Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet

édifice religieux de Paris, en France

L'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, située à Paris au 23 rue des Bernardins, à l'angle de la rue Saint-Victor dans le 5e arrondissement, dans le quartier Saint-Victor, à côté de la maison de la Mutualité, a été reconstruite dès la seconde moitié du XVIIe siècle à l'emplacement d'un édifice du XIIIe siècle, et achevée en 1937.

Église
Saint-Nicolas-du-Chardonnet
Image illustrative de l’article Église Saint-Nicolas-du-Chardonnet
Présentation
Culte Catholique
Type Église paroissiale (cura animarum plus confiée depuis 1977)
Rattachement Archidiocèse de Paris (de jure)
Fraternité Saint-Pie-X (de facto, depuis 1983)
Début de la construction 1658
Fin des travaux 1768 hors façade
1937 portail principal sud
Style dominant Classique
Protection Logo monument historique Classé MH (1887)[1]
Site web www.saintnicolasduchardonnet.frVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville Paris
Coordonnées 48° 50′ 57″ nord, 2° 21′ 01″ est

Carte

Depuis le — date de son occupation par des proches de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X[2],[3],[4], fraternité dont elle dépend officieusement depuis lors —, cette église constitue le principal lieu de culte parisien du mouvement catholique traditionaliste.

Historique

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Le « clos du chardonnet » est mentionné pour la première fois dans un dénombrement de 1126. Il désigne un domaine situé en rive gauche de la Seine allant des fossés de l'abbaye Saint-Victor à l'est jusqu'à la rue de Bièvre à l'ouest et s'arrêtant à mi-pente de la montagne Sainte-Geneviève. Il doit son nom aux chardons sauvages qui y poussaient avant qu'on y plante des vignes. Le clos du chardonnet a été ensuite englobé dans l’enceinte de Philippe Auguste[5].

La première église

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Panneau Histoire de Paris.

Cédant à la demande des habitants du clos à ses tenants (Bruneau, Laas, Garlande, etc.), Pierre, abbé de Saint-Victor à concédé à l'évêque de Paris, Guillaume d'Auvergne, une pièce de terre pour élever une chapelle et un presbytère près du cimetière qu’il dédia à saint Nicolas (1230) pour rappeler un sauvetage de trois mariniers après un naufrage sur la Seine.

Devenue paroisse, la chapelle fut remplacée par une église (1243) qui fut à son tour remplacée par une église plus grande que Jean de Nanton, évêque de Paris, consacra le 13 mai 1425. Agrandie en 1545, l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet reçut un nouveau clocher en 1625. L'église était alors classiquement orientée à l'est : elle s'ouvrait sur la rue des Bernardins et était parallèle à la rue Saint-Victor dont elle était séparée par un canal de dérivation de la Bièvre.

La reconstruction du règne de Louis XIV à nos jours

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Plan de l'église, in : Paul Joanne, Guide de Paris…

Au milieu du XVIIe siècle, il est décidé de reconstruire une nouvelle église à côté de l'ancienne qui tombait en ruine[6], en dirigeant son axe vers le nord faute de place à l'est occupé par le séminaire de Bourdoise.

Le 29 mai 1656, les marguilliers arrêtèrent avec Michel Noblet et François Levé, architecte du roi, le devis général des travaux et l'échelon des prix à la toise. Le même jour, ils passèrent marché avec eux pour une première tranche de travaux (le chœur ?), suivi d'autres marchés le 2 mars 1659, puis en 1662 et 1667. Cet édifice sera construit d'après les dessins du peintre Lebrun, datés de 1656 à 1690. Elle comporte une tour carrée latérale. C'est une des rares églises du XVIIe siècle qui ne soit pas orientée.

Le 19 juillet 1656, Christophe Martin, conseiller du roi Louis XIV de France, contrôleur général de la Marine et ancien marguillier de Saint-Nicolas-du-Chardonnet, pose la première pierre dans le cimetière de l'ancienne église avec le curé Georges Froger, Guillaume Compaing et quelques paroissiens (Clermont-Tonnerre, d'Argenson), d’une nouvelle église à laquelle travaille Charles Le Brun et dont Hardouin de Péréfixe de Beaumont fait la dédicace le 15 août 1667[7]. François Levé meurt le 12 juillet 1666, et en 1667, les travaux exécutés ne sont pas encore payés, il reste à construire les travées de la nef encore occupée par l'ancienne église. En 1668, le maçon Jean Bailly donne l'alignement d'une place récemment acquise par la fabrique (conseil financier de la paroisse) par le séminaire[style à revoir], derrière le chœur de l'ancienne église. Plusieurs lots et gains de loteries royales sont organisées « en faveur du bâtiment de Saint-Nicolas-du-Chardonnet », notamment le mardi 20 juillet 1703. En 1763, ils permirent, malgré leur faible succès, de terminer la construction de l'église et de sa façade, financée en grande partie par Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson. La nef est achevée en 1716, la voûte posée en 1763. Le maître-autel est consacré le 4 décembre 1768 par l'archevêque Christophe de Beaumont, qui refuse de consacrer totalement l'église, considérant que sans façade, l'édifice est inachevé[8].

