Maison de Clermont-Tonnerre

famille noble française

La maison de Clermont, puis de Clermont-Tonnerre, est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction chevaleresque, originaire du Dauphiné. Sa filiation est prouvée depuis le XIe siècle.

de Clermont-Tonnerre
Image illustrative de l’article Maison de Clermont-Tonnerre
Armes de la famille.

Blasonnement De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir.[1]
Devise Si omnes, ego nom
(Si tous, moi pas)[2]
Branches Clermont-Cruzy
Clermont-Thoury
Clermont-Mont-Saint-Jean
Clermont-Montoison
Clermont-Chaste
Période XIe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Dauphiné Dauphiné
Allégeance Drapeau du Dauphiné Dauphiné
Drapeau de la Savoie (Région historique) Savoie
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Aiguebelette
Demeures Aiguebelette, Ancy-le-Franc, Bertangles, Dampierre-sur-Boutonne, Épinac, Maulnes, Passage, Tallard.
Charges Premier baron, connétable et grand-maître héréditaire du Dauphiné
Fonctions militaires 1 maréchal de France
Fonctions ecclésiastiques 1 archevêque, plusieurs évêques
Récompenses civiles Pair de France
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour Oui

Histoire

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Tour subsistant du château de Clermont, commune de Chirens.

Cette famille de Clermont est originaire du Dauphiné, plus précisément du petit village de Clermont-en-Viennois (faisant aujourd'hui partie de la commune de Chirens) situé en haut d'une colline près du lac de Paladru. Non loin de ce village subsistent les ruines d'un château féodal construit vers les XIIe et XIIIe siècles par les premiers Clermont[3], siège de la baronnie puis du comté de Clermont (Antoine, en 1547). La première mention du château date de 1107. Cette terre était le siège de la première des anciennes baronnies du Dauphiné[4], les autres étant Sassenage, Bressieux, Maubec et Montmaur[5]. D'après la légende, ce nom de Clermont viendrait de la situation géographique de leur château, sur un mont, éclairé par le soleil, Clair-mont. Leurs premières armoiries étaient d'ailleurs parlantes : un mont surmonté d'un soleil[6].

Le premier membre de ce lignage connu est Sibaud Ier[7], seigneur de Clermont et de Saint-Geoire, actuellement dans le département de l'Isère. Il possédait au moins huit châteaux, qui devaient être des mottes castrales, parmi lesquels ceux de Saint-Geoire, de Montferrat, de Chirens, d'Hautefort ou encore de Châbons. Il est signataire, comme témoin, d'un acte passé entre le comte de Bourgogne et son frère l'évêque de Vienne, en 1094[8]. Il aurait participé à la croisade de 1096[9],[10], et fut marié à Adélaïs d'Albon[7],[11] fille du Dauphin du Viennois, et petite-fille de l'empereur Henri III et d'Agnès de Poitiers[12].

En 1203 Guillaume de Clermont rendit hommage pour ses terres de Clermont, Saint-Geoire et Crépol à l'évêque de Vienne[13].

En 1340, Aynard de Clermont reçoit du dauphin Humbert II la vicomté de Clermont en Trièves, que les Clermont-Tonnerre (Antoine III) conserveront jusqu'en 1566.

Le nom de Tonnerre a commencé à être ajouté à celui de Clermont par Charles-Henri de Clermont (1572-1640), petit-fils d'Antoine III ci-dessus et arrière-petit-fils de Bernardin ci-dessous), puis par ses descendants de la ligne aînée. Charles-Henri avait en effet hérité du comté de Tonnerre à la mort de sa grand-tante Louise de Clermont (comtesse en 1540-† 1596), mais il avait dû refuser la succession grevée de dettes, et il avait racheté le comté par la suite vers 1600. Le comté de Tonnerre était entré dans la famille par le mariage en 1496 de Bernardin de Clermont, vicomte de Tallard, et d'Anne de Husson, comtesse de Tonnerre.

