Arc en plein cintre
L'arc en plein cintre, en architecture, est un arc semi-circulaire sans brisure.
ÉtymologieModifier
Le nom « en plein cintre » est justifié par l'emploi, pour la mise en place de l'arc, d'un cintre[1].
FormeModifier
L'arc en plein cintre est parfaitement semi-circulaire, ce qui le distingue des arcs surbaissés et des croisées d'ogives[2]. Il est généralement constitué d'un appareil régulier, tous les moellons étant de même taille et de même forme.
Emploi historiqueModifier
Dans l'AntiquitéModifier
L'arc en plein cintre est particulièrement utilisé par les Romains, que ce soit pour les édifices, ou plus encore pour les infrastructures.
Au Moyen ÂgeModifier
L'architecture romane se définit principalement par l'utilisation exclusive de l'arc en plein cintre. Les voûtes ainsi créées sont appelées voûtes en berceau[3].
À la RenaissanceModifier
Après plusieurs siècles de prééminence de l'architecture gothique, les architectes de la Renaissance choisissent de se couper des performances techniques (hauteur de voûte, taille des ouvertures) que permettent l'arc brisé et la croisée d'ogives pour revenir à une forme « antique », symbolisant pour eux une certaine pureté[4] : l'arc en plein cintre, mais aussi la voûte en berceau et le dôme[5].
À l'époque classiqueModifier
Dans l'architecture moderneModifier
Notes et référencesModifier
- « Plein-cintre : Étymologie », CNRTL (consulté le 18 octobre 2017).
- Eugène Viollet-le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, t. I, Paris, , 506 p. (lire en ligne), « Arc », p. 45.
- Georges Brun, « L’art roman : principes architecturaux et aspects techniques », Centre régional de documentation pédagogique de Strasbourg, (consulté le 18 octobre 2017).
- « Abandon du gothique et retour à l'antique et au roman », Université catholique Péter Pázmány (consulté le 30 janvier 2020).
- « Architecture : styles et courants / L'architecture de la Renaissance », Encyclopédie Larousse (consulté le 30 janvier 2020).