François-Henri Clicquot est le facteur du grand orgue dont le buffet date de 1725.

En 1862, le percement du boulevard Saint-Germain à la suite des grands travaux de modernisation de Haussmann nécessite le remaniement de l'abside par Victor Baltard.

La démolition en 1911 de l'ancien séminaire Saint-Nicolas-du-Chardonnet permit la construction en 1930 de la maison de la Mutualité à cet emplacement, et la réalisation de la façade[9].

Le portail principal sud, donnant sur la rue Saint-Victor, est construit entre 1932 et 1937 sous la direction de Charles Halley, et l'église sera enfin consacrée le par Mgr Beaussart, délégué du cardinal-archevêque[8].

Vie de la paroisse depuis le XXe siècle

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Jusqu'en 1977

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En 1907, le curé de la paroisse, Gabriel Lenert, décide de faire paraître un journal paroissial, Le Chardonnet, l’un des tout premiers journaux paroissiaux, avec le Bulletin de Saint-Sulpice et l’Écho de Plaisance. Son titre fut orné d'une vignette de Louis Périn, architecte diplômé du Gouvernement. Il paraissait le dernier dimanche de chaque mois, même pendant la guerre, où il devint l’organe de l'œuvre de l'Entraide, de Paul Painlevé et de l'Assistance Municipale aux prisonniers de guerre du 5e arrondissement, présidé par son maire. Il fut envoyé au rabbin Jacques Kahn et à tous les consistoires israélites, à l'occasion d'un article sur l' union sacrée. Le journal parut pendant plus de vingt-cinq ans, il comprenait comme les journaux paroissiaux d'aujourd'hui, une chronique médicale, musicale, un Billet-Chardonnet, des bibliographies, des articles, un chapitre historique, des poésies, des histoires drôles, les horaires des messes, les consignes concernant les sacrements, les registres paroissiaux, des publicités, etc., sous la direction de trois curés successifs : Lescure, Girod et Solaro et le curé Lattelais ne pouvait plus faire de sermon sans en recommander la lecture à ses paroissiens. On y apprend par exemple la fondation de la Confrérie Notre-Dame Reine du Clergé le 2 février 1908[10]. L'abbé Lenert fait relier sans équivoque sa paroisse au chardonneret, dont l'image orne le dessin du titre du Journal paroissial : cet oiseau évoquerait dans l'art chrétien la Passion, et la Couronne d'épines, car il se nourrit de chardons[11].

En 1921, il y avait trois employés à la paroisse, un Garde suisse en trois costumes, un bedeau et une chaisière, chargés du nettoyage, balayage, des cierges, des pendules, des cloches, des affiches, des courses, du courrier, de l'aération, du calorifère, du parquet, des chaises, etc[12].

À partir de 1977

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Autel de la Vierge et ex-votos.

Depuis le 27 février 1977, date de son occupation illégale[13] par la force[2],[14],[15],[16] par des proches de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, fraternité dont elle dépend officieusement depuis lors, cette église constitue le principal lieu de culte parisien du mouvement catholique traditionaliste — également qualifié d'« intégriste »[17] — ainsi que, dans une certaine mesure, de la frange catholique de l'extrême droite française[18].

En 1977, l'église est occupée[19] par des catholiques traditionalistes[20] proches de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui, menés par les abbés François Ducaud-Bourget, Louis Coache et Vincent Serralda, après neuf demandes restées sans suite auprès du cardinal François Marty, archevêque de Paris, s'emparent du lieu en y célébrant une messe le 27 février 1977[21]. Ils s'y installent ensuite, expulsant le prêtre Pierre Bellégo, affectataire du lieu[22], ainsi que Jacques Schneider, le premier vicaire[23].

Les traditionalistes y demeurent depuis cette date, malgré un arrêté d'expulsion obtenu par l'archevêché de Paris, et la demande d'intervention de la force publique[15]. Jean Guitton, désigné comme médiateur par le Tribunal de grande instance, mit en avant le risque d'un trouble plus grand à l'ordre public, si cet arrêté était appliqué. Après y avoir exercé la fonction de curé (sans en avoir le titre officiel), François Ducaud-Bourget « remit » l'église entre les mains de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui la dessert depuis.

Le , une bombe dans l'église y provoque des dégâts qui ne seront que superficiels. D'après des commentaires tardifs des milieux de droite et du Parti communiste, l'action aurait été revendiquée par un groupe s'intitulant les « Brigades juives »[24].

