Utilisateur:Benjamenta/Brouillon/Affaire Verushka Lieutenant-Duval

L'affaire Verushka Lieutenant-Duval est une controverse publique consécutive à la dénonciation d'une professeure à temps partiel de l'Université d'Ottawa, au Canada, qui a utilisé dans un contexte pédagogique un mot à connotation raciste.

Contexte modifier

Verushka Lieutenant-Duval est une professeure canadienne en Histoire de l’art. Une grande partie de sa formation universitaire est réalisée au Québec (Université Bishop's, Université de Montréal et Université Concordia)[1]. Depuis 2018, elle poursuit son deuxième doctorat en Études des médias auprès de l’Université d’Ottawa. Dans ce domaine, ses recherches se concentrent sur les représentations des pratiques sexuelles (les corps atypiques, les nus, et les genres). Elle est présentement chargée de cours à l’Université d’Ottawa pour ART3117 Art and Gender[1]. Celui-ci se donne en anglais. Pandémie Covid-19 oblige, le cours se donne sur l’application Zoom. Pendant le cours du 23 septembre 2020, la professeure explique le concept de la resignification subversive[2], soit la réappropriation de certains termes par certaines communautés dans le but d’y attribuer un sens nouveau[3]. Elle offre en exemple le terme queer, crip (dérivé du terme anglais cripple pour «handicaper/mutiler»), et nigger : des mots insultants, mais qui sont dorénavant récupérés par certains groupes comme marqueurs identitaires.

En soirée, une étudiante non-Noire[4] partage son malaise au sujet du n-word (le mot à connotation raciste). Verushka Lieutenant-Duval et l’étudiante s’échangent des courriels autour de ce mot, puis la professeure partage ses excuses à la classe sous forme de lettre en proposant d’en discuter au cours suivant[5],[6]. Le 30 septembre, une usagère de Twitter (@cassandrazzi) publie un extrait de cet échange avec la professeure et taggue le compte Twitter de l’Université d’Ottawa en lui signalant de «rééduquer son corps professoral» afin qu’elle n’ait plus à le faire[7]. Les informations personnelles de la chargée de cours sont exposées sur la place publique, permettant à quiconque de s’en servir à des fins diffamatoires[8]. Le 2 octobre, Kevin Kee[9], doyen de la Faculté des arts de l’Université d’Ottawa, retire le cours de la professeure en condamnant l’utilisation d’un langage dit inapproprié avant même les résultats de l'enquête interne[5],[6].

Dans un article paru le 15 octobre, un étudiant-retraité du cours ART3117 se confie sur ce qui s'y passe à la chroniqueuse de La Presse, Isabelle Hachey[3]. Le lendemain, une lettre signée par 34 professeurs de l’Université d’Ottawa dénonce le traitement arbitraire de Verushka Lieutenant-Duval[10]. Deux étudiants de l’université réagissent à cet appui en lançant une contre-pétition en ligne pour «discipliner/rééduquer» les 34 signataires «en faveur d’une professeure ayant utilisé un terme dérogatoire et qu’on tente de sauver sa job»[11]. Le 19 octobre, le recteur de l’institution, Jacques Frémont, condamne une fois de plus l’usage du mot tabou en spécifiant que «les membres des groupes dominants n’ont tout simplement pas la légitimité pour décider ce qui constitue une micro-agression»[12]. À la suite de propos anti-francophones sur les réseaux sociaux alimentés par cette controverse, le politique s’en mêle[13]. À l’international, suite à quelques événements d’actualité (comme la décapitation d’un enseignant en France pour avoir montré les caricatures de Mahomet), certains pays demandent à mieux protéger la liberté académique[14],[15],[16],[17],[18]. Le cas Verushka Lieutenant-Duval (qui touche plusieurs enjeux tels que le racisme, les inégalités sociales, la liberté d'expression, la liberté académique, les droits constitutionnels canadiens sur les langues officielles, la censure et la diffamation) demeure longtemps d’actualité[19],[20],[21],[22],[23],[24],[25],[26],[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33],[34].