Les Clermont, en Dauphiné

Le traité qui réunit le fief de Clermont au domaine delphinal date de l’an 1340. Le baron de Clermont fut créé premier pair, connétable et grand-maître héréditaire de Dauphiné. Il n’y avait en Dauphiné que quatre baronnies d’état ou pairies, celle de Clermont en Viennois, celle de Sassenage, celles de Bressieu et Maubec qui n’en formaient qu’une, et celle de Montmaur (Hautes-Alpes).

Titres et honneurs

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Les membres de cette famille ont porté les titres suivants :

La maison de Clermont-Tonnerre a obtenu douze fois les Honneurs de la Cour, au cours du XVIIIe siècle[14].

autres titres

Notons, que certains titres, venus d'autres familles, sont apparus grâce aux femmes, comme ceux de duc de Retz (et barons de Surgères, Dampierre, Vivonne ; cf. Catherine de Clermont) ou duc d'Uzès.

Connétable et grand maître héréditaire du Dauphiné

C'est en 1340 que ce titre est accordé aux Clermont et plus particulièrement à Aynard de Clermont, vicomte de Clermont en Trièves, seigneur de Clermont en Viennois, de Paladru, etc. par le dernier dauphin du Viennois, Humbert. Aynard de Clermont se trouvait lié à la maison de Savoie par sa mère, Béatrix de Savoie, et au dauphin par une de ses aïeules, sœur du dauphin. Humbert, pour s'attacher la maison de Clermont, proposa à Aynard de devenir son vassal en échange de tenir la première place dans ses conseils. Par le même accord il créa deux titres, celui de Premier capitaine des armées du Dauphin, et celui de Grand Maître de la Maison du Dauphin et de la Dauphine. Il fut ajouté que si le seigneur de Clermont devait entrer en guerre contre les comtes de Savoie, le Dauphin et ses successeurs se devaient de rembourser les Clermont pour les dépenses qu'ils auraient engagées. Lorsque le Dauphiné fut attaché à la France, en 1349, le nouveau dauphin, Charles, fils aîné de Jean II le Bon, reçut l'hommage de Geoffroy de Clermont, fils d'Aynard, et confirma ce qui avait été accordé en 1340[30].

Ces titres ont, par le temps, pris l'appellation de connétable et grand maître héréditaire du Dauphiné et de 1340 à 1789 il fut l’apanage des aînés de la maison de Clermont.

Branches

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La plupart de ces branches se sont éteintes, seules subsistent aujourd’hui la branche des ducs et celle des marquis. Toutes descendent de Siboud I, baron de Clermont, et d’Adélaïs d’Albon qui vivaient en 1080.

Personnalités

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La famille de Clermont-Tonnerre a donné plusieurs saints et saintes, 26 abbés, 18 abbesses, 59 religieuses, 12 évêques et archevêques, un cardinal, de nombreux officiers généraux et pairs de France, un maréchal de France, un grand maître des eaux et forêts, Annet de Clermont-Gessan un grand maître de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, un grand maître de l’ordre de Saint-Lazare, lieutenant-général du Roi en Nouvelle-France et amiral des mers du Ponant (Aymar de Chaste), des lieutenants généraux et gouverneurs de provinces, de nombreux chevaliers des ordres du Saint-Esprit, de Saint-Michel, de Saint-Lazare, de Malte, de l’Annonciade, parmi lesquels on trouve de nombreux grands officiers et commandeurs ; de nombreux chanoines-comtes, nombre de chevaliers, des capitaines de cent ou cinquante hommes d’armes, des lieutenants-généraux, des capitaines-généraux, d’ordonnances, des généraux, des maréchaux de camp, des mestres de camp, des colonels, des brigadiers des armées du roi, des commissaires des armées du roi, plusieurs chambellans des rois de France, un académicien, etc.

Portraits

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Chevaliers et hommes d'armes

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Religieux et religieuses

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Dames et salonnières

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Contemporains

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Héraldique

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  Blasonnement :
De gueules à deux clefs d'argent passées en sautoir.[1]
Commentaires : Les clefs passées en sautoir symbolisent l'autorité papale. Les armes des Clermont auraient été concédées par une bulle pontificale de 1120[36].

