Clarisse Agbegnenou

judokate franco-togolaise

Clarisse Agbegnenou, parfois orthographié Agbégnénou[2], née le à Rennes en France, est une judokate française évoluant en moins de 63 kg (poids mi-moyens), licenciée au Red Star Club (RSC) de Champigny-sur-Marne[3].

Clarisse Agbegnenou
Image illustrative de l’article Clarisse Agbegnenou
Clarisse Agbegnenou lors des Championnats du monde de judo 2014 en Russie.
Contexte général
Sport pratiqué Judo
Période active En activité
Biographie
Nom complet Clarisse Bogdanna Agbegnenou
Nationalité sportive Française
Naissance (31 ans)
Lieu de naissance Rennes
Taille 1,64 m (5 5)[1]
Poids 63 kg[1]
Entraîneur Larbi Benboudaoud
Surnom Gnougnou
Le bulldozer
Clacla
Palmarès
Jeux olympiques 3 1 1
Championnats du monde 6 2 1
Ch. du monde par équipes 2 1 2
Championnats d'Europe 5 - 1
Jeux européens 1 - 1
Championnats de France 3 - -
Dernière mise à jour : 3 août 2024

Elle possède un des plus beaux palmarès du judo féminin français et international, avec une médaille d’argent (2016), trois médailles d’or (2020 en individuel et par équipes et en 2024 par équipe) et une médaille de bronze olympique (2024), six titres de championne du monde (2014, 2017, 2018, 2019, 2021 et 2023), deux médailles d'argent mondiales (2013 et 2015) et cinq titres européens (2013, 2014, 2018, 2019 et 2020).

Elle est désignée, en compagnie du gymnaste Samir Aït-Saïd, porte-drapeau de l'équipe de France olympique pour les Jeux de Tokyo 2020. Le , quatre jours après la cérémonie d'ouverture où elle a défilé en tête de sa délégation, elle est sacrée championne olympique. Elle domine la tenante du titre Tina Trstenjak qui l'avait battue en finale à Rio, s'imposant au golden score pour gagner le seul titre qui manquait encore à son palmarès. Elle remporte ensuite une deuxième médaille d'or, avec la France, dans la compétition par équipes mixtes qui clôt le programme du judo à Tokyo, en battant les japonaises en finale. Après avoir donné naissance à une petite fille en 2022 et onze mois après, Clarisse Agbegnenou remporte son sixième titre de championne du monde le à Doha.

Elle est élue à la Commission des athlètes de haut niveau du Comité national olympique et sportif français pour le mandat 2021-2025[4].

Biographie

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Clarisse Bogdanna Agbegnenou[5],[6],[7] est une enfant née prématurée avec son frère jumeau, nés deux mois avant terme. Elle connaît un début de vie très difficile, après un passage en couveuse durant quatre semaines, elle subit une opération due à la malformation d'un rein, puis tombe dans le coma pendant sept jours. Sa mère Pauline raconte : « Lorsqu'elle s'est réveillée, dans une grande inspiration, tous ceux qui étaient présents dans sa chambre ont applaudi et je me souviens que le médecin a dit que ma fille était une battante. »[8]

Elle grandit à Gennevilliers. Son père, Victor Agbegnenou, est un scientifique togolais[9]. Clarisse a trois frères[10]. Elle acquiert la nationalité française le 17 octobre 2000, par l'effet collectif attaché à la naturalisation de son père[11]. Elle rentre au club de l'AMA (Arts martiaux d'Asnières) à l'âge de neuf ans puis elle entre au pôle France d'Orléans à quatorze ans[10]. Hors des tatamis, elle est adjudant de la Gendarmerie nationale française[12].

Le , elle annonce être enceinte de son premier enfant[13]. Le 17 juin 2022, elle annonce être devenue maman d'une petite fille prénommée Athéna, née le 15 juin[14].

Clarisse Agbegnenou est titulaire d'un diplôme de coach de vie d'HEC Paris[15].

Carrière sportive

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Licenciée aux Arts Martiaux d'Asnières, elle est championne d'Europe cadette et vice-championne de France en moins de 57 kg en 2008, puis championne de France junior en moins de 63 kg en 2009 avant d'entrer à l'INSEP. Elle rejoint alors le Judo Club Escales Argenteuil la même année, à 16 ans et demi, et travaillera avec le coach de haut niveau, Ahcène Goudjil, président fondateur du club[16],[17],[18].