Réactions modifier

Verushka Lieutenant-Duval modifier

Le 2 octobre 2020, la professeure Verushka Lieutenant-Duval se confie au journal étudiant anglophone de l'Université d'Ottawa, The Fulcrum. Dans un courriel, elle leur rapporte que «J'ai [la professeure] expliqué dans une leçon sur les grandes théories des études féministes, de genre et de sexualité ce qu'est la théorie queer. J'ai précisé que le terme "Queer" est un exemple de "resignification subversive"[2], c'est-à-dire un mot qui était d'abord une insulte, qui a été réapproprié, vidé de son sens initial et resignifié comme un puissant marqueur d'identité». En plus du mot en n, elle ajoute qu'elle a présenté deux autres termes resignifiés aujourd'hui: «Cripple» (l'équivalent en français d'infirme) et «Queer» (l'équivalent en français de bizarre). Elle insiste sur le fait que c'est la première fois qu'elle subit des plaintes au sujet du terme employé depuis qu'elle enseigne ce cours[7]. La série de chroniques d'Isabelle Hachey, du 15 octobre 2020 au 25 mars 2021, permettent de complémenter le contexte de l'affaire, notamment concernant les manœuvres qui se font à l'interne de l'Université d'Ottawa en vue de la discréditer ainsi que les enjeux sociopolitiques ou juridiques canado-américains qui y sont rattachés à cette affaire[3],[35],[36],[37],[38],[39],[40],[41],[42].


Dans une entrevue en direct avec Patrice Roy du 21 octobre 2020, Lieutenant-Duval s'excuse pour avoir choqué les gens par ses propos. Elle exprime ses craintes sur l'usage de la violence dans les commentaires et les gestes virtuels (diffusion d'informations personnelles, harcèlement, menaces, etc.). Elle souhaite recentrer le débat sur l'usage des mots à connotation sensible, puis poser les questions ou les balises nécessaires. Elle affirme avoir eu le soutien de ses étudiants dans ses démarches de pardon[43],[44].


Patrick Masbourian s'est entretenu avec Lieutenant-Duval à l'émission Tout un matin, le 21 octobre 2020, où celle-ci s'excuse d'avoir utilisé ce mot qui a su choquer autant[45]. À la suite d'une controverse sur la liberté d'expression provoquée par un professeur permanent de l'Université d'Ottawa, Amir Attaran, la chargée de cours va s'entretenir, une fois de plus, avec Masbourian, le 24 mars 2021[46]. Elle a l'impression que son cas et celui de son collègue provenant de la même institution sont traités avec deux poids, deux mesures par l'employeur. À la lumière de la décision du recteur de l'Université à ne pas condamner la perpétuation des propos haineux et diffamants du professeur Attaran[47],[48],[49],[50],[51],[52],[53], la professeure Lieutenant-Duval pense que l'usage du titre professionnel utilisé par Attaran sur son compte personnel Twitter pose un flou quant à ce qui peut être exprimé ou non par des représentants du Savoir à l'extérieur d'un contexte académique, particulièrement sur les réseaux sociaux.


À l'émission populaire franco-canadienne de Tout le monde en parle du 25 octobre 2020, elle rapporte les failles administratives qu'il y a eu dans le traitement que l'Université a faite à l'égard de la professeure dans cette affaire (par exemple: le déroulement de l'enquête interne et les condamnations à l'avance sur sa pédagogie)[54].


Dans l'émission spéciale fin d'année 2020 d'Infoman (animée par Jean-René Dufort), Verushka Lieutenant-Duval présentera «Le mois qui commence par la lettre "N"»[55].

Le 22 mars 2021, en réaction à l'Affaire Attaran, Verushka Lieutenant-Duval partage sur sa page personnelle Facebook que «Si Attaran s’en tire sans sanction, alors que ses propos sont racistes, et que moi, pour avoir fait mon travail, dans un cours où mon syllabus avait un avis annonçant qu’il y aurait des contenus sensibles au programme (parce que, oui, j’avais un tel avis dans mon plan de cours et j’avais pris soin de le mentionner au premier cours!), cette position de l’UO [Université d'Ottawa] fait froid dans le dos! Après que le recteur ait tenté de me discréditer publiquement en inventant que j’avais des difficultés avec ma classe (ce que l’enregistrement du cours dément!), je suis absolument outrée!»[56].