De 1983 à 1997, l'abbé Philippe Laguérie étant curé, de grandes processions furent relancées à l'occasion de la Fête-Dieu et de la Fête de l'Assomption (le 15 août), ainsi qu'une vie paroissiale.[réf. nécessaire]

Les obsèques de nombreuses personnalités furent célébrées dans cette église : ainsi Jacques Audiberti (en 1965), Michel Boutin et un nombre important de personnes connues pour leur engagement à l’extrême droite, dont Georges-Paul Wagner, Paul Touvier, François Duprat, Rolande Birgy, Bernard Faÿ, Maurice Bardèche ou encore Jean-Pierre Stirbois. Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion du 10e anniversaire de l’occupation de l’église, de nombreux représentants de l’extrême droite française sont présents : Pierre Pujo (Aspects de la France), François Brigneau (Minute), Pierre Sidos (L’Œuvre française), Jean Madiran, André Figueras (Présent) et Roland Gaucher (National-Hebdo)[25].

En , une messe est dite en latin à la mémoire de Maurice Bardèche, historien négationniste[26], au cours de laquelle, devant une audience de nombreuses personnalités d'extrême-droite comme Pierre Sidos, Henry Coston ou encore Pierre Guillaume, Jean-Marie Le Pen rend hommage à celui qu'il qualifie d'« historien d'avant-garde » et de « prophète d'une renaissance européenne »[20].

Parmi les fidèles de la paroisse, on compte ou on a compté également des personnalités de milieux divers, telles qu'Alain de Lacoste-Lareymondie, Jean-François Chiappe, Paul Guth, Michel de Saint Pierre, Jacques Perret, Paul Vialar, Michel Droit ou encore Jean Dutourd, Jacques Dufilho et Louis de Funès[27]. Tristane Banon y a été baptisée[28].

Marine Le Pen y a fait baptiser ses trois enfants[29] et son père, Jean-Marie Le Pen, s’y rend régulièrement pour y faire dire des messes pour ses amis défunts[30]. Le terroriste d'extrême droite Florian Scheckler s'y était également déjà rendu[31].

Le , près de 200 étrangers en situation irrégulière menés par Sylvain Garel (en) et Romain Binazon occupent quelques heures l'église. Ils finissent par quitter les lieux avant l'arrivée de fidèles qui viennent défiler pour la traditionnelle procession aux flambeaux de l'Immaculée conception.

Quatre grandes processions religieuses rassemblent les fidèles lors des fêtes religieuses catholiques, aux Rameaux, à la Fête-Dieu, à l'Assomption le 15 août, et pour la procession aux flambeaux en l'honneur de l'Immaculée conception le 8 décembre. Outre ces fêtes religieuses, des messes commémoratives sont célébrées chaque année : un service à la mémoire des victimes de la Fusillade de la rue d'Isly qui manifestaient le 26 mars 1962 à Alger en faveur de l'Algérie française contre le pouvoir français en place (dans l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, se trouve une statue de Notre-Dame d'Afrique dont l'original se trouve à Alger[32]), et une messe à la mémoire du roi Louis XVI.

Boulevard Saint-Germain, une petite boutique donnant sur la rue perpétue l'ancienne paroisse avec la messe conciliaire, la paroisse et l'église Saint-Séverin ayant pris le nom de paroisse Saint-Séverin-Saint-Nicolas.

Liste des curés

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L'abbé Beauvais en 2011.
Prêtres responsables du clergé desservant l'église depuis 1977

Au regard du droit canonique, ces prêtres ne sont pas « curés » de Saint-Nicolas, bien qu'ils en exercent de facto la charge, car la cura animarum ne leur est toutefois pas confiée par l'ordinaire légitime du lieu, l'archevêque de Paris. L'affectataire légitime de l'église est le curé de la paroisse Saint-Séverin-Saint-Nicolas, l'abbé Guillaume Normand.

Dans un sens plus large du terme, ils sont fréquemment désignés comme « curés », aussi bien dans leurs publications[35] que par la grande presse[36],[37], et même par la presse catholique comme La Croix[38].

Vis-à-vis de l'Église catholique, la FSSPX, n'ayant pas encore retrouvé « pleine communion avec l'Église »[39], ne peut, tant que les questions doctrinales « ne seront pas résolues », avoir « de statut canonique dans l'Église » et « ses ministres ne peuvent exercer de façon légitime aucun ministère »[40],[41], selon le motu proprio Ecclesiae unitatem.

Architecture

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Intérieur de l'église

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Trésors et reliques

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Hippolyte Feret fit exposer une fiole de l'eau qui coule des os de saint Nicolas, apportée par Paul de la Croix, prêtre de la compagnie avec certificats. On y trouvait aussi un ossement (humérus ?) de saint Nicolas, avec attestation de Louise de Foix de Candale, abbesse de l'abbatiale Sainte-Glossinde de Metz[42].

Plus tard, on y mit aussi une relique du pied droit de saint Victor. Y étaient jadis aussi exposées à des jours solennels, des reliques de la croix du Christ. Avant la Révolution, l'église possédait de beaux ciboires et vases sacrés « incrustés de diamants ». Sont conservés aujourd'hui de remarquables canons d'autels brodés et des chasubles[43].