En 2013, elle remporte sa première médaille d'or internationale, en battant la Russe Marta Labazina aux Championnats d'Europe de judo[19]. En 2014, elle bat par ippon l’Israélienne Yarden Gerbi et devient championne du monde en moins de 63 kg[20],[21].

À la suite d'une bagarre l'impliquant elle (et d'autres judokates, relaxées) pour des violences commises à l'INSEP à l'encontre d'Anne-Fatoumata M'Bairo le , elle est condamnée par la Fédération à un an de suspension de compétition avec sursis (trois mois pour Priscilla Gneto, Madeleine Malonga, Fanny Posvite et Linsay Tsang Sam Moi) puis en juillet 2014 par la Justice à 70 heures de travaux d'intérêt général et un amende de 2 780 euros[22].

Elle devient vice-championne olympique, en obtenant la médaille d'argent des moins de 63 kg aux Jeux olympiques 2016 de Rio de Janeiro s'inclinant en finale face à la Slovène Tina Trstenjak[23],[24]. Après les Jeux, elle rejoint le Red Star Club (RSC) de Champigny-sur-Marne[3].

Quelques mois plus tard, le , elle est sacrée championne du monde des moins de 63 kg à Budapest, face à la Slovène Tina Trstenjak qui l'avait battue en finale des Jeux olympiques, un an plus tôt[25].

Lors des Championnats d'Europe de judo 2018 à Tel-Aviv-Jaffa, elle remporte la couronne européenne des moins de 63 kg face à la Slovène Tina Trstenjak, battant cette dernière par waza-ari au bout de sept minutes de combat[26].

Le , lors des championnats du monde à Bakou, elle bat par ippon au Golden Score la Japonaise Miku Tashiro et devient pour la troisième fois championne du monde des moins de 63 kg[27]. Aux Masters mondial de judo à Canton, elle s'impose en finale face à la Japonaise Nami Nabekura, restant ainsi invaincue sur la saison 2018[28]. En décembre, elle est élue Championne des championnes de L'Équipe 2018 avec Kevin Mayer[29].

2019 : quatrième titre européen et quatrième titre mondial

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Le Nippon Budokan où Clarisse Agbegnenou a obtenu son quatrième titre de championne du monde et ses deux titres olympiques lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Le , elle est nommée porte-drapeau de la délégation française aux Jeux européens de 2019 à Minsk[30].

Lors des compétitions de judo, elle remporte un quatrième titre continental en s'imposant en finale face à la Britannique Alice Schlesinger[31]. Et le , Clarisse Agbegnenou devient pour la quatrième fois championne du monde au Nippon Budokan, la salle mythique des arts martiaux et des concerts de Tokyo, en battant au golden score la Japonaise Miku Tashiro après un combat de onze minutes[32] particulièrement remarqué[33].

Elle devient ainsi la judokate française la plus titrée de l'histoire devant Lucie Décosse, Gévrise Émane et Brigitte Deydier qui comptent trois titres planétaires chacune, et elle reste invaincue depuis décembre 2017[32].

Fin décembre, elle remporte de nouveau le trophée de Championne des championnes de L'Équipe, aux côtés de Julian Alaphilippe[34].

2020 : cinquième titre européen

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Le seul titre qui lui manque en 2020 est l'or olympique, qui aurait dû être remis en jeu sur les tatamis du même Nippon Budokan en 2020[32] (mais ces Jeux olympiques ont été reportés à cause de la Pandémie de Covid-19).

Elle remporte un cinquième titre européen lors des Championnats d'Europe de judo 2020 à Prague[35]

2021 : cinquième titre mondial et deux médailles d'or aux Jeux olympiques

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Clarisse Agbegnenou aux jardins du Trocadéro de Paris en août 2021, fêtant sa médaille d'or obtenue aux Jeux olympiques de Tokyo quelques jours plus tôt.

Elle remporte un cinquième titre mondial le , lors des Championnats du monde de judo 2021 à Budapest où elle gagne ses cinq combats par ippon (pour la quatrième fois consécutive), triomphant en finale de la Slovène Andreja Leški[36].

