Gond-Pontouvre

commune française du département de la Charente

Gond-Pontouvre est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Gond-Pontouvre
Gond-Pontouvre
Carrefour du Pontouvre.
Image illustrative de l’article Gond-Pontouvre
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Gérard Dezier
2020-2026
Code postal 16160
Code commune 16154
Démographie
Gentilé Gonpontolviens
Population
municipale
5 950 hab. (2021 en évolution de −0,02 % par rapport à 2015)
Densité 799 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 40′ 09″ nord, 0° 09′ 51″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 94 m
Superficie 7,45 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Angoulême
(banlieue)
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Gond-Pontouvre
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gond-Pontouvre
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gond-Pontouvre
Géolocalisation sur la carte : Charente
Voir sur la carte topographique de la Charente
Gond-Pontouvre
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Gond-Pontouvre
Liens
Site web www.gond-pontouvre.fr

Elle est située au nord de la ville d'Angoulême dont elle fait partie de l'agglomération.

Ses habitants sont les Gonpontolviens et les Gonpontolviennes[1].

Géographie

modifier

Localisation et accès

modifier

Elle est traversée du sud au nord par la N 10 entre Paris et Bordeaux (déviation d'Angoulême), l'ancienne route de Paris (D 910), la route d'Angoulême à Aigre dite route de Vars (D 737) et la ligne ferroviaire Bordeaux-Paris qui franchit la Touvre au viaduc de Foulpougne.

Au sud de la commune la ligne ferroviaire Angoulême-Limoges se sépare de celle de Bordeaux-Paris et longe la Touvre.

Cette situation privilégiée permet aux automobilistes d'accéder facilement à la déviation Bordeaux-Paris (N 10, aussi rocade ouest d'Angoulême), à celle d'Angoulême à Limoges (N 141) et à la rocade Est, achevée en .

Quartiers et lieux-dits

modifier

La ville est formée de deux villages anciens : Le Gond, au confluent de la Touvre et de la Charente, situé sur la route de Vars, et Le Pontouvre, situé plus en amont de la Touvre, au pont de la route de Paris.

La commune comprend de nombreaux quartiers : au sud, près du Gond, on trouve Pisany, Rochine, et le Terrier. Sur la rive droite de la Touvre, au Gond, il y a le Petit Vouillac, les Bourguets, et Roffit près du pont sur la Charente en direction de Saint-Yrieix. Au Pontouvre, il y a la Basse Ville, la Garenne et Bourlion. La zone industrielle n° 3 borde la commune au sud-est.

Le Treuil est un nouveau quartier dominant la rive droite de la Touvre. Plus au nord, le hameau de Chalonne est au bord de la Charente.

La zone commerciale des Montagnes, le long de l'ancienne route nationale 10, est presque entièrement dans la commune de Champniers[2].

Communes limitrophes

modifier

À l'ouest, la Charente sépare la commune de Saint-Yrieix.

Géologie et relief

modifier

La commune est située dans le calcaire du Bassin aquitain datant du Jurassique supérieur (Kimméridgien et Portlandien) dans sa plus grande partie et du Crétacé (Cénomanien) dans une petite partie sud-est. Quant aux vallées, elles sont recouvertes d'alluvions du Quaternaire, plus anciennes lorsqu'elles sont plus hautes (quartier du Gond).

Dans la partie jurassique, il existe une faille orientée est-ouest séparant le Kimméridgien au nord du Portlandien au sud et se terminant à Bourlion[3],[4],[5].

Les vallées de la Charente et de la Touvre occupent principalement le sol communal. La plus grande partie de la commune est comprise en dessous d'une altitude de 50 m. Le point culminant est à une altitude de 94 m, situé sur la colline du Treuil, en limite avec Champniers. Le point le plus bas est à 27 m, situé en aval du conflent de la Touvre et de la Charente[2].

Hydrographie

modifier

Réseau hydrographique

modifier
 
Réseaux hydrographique et routier de Gond-Pontouvre.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Charente, l'Argence, la Touvre, la Fontaine Noire, le ruisseau de Viville, le ruisseau de Lunesse et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[7],[Carte 1].

Gond-Pontouvre est située au confluent de la Charente et de la Touvre. La Charente limite la commune à l'ouest et la Touvre traverse la commune, en passant d'abord au Pontouvre puis au Gond où se situe son confluent[8].

La Font Noire et la Font de Lunesse en provenance de Soyaux et l'Isle-d'Espagnac traversent le sud de la commune pour se jeter dans la Touvre sur sa rive gauche. Sur sa rive droite, on peut trouver le ruisseau de Viville en provenance de Champniers et limite avec Ruelle qui se jette aussi dans la Touvre, et l'Argence qui se jette dans la Charente au nord de la commune sur sa limite avec Balzac. Quelques fontaines sont aussi à signaler comme celle de Pisse-Menu à Chalonne[2].

Gestion des eaux

modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,1
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[11].

