Marsillargues
Marsillargues | |||||
![]() Vue aérienne. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Montpellier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lunel | ||||
Maire Mandat |
Patrice Spéziale 2020-2026 |
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Code postal | 34590 | ||||
Code commune | 34151 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marsillarguois | ||||
Population municipale |
6 322 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 148 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 39′ 54″ nord, 4° 10′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 0[1] m Max. 11[2] m |
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Superficie | 42,7 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lunel | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
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Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | marsillargues.fr | ||||
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Marsillargues (Marsilhargues en occitan) est une commune française d'un peu plus de 6 000 habitants, en 2017, qui fait partie de la Communauté de communes du Pays de Lunel. Elle se situe dans le canton de Lunel, dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont les Marsillarguois.
GéographieModifier
SituationModifier
Marsillargues est située en Europe continentale, au sud-est de la France, au bord du Vidourle, à égale distance de Montpellier et de Nîmes et à une quinzaine de kilomètres de la mer Méditerranée.
À son extrême limite est, le Vidourle constitue sa frontière naturelle avec le département du Gard. Les trois communes les plus proches sont Aimargues, en direction de Vauvert, Saint-Laurent-d'Aigouze, en direction d'Aigues-Mortes et Lunel à l'ouest.
La commune de Marsillargues est la commune la plus à l'est du département de l'Hérault. Marsillargues est la seconde ville du canton de Lunel.
Elle est entourée par une ceinture de boulevards bordés de platanes centenaires qui constituent une promenade naturelle protégée du soleil par les chaudes journées d'été[réf. nécessaire].
Communes limitrophesModifier
Températures moyennesModifier
Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Annuel | |
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Températures mini moyennes (°C) | 2.2 | 3.3 | 4.9 | 7.8 | 11.2 | 14.6 | 17.1 | 16.7 | 14.2 | 10.6 | 5.9 | 2.8 | 9.3 |
Températures moyennes (°C) | 6.6 | 7.8 | 9.8 | 12.6 | 16.1 | 19.9 | 22.8 | 22.2 | 19.4 | 15.4 | 10.3 | 7.2 | 14.2 |
Températures maxi moyennes (°C) | 11.1 | 12.4 | 14.7 | 17.5 | 21.1 | 25.3 | 28.4 | 27.7 | 24.7 | 20.2 | 14.7 | 11.7 | 19.1 |
PrécipitationsModifier
Janv | Fév | Mars | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Déc | Annuel | |
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Cumuls moyens mensuels des précipitations (mm) | 72.3 | 72.3 | 55.0 | 54.9 | 52.1 | 33.0 | 20.0 | 41.7 | 62.3 | 109.5 | 62.8 | 63.3 | 699.1 |
Hauteur max des précipitations en 24h (mm) | 115.0 | 55.4 | 120.2 | 68.4 | 120.1 | 150.2 | 57.0 | 79.8 | 177.2 | 148.1 | 143.4 | 89.7 | 177.2 |
HistoireModifier
Préhistoire et AntiquitéModifier
La vigne cultivée est présente sur ce terroir depuis 5 000 ans d'après les diagrammes polliniques avec une notable augmentation à l'an 300 avant notre ère[5].
À l’origine, le village était probablement un village de pêcheurs composé de cabanes situées à proximité du Vidourle, il existe d'ailleurs une rue des Pêcheurs[réf. nécessaire].
Moyen ÂgeModifier
Le village dès le Moyen Âge était sous la tutelle de la célèbre abbaye de Psalmodie dont le nom est probablement tiré des éternelles psalmodies qu’égrenaient les moines. Cette abbaye d’ailleurs était propriétaire de la plupart des terres environnantes[réf. nécessaire].
RenaissanceModifier
Le château actuel est de style Renaissance[réf. nécessaire].