Recteur de l'Université d'Ottawa modifier

Le 19 octobre 2020, Jacques Frémont réagit pour la première fois publiquement à l'affaire Verushka Lieutenant-Duval. Celui-ci affirme que la professeure n'a pas été suspendue (contrairement à ce qui a été rapporté par les médias canadiens), qu'elle a toujours pu exercer sa pleine liberté académique, qu'elle s'est excusée pour son ignorance sur l'usage (en anglais) d'un «mot entier commençant par -n» et qu'elle vit les conséquences de son choix de vocabulaire. En se référant au contexte géopolitique du moment pour appuyer ses propos, il cite la grande manifestation organisée par Black Lives Matter contre la brutalité policière. Selon lui, la liberté d'expression et la liberté académique sont essentielles au sein de l'institution qu'il représente, mais jamais au détriment de la dignité humaine[12]. L'affirmation du recteur qui a fait couler le plus d'encre dans les médias et au politique, particulièrement du côté francophone, est la suivante: «Les membres des groupes dominants n’ont tout simplement pas la légitimité pour décider ce qui constitue une micro-agression»[57],[58],[59],[60],[61],[62],[63],[64],[65],[66],[67],[68],[69],[70],[71],[72],[73],[74],[75],[76],[77].

Le 21 octobre 2020, à la suite des faits rapportés par les médias, le recteur de l'Université d'Ottawa lance un appel au calme. Il réitère une fois de plus qu'aucune forme de racisme n'est tolérée au sein de l'institution, dont ferait parti, d'après les circonstances ou d'après le directeur de l'Université, «le mot commençant par -n». En vue de fournir plus de détails concernant l'affaire qui se passe au sein de la Faculté des arts, Jacques Frémont précise que le doyen, Kevin Kee, «est intervenu à la demande même de la professeure et à celle des étudiants pour tenter de résoudre des tensions vives qui minaient les conditions d’apprentissage et d’enseignement», ce qui exclurait à prime abord les dénonciations de censure portées envers l'Université d'Ottawa puisque rien n'aurait été laissé dans l'arbitraire dans cette affaire. Autant à l'interne que sur l'espace public, il déplore la radicalisation et la polarisation des discours ambiants quant à l'usage ou non de ce mot à connotation raciste. Il rappelle au corps professoral qu'il est de leur responsabilité d'établir un climat d'apprentissage dans le respect de chacun sans avoir à blesser autrui[78].


Lors de la réunion du Bureau des gouverneurs du 26 octobre 2020, le recteur rappelle à ses membres, encore une fois, deux grands principes à l'Université d'Ottawa: la dignité et la liberté académique. Jacques Frémont insiste sur le fait que «le mot au cœur du présent débat est accompagné d’une charge sémantique, historique et connotative qui en fait tout simplement l’un des vocables les plus grossiers et les moins acceptables des langues anglaise et française». Il argumente que l'Université met en place des mesures antiracistes depuis plus d'un an. Selon M. Frémont, la dignité et la liberté académique ne s'opposent pas, et ne devraient l'être en aucune manière, soit qu'il devrait être possible de suivre des cours de calibre universitaire sans avoir à se sentir mal à l'aise. Le recteur reproche à la professeure Verushka Lieutenant-Duval de ne pas avoir su faire preuve de responsabilité allant dans le même sens, puis propose aux étudiants de changer de classe en guise d'accommodement. Il rajoute que «c’est notre rôle d’affirmer qu’en tant que membres d’une communauté vaste et diversifiée, nous avons l’obligation mutuelle d’offrir un environnement sain et sécuritaire pour toutes et tous, même lorsque les enjeux sont sensibles ou difficiles à aborder». Dans cette déclaration officielle, il fait allusion à un autre cas d'utilisation inappropriée du mot en n qu'on lui rapporte dernièrement au sein de l'Université[79]. Il déclare réformer le Comité consultatif sur l'antiracisme et l'inclusion de l'institution en un comité d'action dont il «aura une gamme de rôles, y compris l'examen et l'évaluation des programmes et des pratiques scolaires pour comprendre comment ils contribuent au racisme systémique»[80].