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Gond-Pontouvre est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[14]. Cette aire, qui regroupe 94 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (57,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,3 %), terres arables (16,2 %), forêts (11,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), prairies (4,3 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Gond-Pontouvre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels

modifier

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-Angoulême, regroupant 46 communes concernées par un risque de débordement du fleuve Charente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[20]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du du , du , de mars-avril 1962, du et du . Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[21]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2013 et 2021[22],[18].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gond-Pontouvre.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain[23].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 608 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 608 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

Toponymie

modifier
 
La Touvre au Pontouvre.

Le Gond est attesté par les formes anciennes Algonno peu avant 1028, Algunt vers 1028-1030, Algont[27], terra deu Gont au XIIIe siècle[28], Agunt (non daté)[29], Algunz, Ougont (non datés)[30].

L'origine du nom Le Gond remonterait à un nom de femme germanique Algundis avec confusion possible entre al et l'article le[31],[Note 2].

L'origine de Pontouvre est tout simplement la contraction de « pont sur la Touvre », rivière qui traverse la commune[31],. Ce pont était très ancien et antérieur à celui de Ruelle[32].

Créée en 1793 commune de Lhoumeau dans le canton d'Angoulême, elle devient Le Houmeau dans le canton d'Angoulême-2 puis L'Houmeau-Pontouvre en 1801, Le Gond-Pontouvre en 1904[Note 3], puis Gond-Pontouvre dans le canton de Ruelle en 1973, enfin érigée en chef-lieu de canton en 1982[33].

Le centenaire du nom de Gond-Pontouvre a donné lieu en 2004 à l'organisation de manifestations.

Histoire

modifier

Des vestiges préhistoriques ont été trouvés au XIXe siècle : une défense d'éléphant, des ossements.

L'occupation humaine est ancienne. Un dolmen ou pierre levée dans le plantier de Roffit a été mentionné par Corlieu sous la dénomination de Tombeau du Bourguignon; il n'en reste plus de traces. Près de Roffit, au village des Blanchards, dans une sablière, ont été retrouvées des sépultures avec tegulae et poterie sigillée[34],[35].

Au Moyen Âge, déjà des moulins situés sur la Touvre devaient redevance aux comtes d'Angoulême, dont les principaux étaient situés au Gond, au Pontouvre et à Bourlion. Dès le XVe siècle, ces moulins ont réussi à s'affranchir de cet impôt onéreux.

Le territoire possédaient de nombreux fiefs, comme celui de Chalonne, possédé au XVIIIe siècle par le sieur Prévost de Touchimbert, capitaine de cavalerie.

Au XVIe siècle le Pontouvre possédait un temple, à l'époque où les protestants se réunissaient lorsqu'il leur était interdit d'exercer leur religion à l'intérieur des villes, mais lors de la Révocation de l'édit de Nantes en 1685 il a été détruit par les écoliers d'Angoulême échaudés par leurs professeurs jésuites.

Depuis l'époque de François Ier jusqu'au début du XXe siècle, le mercredi des Cendres donnait lieu à un carnaval, où un mannequin représentant Mardi gras était juché sur un âne puis jeté dans la Touvre par des jeunes gens déguisés. De nombreuses barques se dirigeaient vers lui pour le repêcher, car c'était un honneur pour celui qui y arrivait le premier. Il y avait même parfois un second mannequin, représentant sa femme Mardi Grelle. Cette étrange coutume attirait une foule importante d'Angoulême et de ses environs[36],[37].

Aux XIXe et XXe siècles, en plus des minoteries existantes, des industries se sont implantées dans la commune, comme des fours à chaux aux Fontenelles près du Pontouvre, l'usine de feutres au Gond (devenue COFPA), etc.[38].

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était aussi traversée par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant d'Angoulême à Saint-Angeau, et qui passait par Champniers, appelée le petit Mairat, qui traversait la Touvre au Pontouvre, ainsi que par la voie métrique des Chemins de fer départementaux appelée le petit Rouillac, qui allait à Rouillac par Fléac et traversait la Charente au Gond. La commune hébergeait aussi le dépôt et l'usine électrique des tramways d'Angoulême, situés près du cimetière du Gond à Rochine.

Politique et administration

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
 
L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1926 août 1944 Henri Guionnet[39] PSdF
puis USR
Cultivateur, conseiller d'arrondissement du Canton d'Angoulême-2 (1935-1940)
Les données manquantes sont à compléter.
Maire en 1979 mars 1983 Jean Nebout
(1916-2019)
PS puis DVG  
mars 1983 mars 2014 Jean-Claude Beauchaud[40] PS Enseignant retraité
Suppléant du député Jean-Michel Boucheron (1988-1993)
Député de la 4e circonscription de la Charente (1993 → 2007)
mars 2014 En cours Gérard Dezier[41] PS Retraité de la DCN
Vice-président du Grand Angoulême (2017 → )

Démographie

modifier

Évolution démographique

modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

En 2021, la commune comptait 5 950 habitants[Note 4], en évolution de −0,02 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
8679059991 1101 2581 3921 4291 5031 403
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 7441 8511 8282 1652 3572 5462 5672 8842 958
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
3 1253 3633 5523 6853 8684 1364 7365 0325 399
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021
5 4265 3106 2866 0195 9715 8215 9055 9955 950
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 804 hommes pour 3 253 femmes, soit un taux de 53,71 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
3,2 
9,9 
75-89 ans
13,4 
16,5 
60-74 ans
17,4 
20,3 
45-59 ans
19,7 
19,6 
30-44 ans
16,7 
15,6 
15-29 ans
15,1 
17,3 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Économie

modifier

Industrie

modifier

La partie orientale de la commune est occupée par la zone industrielle no 3, en limite avec la commune de L'Isle-d'Espagnac.