Période moderneModifier
Jusqu'à la Révolution, Marsillargues se trouvait dans le diocèse de Nîmes. En 1790, il en fut séparé pour intégrer le département de l'Hérault. Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société patriotique », puis « société des amis de la constitution et de l’égalité ». Elle est créée le et rebaptisée « société des amis de la liberté et de l’égalité »[6]. Sa fréquentation était assez importante, puisque ses 283 membres représentent 9 % de la population totale[7]. Alors que Marsillargues est d’opinion girondine, le représentant en mission Boisset passe plusieurs mois à l’épurer en 1793[8].
Période contemporaineModifier
Après la Seconde Guerre mondiale, le village se tourne essentiellement vers la viticulture qui devient sa principale ressource. Après avoir connu des hauts et des bas et même après les dégâts causés par le « mildiou », la vigne est demeurée jusque dans les années 1958 ; la cave coopérative locale était dans les années 1950 et 1960 la première d’Europe par la quantité de vin réalisée. Avec les difficultés rencontrées par la production massive de « vin de coupe » qui s'est avéré difficile à vendre, les viticulteurs sont encouragés par des primes à arracher les vignes. Une nouvelle activité se met en place : l’arboriculture fruitière (pommes, pêches, nectarines, etc., mais elle connaît à son tour un essoufflement. L'inactivité et le peu de débouchés locaux conduisent de nombreux jeunes à quitter la région[réf. nécessaire].
ToponymieModifier
HéraldiqueModifier
Les armes de Marsillargues se blasonnent ainsi : d'azur à une lettre M gothique d'argent incluse dans une orle du même[9].
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ÉducationModifier
CollègeModifier
Type | |
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Pays | |
Coordonnées |
Direction |
Philippe Soumet (d) |
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Site web |
UAI |
0340034C |
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La commune est dotée du collège Roger-Contrepas, dont le principal est Bruno Delong (jusqu'en 2014), puis Philippe Soumet (2014-2020)[10].
TraditionsModifier
Suivant une coutume répandue[Par qui ?] dans tout le monde méditerranéen ayant fortement subi l'influence latine, les habitants ont reçu un surnom (en occitan, un « escais ») toujours légèrement ironique et moqueur : les « bajans », littéralement les « nigauds » en languedocien.
La particularité du village est qu'il se situe en Petite Camargue, région de traditions taurines. L'expression ultime de ces traditions est atteinte lors des fêtes votives, généralement organisées au début du mois d'août et qui durent une dizaine de jours. Le programme de ces journées est organisé, avec la participation de la municipalité, par les clubs taurins dont le plus célèbre fêtera son quatre-vingtième anniversaire en 2007 : « La Sounaïa », du nom de la cloche qui pend au cou du taureau rassembleur, le « Simbèou ».
Généralement, la journée commence par une sortie dans les près, au milieu des taureaux et des gardians des diverses manades locales. C'est ou plutôt, c'était l'occasion pour les jeunes et les moins jeunes de passer un bon moment, de participer au tri des taureaux, et de déguster la fameuse saucisse grillée accompagnée de vin rosé. Ensuite, le départ des taureaux des prés, généralement du Cailar (3 km) était organisé pour « l'Abrivado » terme qui désigne l'arrivée des taureaux entourés des chevaux de Camargue montés par les gardians et de tout un cortège de remorques remplies de jeunes gens et de jeunes filles, et aussi de personnes de toutes les générations, tirées par des tracteurs, ainsi que de nombreux autres acteurs courant après les taureaux pour essayer de les faire échapper du cortège, en saisissant leur queue.
Le moment le plus attendu des Marsillarguois était le franchissement du pont du Vidourle dit depuis peu « Pont Boulet », où s'amassaient les badauds venus assister à « l'Abrivado ». C’était en principe sur le coup de midi où chevaux et gardians, taureaux et caravane d'accompagnateurs accomplissaient cette phase commémorative des fêtes votives, chaque jour à la même heure. Cette « abrivado » arrivait à son terme dès le franchissement des arènes, où les taureaux enfin arrivaient au terme de la matinée. La course d'une vachette « emboulée » (portant des boules protectrices sur les cornes) sollicitée par les jeunes et moins jeunes, précédait l'apéritif traditionnel de 13 heures. C'était le moment de repos mérité après une matinée aussi riche d'événements de tous ordres. Un orchestre jouait des pasodobles qui animaient de nombreux couples déambulant sur la piste de danse, tandis que d'autres assis autour des « guéridons » et le regard attendri, sirotaient le pastis qui coulait à flots.
