Cernay (Haut-Rhin)

commune française du département du Haut-Rhin

Cernay
Cernay (Haut-Rhin)
L'hôtel de ville[1].
Blason de Cernay
Blason
Cernay (Haut-Rhin)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Thann-Guebwiller
Intercommunalité Communauté de communes de Thann-Cernay
(siège)
Maire
Mandat
Michel Sordi
2020-2026
Code postal 68700
Code commune 68063
Démographie
Gentilé Cernéens
Population
municipale
11 745 hab. (2021 en augmentation de 1,18 % par rapport à 2015)
Densité 651 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 48′ 26″ nord, 7° 10′ 36″ est
Altitude Min. 277 m
Max. 358 m
Superficie 18,04 km2
Élections
Départementales Cernay
(bureau centralisateur)
Localisation
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Cernay
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Cernay
Liens
Site web ville-cernay.fr

Cernay Écouter /sɛʁ.nɛ/, en allemand Sennheim, en alsacien Sanna, est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la Collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.

Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

Elle est le bureau centralisateur d'un canton dépendant de l'arrondissement de Thann, dans l'aire urbaine Thann-Cernay.

Ses habitants sont appelés les Cernéens Écouter et les Cernéennes Écouter.

Géographie modifier

Arrosée par la Thur et bordée à l'ouest par le massif vosgien, Cernay est traditionnellement un lieu de passage, au carrefour des nationales 66 et 83, à 6 km de Thann, 12 km de Guebwiller, 18 km de Mulhouse, 36 km de Colmar et 35 km de Belfort.

Écarts et lieux-dits modifier

  • Saint-André : lieu-dit situé à 2 km de la mairie, au sud de la ville. Saint-André été durement éprouvé durant les deux grandes guerres. Il accueille depuis 1891 un institut d'accueil de personnes en situation de handicap mental et une zone horticole.

Unité urbaine de Cernay modifier

Géologie modifier

Le bassin houiller stéphanien sous-vosgien est situé au sud-ouest du territoire communal, à proximité de la ville[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Vosges, caractérisée par une pluviométrie très élevée (1 500 à 2 000 mm/an) en toutes saisons et un hiver rude (moins de °C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 880 mm, avec 9,6 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bits.-lès-Thann », sur la commune de Bitschwiller-lès-Thann à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 309,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records BITS.-LES-THANN (68) - alt : 395m, lat : 47°49'27"N, lon : 7°04'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1987 au 30-11-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,6 −1,7 0,4 3,2 7,2 10,3 12 11,7 8,5 5,6 1,8 −0,7 4,7
Température moyenne (°C) 1,6 2,4 5,9 9,5 13,5 17 18,8 18,5 14,6 10,5 5,4 2,3 10
Température maximale moyenne (°C) 4,8 6,6 11,3 15,8 19,8 23,6 25,6 25,3 20,8 15,4 9 5,4 15,3
Record de froid (°C)
date du record
−19,5
12.01.1987
−18
06.02.12
−18,1
01.03.05
−7,1
11.04.03
−2,2
05.05.11
0,3
03.06.06
3,2
03.07.11
1,5
30.08.1998
−1
29.09.02
−6,2
25.10.03
−13,7
30.11.10
−19,4
20.12.09
−19,5
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
16,4
10.01.1991
20,8
25.02.21
26,6
31.03.21
29,8
30.04.05
33,5
25.05.09
36,9
30.06.19
38,2
24.07.19
38,9
07.08.15
33,2
15.09.20
29
07.10.09
22,7
02.11.20
20,5
16.12.1989
38,9
2015
Précipitations (mm) 149,8 121,1 110,9 78,1 97,8 91,2 88,8 89,4 82,4 115,2 113,4 171,3 1 309,4
Source : « Fiche 68040001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
4,8
−1,6
149,8
 
 
 
6,6
−1,7
121,1
 
 
 
11,3
0,4
110,9
 
 
 
15,8
3,2
78,1
 
 
 
19,8
7,2
97,8
 
 
 
23,6
10,3
91,2
 
 
 
25,6
12
88,8
 
 
 
25,3
11,7
89,4
 
 
 
20,8
8,5
82,4
 
 
 
15,4
5,6
115,2
 
 
 
9
1,8
113,4
 
 
 
5,4
−0,7
171,3
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cernay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thann-Cernay, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[13] et 31 650 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (32,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (23,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (20,4 %), zones urbanisées (20,1 %), terres arables (17,7 %), prairies (6,8 %), mines, décharges et chantiers (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,7 %), eaux continentales[Note 4] (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