Le , elle est nommée porte-drapeau de la délégation française aux Jeux olympiques d'été de 2020 par le CNOSF, conjointement avec le gymnaste Samir Aït Saïd[37].

Le , quatre jours après avoir défilé en tête de sa délégation lors de la cérémonie d'ouverture, elle prend sa revanche en finale sur la Slovène Tina Trstenjak qui l'avait battue aux Jeux de Rio. Après 37 secondes dans le Golden score et grâce à un fauchage qui lui donne Waza-ari, elle remporte la médaille d’or aux Jeux olympiques de Tokyo 2020[38]. Quatre jours plus tard, elle remporte l'or par équipes mixtes en compagnie de Romane Dicko, Axel Clerget, Sarah-Léonie Cysique, Guillaume Chaine et Teddy Riner, après avoir battu l'équipe du Japon 4 victoires à 1 en finale[39].

Clarisse Agbegnenou rejoint ainsi les porte-drapeaux français Marie-José Pérec (Atlanta 1996), David Douillet (Sydney 2000) et Teddy Riner (Rio 2016), qui avaient eux aussi gagné la médaille d'or en compétitions individuelles, après avoir défilé en tête de leur délégation. Elle devient la septième athlète du judo français à avoir gagné tous les titres majeurs (Championnats d'Europe et du Monde, Jeux olympiques) après Thierry Rey en 1983, Cécile Nowak et Cathy Fleury en 1992, David Douillet en 1996, Teddy Riner et Lucie Décosse en 2012[38]. Elle devient la deuxième personne après Wim Ruska à remporter deux titres olympiques en judo au cours des mêmes Jeux.

Elle rejoint également parmi les athlètes féminines françaises à avoir gagné deux médailles d'or lors de la même édition des Jeux olympiques Laura Flessel (1996, escrime), Félicia Ballanger (2000, cyclisme sur piste), Marie-José Pérec (1996, athlétisme), Micheline Ostermeyer (1948, athlétisme), Suzanne Lenglen (1920, tennis) en devenant la première judoka à intégrer ce cercle prestigieux.

En décembre, elle est à nouveau élue Championne des championnes de L'Équipe 2021, aux côtés, comme en 2019, de Julian Alaphilippe[34].

2022 : maternité avant la reprise vers les JO de Paris

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Clarisse Agbegnenou donne naissance à une petite fille nommée Athéna le [40], elle ne dispute ainsi aucune compétition jusqu'à son accouchement et durant l'été pour son congé maternité[41]. Elle doit reprendre la compétition début 2023 pour se lancer vers son objectif final : les Jeux olympiques de Paris 2024, si possible en restant dans sa catégorie des -63 kg[41].

2023 : retour international et sixième titre mondial

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Onze mois après la naissance de sa fille[42], Clarisse Agbegnenou fait son retour aux championnats du monde qui se disputent à Doha. Le est la journée de sa catégorie des -63 kg. Elle remporte tous ses combats par Ippon[42] jusqu'à la finale face à Andreja Leski : à 30 secondes de la fin du combat, son adversaire slovène lance une attaque qu'elle contre instantanément, la renversant au sol pour marquer waza-ari, avant de l'immobiliser pour remporter son sixième titre mondial sur ippon[43].

Le 4 novembre, elle est éliminée en quart de finale puis battue en repêchage lors des Championnats d'Europe de judo 2023 à Montpellier dans la catégorie des moins de 63 kg[44]. Trois semaines plus tard, la Fédération française de judo annonce la sélection d'Agbégnénou pour les Jeux olympiques de 2024 disputés à Paris[45].

2024 : médaillée de bronze mondiale et olympique

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Clarisse Agbegnenou remporte en février 2024 le Grand Chelem de Paris, sa septième victoire dans cette compétition, ce qui lui permet d'égaler le record de victoires féminines dans ce tournoi de Lucie Décosse[46]. Elle gagne ensuite en mars le Grand Chelem de Tachkent[47]. En mai, dominée en quart de finale des championnats du monde par Catherine Beauchemin-Pinard, Agbegnenou obtient la médaille de bronze en s'imposant lors des repêchages puis du match pour la médaille[48].