L'après-midi, une course à la cocarde de taureaux était organisée et chaque Marsillarguois se faisait un point d'honneur d'y assister en prenant place dans les gradins des arènes. La course, entrecoupée d'un entracte, se déroulait avec six taureaux. Selon la journée concernée ces taureaux pouvaient être des « cocardiers » (les vedettes de la manade) ou des anoubles (jeunes taureaux) et le montant des attributs (cocarde, glands ou ficelles) primés plus ou moins important. Les « rasetteurs », tout de blanc vêtus et les « tourneurs » essayaient d'accomplir des prodiges sous les acclamations chaleureuses d'un public déchaîné.
C'était alors qu'intervenait le troisième acte de la journée : « la bandido » c'est-à-dire le retour aux près des taureaux sous la vigilance des gardians avec la même animation de la population.
Le dernier acte de la journée était clôturé par des repas énormes, que les divers groupes de jeunes organisaient et qui se terminaient à l'aube après le bal.
La reproduction de ce scénario, était quotidienne à tel point que l'épuisement de la jeunesse était total lors du dernier jour.
Actuellement, pour des raisons de sécurité, la bandido et l'abrivado ont été modifiées car le parcours est réduit et il se limite à la traversée de Marsillargues des arènes à la « Chicanette ». Tous les autres points sont dans l'ensemble maintenus dans la tradition.
Politique et administrationModifier
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
DémographieModifier
Au dernier recensement, la commune comptait 6322 habitants.
ÉconomieModifier
La principale activité économique à Marsillargues est l'activité agricole. En raison de la baisse de la consommation de vin, la viticulture qui représentait l'essentiel de l'activité agricole à Marsillargues, a cédé progressivement la place à la culture maraîchère diversifiée ces dernières décennies. Les produits agricoles cultivés en grande quantité à Marsillargues sont les asperges, les melons, les pommes et les pêches[réf. nécessaire].
PatrimoineModifier
Le château Guillaume de NogaretModifier
Le château fut fondé en 1305 par Guillaume de Nogaret, qui obtint les seigneuries de Marsillargues ; Calvisson, Congénies, Aujargues, Manduel, Beauvoisin, Générac, Vergèze, entre autres, pour services rendus au roi Philippe IV le Bel. Du château féodal, il ne subsiste qu’une partie du sous-sol, les grandes cuisines et le donjon avec sa tourelle carrée.
- Aile Nord
Vers 1560, Jean de Louet de Calvisson entreprit la construction d’un nouveau château à l’emplacement de celui de son ancêtre. L’aile nord est alors entièrement refaite : façade et escalier intérieur à mur noyau. Cette façade est d’une grande modernité avec son étage surélevé compris entre un soubassement taluté et un étage-attique aveugle coiffé d’un toit plat. Elle est rythmée par des ouvertures et des trumeaux surmontés de frontons alternativement curvilignes et triangulaires. Mais la rigueur de la mise en œuvre contraste avec la totale irrégularité de la façade. L’ensemble présente une décoration très riche et un goût pour le détail prononcé. Ainsi, alors que les trumeaux sont ornés de cartouches, volutes, bucrânes… Les douze bas-reliefs de l’attique sont sculptés de guirlandes de fruits retenues par des mascarons en mufles de lion, des têtes joufflues ou visages barbus, palmes, bucrânes… De nombreux trophées d’armes célèbrent les exploits militaires de son propriétaire, tandis que différents emblèmes rendent hommage au pouvoir royal : porc-épic de Louis XII ; salamandre de François Ier et lune et monogramme de Diane de Poitiers. Cette représentation est une manifestation évidente du loyalisme de la famille envers la dynastie régnante et permet de dater la façade de 1560 environ. Cette façade est une des plus belles réalisations méridionales de la Renaissance et est à rapprocher de celle du château ducal d’Uzès : l’auteur semble le même mais il reste encore à identifier. En 1679, Jean-Louis II de Louet de Murat de Nogaret, marquis de Calvisson, entreprend la reconstruction d’une partie de l’aile nord avec son grand escalier suspendu ainsi que le portail d’entrée en demi-lune. Au XVIIIe s., les gypseries des salles d’apparat sont refaites à la demande de Anne-Joseph de Louet.