  • En allemand : Sennheim[19].
  • Sennenheim (1144), Sennenhem (1156), Senneheim (1179), Senene (1191), Senheim (1259), Senhin (1275), Seyreney (1307), Senhein (1312), Sennen (1576), Cernay (1793).
  • Le nom de Cernay est mentionné sous les formes Sennenheim en 1144 (d'où la forme allemande), Sennene en 1184 (d'où la forme alsacienne), Seyrenay en 1327 d'où la forme française Cernay, dont la graphie actuelle apparait seulement au XIXe siècle.
  • Il s'agit donc d'une adaptation française de son nom germanique et est donc sans rapport avec les toponymes du type Cernay qui dérivent du celtique *(i)sarnāko- « lieu où il y a du fer », latinisés en Sarnacum. Dans les régions germanisées, le suffixe -acum aurait abouti à -ich ou -ach.
  • Le premier élément s'explique par un nom de personne germanique, comme c'est le plus souvent le cas dans ce type de formation en -heim.

Histoire modifier

C'est probablement aux environs de Cernay, en septembre 58 av. J.-C., que Jules César, aidé de quelques troupes gauloises éduennes et séquanes, battit Arioviste chef des Germains Suèves, qui menaçait d'envahir la Gaule du Nord-Est. En l'absence de preuves archéologiques et compte tenu de l'imprécision des écrits de Jules César, un grand nombre d'historiens comme C. Oberreiner et J.J. Hatt s'accordent à situer le lieu de la bataille dans un quadrilatère situé entre Cernay, Reiningue, Mulhouse et Wittelsheim, peut-être dans cette grande plaine alluviale qu'est l'Ochsenfeld. Cette bataille opposa environ 40 000 Romains/Éduens à 60 000 Germains et se solda par la débâcle des troupes d'Arioviste, dont les rares survivants réussirent à franchir le Rhin. {Le proconsul César disposait de six légions}.

Dénommé Sennenheim en 1144, la cité fut fortifiée dès 1268. Faisant partie du comté de Ferrette, elle passa aux Habsbourg en 1324. Elle devint française, comme une grande partie de l'Alsace, par les traités de Westphalie du . La ville possédait alors les villages de Steinbach et de Birlingen.

La ville a été en grande partie détruite en 1914 et 1915, durant la bataille de Mulhouse (1914) et à nouveau très endommagée début 1945 par les combats de la « poche de Colmar ».

La commune a été décorée le 2 novembre 1921 de la croix de guerre 1914-1918[20].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors que la ville se trouvait en zone annexée au Reich allemand, l'ancien asile psychiatrique servit de centre d'instruction pour les volontaires et sous-officiers de la Waffen-SS, en particulier pour les membres des divisions francophones, comme la division Charlemagne.

En janvier 1945 (19 au 6 février), les Commandos d'Afrique mènent de durs combats sur les Hauts-de-Cernay/Thann/Aspach, face à des troupes allemandes parfaitement équipées pour le froid et la neige (Alpenjäger).

La commune a été décorée, le 27 mai 1952, de la croix de guerre 1939-1945[21] avec étoile d'argent.

Héraldique modifier


Les armes de Cernay se blasonnent ainsi :
« De gueules à la tour couverte et maçonnée d'argent, ajourée du champ, accostée de deux bars adossés également d'argent. »[22]