Chaix d'Est-Ange précise les pannetons en haut[37]

Couronne : de duc[38], surmontée de la tiare pontificale[1].
Supports : deux lions[1], tenant chacun une bannière, l'une aux armes de France, l'autre à celles de Dauphiné[38].
Cimier (par concession pontificale de 1120 et pour l'ainé seulement) une tiare pontificale surmontée d'un buste de saint Pierre[38].
Devise : Si omnes, ego non[38] (si tous, moi pas)[2].

Cri de guerre : Clermont[38].

La branche des Montoison a pu prendre parfois comme brisure un diamant d'argent en chef[38],[2]. Le cri de guerre de cette branche est A la rescousse, Montoison ![38].

  Blasonnement :
De gueules, à deux clés d'argent, posées en sautoir, accompagnées en chef d'un croissant du même.[réf. nécessaire]
Commentaires : Branche des Clermont-Chaste Cette branche porte comme brisure, par concession du roi Henri II, un écusson d'azur en chef chargé d'une fleur de lys d'or.[38],[2]
  Blasonnement :
De gueules, à deux clefs d'argent adossées et passées en sautoir : franc-quartier des barons propriétaires, brochant au neuvième de l'écu ; et pour livrées : rouge et blanc.
Commentaires : Alexandre Louis de Clermont-Tonnerre, ( - Bertangles ✝ 1847) comte de Thoury

La branche des Clermont-Mont-Saint-Jean porte les armes des Clermont-Tonnerre, cependant au château de Chilly (Savoie) on peut observer un blason brisé d'une fleur de lys en chef[2].

Possessions

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Château de Bertangles derrière sa grille.
 
Château de Hautefort (Isère), détenu par la famille de Clermont de 1080 à 1537.

Liste non exhaustive des possessions tenues en nom propre ou en fief de la famille de Clermont :