En annonçant au Sénat de l'Université d'Ottawa la création du nouveau comité antiraciste, le 23 novembre 2020, Jacques Frémont prend l'occasion de corriger encore une fois les faits concernant l'affaire Verushka Lieutenant-Duval. Il critique entre autres la presse médiatique et les médias sociaux pour avoir «contribué à alimenter la division au sein de notre communauté». En prétendant être validé par plusieurs sources, il affirme qu'une étudiante «membre d’un groupe racisé» avait écrit un courriel au sujet du mot tabou à la professeure en question au nom de plusieurs collègues qui «s’étaient sentis blessés» en lui demandant à ce qu'il ne soit plus prononcé à l'avenir, que la professeure lui a partagé ses excuses, et que le nœud du problème et la montée des tensions auraient eu lieu suite à la discussion en classe avec les étudiants qui supposaient «que la professeure rejetait ainsi sur eux le fardeau d’éduquer leurs pairs et de revendiquer leur droit à la dignité et au respect». Les discussions en groupe étaient, selon les dires du recteur, «pénibles», et une affirmation de la professeure faite en classe aurait même été jugée par certains comme «menaçante», sans toutefois fournir de contexte. Le climat en classe aurait été si tendu qu'autant les étudiants que la professeure auraient cherché conseil auprès de Kevin Kee. En prenant une décision purement administrative (et non pas de manière «disciplinaire»), celui-ci aurait informé Verushka Lieutenant-Duval qu'elle serait suspendue de ses fonctions avec salaire, le temps d'une enquête interne, ce qui n'aurait duré «qu'une seule journée ouvrable». L'administration universitaire aurait respecté les droits de la chargée de cours prévus dans la convention collective de l'APTPUO (Association des professeur.e.s à temps partiel de l'Université d'Ottawa) en ayant rencontré les représentants de l'Institution en présence de membres syndicaux et d'un avocat. Le doyen de la Faculté des arts aurait mis en place une autre classe pour les étudiants qui souhaitaient ne plus avoir affaire avec Verushka Lieutenant-Duval, aurait indiqué à la professeure de suivre une formation en équité, diversité et inclusion, puis lui aurait recommandé d'être accompagnée d'experts en équité, diversité et inclusion pour une discussion de groupe autour de la thématique. Le recteur précise qu'elle aurait réintégrée l'ensemble de ses cours le 16 octobre 2020[81].

Le 13 février 2021, soit le même jour que la déclaration du Premier ministre François Legault sur la censure et la liberté académique dans les universités[82], Jacques Frémont s'entretient avec Alain Gravel à l'émission Les faits d'abord. Il réitère que «Mme Lieutenant-Duval n'a jamais été suspendue pour le mot -n. Elle avait des difficultés dans sa salle de cours» et que l'intervention du doyen Kevin Kee de la Faculté des arts était l'initiative de la chargée de cours. La moitié des étudiants du cours aurait écrit à Frémont, alors que le tout aurait «dégénéré» suite à une discussion en classe. Un grief a été déposé par l'APTPUO (Association des professeur.e.s à temps partiel de l'Université d'Ottawa) contre l'administration de l'institution[8],[5],[6],[83]. L'Association de la professeure Lieutenant-Duval dément les allégations rapportés à l'émission animée par Alain Gravel[84],[85].

Professeurs de l'Université d'Ottawa modifier

Le 16 octobre 2020, un collectif de 34 professeurs travaillant pour la même institution que Lieutenant-Duval dénoncent le traitement administratif à son égard[10],[86]. Le 19 octobre, la FQPPU (Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université) signe une lettre reprochant tout autant que leurs collègues de la province canadienne voisine, le traitement infligé à la chargée de cours, tout en rappelant au recteur Frémont ce qu'est la liberté académique[57]. Le même jour, une lettre d'opinion signée par 579 professeurs de cégep et d'université stipule que «Le doyen Kee [de l'Université d'Ottawa] aurait dû réaffirmer l’importance des arts et des sciences humaines. Il aurait ainsi fait preuve de pédagogie en rappelant aux étudiant.e.s qu’en voulant interdire des mots, on se prive aussi d’accéder à différents savoirs»[87],[88]. Le 20 octobre, l'APUO (Association des Professeurs de l'Université d'Ottawa) réagit publiquement à ces signataires et collègues avec une «Déclaration de solidarité avec les étudiants et les collègues BIPOC (les "personnes de couleur") de l'Université d'Ottawa» sur le site à pétitions Change.org[58]. Le 27 octobre, sept professeurs de l'Université d'Ottawa confient à Radio-Canada vivre dans un climat de travail toxique, sans appui ou ligne directrice de la part de l'administration[89].