Lors des JO de Paris, alors qu'elle mène aux pénalités, elle s'incline lors de la demi-finale des moins de 63 kg contre la Slovène Andreja Leški sur waza-ari validé à 15 secondes de la fin du combat. Elle remporte le match pour la troisième place par ippon et la médaille de bronze face à l'Autrichienne Lubjana Piovesana[49]. Lors de la finale de l'épreuve par équipes, elle remplace Marie-Ève Gahié et domine Miku Takaichi, ce qui permet alors à la France d'égaliser à trois victoires partout face au Japon. Le match suivant, décisif, voit Teddy Riner battre Tatsuru Saitō, amenant ainsi l'équipe de France à conserver le titre olympique obtenu à Tokyo dans cette compétition[50].

Engagement associatif

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En 2019, Clarisse Agbegnenou devient la marraine et ambassadrice de l'association SOS Préma, dont le but est de donner à tous les enfants prématurés les meilleures chances de bien grandir. Forte de son expérience de vie, elle souhaite transmettre le message qu'en chaque prématuré, un champion sommeille[51].

La même année, elle devient également marraine de l'opération Sport féminin toujours dont le but est notamment de permettre une meilleure exposition médiatique des sports féminins et de réduire les écarts de salaires avec les hommes. L'opération est organisée par la Ministre des sports Roxana Maracineanu et la Secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes hommes et de la lutte contre les discriminations et du CSA, Marlène Schiappa[52].

Elle est également très engagée auprès de la jeunesse, du sport pour tous, de l'image de France sur le plan international, mais aussi de l'agriculture française. Elle est marraine de l’école élémentaire Saint-Lambert (école A) et de l'opération #LaRelève de Paris 2024, ainsi qu'ambassadrice de la ville de Paris pour la branche sport et de Charolais France[53].

En 2021, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes qui a lieu le 8 mars, Clarisse fait partie des « 109 Mariannes » dont les portraits sont exposés sur le parvis du Panthéon du 4 au [54]. Elle fait également partie des personnalités féminines qui ont écrit aux 1 000 petites filles à naître le [55],[56]. Clarisse Agbégnénou est également devenue l’ambassadrice d’une marque française de culottes menstruelles. Elle a également posé en une de L'Équipe Magazine pour un dossier consacré aux seins des sportives[57].

Elle est la marraine[58]de l'exposition "Ultime Combat. Arts Martiaux d'Asie"[59] au musée du quai Branly, du au  ; l'exposition qui se tient dans le cadre de l'Olympiade culturelle Paris 2024.

Récompense honorifique

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Le , Clarisse Agbegnenou inaugure à Lisses en Essonne un nouveau complexe sportif[60], qui porte son nom. Celui-ci comprend plusieurs salles de sport dédiées, dont un dojo, mais également des salles de danse, musculation et boxe.

Le , la statue de cire de Clarisse Agbegnenou fait son entrée au Musée Grévin[61],[62],[63].

Le , elle inaugure à Château-Gontier le dojo qui porte son nom[64].

Le , elle inaugure à Ollainville le complexe sportif qui porte son nom[65].

Grade et palmarès

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  • Grade : Ceinture noire (blanc et rouge) 6e dan (2023).