Tourisme modifier

 
L'espace Grün devant la Thur.
  • Le château du Herrenfluh situé sur le col du Herrenfluh. Le château est coupé en deux par le territoire communal entre Uffholtz et Wattwiller. Château de la renaissance, a été occupé par les Français comme poste de reconnaissance pendant la guerre de 14-18 et il n'en reste qu'un pan du mur.
  • La chapelle Saint-Morand, chapelle close dans les vignes détruites en 1803 mais rénovée. La chapelle remémore le moine clunisien Morand de Cluny surnommé « l'apôtre du Sundgau ».
  • Cour de Ferrette, ancienne ferme domaniale abritant les restes d'une tour de ferme avec enceinte.Fresque en face de la ruine.
  • Les rives de la Thur, parc traversant Cernay et longeant la Thur. Il y a dans ce parc 2 terrains de jeu et un parcours vita, piste cyclables, tour touristique.
  • Forêt de Cernay
  • Étangs de Cernay à côté de la voie rapide. Environ 2/3 kilomètres du centre-ville.
  • Hartmannswillerkopf à 12 km. Cimetière nationalement connu. Il fut l'endroit de l'un des principaux combats durant la grande guerre.
  • Le parc à cigognes : la cigogne, symbole de l'Alsace, est aussi celui de Cernay. En 1938, l'Alsace comptait 140 couples nicheurs. Leur nombre diminua fortement après la guerre pour atteindre 7 couples en 1967. Un parc de réintroduction des cigognes est créé à Cernay en 1978, sous l'impulsion du maire de l'époque et en étroite collaboration avec le Centre Régional de Baguage d'Oiseaux. Après 10 ans : Cernay était redevenue, « Cernay, cité des cigognes ». On peut venir voir le nourrissage de ces cigognes en hiver.
  • Espace Grün, centre culturel.
  • Train Thur Doller Alsace, dans la vallée de la Doller de Cernay à Sentheim.
  • La Fête de l'Eau à Wattwiller (3 km), parcours d'art contemporain chaque année en juin.
  • Festival des fenêtres de l'Avent à Uffholtz (1 km) du 1er au 24 décembre : festival de théâtre itinérant, buvette, etc.
  • Cernay se trouve sur la Route des Vins d'Alsace et la Véloroute du vignoble d'Alsace.

Ancienne ville fortifiée au Moyen Âge, Cernay a su préserver certains vestiges de cette époque : les rues du centre-ville sont restées fidèles au plan carré de la vieille ville et la Porte de Thann abrite le musée historique. Spécialisée dans le secteur textile au XIXe siècle, Cernay est aujourd'hui un pôle économique et industriel[23].

Lieux et monuments modifier

Églises et chapelles et bâtiments religieux modifier

 
Église saint Étienne avant sa rénovation.

L'église Saint-Étienne : de style néo-gothique, sa construction date de 1925 en remplacement de l'ancienne église détruite pendant la Première Guerre mondiale. Son plan de construction est celui d'une église classique en forme de croix latine (avec un transept). Elle comprend une nef principale, deux bas-côtés, un chœur flanqué d'une sacristie. Le clocher, dont la flèche élancée est recouverte d'une toiture de cuivre, se trouve en position latérale à côté du chœur[24],[25]. Les murs de la nef sont décorés de 10 tableaux qui sont l'œuvre du artiste-peintre alsacien René Kuder (1882-1962). À la voûte de la croisée du transept se trouve accroché un Christ en croix de 5 m de haut appelé « le Grand Bon Dieu » ; elle contient également une statue de la Vierge à l'Enfant provenant de la chapelle du village disparu de Birlingen. L'orgue a été construit par le facteur Joseph Rinckenbach, tandis que son buffet est l'œuvre des ateliers Klem de Colmar[26].

  • Chapelle Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, dite chapelle de l'Ochsenfeld[27].
  • Chapelle Saint-Henri, chapelle de l'hôpital[28].
  • Chapelle du Saint-Esprit[29].
  • Temple protestant[30].
  • Mosquée actuellement dans un immeuble.

Monuments commémoratifs modifier

  • Monuments au mort, c'est à ce monument que se déroule la plupart des commémorations. Il se situe au centre-ville à 3 min de marche de l'église.
  • Obélisque de la 4ème division marocaine de montagne (4ème DMM). C'est un obélisque situé près du Leclerc de Cernay. Elle remémore la seconde guerre mondiale. Des commémorations peuvent y être organisé[31].
  • Plaque des Incorporés de force. Elle commémore l'enfer des malgré nous. Déporté sur le front soviétique. Elle est actuellement sur la façade de la gare de Cernay.
  • Statue des Incorporés de force et des Déportés[32]. C'est une statue construite en 1990 situé près de la porte de Thann.
  • Stèle du 3ème groupement de choc. C'est une stèle qui commémore la libération de Cernay par les français. Elle été placé dans la zone industrielle Europe en raison des conflits qui se sont déroulés à cet endroit. Les conflits ont opposé les commandos d’Afrique et les soldats nazis.

Cimetières militaires et civil modifier

  • Cimetière militaire français. Ce cimetière est à la sortie de Cernay vers Uffholtz. Il est situé près du collège rené Cassin[32].
  • Cimetière allemands. Ce cimetière militaire est situé derrière le quartier bel aire[32].
  • Cimetière juif de Cernay[33],
  • Cimetière civil. Ce cimetière a été déplacé de sa place originelle qui était près de l'église. De ce fait, il y a moins de tombes anciennes. Il en subsistent néanmoins certaines datant de 1833. Un parcours touristiques des 52 tombes remarquables a été réalisé[32].