Parallèlement aux réactions des associations ou des collectifs des professeurs ontariens et québécois, le caucus des professeur.e.s et bibliothécaires Noir.e.s, Autochtones et Racisé.e.s de l'Université d'Ottawa condamne (en date du 20 octobre) l'usage du mot blessant sous le couvert de la liberté académique[90]. Trois jours plus tard, le OPSEU/SEFPO (Syndicat des employés de la fonction publique de l'Ontario) déclare qu'«Il s'agit d'une insulte raciale qui continue d'être associée à une grande souffrance» et donc qu'il n'a pas à être employé dans aucune circonstance[91].


Le controversé professeur-titulaire en médecine et en droit de l'Université d'Ottawa, Amir Attaran, s'est exprimé quelques fois sur l'Affaire Lieutenant-Duval, plus spécifiquement à partir d'un compte à usage personnel Twitter[92],[93],[94]. Sur ce réseau social, il se présente comme suit: @profamirattaran Professeur de droit et de médecine, Université d'Ottawa. Avocat plaidant. Scientifique. Cycliste. Mari. Père. Fils. Compte personnel (pas @uOttawa ou @ecojustice_ca). Dans une publication du 21 octobre 2020, il affirme que «Alors que l'Université d'Ottawa permet à la professeure du "mot N" d'enseigner, il ne lui reste qu'un seul étudiant. Tous les autres ont abandonné le cours. Ce débat n'est pas une affaire de liberté académique. Il est juste question d'une mauvaise professeure, humiliée par ses propres étudiants.  #Justice» [note: selon des employés de l'Université d'Ottawa, le personnel de soutien était en grève générale au même moment que l'affaire Lieutenant-Duval. Il n'y avait donc concrètement personne pour traiter la demande du rectorat de transférer les étudiants, même ceux qui auraient souhaité rester dans ledit cours[95]]. Cinq mois plus tard, le professeur Attaran en rajoute: «Voici donc une femme blanche, célèbre pour avoir utilisé le mot "N", qui s'apitoie sur le dos d'un homme issu d'une minorité qui dénonce le racisme. #Whitesplaining»[96]. Le 25 mars 2021, il persiste et signe: «Une chose est sûre: le Québec a des problèmes à comprendre le racisme et la liberté académique. Ils [les Québécois] pensent que cela existe pour une professeure blanche qui utilise le mot "N" avec ses étudiants, mais pas pour un professeur brun qui critiquerait la position du Québec sur le racisme systémique. Ils [les Québécois] ont besoin d'apprendre»[97]. Les propos opiniâtres d'Amir Attaran tendent, au cours de l'Affaire Lieutenant-Duval, vers des critiques belliqueuses telles qu'envers l'Université d'Ottawa[98],[99], d'autres collègues universitaires (notamment envers la doyenne de la Faculté de droit - section Droit civil, Marie-Ève Sylvestre[100]), la «non-reconnaissance» du racisme systémique au Québec[101],[102],[103],[104],[105],[106],[107],[108],[109],[110],[111],[112],[113],[114], la soi-disant «suprématie blanche» du gouvernement du Québec[115],[116],[117],[118],[119],[120],[121],[122],[123],[124], les péquistes[125],[126],[127],[128], les francophones[92],[129],[130],[131],[132],[133],[134],[135],[136],[137],[138],[139],[140],[141],[142],[143],[144],[145],[146],[147],[148],[149],[150],[151],[152],[153],[154],[155],[156],[157],[158], d'autres communautés du Canada[159],[160],[161],[162],[163],[164],[165],[166],[167], et la gestion de la pandémie[168],[169]. Contrairement à la professeure Verushka Lieutenant-Duval, le professeur Amir Attaran refuse de s'excuser, encore à ce jour, pour ses propos désobligeants envers la nation franco-canadienne ou certains confrères universitaires, sous prétexte qu'il exprimerait sa liberté d'expression et qu'il ne parle pas au nom de son institution[170]. Cette posture rigide, non nuancée et confrontationnelle de la part du professeur Attaran, oblige certains de ses collègues universitaires d'Ottawa à se positionner par rapport à son interprétation singulière de la liberté d'expression canadienne, notamment en manifestant leur dissidence quant à la teneur des propos exprimées publiquement par Amir Attaran[171],[172]. Même le recteur de son institution, Jacques Frémont, s'est détaché des propos de son professeur, tout en affirmant que «[...] la liberté d’expression n’est pas un buffet où on choisit les cas où le discours est acceptable et où il ne l’est pas»[48].