Compétitions internationales

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Individuel
Année Compétition Lieu Résultat Catégorie
2012 Championnats d'Europe Tcheliabinsk 3e Moins de 63 kg
2013 Championnats d'Europe Budapest 1re Moins de 63 kg
Championnats du monde Rio de Janeiro 2e Moins de 63 kg
2014 Championnats d'Europe Montpellier 1re Moins de 63 kg
Championnats du monde Tcheliabinsk 1re Moins de 63 kg
2015 Jeux européens Bakou 3e Moins de 63 kg
Championnats du monde Astana 2e Moins de 63 kg
2016 Jeux olympiques Rio de Janeiro 2e Moins de 63 kg
2017 Championnats du monde Budapest 1re Moins de 63 kg
2018 Championnats d'Europe Tel Aviv 1re Moins de 63 kg
Championnats du monde Bakou 1re Moins de 63 kg
Championnats du monde militaires Rio 1re Moins de 63 kg
2019 Jeux européens Minsk 1re Moins de 63 kg
2019 Championnats du monde Tokyo 1re Moins de 63 kg
2020 Championnats d'Europe Prague 1re Moins de 63 kg
2021 Championnats du monde Budapest 1re Moins de 63 kg
Jeux olympiques Tokyo 1re Moins de 63 kg
2023 Championnats du monde Doha 1re Moins de 63 kg
2024 Championnats du monde Abou Dabi 3e Moins de 63 kg
Jeux olympiques Paris 3e Moins de 63 kg
Par équipes
Année Compétition Lieu Résultat
2011 Championnats du monde Paris 1re
2012 Championnats d'Europe Tcheliabinsk 2e
2013 Championnats d'Europe Budapest 2e
Championnats du monde Rio de Janeiro 3e
2014 Championnats d'Europe Montpellier 1re
Championnats du monde Tcheliabinsk 1re
2015 Jeux européens Bakou 1re
2017 Championnats du monde (mixte) Budapest 3e
2018 Championnats du monde (mixte) Bakou 2e
2021 Jeux olympiques (mixte) Tokyo 1re
2024 Jeux olympiques (mixte) Paris 1re
Tournois
Année Compétition Lieu Résultat Catégorie
2010 Grand Prix Abou Dabi 2e Moins de 63 kg
Grand Chelem Tokyo 1re Moins de 63 kg
2011 Grand Chelem Paris 3e Moins de 63 kg
Grand Prix Abou Dabi 2e Moins de 63 kg
2012 Grand Prix Düsseldorf 2e Moins de 63 kg
2013 Grand Chelem Paris 1re Moins de 63 kg
Grand Prix Düsseldorf 1re Moins de 63 kg
Grand Prix Miami 1re Moins de 63 kg
Grand Prix Abou Dabi 2e Moins de 63 kg
2014 Grand Chelem Paris 1re Moins de 63 kg
Grand Prix La Havane 1re Moins de 63 kg
Grand Prix Jeju 1re Moins de 63 kg
2015 Grand Prix Zagreb 2e Moins de 63 kg
Grand Prix Abou Dabi 1re Moins de 63 kg
Grand Prix Jeju 1re Moins de 63 kg
2016 Grand Chelem Paris 1re Moins de 63 kg
2017 Grand Chelem Paris 2e Moins de 63 kg
Grand Prix Düsseldorf 1re Moins de 63 kg
Masters mondial Saint-Pétersbourg 3e Moins de 63 kg
2018 Grand Chelem Paris 1re Moins de 63 kg
Grand Prix Tbilissi 1re Moins de 63 kg
Masters mondial Guangzhou 1re Moins de 63 kg
2019 Masters mondial Qingdao 2e Moins de 63 kg
Grand Chelem Paris 1re Moins de 63 kg
2021 Masters mondial Doha 1re Moins de 63 kg
2023 Masters mondial Budapest 3e Moins de 63 kg
2024 Grand Chelem Paris 1re Moins de 63 kg
Grand Chelem Tachkent 1re Moins de 63 kg

Championnats de France

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Individuel

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  •   Médaille d'or aux Championnats de France 2009.
  •   Médaille d'or aux Championnats de France 2010.
  •   Médaille d'or aux Championnats de France 2012.

Par équipes

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  •   Médaille d'argent lors des championnats de France par équipes 2014 à La Roche-sur-Yon, France.
  •   Médaille de bronze lors des championnats de France par équipes 2015 à Toulouse, France.
  •   Médaille d'or lors des championnats de France par équipes 2017 à Marseille, France

Distinctions

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Décorations

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Décorations françaises

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Décorations étrangères

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Controverse

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En 2023, StreetPress révèle que Clarisse Agbégnénou a mis en location un logement considéré comme indécent par les services municipaux de Maisons-Alfort. La sportive aurait expliqué aux fonctionnaires municipaux qu’elle n’avait pas pu gérer son logement parce qu’elle était en train de préparer un championnat[85].