Fortifications et anciens bâtiments modifier

  • La porte de Thann[34] situé dans une porte médiévale classée monument historique, le bâtiment s'intégrait dans les fortifications de la ville depuis le XIIIe siècle[35]. Cette porte a été construite en deux temps.
  • La tour d'angle sud-est du rempart médiéval : la massive tour ronde qui s'élève au bord du canal usinier défendait l'angle sud-est des anciennes fortifications de la ville. Construite en 1422, elle présente un mur de plus de 3 mètres d'épaisseur à la base et une voûte en cul-de-four. Avant la Première Guerre mondiale, la Tour est convertie en cave couverte ou brasserie, elle est alors agrémentée d'un balcon. Elle est maintenant classée Monument Historique[36],[37],[38].
  • L'hôtel du Maréchal de Schönbeck[39] : dès 1643, Louis XIII octroie la seigneurie de Cernay au Général Major de Schönbeck, colonel d'un régiment d'infanterie de l'armée suédoise du duc de Weimar. Après la mort du duc, son armée passe au service de la couronne française en 1639. Le maréchal de Schönbeck acquiert la maison en 1647. Ses gendres et lui-même l'agrandissent, un donjon est ajouté au corps de logis. Vendu après la Révolution française, l'Hôtel appartiendra à un notaire jusqu'à la veille de la guerre de 1870. L'Hôtel du Maréchal de Schönbeck est devenu célèbre pour avoir accueilli le Roi Soleil, Louis XIV, ainsi que la reine et leur suite, dans la nuit du 22 au 23 juin 1683.
  • Maison dite villa Jeannot Lapin[40].
  • Demeure dite cour de Lucelle[41].
  • Ancien tribunal cantonal[42],[43].
  • Fontaine monumentale[44].

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 11 745 habitants[Note 6], en augmentation de 1,18 % par rapport à 2015 (Haut-Rhin : +0,59 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0192 1751 8541 9083 4163 0413 4333 6963 997
1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
4 1284 9364 2084 3724 2774 3964 4934 3754 738
1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 8335 2145 1803 2896 0846 7756 5885 8006 645
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
8 3728 5639 34210 20810 31310 44610 75211 45111 617
2021 - - - - - - - -
11 745--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

Aspects socio-économiques modifier

La population active est majoritairement employée dans le bassin d'emploi local. Les déplacements privés se font majoritairement par les moyens personnels, mais la ligne de tram-train Mulhouse-Vallée de la Thur est de plus en plus employée. Pour les trajets plus éloignés, celle-ci permet de joindre sans changement la gare TGV de Mulhouse. Cernay est à 35 km[réf. nécessaire] de l'Aéroport de Mulhouse-Bâle-Freiburg via le réseau autoroutier A36/A35.

Activités - Patrimoine industriel modifier

Cernay a toujours possédé une économie solide et durable. Depuis le Moyen Âge, Cernay a une renommé nationale. Dans les années 1300 à 1400, Cernay possédait un important marché aux bœufs réputés dans tous le Saint Empire Romain Germanique[48]. Dès le commencement de la révolution industrielle, Cernay fut totalement transformé par celle-ci. Une nouvelle gare fut construite avec la première voie de chemins de fer d’Alsace érigé en 1839.

Cernay a donc commencé à construire de grandes usines, principalement des usines textiles. La Thur donnait l'avantage d'une eau assez bonne pour laver le coton[32]. Cernay était donc une ville industrielle et la plupart de ses habitants travaillaient dans ces fameuses usines. De grands manufacturiers mulhousiens implantèrent leurs usines, comme Wilx par exemple[49],[32].

Toutes ces manufactures ont entrainé la création de plusieurs cité ouvrières dont il reste quelques traces aujourd'hui près de la tour des ânes.

Des châteaux de style Versailles ont été érigés. Tout le faubourg de Colmar a été embelli. Des châteaux de maitre ayant parfois de grandes allées et de grands jardins ont été battis près de Uffoltz, à l'emplacement du quartier des mines environ. Pratiquement tous ces châteaux ont été détruits pendant la guerre [50] et il n'en reste plus que quelques traces aujourd'hui.