Fait divers: mars est le mois international de la Francophonie[173].

Premier ministre du Québec modifier

Le 20 octobre 2020, le Premier ministre du Québec, François Legault, s'exprime sur l'Affaire Lieutenant-Duval. Après avoir partagé son incompréhension quant au traitement administratif que l'Université d'Ottawa qui blâme l'une des ses professeures pour avoir utilisé un mot sensible dans un contexte académique, il déclare qu'«Il y a une exagération du côté de la rectitude, comme si pour corriger des problèmes, on en fait trop et là on a dépassé les limites»[63],[73],[174],[175].


L'ensemble des partis politiques de l'Assemblée nationale se sont prononcés contre la censure dans un cadre académique au cours du mois d'octobre 2020[176],[92].


Le 13 février 2021, François Legault partage sur son compte Facebook ses réflexions quant à la liberté d'expression et la liberté académique, ayant lui-même fait l'objet de censure en tant qu'invité de l'ALQ (Association des libraires du Québec) pour avoir recommandé l'ouvrage d'un auteur, Mathieu Bock-Côté, abordant ces thèmes[177],[178],[82],[179]. Deux jours plus tard, une pétition sera déposée à l'Assemblée nationale demandant à ce que la liberté universitaire soit mieux défendue[180].


Au cours du mois de mars 2021, en réaction à l'Affaire Amir Attaran, l'Assemblée nationale appuiera unanimement une motion présentée par le Parti québécois pour «Qu'elle [l'Assemblée] dénonce toutes les personnes et les institutions au Canada qui refusent d'intervenir pour que cessent ces gestes et propos inacceptables envers la nation québécoise»[181],[51],[145],[182].

Impact de l'affaire modifier

Couverture médiatique modifier

Les journaux étudiants The Fulcrum et La Rotonde de l'Université d'Ottawa sont les premiers à couvrir l'affaire Verushka Lieutenant-Duval[7],[183]. Le 2 octobre 2020, Paige Holland et Charley Dutil (du Fulcrum) présentent l'origine de la polémique autour du «racial slur» (l'aspect péjoratif du terme utilisé par la professeure) avec un tweet de @cassandrazzi du 30 septembre. Cette usagère de Twitter tague l'Université afin qu'ils éduquent leurs professeurs à ne plus nommer «le mot en n». Dans un tweet datant du 2 octobre, l'institution réagit à l'usagère comme suit: «(1/2) Merci de nous informer de cette situation. Le langage utilisé est offensant et totalement inacceptable dans nos salles de classe et sur notre campus. La faculté se penche sur la question afin de bien comprendre ce qui s'est passé dans cette classe. (2/2) À l'Université d'Ottawa, chacun a le droit de vivre dans un environnement exempt de discrimination et de harcèlement et d'être traité avec dignité et respect[7],[184]. Selon The Fulcrum, la responsable des relations avec les médias de l'Université aurait aussi écrit deux jours plus tard à la communauté universitaire que «L'université a été informée des allégations de langage inapproprié utilisé par un conférencier de la Faculté des arts. Ce langage est offensant et totalement inacceptable dans nos salles de classe et sur notre campus»[184]. Verushka Lieutenant-Duval confie sa surprise quant au non-respect du partage public des contenus vus en groupe «affectant ainsi la liberté d'expression des étudiants de notre classe, dont certains sont à l'étranger, dans des pays où il est très risqué de parler du sujet de notre cours»[184]. Elle souligne que c'est la première fois qu'on lui reproche d'utiliser ce mot depuis qu'elle enseigne ART3117 Art and Gender, elle partage ses excuses à ceux et celles qu'elle aurait pu blesser, et elle invite ses étudiants à discuter du mot en classe. Elle aurait reçu des courriels l'accusant d'être une personne raciste. Une étudiante anonyme du cours rapporte que la professeure n'avait pas à présenter ce mot comme si l'on peut en faire un sujet à débat, particulièrement si la présentatrice n'est pas une «personne de couleur». Les journaux étudiants de l'Université d'Ottawa précisent que les réactions sur le tweet de @cassandrazzi réprimandent largement l'usage de ce mot dans le contexte social actuel (la mort de George Floyd et Black Lives Matter). Le représentant de l'UOSU/SÉUO (Syndicat Étudiant de l'Université d'Ottawa), Babacar Faye, met aussi l'accent sur la portée péjorative du terme utilisé par la professeure Verushka Lieutenant-Duval en rajoutant que les pédagogues qui utilisent ce mot sont «Blancs», d'où présumant la nécessité à fournir des «formations anti-oppression» et d'embaucher davantage les personnes «culturellement diversifiées». Selon The Fulcrum, L'APTPUO (le syndicat de la chargée de cours) n'était pas encore au courant de cette affaire avant qu'elle ne soit publiée.

