillaume Lacoste, Histoire générale de la province de Quercy, vol. 3, t. 12, Cahors, Girma, (réimpr. 2012) (1re éd. 1883), 478 p. (ISBN 978-2-7348-0086-6 et 2-7348-0086-1, lire en ligne sur Gallica), chap. 12, p. 25.
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  48. « Les maires de Miers », sur francegenweb.org (consulté le ).
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  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  53. a et b « Ecole de Miers », sur ecole.rocamadour.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  54. « Présentation du RPI », sur ecole.rocamadour.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
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  62. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  63. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Miers - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  64. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département du Lot » (consulté le ).
  65. Notice no PA00095168, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. Notice no PA00125603, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[62].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Liens externes modifier