- Aile Sud
L’aile sud est construite en 1679 à la demande de Jean-Louis II de Louet de Murat de Nogaret, lieutenant général du roi en Languedoc, président des États et marquis de Calvisson : Alexis de La Feuille, ingénieur royal ; Gabriel Dardaillhon et Jacques Cubissol, architectes nîmois et Philippe Mauric, sculpteur, entreprennent les travaux. Abritant les écuries, ce bâtiment est agrémenté d’une façade quasiment identique à celle de l’aile nord. Les représentations se font néanmoins plus guerrières et les emblèmes de Louis XIV prolifèrent. Le détail décoratif est conforme aux goûts alors en vogue dans les années 1670.
- Orangerie
L’orangerie est construite en 1767 par Anne-Joseph de Louet de Murat de Nogaret afin de fermer l’ensemble constitué par les ailes nord et sud. Un vaste parc se développait alors dans le prolongement de la cour d’honneur. Il était ponctué de bassins circulaires, point d’intersection d’allées se recoupant en étoiles et en angles droits. L’orangerie a été réhabilitée en bibliothèque municipale.
Sur un autre registre, on notera que la cloche de l'église de Congénies (Gard) a été parrainée en 1759 par Anne Joseph qui en était aussi le seigneur de ce lieu comme le mentionne la dédicace qu'elle comporte. Il s'agirait là de la seule cloche encore existante en Languedoc mentionnant le patronyme de cette illustre lignée, d'où son intérêt historique. (Il a d'ailleurs été proposé, en 2012, de la classer au titre des MH dans la section "objets").
Dans la nuit du 19 au , un incendie catastrophique se déclare dans l’enfilade de salles jouxtant la galerie Louis XVI qui est alors totalement détruite, ainsi que l’étage supérieur (bibliothèque) et l’escalier d’honneur. Seule la façade Renaissance reste debout… La mairie de Marsillargues rachète le château en 1948 à la famille de Saizieu.
La totalité du château est classée Monument Historique depuis 1995.
Le musée Paul-PastreModifier
Dans la cour du château, le micocoulier séculaire veille sur l'entrée du musée Paul Pastre, niché au sein de la demeure seigneuriale. Paul Pastre, amateur éclairé d'histoire locale et d'archéologie, découvre 2 autels gallo-romains dans les ruines du château. Faisant suite à cette découverte, l'idée de créer un musée prend forme en 1949. Aujourd'hui, 400 m2 d'expositions, répartis en sept salles, vous invitent à découvrir l'histoire locale à travers ses illustres concitoyens, Guillaume de Nogaret, Fernand Janin, Louis Uni dit Apollon, et les objets de beaucoup d'autres, moins illustres[réf. nécessaire].
L’église de la Transfiguration-du-SeigneurModifier
Le portail de l'église est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [21].
Le temple protestantModifier
Édifice imposant et d'architecture originale de 31 mètres de long sur 16 de large, il est le plus imposant du bas pays protestant avec une salle de 500 m2. La façade principale comporte un vaste fronton triangulaire néoclassique surmonté d'un clocher à l'architecture tout à fait inhabituelle (dôme). Début de la construction (première pierre) en 1802. Il fut inauguré en 1806 alors qu’il n’avait pas encore de plafond. Les travaux avancèrent lentement et ce n’est qu’en 1818 que commence la construction du plafond et des tribunes. Si le clocher fut terminé en 1823 tel qu’en atteste sa clé de voûte, la cloche ne fut mise en place qu'en 1826. Par sa grande originalité et ses dimensions, cet édifice mériterait sans nul doute une protection au titre des Monuments Historiques tel que cela est le cas pour certaines de ces constructions dans le département limitrophe du Gard[réf. nécessaire].