La chronique d'Isabelle Hachey du 15 octobre 2020, L'étudiant a toujours raison, servira de bougie d'allumage politique et médiatique[3]. Du 15 au 19 octobre (soit avant la première sortie publique du recteur de l'Université d'Ottawa, Jacques Frémont), plusieurs médias franco-canadiens traiteront initialement l'affaire comme un fait divers tels que La Presse[185], Radio-Canada[186],[187], Le Devoir[188], Groupe Capitales Médias[189],[10], Le Journal de Montréal[86],[190],[191], ONFR+ (journal franco-ontarien)[192] et L'Actualité[193]. La sortie du recteur Frémont du 19 octobre 2020 ne taira pas le débat public quant à l'usage de certains mots dans un cadre académique[194],[195],[196],[197],[198],[199],[200],[201],[74],[202],[203],[64],[61],[204],[205],[206],[207],[66],[67],[68],[69],[208],[209],[210],[211],[212],[213],[214],[215],[216],[217],[218],[219],[220]. Isabelle Hachey écrira une série de chroniques sur cette affaire jusqu'au 25 mars 2021[3],[35],[36],[37],[38],[39],[38],[41],[40],[42].

Tandis que certaines communautés anglophones conversent autour de l'affaire Verushka Lieutenant-Duval dans les journaux étudiants[7],[183],[221] ou sur les réseaux sociaux depuis quelques temps déjà (Twitter[222], Reddit[223],[224],[225], Facebook[226],[227], Youtube[228], pétitions[11],[58],[90] et blogues divers[229]), la presse officielle anglophone (ex.: Cult MTL[230], Vice Media[231], Narcity Media[232], The Montreal Gazette[174],[233],[234],[235], The Ottawa Citizen[236], The Globe and Mail[175],[237],[238],[239], The Toronto Star[240],[241] et CBC[70],[71],[242],[243],[244],[245],[246],[247],[248],[249]) n'y participe en revanche qu'après une déclaration du Premier ministre du Québec, François Legault, le 20 octobre 2020, ou celle des autres chefs politiques (provinciaux et fédéraux), ou après l'appui unanime de l'Assemblée nationale contre la censure dans les milieux universitaires[73],[92], ou même seulement après les excuses de la professeure pour avoir utilisé le n-word, le 21 octobre 2020[250],[44]. Tout comme dans les journaux étudiants, la majorité des articles rédigés en anglais mettent l'accent davantage sur la connotation péjorative du mot employé dans un cours à l'Université d'Ottawa.

Le 27 octobre 2020, un sondage Léger (en collaboration avec l'Association d'études canadiennes) montre qu'environ neuf Canadiens sur vingt étaient au courant de l'affaire Verushka Lieutenant-Duval, que près de trois Canadiens sur cinq avaient tendance à soutenir la professeure plutôt que les étudiants dans la controverse de l’Université d’Ottawa, et que trois Canadiens sur quatre plaçaient la liberté d'expression avant le droit de ne pas être offensé dans les institutions d’enseignement universitaire[251].

L'affaire Verushka Lieutenant-Duval sera diffusée à l'international au cours du mois d'octobre-novembre 2020 en commençant par le Royaume-Uni[20],[252], la Chine[253],[254], les États-Unis[255], l'Espagne[256],[257], la France[19],[258],[259],[260],[261],[262],[263],[264],[265] et le Mexique[266],[23]. Fait divers: la communauté russophone de Montréal partagera la nouvelle dans leur langue le 22 octobre 2020[267].