Notes et références

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  1. a et b « Article sur Clarisse Agbegnenou » (consulté le ).
  2. Les accents permettent de mieux prononcer son nom de famille, mais civilement le nom n'a aucun accent.
  3. a et b « La judokate vice-championne olympique arrive à Champigny », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  4. a et b « L'Equipe de France Olympique - CNOSF », sur FranceOlympique.com (consulté le ).
  5. Décret du 8 septembre 2021 portant promotion et nomination dans l'ordre national de la Légion d'honneur (lire en ligne)
  6. Décret du 30 novembre 2016 portant promotion et nomination (lire en ligne)
  7. JORF n°0257 du 5 novembre 2023 - Commissions et organes de contrôle (lire en ligne)
  8. « Championne des Championnes : Clarisse Agbegnenou, une battante née - Championne des Championnes », sur L'Équipe (consulté le ).
  9. « Aux origines de la famille de Clarisse Agbegnenou, porte-drapeau de l'équipe de France aux JO de Tokyo », sur L'Équipe (consulté le ).
  10. a et b Ollivier Bienfait, « Secrets de famille », L'Équipe,‎ , p. 19.
  11. JORF n° 0243 du 19 octobre 2000
  12. « JO 2016 : athlètes médaillés à Rio, travailleurs mal payés en France », Le Nouvel Obs,‎ (lire en ligne).
  13. « Clarisse Agbegnenou annonce sa grossesse », sur L'Équipe, .
  14. « Clarisse Agbegnenou maman d'une petite fille », sur L'Équipe, .
  15. TÉMOIGNAGE. Clarisse Agbegnenou : « Ma fille sera ma prochaine compétition ! »
  16. « Été 2011. Hors-série de la ville d’Argenteuil. 2008-2011 Héros du quotidien », sur docplayer.fr (consulté le ).
  17. « Championnats du monde -63kg : Clarisse Agbegnenou médaillée d'argent » (consulté le ).
  18. « Argenteuil est très fier de sa championne de judo », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Isidore Akouete, « Judo : Clarisse Agbegnenou sacrée championne d'Europe », sur Africa Top Sports, (consulté le ).
  20. Hélène Guinhut, « A 21 ans, Clarisse Agbegnenou devient championne du monde de judo », Elle,‎ (lire en ligne).
  21. Stéphane Vrignaud, « Championnats d'Europe : Clarisse Agbegnenou en or, Ugo Legrand et Loïc Piétri en argent », Eurosport, .
  22. « Judo: la championne Agbegnenou condamnée par la justice », leparisien.fr, (consulté le ).
  23. Yann Sternis, « Clarisse Agbegnenou : « J'ai vu une brèche...» », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  24. Christophe Lefèvre, « Clarisse Agbegnenou fait la fierté d’Argenteuil », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  25. « Clarisse Agbegnenou sacrée championne du monde de judo », Les Échos,‎ (lire en ligne).
  26. « Judo : Clarisse Agbegnenou devient triple championne d'Europe », RMC Sport (consulté le ).
  27. « Judo : la Française Clarisse Agbegnenou sacrée championne du monde », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  28. « Masters de judo : Clarisse Agbegnenou intouchable en Chine », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  29. « Clarisse Agbegnenou, Championne des championnes France 2018 : « Devenir LA femme du judo français » », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  30. « La judoka Clarisse Agbegnenou sera la porte-drapeau de l'équipe de France aux Jeux européens de Minsk », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  31. « Judo : Clarisse Agbegnenou sacrée championne d'Europe pour la quatrième fois en -63 kg », Europe 1, .
  32. a b et c Anthony Hernandez, « Judo : avec son quatrième sacre, Clarisse Agbegnenou devient la Française la plus titrée de l’histoire des Mondiaux », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  33. [vidéo] « Le geste exceptionnel de Clarisse Agbegnenou », France.tv Sport, 3 février 2020.
  34. a et b « Clarisse Agbegnenou et Julian Alaphilippe sacrés Champions des champions France 2019 de L'Équipe », L'Équipe,‎ (lire en ligne).
  35. « Judo : Clarisse Agbegnenou, championne d’Europe pour la cinquième fois », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  36. « Cinquième titre mondial en judo pour Clarisse Agbegnenou en -63 kg », sur lequipe.fr, (consulté le ).
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  38. a et b Olivier Paquereau, « Clarisse Agbégnénou (- 63 kg) sacrée championne olympique aux JO de Tokyo », sur lequipe.fr, (consulté le ).
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  46. « Clarisse Agbégnénou couronnée pour la 7e fois à Paris », sur lequipe.fr, L'Équipe, .
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  50. Cédric Callier, « JO - Judo : portée par Teddy Riner, la France remporte un titre de légende », sur lefigaro.fr, Le Figaro, .
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Annexes

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