Tableaux et sculptures

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L'église Saint-Nicolas du Chardonnet a été classée à l'inventaire des monuments historiques le [44].

Le , de nombreux tableaux et sculptures ont été classés à l'inventaire des monuments historiques.

Le site est inscrit à l'inventaire des monuments historiques le [45].

On peut voir près de l'entrée un des tableaux de jeunesse du peintre Charles Le Brun (1619-1690), l'un des fondateurs en 1648 de l'Académie française et premier peintre de Louis XIV, paroissien puis marguillier de Saint-Nicolas du Chardonnet. Il s'agit du Martyre de Saint Jean l'Évangéliste à la Porte Latine.

Les tombeaux de Le Brun et de sa mère Julienne Le Bé sont situés dans une chapelle de l'église, obtenus avec messe pour lui et son épouse « à perpétuité » des prêtres et marguilliers de Saint-Nicolas du Chardonnet : « M. Le Brun a fait faire lecture à la compagnie du contrat de concession faite par les curés et marguilliers de Saint-Nicolas-du-Chardonnet (…) » le 9 juin 1667 (Procès-verbal de l'Académie de Peinture). Cette chapelle consacrée à saint Charles Borromée est l'une des plus somptueuses chapelles privées de Paris, réalisée par Antoine Coysevox et par le sculpteur Jean Collignon[46]. Charles Le Brun qui passe pour avoir fourni les plans et les dessins de toute cette église Saint-Nicolas n'aurait en fait fourni que la décoration de la chapelle, la façade rue des Bernardins (1669), le dessin de la devanture, ceux du tabernacle et du calvaire.

L'église abrite un autre monument funéraire, le mausolée de Jérôme Bignon, avec les statues en pierre de la Justice et de la Tempérance par Michel Anguier, et le bas-relief en marbre de Saint Jérôme par François Girardon.

On peut également y voir deux des premiers tableaux de Noël Nicolas Coypel : le Sacrifice de Melchisédech et La Manne, peints en 1713, le Martyre de saint Cyr et Sainte Julitte de Louis Jean-Jacques Durameau. On trouve aussi une grande peinture de Camille Corot, Le Baptême du Christ. Pierre-Marie Poisson, célèbre par ses sculptures décoratives sur les grands paquebots français, travaille sur le portail vers 1930[48].

On y a récemment identifié une Pietà du peintre récollet Claude François, dit « Frère Luc », datant du XVIIIe siècle[49].

Au fond de l'église, un monumental autel en marbre vert[50].

Le sculpteur du roi, Philippe Caffieri était un familier de la Paroisse, habitant rue Saint-Victor[51].

Le grand crucifix en bois et les deux statues de la Vierge et de saint Jean sont de Jean-Baptiste Poultier (1653-1719)[52].

Nicolas Legendre, ami de Le Brun, travailla aux sculptures qui ornent la façade de cette église du côté de la rue des Bernardins, et à l’intérieur à la chapelle de la Vierge et à celle des Agonisants.

Le tabernacle a disparu à la Révolution, mais on en a conservé une description très détaillée. C'était un très beau tabernacle, orné d'une rampe, des lions, placés sur des volutes, de colonnes de Corinthe, la porte gravée du nom de Jéhovah en hébreu, « avec un petit autel décoré des sept sceaux de l'Agneau, le corps supposé solide supporte quatre autres colonnes ornées de lapis, portant un petit dôme et quatre chérubins, sur les angles, sur lesquels est placée une couronne, entre ces colonnes, les figures des Évangélistes qui servent de soubassement, pour exposer le Saint-Sacrement sous le pavillon. »[53]

Pendant la Commune de Paris, le tocsin de l’église sonnera une fois pour prévenir des manœuvres adverses.

Les quatre cloches de Saint-Nicolas ont été bénies le , les parrain et marraine en étaient l’empereur et l’impératrice, représentés par le duc de Bassano, grand chambellan de l'empereur, et la duchesse de Bassano, dame d’honneur de l’impératrice. En conséquence, ces cloches ont été nommées : Louis, Napoléon, Eugénie, et Jean.

Grand orgue

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Louis Vierne et Paul Koenig aux Orgues de St Nicolas du Chardonnet le 8 décembre 1927 / son : Carillon de Westminster par Louis Vierne .

La console de l'orgue est constituée de quatre claviers de 56 notes, un pédalier de 30 notes et d'une traction électrique pour 47 jeux réels. Le buffet historique date de 1725. Les facteurs d'orgue qui se sont succédé ont été François Thierry vers 1725, François-Henri Clicquot (1766 et de 1787 à 1790), Merklin (1897), Paul Koenig (1927), Victor Gonzalez (1936), Roethinger-R. Boisseau (1961), Barberis (1987), et Michel Gaillard (2004, 2007-2009)[54],[55].