Équipements, services et vie locale

modifier

Enseignement

modifier

Sports et activités

modifier
  • Le club de tennis de table est le TTGP.
  • Le club de pétanque (ALGP) 1er club en Charente en nombre de licenciés.
  • Le club de football est Athletic Club Gond-Pontouvre Football, nommé Gallia-Club entre sa fondation dans les années 1930 et 2005[49].

Lieux et monuments

modifier

Patrimoine religieux

modifier
  • L'église paroissiale Notre-Dame-de-la-Paix est située au Gond, sur la route de Vars, non loin du confluent de la Touvre et de la Charente. Elle fut construite entre 1950 et 1956 grâce aux fonds d'une association paroissiale. Sa paroisse est celle de Saint-Jacques de l'Houmeau à Angoulême.
  • L'ancienne chapelle du Pontouvre était située à côté du pont sur la Touvre, près de la route de Paris. Elle s'appelait l'Immaculée-Conception et a été construite en 1875 et offerte par une habitante, Augustine Tardieu. Son clocheton a été enlevé lorsqu'elle a été transformée en entrepôt au XXe siècle.
  • La chapelle de la Providence est située près d'Angoulême, sur la route de Paris. Elle a été construite en 1868 et faisait partie d'un asile pour indigentes de la commune d'Angoulême de la famille Leclerc-Chauvin. C'est maintenant la chapelle de la maison de retraite de la Providence[50].

Patrimoine civil

modifier

Patrimoine environnemental

modifier

La Touvre offre de belles promenades en canoë. Un parc ombragé est situé entre l'hôtel de ville et le viaduc de Foulpougne, sur des îles de la rivière.

Personnalités liées à la commune

modifier
  • Jean-Claude Beauchaud (1936- ) : homme politique français, né au Gond-Pontouvre dont il a été le maire.
  • Daniel Bœuf (XXe siècle) : peintre paysagiste, né à Gond-Pontouvre.
  • Daniel Solas (1946-), footballeur, né à Gond-Pontouvre.
  • Francis Delage (1950-), chef cuisinier français, né à Gond-Pontouvre.

Jumelages

modifier

La commune a développé une association de jumelage avec :

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. L'étymologie de Les Gonds (Charente-Maritime), aussi situé au bord de la Charente, est la même.
  3. Elle est déjà écrite Gond-Pontouvre (sans l'article) en 1917, dans le livre Géographie communale de la Charente, de Martin-Buchey.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Gond-Pontouvre » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

modifier
  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. a b et c Carte IGN sous Géoportail
  3. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  4. « Carte géologique du BRGM » sur Géoportail.
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  6. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale de Gond-Pontouvre », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  8. Sandre, « la Charente »
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Cognac, Charente (16), 30 m - [1961-1990] », sur Infoclimat (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Angoulême », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Gond-Pontouvre », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  21. « cartographie des risques d'inondations du TRI Saintes-Cognac-Angoulême », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Gond-Pontouvre », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  27. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 13,59,126
  28. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 184
  29. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. II, Angoulême, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p., p. 39
  30. Louis Adolphe Terracher, Étude de géographie linguistique: Les aires morphologiques dans les parlers populaires du nord-ouest de l'Angoumois (1800-1900), H. Champion, , 700 p. (lire en ligne), p. 17
  31. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 324.
  32. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  33. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  34. Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 233
  35. Bulletins de la Société archéologique et historique de la Charente, 1892, 1897, 1958
  36. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 188,189
  37. Alcide Gauguié, La Charente communale illustrée, t. I (arrondissement d'Angoulême), Bruno Sépulchre (Paris, 1982), , 411 p., p. 140,141
  38. « Gond-Pontouvre », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  39. Notice GUIONNET François, Henri, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010
  40. « Jean-Claude Beauchaud, élu depuis un demi-siècle », Sud Ouest,‎ (lire en ligne)
  41. « Municipales Gond-Pontouvre 2014 », Charente libre,‎ (lire en ligne, consulté le )
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gond-Pontouvre (16154) », (consulté le ).
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  47. Site de l'inspection académique de la Charente, « Collèges publics », (consulté le ).
  48. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles publiques », (consulté le ).
  49. « AC Gond-Pontouvre Football », sur statfootballclubfrance.fr, (consulté le ).
  50. Site de la commune
  51. Site web de Boticas

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier