Diénay
Diénay | |||||
![]() L'église Saint-Corneille de Diénay. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Côte-d'Or | ||||
Arrondissement | Dijon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Vallées de la Tille et de l'Ignon | ||||
Maire Mandat |
André LIOTARD 2020-2026 |
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Code postal | 21120 | ||||
Code commune | 21230 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
377 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 31′ 17″ nord, 5° 04′ 01″ est | ||||
Altitude | Min. 282 m Max. 428 m |
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Superficie | 15,39 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Is-sur-Tille | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Diénay est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté. Diénay fait partie de la communauté de communes des vallées de la Tille et de l'Ignon (COVATI). Les gentilés sont "Diénaisois" et "Diénaisoises".
GéographieModifier
Le territoire de Diénay (15,38 km2) est coupé d'ouest en est par la vallée de l'Ignon qui sépare deux zones de collines, celle du sud fait partie du grand massif couvert par les forêts domaniales d'Is-sur-Tille et de Val-Suzon, celle du nord s'intègre à l'extrémité méridionale du plateau de Langres. Les collines sont couvertes de forêts, les terres plus basses sont occupées par l'agriculture et dans une moindre importance par des prairies sur les rives de la rivière. Le point culminant de la commune est à 427 m dans le bois de la Brosse au nord, le point le plus bas sur le cours aval de l'Ignon à 282 m. Le village est installé sur la rive gauche de l'Ignon, il était traversé par la route qui relie Châtillon-sur-Seine à Is-sur-Tille (D 901) qui a été déviée en 1974.
Hameaux, écarts, lieux-ditsModifier
La population est regroupée dans le village, la commune n'a pas de hameaux rattachés ni d'habitations isolées.
- lieux-dits d'intérêt local : bois de la Brosse, bois du Charmoy, bois de Champ-Fouchard.
Communes limitrophesModifier
Saulx-le-Duc | ||||
N | Is-sur-Tille | |||
O Diénay E | ||||
S | ||||
Villecomte | Chaignay |
HydrographieModifier
Plusieurs sources apparaissent au pied des collines comme la fontaine Marceveau, certaines sont captées pour les besoins de l'homme, d'autres donnent naissance à des ruisseaux (source de Sept-Fontaines, fontaine Petit). Certaines apparaissent dans la vallée et irriguent les prairies (source des Prés-de-Brie, fontaine du Vivier). La faible déclivité de l'Ignon[1] (à peine plus d'un mètre au kilomètre) a donné lieu à la formation d'étangs, les plus petits sont d'anciens méandres de la rivière, autour des plus grands a été aménagé le parc du château Veil-Picard. Un bief dévié de l'Ignon alimente le moulin et le lavoir.
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Diénay est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
HistoireModifier
Politique et administrationModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2018, la commune comptait 377 habitants[Note 3], en augmentation de 12,54 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,65 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monumentsModifier
La commune n'a pas de monument classé à l'inventaire des monuments historiques, 1 élément y est répertorié[10].
- La glacière a été construite au XVIIIe siècle par le propriétaire du château Charles Vaillant de Meixmoron. Le puits à glace est une tour d'un ancien château-fort. Située sur la butte féodale qui porte l'église, sa terrasse offre en outre une jolie vue sur le village.
- l'église Saint-Corneille a été construite selon un plan en croix latine, du XVIe au XVIIIe siècle, sur l'emplacement de l'ancienne chapelle du château fort. On y accède par un grand escalier à cinq paliers, elle abrite une statue de saint Pierre du XVIe siècle Classé MH (1966)[11].
- les anciens haras de Bourgogne ouverts dans une ferme par les élus des États en 1779 sous l'impulsion de Jean-Baptiste Vaillant de Meixmoron afin de "rétablir l'espèce des chevaux abâtardie en Bourgogne"[12]. Les bâtiments retrouveront leur vocation première au lendemain de la Révolution (en 1790). Seul le hangar avec ses arches en plein cintre est contemporain de cette période, des hangars, des écuries et des bergeries rondes (construites en bois) ont disparu.
- le lavoir de 1838 est bâti sur le bief du moulin (et corderie pendant un temps). On y accède par la rue de l'Abreuvoir.
- le site gallo-romain a été découvert en 1950 et partiellement fouillé de 1958 à 1963. La mise en œuvre de la déviation sur la D 901 en 1974 a déclenché des fouilles rapides qui ont mis au jour de nombreux vestiges et des constructions en pierre, dont une grande piscine de 10 m.
- le château de Meixmoron se situe sur l'emplacement d'une ancienne villa gallo-romaine qui a été acquis par Gonzague Vaillant, proche d'Henri IV et originaire de Dombasle-sur-Meurthe, et qui se nommait le Meix Moron. Les descendants de Gonzague qui seront "Seigneurs de Meixmoron de Dombasle" agrandiront le premier pavillon de chasse pour en faire le château actuel. Il servira d'atelier au peintre Charles de Meixmoron de Dombasle qui y recevra entre autres Monet et Degas.
- Le monument aux morts de la Première et de la Seconde Guerres mondiales.
Personnalités liées à la communeModifier
- Pierre Georges Jeanniot (1934-1848) : peintre, dessinateur, aquarelliste et graveur, possédait une propriété à Diénay où il accueillit souvent Edgar Degas. Il signait souvent sous le pseudonyme "Diénay". Sa fille, Marcelle (1879-1966), Comédienne à l'Odéon, épousera, en 1919, en troisièmes noces, Charles Dullin (1885-1949).
- Lucie Cousturier (1870-1925), peintre pointilliste, amie de Georges Seurat. Son mari, Edmond Cousturier, peintre et critique d'art, possédait une propriété à Diénay.
- Charles de Meixmoron de Dombasle (1839-1912), peintre postimpressionniste qui habitait le château de Meixmoron.
- Guy Auffray (1945-2021), né à Diénay, judoka français, champion d'Europe.
- L'auteur de Vaudeville Georges Feydeau a séjourné à Diénay.
- Paul Bosq (1845-1922), romancier et journaliste, s'est installé à Diénay en 1906[13].
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
- rivière de 1re catégorie.
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 8 novembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Liste du patrimoine mobilier de la commune de Diénay », base Palissy, ministère français de la Culture
- Notice no PM21000724, base Palissy, ministère français de la Culture
- selon la monographie de Françoise Vignier
- Acte de recensement