Jean de Saint-Samson, alors mendiant musicien aveugle et organiste, joue volontiers de l'orgue dans l'église de saint Nicolas du Chardonnet place Maubert lorsqu'il rencontre le carme Matthieu Pinault. Jean-Nicolas Geoffroy, organiste de Saint-Nicolas du Chardonnet et de la cathédrale de Perpignan. Baron : « Né probablement aux alentours des années 1750, celui-ci exerça également à la chapelle de l’hospice de la Pitié en 1796, à Saint-Nicolas-du-Chardonnet à la même époque, puis à Saint-Étienne-du-Mont de 1819 à 1824 et à Saint-Louis-d’Antin. Il eut pour remplaçant dans les années 1815-1820, Adolphe Adam, l’auteur du chant de Noël Minuit, Chrétiens et du ballet Giselle ».

L'orgue actuel provient de l'ancienne paroisse des Saints-Innocents supprimée en 1787, vendu à la Fabrique de Saint-Nicolas du Chardonnet. Il fut construit par le grand facteur François Thierry entre 1723 et 1725 (ce facteur devait œuvrer, en 1733, à Notre-Dame de Paris). À l'époque, cet orgue des Saints-Innocents présentait quatre claviers et 24 jeux. Il fut restauré par François-Henri Clicquot en 1790 puis Louis-Paul Dallery et Paul Koenig en 1927 et inauguré successivement au cours des siècles par François Couperin, Claude Balbastre, Charles Tournemire, et Louis Vierne qui l'inaugura en jouant le Carillon de Westminster le 7 décembre 1927[56].

En 1989, Marie-Agnès Grall-Menet est nommée titulaire du grand orgue[57],[58]. En mai 2005, un CD est réalisé par l'organiste titulaire et vendu au profit de la restauration 2007-2009. L'inauguration de l'orgue restauré a lieu les 7 et 8 novembre 2009 : bénédiction et présentation par les facteurs d'orgue B. Aubertin et M. Gaillard, messe pontificale chœur et deux orgues, et un récital inaugural par Marie-Agnès Grall-Menet avec au programme : Louis Marchand, Claude Balbastre, Jean-Sébastian Bach, Johann Kaspar Kerll, Antonio Vivaldi, Eugène Gigout, Jean Langlais, Marie-Agnès Grall-Menet (création du Salve Regina), René Vierne, Louis Vierne (Carillon de Westminster).

Orgue de chœur

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Orgue de chœur.

Personnalités inhumées dans l'église

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L'église comprend aussi des nombreuses épitaphes[60].

Médias

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Littérature

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Bibliographie

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Sur l'église et son histoire

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  • Jacques-François Blondel, Architecture françoise, ou Recueil des plans, élévations, coupes et profils des églises, maisons royales, palais, hôtels & édifices les plus considérables de Paris, tome 2, p. 92-93, chez Charles-Antoine Jombert, Paris, 1752-1756 (lire en ligne)
  • Paris sous Philippe-le-bel: d'après des documents originaux.- Hercule Géraud, 1837
  • Histoire et description de l'église Saint-Nicolas du Chardonnet .- Clément de Ris, Louis Torterat, comte .- Plon .- 1876 .- Livre
  • Descourveaux (Philippe) La Vie De M. Bourdoise, premier Prêtre de La Communauté & Séminaire De Saint-Nicolas Du Chardonnet. À Paris, chez Morin, 1784.
  • Pierre Schœnher, Histoire du séminaire de Saint-Nicolas du Chardonnet, 1612-1908 , deux tomes, 1909-1911, Paris, Société Saint Augustin, X-576-705 pages [lire en ligne] ; lire en ligne tome 1 ; lire en ligne tome 2 ;
  • Yvan Christ, Saint-Nicolas-du-Chardonnet, Paris, Éditions du Cerf, 1948
  • Paul Biehler, Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Son histoire, ses œuvres d'art, les édifices religieux voisins détruits : foi et beauté, photos de Jean-Pierre Yvon, Paris, P. Biehler, 1979
  • Jean Bayet, Les Édifices religieux, p. 79-87, [lire en ligne]
  • Marcel Le Clère, « Saint-Nicolas-du-Chardonnet: de l’église et du séminaire à la Maison de la Mutualité (1243-1983) », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France. 1986-1987, t. 113-114,‎ , p. 81-104 (lire en ligne)

