Bransles

commune française du département de Seine-et-Marne

Bransles (prononcé en français : [bʁɑ̃l] Écouter) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Bransles
Bransles
La mairie et le monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Fontainebleau
Intercommunalité Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing
Maire
Mandat
Florent Négrier
2023-2026
Code postal 77620
Code commune 77050
Démographie
Gentilé Bransledais
Population
municipale
525 hab. (2021 en évolution de −5,06 % par rapport à 2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 09′ 10″ nord, 2° 50′ 07″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 120 m
Superficie 13,85 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Bransles
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Bransles
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Bransles

Géographie

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Localisation

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La commune est située à environ 21,1 kilomètres au sud de Nemours[Carte 1].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Bransles
Chaintreaux Égreville
Dordives (Loiret)   Chevannes (Loiret)
Ferrières-en-Gâtinais (Loiret)

Géologie et relief

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La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1]. L'altitude varie de 77 mètres à 120 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant à environ 110 mètres d'altitude (mairie)[2].

Hydrographie

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Carte des réseaux hydrographique et routier de Bransles.

Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

  • la rivière le Betz, longue de 34,41 km[3], ainsi que :
    • un bras[4] de 0,09 km[5] ;
    • un bras[4] de 0,24 km[6] ;
    • un bras de 0,31 km[7] ;
    • un bras de 0,44 km[8] ;
    • un bras[4] de 0,55 km[9] ;
    • un bras de 0,70 km[10] ;
    • un bras de 0,73 km[11].

La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,72 km[12].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 728 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nemours à 16 km à vol d'oiseau[15], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 690,3 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Bransles comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1],[19], le « Coteau du Betz au bois de Verdeau » (18,23 ha), couvrant 2 communes dont 1 dans le Loiret et 1 en Seine-et-Marne[20].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bransles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle est située hors unité urbaine[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[22]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

Lieux-dits et écarts

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La commune compte 101 lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[25] dont Pintois, Pont levé, Brandard, Rochemort, la chèvre, la Vallée du charme, Moulin de Madame, les Grandes Bordes, les Petites Bordes, Mignonville, la Brosse, Barbigny.

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,2% ), forêts (18,7% ), zones agricoles hétérogènes (12,3% ), zones urbanisées (1,9 %)[26].

Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

Planification

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La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[29].

La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[30]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

Logement

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En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 297 dont 95,6 % de maisons et 3,7 % d'appartements[Note 4].

Parmi ces logements, 72,1 % étaient des résidences principales, 10,9 % des résidences secondaires et 17 % des logements vacants.

La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 82,5 % contre 17 % de locataires et 0,5 % logés gratuitement[31].

Voies de communication et transports

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La commune est desservie par les lignes du réseau de bus Vallée du Loing - Nemours :

  • No 10 (Bransles – Saint-Pierre-les-Nemours) ;
  • No 11D (Bransles – Souppes-sur-Loing).

Toponymie

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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Branla vers 1110 et 1211[32] ; Branlia en 1143[33] ; G. de Branlis en 1185[34] ; Branlae en 1189[35] ; Branlia en 1212[33] ; Branslie vers 1350[33] ; Bransles en 1720[33].

Histoire

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Affiche des sépultures militaires des aviateurs tombés en 1944.

Ce village fut jadis une petite ville environnée de murailles et de fossés, à laquelle les rois de France donnèrent plusieurs privilèges, entre autres le droit d'avoir deux foires tous les ans, le 1er septembre et le 3 mai. Ces foires se tenaient chacune pendant deux jours. On vendait surtout une grande quantité de bestiaux. La ville ruinée vers la fin du XIIIe siècle dans les guerres avec les Anglais. L'on trouvait encore, au début du XIXe siècle, dans les champs environnants des ossements humains, des fers de chevaux et des débris d'armures qui annoncent l'importance des affaires qui eurent lieu sous la place.

Au commencement du XVIe siècle la seigneurie de Bransles appartenait à Aimond d'Égreville, dernier du nom. En 1555, Anne de Pisseleu, duchesse d'Étampes comparut à la rédaction de la coutume de Sens pour sa châtellenie de Bransles.

L'église paroissiale eut primitivement pour patron saint Méen. Reconstruite à l'époque de la renaissance, elle fut dédiée à saint Louis. Un prieuré de bénédictins, sous l'invocation de saint Loup, était annexé à cette paroisse. Une charte d'Henri, archevêque de Sens, de l'an 1123 donna l'église et le prieuré à l'abbaye de Saint-Pierre de Ferrières, en ordonnant que les dîmes et les oblats fussent partagés entre cette abbaye, les religieuses de Sainte-Rose et le curé du lieu[36].