Le petit templeModifier
Dit aussi « église libre » (branche du protestantisme), fin XIXe, sorte de chapelle de style néogothique. Le bâtiment fut vendu dans les années 1990 et se trouve aujourd'hui malheureusement en état d'abandon[réf. nécessaire].
Les arènesModifier
Les arènes de Marsillargues construites en 1960 sont inscrites sur la liste des monuments historiques protégés depuis le [22].
Personnalités liées à la communeModifier
- Guillaume de Nogaret, conseiller du Roi de France Philippe le Bel, fut seigneur de Marsillargues.
- Gaston Defferre naît en 1910 au mas de Bony, demeure construite par son grand-père Causse, près de Marsillargues sur la route qui va à Saint-Laurent-d'Aigouze.
- Louis Uni dit Apollon est né à Marsillargues.
- Fernand Janin repose au cimetière de Marsillargues. Architecte et urbaniste, il fut pensionnaire de l'Académie de France à Rome de 1910 à 1912.
- Jules Grand, fondateur de la Nacioun gardiano en 1904.
- Martin Vignolle, général de la Révolution et de l'Empire, est né à Marsillargues en 1763. Le nom du général Vignolle est inscrit sur la 21e colonne de l'Arc de Triomphe de l'Étoile à Paris.
- Jacques Antoine Mourgue, ministre de l'Intérieur en juin 1792 et grand philanthrope, est né le 2 juin 1734 à Marsillargues.
- André Bassaget, né et décédé dans la commune, ancien député de Vaucluse.
- Henry de Justamond, Garde-magasin de la Compagnie française des Indes orientales, puis Gouverneur de l'île Bourbon (île de la Réunion) 1715-1718, naît en 1683 à Marsillargues, issu d'une famille protestante. Son nom est attaché au développement de la culture du café en provenance de Moka dans l'île.
- Toussaint-François Node-Véran, naît à Marsillargues en 1773, peintre botaniste du Jardin des plantes de Montpellier.
- Charles Combet, fondateur de la devise rouge et verte, est né à Marsillargues le 4 novembre 1825[23].
- Guy de Rougemont et Anne-Marie Deschodt y vivent[24],[25],[26],[27].
- Jean-Claude Carrière, scénariste, écrivain, parolier et acteur, possède une maison à Marsillargues.
- Homéric, écrivain, vit en partie à Marsillargues.
- Patrice Meneghini, raseteur.
- Norbert Geneste, raseteur.
- Jean-Marc Daumas, licencié de théologie de la faculté de théologie protestante de Paris, diplômé de grec biblique de l'institut catholique de Paris, maître en théologie de la faculté de Montpellier, docteur en histoire de la faculté de lettres d'Aix-en-Provence, il enseigna également l'histoire de l'Église et l'hébreu ancien à la faculté de théologie réformée d'Aix-en-Provence.
RéférencesModifier
- Dans cette commune proche du littoral et de l'étang de l'Or, la plaine méridionale se situe entre 1 et 2 mètres d'altitude d'après la carte topographique Aigues-Mortes, n°2843 OT, Institut géographique national, 2e édition, 2000. 0 mètre correspond à la partie submersible de l'étang de l'Or situé au sud-ouest du territoire communal (entre le canal de Lunel et la pointe de la Radelle (quadripoint avec Aigues-Mortes, La Grande-Motte et Mauguio) et aux rives les plus méridionales du canal de Lunel, du canal du Rhône à Sète et du Vidourle.
- L'altitude de 11 mètres est atteinte sur le pont de Marsillargues ainsi qu'au nord de la commune sur la digue rive droite du Vidourle. Ces points d'altitude apparaissent sur la carte topographique Aigues-Mortes, n°2843 OT, In Institut géographique national, 2e édition, 2000.