Des châteaux de même types ont été construits à Guebwiller[51]. La condition de Guebwiller lors de la révolution industrielle a été la même que Cernay mais les châteaux de cette ville n'ont pas subi le même sort et sont encore debout aujourd'hui[Quand ?][51].

Certains vestiges d'usines sont encore là aujourd'hui comme ceux près du maraichers mais la plupart ont été détruits.

Cernay a réussi à se diversifier dans les activités économiques et elle compte environ 1384 entreprises. La plupart de celles-ci sont de PME (environ 98%) mais Cernay possède aussi des ETI (environ 2%)[52]. Les principales étant les sièges sociaux d'Aubert, d'Emerson, et de Dupont et Nemours.

Les entreprises de Cernay sont dynamiques (indice de dynamisme de 2.74% en moyenne) et embauchent en moyenne 7 employés[52].

Cernay possède plusieurs zones économiques attractives. Il y en a en tout près de 5 zones industrielles et agricoles[53].

Le train avait également des fonctions industrielles en transportant des marchandises mais il en a été déchargé depuis plusieurs années et la gare de ferry a été rasée[49]

  • Lieux rappelant cette révolution industrielle
    • Usine de construction de matériel industriel, dite usine Lisch[54] ;
    • Filature de coton Sandoz Baudry et Cie, puis filature de coton Nouvelles Filatures de coton de Cernay puis filature de coton Cernay SA, actuellement établissement industriel désaffecté[55] ;
    • Maison d'industriel dite Villa Thierry-Mieg[56] ;
    • Cités ouvrières[57],[58],[59],[60],[61].
  • Établissement médical dit institut médico-pédagogique Saint-André[62].
  • Communauté Emmaüs

Enseignement modifier

  • Les écoles maternelles :

Les Roses[63]

Les Géraniums[64]

Saint-Joseph[65]

Les Hirondelles[66]

  • Les écoles primaires :

Les Lilas[67]

Les Tilleuls[68]

Les établissements les Tilleuls sont composés de 3 cours.

Les Tilleuls ont deux (ULIS)[69] et une option bilingue avec autant de classe que les monolingues allant de la maternelle au CM2.

Les monolingues et les bilingues sont séparés et ont chacun leur bâtiment respectif. Cet établissement date de 1820 même s'il a été reconstruit en majeure partie à la suite des combats de la poche de Colmar.

  • Un collège public d'enseignement secondaire, le collège René-Cassin,
  • Un lycée technique professionnel du bâtiment, le lycée Gustave-Eiffel.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Budget et fiscalité modifier

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[70] :

  • total des produits de fonctionnement : 11 025 000 , soit 1 355  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 9 726 000 , soit 835  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 4 779 000 , soit 410  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 4 532 000 , soit 389  par habitant ;
  • endettement : 5 268 000 , soit 452  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 7,34 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,53 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 39,89 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Pour 2020, la Ville de Cernay qui, comme depuis plus de 15 ans, n’a pas augmenté ses taux, devrait percevoir:

  • taxe d’habitation au taux de 7.34 % pour un produit de 878 525  ;
  • taxe foncière bâtie au taux de 9.53 % pour un produit de 1 833 191  ;
  • taxe foncière non bâtie au taux de 39.89 % pour un produit de 19 107 .soit un total prévisionnel de 2 730 823 .Pour mémoire, ces taxes ont rapporté la somme de 2 662 367  à la commune en 2019.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
André Rollin    
Eugène Schneider   Maire provisoire
Marcel Muller[76]    
Xavier Herrgott RPF puis RS Conseiller général du canton de Cernay (1951 → 1958)
Pierre Tritsch RPR Directeur de recherche, maire honoraire
Président du SIVOM de Cernay et environs
En cours
(au 31 mai 2020)
Michel Sordi[77],[78]
Réélu pour le mandat 2020-2026
RPR puis
UMP-LR
Cadre d’entreprise du BTP
Député de la 7e circonscription du Haut-Rhin (2002 → 2012)
Député de la 4e circonscription du Haut-Rhin (2012 → 2017)
Président de la CC de Cernay et environs (2001 → 2012)
1er vice-président de la CC de Thann-Cernay

Conseils consultatifs modifier

Il y a deux conseils consultatifs :

  • Conseil consultatif des jeunes (C.C.J.)[79] ;
  • Conseil consultatif des aînés de Cernay (C.C.A.C.)[79].

Personnalités liées à la commune modifier

 
Cigogne blanche en vol à Cernay.

et aussi :

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

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Références modifier

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  20. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  21. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
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