Hommages

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Notes et références

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  1. a b c et d Martin 1985, p. 14.
  2. a b c d e f et g Martin 1985, p. 16.
  3. Les châteaux de la baronnie de Clermont et la marche delphino-savoyard, O. Andru, M. Colardelle, J-P. Moyne, E. Verdel, 1996.
  4. Dictionnaire généalogique, héraldique, chronologique et historique, La Chesnaye Des Bois, Tome I, 1757.
  5. Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Abbé Expilly, Tome IV, 1766
  6. Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier - Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p.[réf. incomplète].
  7. a et b Histoire généalogique et héraldique des Pairs de France, Courcelles, 1826
  8. Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne Anselme de Sainte-Marie, Tome VII, 1733
  9. D'après Matthieu Paris
  10. Cependant, il n'est pas répertorié dans les salles des Croisades du château de Versailles
  11. Toutefois, d'autres auteurs ne lui donne pas de nom d'épouse connues, mais tous s'accordent à dire qu'Amédée de Hauterives, fils de Siboud Ier, était parent de l'empereur Henri III.
  12. Cette dernière information mérite d'être approfondie, il semble établi qu'aucune fille de l'empereur Henri n'ait été mariée à un quelconque membre de la maison d'Albon
  13. De l'usage des fiefs et autres droits seigneuriaux, Denis de Salvaing de Boissieu, 1731.
  14. a b c d e f g h i j k l et m Martin 1985, p. 13.
  15. « BB/29/1004 pages 43-47. », Institution de majorat attaché au titre de baron au profit de Alexandre, Louis de Clermont-Tonnerre, accordée par lettres patentes du , à Saint-Cloud, sur chan.archivesnationales.culture.gouv.fr, Centre historique des Archives nationales (France) (consulté le ).
  16. « Maison de Clermont, p. 1000-1011 : Mont-St-Jean, p.1008 », sur Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, t. IX, par les Pères Anselme, Ange et Simplicien, et Pol Potier de Courcy, chez Firmin-Didot et Cie, à Paris, 1879
  17. « Mont-St-Jean, p. 79 (-98) », sur Généalogie de la Maison de Clermont-Mont-St-Jean en Savoie, branche de la Maison de Clermont en Dauphiné, par le chevalier Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, chez Plassan, à Paris, 1826
  18. Par le mariage de Bernardin de Clermont et d'Anne de Husson, en 1496, héritière de son neveu Louis de Husson, comte de Tonnerre
  19. Ou 1673 selon les sources
  20. Acquis par François de Clermont-Chaste des créanciers du duc de Ventadour : Charles de Baschi, Pièces fugitives, pour servir à l'histoire de France, tome I, 1759
  21. Érigée en comté en 1465 en faveur de Louis de Bourbon, amiral de France, État de la France, Henri de Boulainvilliers, Tome II, 1727
  22. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 228..
  23. Seigneurie acquise par Antoine de Clermont-Mont-Saint-Jean en 1328 de Perceval de Barges avec approbation du comte de Savoie. Érigée en marquisat par Victor-Amédée II, en faveur de François de Clermont, elle fut vendue en 1789.
  24. Par héritage, à la mort de Anne-Georges de Pernes (?-1719)
  25. a et b Nobiliaire de Normandie, É. de Magny, Tome I, 1863-1864
  26. Maintenu en 1669
  27. Hérité, en 1701, des Hannivel, comte de Mannevillette. Il s'assoit sur les terres de Lihus
  28. Hérité des mêmes Hannivel, et comme le précédent il passera dans la famille de La Rochefoucauld
  29. Titre porté par les Clermont-Chaste, venant de l'union de François-Alphonse et de Claire de Morges, dame de Noyers
  30. Annales historiques de la ville et comté-pairie de Chalons-sur-Marne, Claude-Rémi Buirette de Verrière, 1788
  31. Présent dans le comté de Savoie, ils sont marquis de La Bâtie d'Albanais (1732), comtes de Saint Cassin, de Sacconay, de Villanova Mondovì, barons de Flaxieu et seigneurs d'Aiguebellette, Alby, Candie, Cessens, Challonges, Chanaz, Chaumont, La Colliette, Desingy, Le Fléchet, Gaillard, Grésy, Jarsagne, Martigniat, Mecoras, Montfalcon, Montferrand, Saint Pierre de Soucy, Rubaud, Sainte Hélène du Lac, Truaz, Verel. in Paul Guichonnet, Histoire d'Arthaz-Pont-Notre-Dame : Mémoires et document (t. 92-93), Académie salésienne, (lire en ligne), p. 90.
  32. Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol. 5, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966 (lire en ligne), p. 75-89.
  33. a et b Michèle Brocard, Les châteaux de Savoie, Cabédita, 1995 (ISBN 9782882951427), p. 17.
  34. a et b Guy Allard, Les gouverneurs et les lieutenans au gouvernement de Dauphiné, Grenoble, J. Verdier, 1704 (réed. par H. Gariel, Grenoble, 1864), p. 190.
  35. Alain Kersuzan, Défendre la Bresse et le Bugey : les châteaux savoyards dans la guerre contre le Dauphiné, 1282-1355, vol. 14, Presses universitaires de Lyon, coll. « Collection d'histoire et d'archéologie médiévales », , 433 p. (ISBN 978-2-7297-0762-0, lire en ligne), p. 83.
  36. heraldique-europenne.org
  37. Chaix d'Est-Ange 1912, p. 83-84.
  38. a b c d e f g et h Chaix d'Est-Ange 1912, p. 84.
  39. Histoire et Passion

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t. XI. Cib-Cor., Évreux, impr. de C. Hérissey, (lire en ligne), p. 83-91.
  • Élisabeth de Gramont, La famille des Clermont-Tonnerre depuis l'an 1070, Paris, Grasset, .
  • J. M. de La Mure (1675 manuscript, 1860) Histoire des ducs de Bourbon et des comtes de Forez (Paris), tome III, Les Clermont dauphin d'Auvergne, Preuves, 114 b, p. 157.
  • Georges Martin, Histoire et généalogie de la maison de Clermont-Tonnerre, La Ricamarie / Lyon, (réimpr. 2004) (1re éd. 1985), 249 p..
  • Le père Anselme de Sainte-Marie (1625-1694, augustin déchaussé), Histoire généalogique: Généalogie de la Maison de Clermont en Dauphiné, tome VIII, p. 907 et suiv. (Lisible sur le web par Gallica).

Fonds d'archives

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Les archives de la Maison de Clermont-Tonnerre sont conservées aux Archives Nationales, dans la série 359 AP (lire en ligne).

Articles connexes

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Lieux
Autres

Liens externes

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