Sur sa communauté catholique traditionaliste

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  • Communauté Saint-Séverin Saint-Nicolas, Le Défi intégriste, Saint-Nicolas occupé, Paris, éd. Le Centurion, 1977, recension en ligne
  • André Figueras, De Laënnec à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Le combat de Monseigneur Ducaud-Bourget, Chiré-en-Montreuil, Éditions de Chiré, 1977 (ISBN 2-85190-027-7).
  • Guillaume de Tanoüarn (éd.), L'expérience de la tradition : Saint-Nicolas du Chardonnet, Paris, Éditions Servir, 2002
  • Thibaud Chalmin : Une affaire d'Église : les débuts de l'occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet (27 février - 4 juillet 1977), Mémoire de Maîtrise sous la direction de Jean-Marie Mayeur, Université Paris Sorbonne-Paris IV, 1994, 349 pages, [lire en ligne].
  • Thibaud Chalmin : Saint-Nicolas-du-Chardonnet, un aspect du catholicisme parisien dans l'après-concile. Mémoire de D.E.A. sous la direction de Jean-Marie Mayeur, Université Paris Sorbonne-Paris IV, 1995.
  • Abbé Bernard Lorber (réalisateur), St-Nicolas-du-Chardonnet, 30 ans après. Chardons toujours ardents, documentaire de la Procure de St-Nicolas-du-Chardonnet retraçant la « (re)prise » de cette église par la Fraternité Saint Pie X, avec des interview de François Ducaud-Bourget, l'abbé Louis Coache, Mgr Marcel Lefebvre et du Père Congar, Paris, Procure Saint-Nicolas, 2007, (DVD, 115 minutes).

Sur ses liens avec l'extrême droite

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CD Rom Audio

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  • La nuit de Noël à St-Nicolas-du-Chardonnet - Éditions Sacra Musica
  • L'année liturgique en Chant Grégorien C. Balbastre : Manuscrit de Versailles (en guise d'interludes), disque Actuance, vol. 9, 2006, Organiste d'accompagnement Frédéric Moreau-Saran, Schola Bellarmina : Nicolas Storez, Louis-Salvy Gosse, Edmond de Tarade[62]
  • Marie-Agnès Grall-Menet, "L'orgue de Saint-Nicolas, un joyau à restaurer" Œuvres de Jullien, Bach, Vivaldi, Walther, Cocker, Langlais, Karg-Elert.
  • CD restauration-inauguration 7 et 8 novembre 2009. Extraits de la messe Pontificale chœur et 2 orgues, 4 improvisations du facteur d'orgue, extraits du concert inaugural donné par l'organiste titulaire Marie-Agnès Grall-Menet (Œuvres de Marchand, Balbastre, Bach, Kerll, Concerto RV406 de Vivaldi transcrit par Guillou, Toccata de Gigout, Carillon de Westminster de Louis Vierne).

Iconographie

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  • L'un des plus anciens tableaux connus de Gabriel Zendel, peint en 1930, représente l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Notes et références