Le matin du 28 juin 1944, de retour d'une mission de destruction de moyens de communication, composée de 103 bombardiers, un avion Lancaster du Squadron 106 de la Royal Air Force fut abattu sur le territoire de Bransles. Les sept aviateurs gisent dans le cimetière.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Gilbert Verrin    
2 avril 1999   Maryse Marlin SE Enseignante
18 mai 2020 30 mars 2023[37] Laurent Castellan DLF[38] Ingénieur
Démissionnaire
2 juin 2023 En cours Florent Négrier[39] SE 1er adjoint au maire de Branles (2020 → 2023)

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [40],[41].

Assainissement des eaux usées

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En 2020, la commune de Bransles ne dispose pas d'assainissement collectif[42],[43].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[44]. Le SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[42],[45].

Eau potable

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En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIVOM du plateau du Sud Bocage (PSB) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [42],[46],[47].

Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Bransledais[48].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[50].

En 2021, la commune comptait 525 habitants[Note 5], en évolution de −5,06 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
425412401363568574551629673
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
685695724711714696679651621
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
546505511436446439425421406
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
381372303313433463518520505
2015 2020 2021 - - - - - -
553528525------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Bransles dispose d’une école élémentaire “Gilbert Verrin”, située 8 rue du Gué. Cet établissement public, inscrit sous le code UAI (Unité administrative immatriculée ) : 0 772 129 W, comprend 59 élèves (chiffre du Ministère de l'Éducation nationale)[53]. Il ne dispose pas d’un restaurant scolaire.

La commune dépend de l'Académie de Créteil ; pour le calendrier des vacances scolaires, Bransles est en zone C.

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 229, représentant 583 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 21 770 euros[54].

En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 71, occupant 222 actifs résidants.

Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 63,3 % contre un taux de chômage de 9,4 %.

Les 27,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11,1 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,4 % de retraités ou préretraités et 7,7 % pour les autres inactifs[55].

Entreprises et commerces

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En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 50 dont 6 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 1 dans l’industrie, 7 dans la construction, 32 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif[56].

Ces établissements ont pourvu 20 postes salariés.

Secteurs d'activité

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Agriculture

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Bransles est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 6] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[57].

Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[58]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 14 en 1988 à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 72 ha en 1988 à 79 ha en 2010[57]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Bransles, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l’agriculture à Bransles entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[57],[Note 7]
Nombre d’exploitations (u) 14 7 3
Travail (UTA) 25 10 3
Surface agricole utilisée (ha) 1 007 703 237
Cultures[59]
Terres labourables (ha) 974 701 s
Céréales (ha) 688 459 s
dont blé tendre (ha) 472 331 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 95 30
Tournesol (ha) 88 s
Colza et navette (ha) 107 108 s
Élevage[57]
Cheptel (UGBTA[Note 8]) 240 16 0

Culture locale et patrimoine

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L'église Saint-Loup.

Lieux et monuments

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L'église Saint-Loup (dédiée à l'évêque de Sens) est une église datée du XIIe siècle ; elle a été remaniée au XVe siècle.

L'église actuelle fut construite au XVIe siècle sur l'emplacement d'une église plus ancienne (48° 09′ 09″ N, 2° 50′ 07″ E). En juin 1940 des bombardements l'endommagèrent sérieusement. Les vitraux et une partie du mobilier furent détruits. Elle est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques en date du 26 mars 1926. Elle possède une nef principale, flanquée au nord d'un bas-côté sur toute sa longueur qui se termine par une chapelle dédiée à la Mère salvatrice tandis qu'au sud il n'est que partiel et contient une chapelle dédiée à saint Loup.

Personnalités liées à la commune

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  • Marcel Reine, dont la famille est originaire de la commune.
  • Anne de Pisseleu, favorite de François Ier, devient dame de Bransles en 1536 (sa famille garde le fief jusqu’à la Révolution)[60].
  • Les Rousseau, fondeurs de cloches, s’y installent et se transmettent leur secret de fabrication jusqu’en 1759[60].
  • ù Manus O’Rourke, prêtre irlandais en exil, écrit des poèmes sur Bransles entre 1722 et 1750[60].
  • Samuel Dupont de Nemours rédige le cahier de doléances de Bransles en 1789, avant de s’exiler aux États-Unis[60].
  • Sept aviateurs anglais ont été abattus au-dessus de la commune le 28 juin 1944 et y sont enterrés[60].
  • Jean Norton Cru, combattant 1914-1918, enseignant, écrivain, historien, né en 1879 à Labatie-d'Andaure (Ardèche) est mort à Bransles en 1949.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Bransles », p. 190–191

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
  4. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
  8. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
  • Cartes
  1. « Localisation de Bransles » sur Géoportail (consulté le 16 décembre 2019)..
  2. « Bransles - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
  4. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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  2. « Bransles » sur Géoportail. Carte IGN classique.
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Betz (F4298000) » (consulté le ).
  4. a b et c Nature en attente de mise à jour.
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295551) » (consulté le ).
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295401) » (consulté le ).
  7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295601) » (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295101) » (consulté le ).
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295501) » (consulté le ).
  10. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295201) » (consulté le ).
  11. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Betz (F4295251) » (consulté le ).
  12. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 7 décembre 2018
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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