- Distances vers : Aigues-Vives, Mus, Codognan, Aimargues, Le Cailar, Saint-Gilles, Gallician, Saint-Laurent-d'Aigouze, Aigues-Mortes, Mer Méditerranée, Le Grau-du-Roi, La Grande-Motte, Saint-Nazaire-de-Pézan, Saint-Just, Saint-Brès, Valergues, Lunel et Gallargues-le-Montueux, publié sur le site fr.distance.to (consulté le ).
- Relevés Marsillargues 1961-1990
- Michel Bouvier, Le vin, c'est toute une histoire, Jean-Paul Rocher Éditeur, Paris, 2009, p. 27. (ISBN 978-2-917411-23-0) (notice BnF no FRBNF42049612)
- Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 413.
- Dubost, ‘’Le réseau des sociétés…’’, op. cit., p. 395
- Dubost, ‘’Le réseau des sociétés…’’, op. cit., p. 408
- Didier Catarina et Jean-Paul Fernon, Armorial des communes de l'Hérault, Artistes en Languedoc, (ISSN 1264-5354), p 49.
- Mathieu Banq, « Marsillargues : l’étrange disparition du principal de Contrepas », Midi-Libre, (lire en ligne).
- Les maires de Marsillargues, publié sur le site francegenweb.org (consulté le ).
- Notice : Gaston Daumas, publié le par Jean Sagnes, sur le site Le Maitron (consulté le ).
- Notice : Fernand Brémond, publié le par Jean Sagnes, sur le site Le Maitron (consulté le ).
- Notice : Léopold Diot, publié le par Olivier Dedieu, sur le site Le Maitron (consulté le ).
- Notice : Roger Contrepas, publié le sur le site Le Maitron (consulté le ).
- « Marsillargues : Michel Génibrel rassemble ? », publié le sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- Résultats des élections municipales et communautaires dans l'Hérault, publié le sur le site du Conseil départemental de l'Hérault (consulté le ).
- Municipales à Marsillargues : Patrice Speziale devient maire, publié le par Wendy Noël, sur le site du Midi-Libre (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00103501, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « arènes de Marsillargues », notice no PA00125494, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jacky Tourreau, Les origines de la manade Louis Nicollin, Éditions Gilles Arnaud, 2013, page 103
- « Anne-Marie du TEMPLE de ROUGEMONT : Décès », carnet.midilibre.fr.
- « Vernissage à Montpellier des œuvres de Guy de Rougemont », poli-sons.fr (en cache).
- « Rougemont à Florac, les quatre saisons d’un peintre », marredelaplage.com.
- « ROUGEMONT, Guy de », ledelarge.fr.
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Jacqueline Alibert, Une communauté rurale du Bas-Languedoc au XVIIIe siècle : Marcilhargues, Montpellier, éd. Université Paul Valéry,
- Émile Appolis, « Les Protestants "rouges" de Marsillargues (Hérault) », Actes des "XXXVIIe et XXXVIIIe congrès, Limoux-Nimes 1964-1965, Montpellier, Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, , p. 234-244
- Florian Arnissolle, Marsillargues avant, pendant et après l'occupation allemande, Marsillargues, Association des amis du musée de Marsillargues, , 156 p.
- Max Daumas, Mourir à Marsillargues autrefois, Montpellier, M. Daumas, , 106 p.
- Jean-Marc Daumas, Les protestants de Marsillargues en Languedoc des origines à 1953, [S.l.], [S.n.],
- Max Daumas, Marsillargues à la fin de l'ancien régime : l'économie, la société, la vie urbaine, Montpellier, éd. Rouvière frères, , 281 p.
- Max Daumas, Un siècle d'histoire à Marsillargues : 1814-1914, Nîmes, Lacour-Ollé, , 241 p.
- Jean-Marc Daumas et Éric Bron, Marsillargues d'hier et d'aujourd'hui, Castries, éd. du Mistral, , 127 p.
- M. Vergelly, Marsillargues et son territoire : essai de monographie, Montpellier, Impr. Générale du Midi, , 61 p.
Fonds d'archivesModifier
- Fonds : Archives communales de Marsillargues (1204-1792) [19,71 ml]. Cote : 151 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault. (présentation en ligne)