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  1. Notice no PA00088418, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. a et b « Les trente ans de l'occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Question écrite no 17269 de M. Michel Dreyfus-Schmidt, senat.fr.
  4. L'Église confirme la rupture avec Saint-Nicolas-du-Chardonnet, la-croix.com, 2007.
  5. Le Clère 1988, p. 81
  6. Tableau historique et pittoresque de Paris depuis les Gaulois, Jacques-Maximilien Benjamin Bins, page 458.
  7. « Saint Nicolas de Myre, évêque », sur missel.free.fr (consulté le ).
  8. a et b Bernard Faribault, « Historique de l’église », sur www.saintnicolasduchardonnet.org (consulté le ).
  9. De 1898 à 1920, le photographe Eugène Atget a photographié l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet et le petit séminaire. L'ensemble de ces clichés, une trentaine ou plus, au gélatino-bromure sur plaque de verre, est visible dans la base Mémoire du ministère de la Culture, à la médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques, diffusion RMN) et à Paris à la Bibliothèque nationale de France (en ligne sur Gallica pour les clichés antérieurs à 1915). Des clichés d'autres photographes, comme Adolphe Giraudon, sont également consultables sur Gallica. À voir aussi : L'art dans le vieux Paris. [1900-1927] / Eugène Atget, photogr., (1857-1927). [Le quartier Saint-Victor] / Clichés 40-45, et encore sur la base Mistral : les chasubles, canons d'autel brodés, et le séminaire de Saint-Nicolas et les tableaux et l'intérieur de l'Église.
  10. La Paroisse de Saint Nicolas édite toujours Le Chardonnet, consultable en version pdf sur le site [1].
  11. Or la paroisse de Saint-Nicolas du Chardonnet fut précisément fondée en 1243 pour remplacer une ancienne chapelle St Nicolas détruite ou déplacée pour faire place à la Sainte-Chapelle, sur l'île de la Cité, devant abriter la Couronne d'épines rapportée de Terre sainte par Saint Louis.
  12. Coutumier de Saint Nicolas du Chardonnet, Archives paroissiales diocésaines.
  13. Saint-Nicolas-du-Chardonnet : avec foi mais sans loi, Liberation.fr du 11 mai 2012.
  14. « Les trente ans de l'occupation de Saint-Nicolas-du-Chardonnet », Le Nouvel Observateur, 12 février 2008.
  15. a et b « Maintien de l'occupation illégale de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet », sur site du sénat, (consulté le ).
  16. « L'Église confirme la rupture avec Saint-Nicolas-du-Chardonnet », sur site du quotidien La Croix, (consulté le ).
  17. Marcel Lefebvre et ses disciples se considèrent comme traditionalistes tandis que pour beaucoup, ainsi que l'explique Émile Poulat, le mouvement est l'incarnation de l'intégrisme ; cf. Émile Poulat, in Nelly Schumacher, « Intégrisme, un terme qui vient de loin », entretien avec Émile Poulat in croire.com, 15 novembre 2006, article en ligne. Le terme est également utilisé par Henri Tincq (in « Le pape rallie ses intégristes », Le Monde, 29 septembre 2006) ou par L'Express (« La PME de Le Pen », 28 avril 2002).
  18. « Saint-Nicolas-du-Chardonnet », in Erwan Lecœur (dir.), Dictionnaire de l'extrême droite, Paris, Larousse, coll. « À présent », 2007, p. 259.
  19. [2] Photos actuelles.
  20. a et b Nadine Fresco, article Négationnisme, in Encyclopaedia Universalis, édition 2006.
  21. « Les 30 ans d'occupation de Saint Nicolas-du-Chardonnet », Le Nouvel observateur, 27 février 2007.
  22. « L’idée des abbés Louis Coache, Vincent Serralda et Mgr François Ducaud-Bourget était simple : mettre une annonce dans L’Aurore annonçant la célébration d’une grand-messe traditionnelle à la Mutualité dans le 5e arrondissement. Ce que les fidèles ne savaient pas en y venant, c’était qu’ils seraient dirigés directement vers l’église voisine, Saint-Nicolas du Chardonnet, se trouvant à seulement dix minutes de là… » Source : site favorable à St Nicolas, Nations Press [3].
  23. les anciens paroissiens de cette église désaffectée durent changer de lieu de culte à l'église Saint-Séverin « Elle est utilisée comme lieu de culte de la paroisse Saint-Séverin-Saint-Nicolas. En effet, depuis 1977, date de l'occupation de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet par des fidèles de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, le territoire de Saint-Nicolas dépend également de Saint-Séverin. La paroisse a l'usage d'un immeuble sis 39, boulevard Saint-Germain, ancien presbytère de Saint-Nicolas du Chardonnet ».
  24. Emmanuel Ratier, Les Guerriers d'Israël, Facta, 1995 (ISBN 2-9508318-1-8) p. 234. Antérieurement, cette attribution avait également fait l'objet d'une brève citation dans un article publié en juin 1991 par le mensuel politique français Droite et du Parti communiste Le Choc du mois (no 41, p. 7), sous le titre « Milices juives : quinze ans de terrorisme », sous la plume de A. Malek.
  25. Ariane Chebel d'Appollonia, L'Extrême-droite en France. De Maurras à Le Pen, Bruxelles, Éditions Complexe, « Questions au XXe siècle », 1996, p. 358-360, (ISBN 978-2870277645).
  26. Olivier Compagnon, article Antisémitisme en Europe depuis la fin du XIXe siècle, in Encyclopaedia Universalis, édition 2006.
  27. Francis Bergeron et Philippe Vilgier, De Le Pen à Le Pen. Une histoire des nationaux et des nationalistes sous la Ve République, éd. Dominique Martin Mortin, 1986, p. 137.
  28. DSK-Banon : plainte contre Anne Mansouret De même, Brigitte Guillemette a expliqué de quelle manière elle est devenue la marraine de Tristane Banon. « À 17 ans, avant un projet de mariage à Saint-Nicolas-du-Chardonnet, Tristane Banon devait être baptisée. Sa maman, d'origine iranienne, ne connaissait personne qui était baptisé. Elle m'a demandé d'être sa marraine, ce que j'ai accepté pour lui rendre service ».
  29. Caroline Fourest et Fiammetta Venner, Marine Le Pen démasquée, Grasset, coll. « Le Livre de Poche », , p. 297.
  30. [4].
  31. Patricia Tourancheau, « Le tireur du 14 Juillet, archétype nazillon », sur Libération, (consulté le ).
  32. L'association des familles des victimes du 26 mars 1962 et de leurs alliés).
  33. Frère du général d'armée Benoit Puga et fils du lieutenant-colonel Hubert Puga.
  34. « Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X - FSSPX - SSPX - La Porte Latine - Catholiques de Tradition - Mgr Lefebvre - Mgr Fellay - Pagliarani -Les prieurés, et quelques chapelles, du District de France et des départements et territoires d'Outre-Mer », sur laportelatine.org (consulté le ).
  35. « Rechercher », sur saintnicolasduchardonnet.fr (consulté le ).
  36. « Saint-Nicolas-du-Chardonnet : avec foi mais sans loi », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « L'ex-curé de Saint-Nicolas du Chardonnet relaxé d'injure raciale », leparisien.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. « Poursuivi pour injure publique raciale, l’ancien curé de Saint-Nicolas du Chardonnet est relaxé », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  39. Benoît XVI, Lettre apostolique “motu proprioEcclesiae Unitatem], point 7, 2 juillet 2009, sur le site du Saint-Siège.
  40. « Ecclesiae unitatem ou la “sollicitude” de Benoît XVI », agence Zenit, 8 juillet 2009.
  41. Benoît XVI, Lettre apostolique “motu proprioEcclesiae Unitatem], point 4, 2 juillet 2009, sur le site du Saint-Siège.
  42. [5] « Les ossements sacrés du Thaumaturge s’emperlent continuellement, de nos jours encore, d’une sorte de stillation ou sueur à laquelle les fidèles donnent le nom de manne de saint Nicolas. Dans une révélation qu’elle eut à l’occasion de son pèlerinage à Bari, sainte Brigitte apprit du Seigneur le motif de ce prodige. L’huile miraculeuse qui transsude des os du saint Pontife de Myre, désigne l’immense charité et la compassion qui l’animèrent durant sa vie, alors qu’il se faisait tout à tous pour secourir les autres et ainsi les amener au Christ. » Dom Pius Parsch, le Guide dans l’année liturgique Repons de son tombeau de marbre, découle une huile sacrée qui guérit les aveugles dont les yeux en sont oints, * Rend l’ouïe aux sourds, et remet en santé tous ceux qui sont débiles''
  43. Base Mémoire du ministère de la Culture[réf. incomplète].
  44. Notice no PA00088418, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. J.O. de la République française, 18 avril 1914.
  46. Sculpteur ordinaire des bâtiments du roi, mort en 1702.
  47. a et b Dezallier d'Argenville, Voyage pittoresque de Paris, 1770.
  48. « Saint-Nicolas du », sur Ministère de la culture (consulté le ).
  49. Une Pietà de Frère Luc à Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
  50. Visite Détaillée : Les édifices religieux par Jean Bayet 2009 : Visite détaillée de l'Église, monuments et tableaux, pages 79 à 86.
  51. « Philippe Caffieri, qui avait quitté l'hôtel des Gobelins, vers 1688, pour une cause que j'ignore, demeurait, en avril 1696, rue Saint-Victor, au coin des Fossés St-Victor, paroisse Saint-Nicolas du Chardonnet ; c'est ce que m'apprend un pouvoir donné par lui, vingt ans après dans la maison - sa propriété peut-être - de la rue Saint-Victor, ce qu'ont ignoré les biographies qui ont su seulement qu'il décéda en 1735. Ce fut en septembre, ce qu'on n'a pas su non plus. Le septième jour de septembre 1716 mourut, et le neuvième dudit mois et an fut enterré en cette église Monsieur Philippe Caffieri, sculpteur du Roy, et mouleur de bois, bourgeois de Paris, âgé d'environ quatre-vingt-deux ans, de cette paroisse, furent témoins, Monsieur Jacque [sic] Caffieri, bourgeois de Paris, fils du défunt. St-Nicolas du Chardonnet »[réf. nécessaire]. Jean-Jacques Caffieri y repose également.
  52. Ce sculpteur fut reçu à l’Académie en 1684 pour les statues de la Vierge et saint Jean destinés à l’entrée du chœur de Saint-Nicolas-du-Chardonnet.
  53. Claude Nivelon, archives de Saint-Nicolas-du-Chardonnet[source insuffisante].
  54. « Les orgues de Paris », sur orgue.free.fr (consulté le ).
  55. « Extraits de l’enregistrement du disque d’orgue », sur web.mac.com (consulté le ).
  56. « Louis Vierne », sur Musica et Memoria (consulté le ).
  57. « L'orgue de St-Nicolas-du-Chardonnet un patrimoine à sauver! », sur web.mac.com, (consulté le ).
  58. « Jacques Charpentier », sur www.orgues-et-vitraux.ch (consulté le ).
  59. Testament de Nicole Chauvin, prêtre, habitué de Saint-Nicolas-du-Chardonnet« Item, icelluy testateur veult et ordonne estre dict, chanté et celebré le jour de son trespas, si faire se peult, ou le lendemain d’icelluy en lad. église Saint-Nicolas-du-Chardonneret, une haulte messe de Requien, avecques vigilles, laudes et recommandaces a neuf pseaulmes et neuf leçons, avec la prose des trespassez, le tout solempnellement et en la plus grande reverence que faire ce pourra. Et estre payé a chascun prebstre et a celluy qui portera la croix pour l’assistance, vingt deniers tournois. »Paris, Cothereau, Guillaume - 24/09/1556.
  60. [6] Description historique de la ville de Paris et de ses environs, Volume 6 Par Jean-Aimar Piganiol de La Force p. 306 - 330, Les épitaphes.
  61. On peut consulter le texte sur wikisource : Le Parfum de la dame en noir.
  62. [7] CD-ROM et partitions.

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