Conséquences dans le milieu universitaire [WIP/En cours de réalisation ou à venir] modifier

Voir aussi modifier

Références modifier

  1. a et b «Verushka Lieutenant-Duval» sur UOttawa (consulté le 11 mars 2021)
  2. a et b Butler, Judith. ([1997] 2004). Le Pouvoir des mots. Politique du performatif (Charlotte Nordmann et Jérôme Vidal, trad.). Paris : Amsterdam. LIRE p. 38-41. Espineira (2015) nomme plutôt ce processus retournement du stigmate et le définit comme une « Réappropriation par une personne ou un collectif d’un terme ou d’une insulte la/le désignant sans son consentement. La réappropriation induit la transformation du sens, par le fait que celui ou celle qui le prononce n’est plus celui qui l’utilisait auparavant » (p. 182). Espineira, Karine. (2015). Le sein dans une perspective transgenre & intersexe. Dans Sagaert, Martine et Ordioni, Natacha. (dir.), Le sein : des mots pour le dire (p. 179-198). Toulon : Université de Toulon. U.F.R. Lettres Laboratoire Babel.
  3. a b c d et e Isabelle Hachey, « L’étudiant a toujours raison », sur La Presse, (consulté le )
  4. Isabelle Hachey, « https://twitter.com/ihachey/status/1319289632706605056 », sur Twitter, (consulté le )
  5. a b et c APTPUO, Déclaration 9 décembre 2020 – Chronologie et résumé des faits – cas de la professeure Lieutenant-Duval, 9 décembre 2020 https://static.lpcdn.ca/fichiers/html/4546/APTPUO-declaration-VF.pdf
  6. a b et c (en) APTPUO, Statement december 9th 2020, 9 décembre 2020 (consulté le 27 mars 2021) https://aptpuo.ca/wp-content/uploads/2020/12/APTPUO-statement-V.eng_.pdf?fbclid=IwAR1YTj5DitZwbKBBzH8QPnLK1a0CFIntCRMAxbRMirarDy9pf-tTThBCk5U
  7. a b c d et e (en) Paige Holland et Charley Dutil, « Professor's use of racial slur sparks outrage on social media, faculty looking into the matter », sur The Fulcrum, (consulté le )
  8. a et b APTPUO, Public Statement, octobre 2020 (consulté le 27 mars 2021) https://aptpuo.ca/wp-content/uploads/2020/10/EN-Public-Statement-APTPUO-1.pdf
  9. (en) Kevin Kee, « LinkedIn Profile: Kevin Kee », sur LinkedIn (consulté le )
  10. a b et c Collectif de signataires, « Libertés surveillées », sur Le Droit, (consulté le )
  11. a et b (en) Akash Ranu et Laeticia Tir, « Discipline Dr. Verushka Lieutenant Duval and ban the use of the N-word », sur Change.org, (consulté le )
  12. a et b Jacques Frémont, « Message du recteur Jacques Frémont au sujet d’un incident récent à la Faculté des arts », sur UOttawa, (consulté le )
  13. Patrice Bergeron (de La Presse Canadienne), « Controverse à l'Université d'Ottawa: Québec et Ottawa aux antipodes », sur HuffPost Québec, (consulté le )
  14. (en) Jan Petter Myklebust, « Legislation on academic freedom set to be strengthened », sur University World News, (consulté le )
  15. Olivier Bénis, « La future loi "programmation de la recherche" va-t-elle rendre illégales les occupations d'universités ? », sur France Inter, (consulté le )
  16. Julia Dumont, « "Islamo-gauchisme" : les universitaires français indignés par l'enquête du gouvernement », sur France24, (consulté le )
  17. Gouvernement du Québec, « L'UNIVERSITÉ QUÉBÉCOISE DU FUTUR : Tendances, enjeux, pistes d'action et recommandations », (consulté le )
  18. (en) Gouvernement du Royaume-Uni, « Higher education : free speech and academic freedom », (consulté le )
  19. a et b Alain Deneault, « Cabale au Canada », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  20. a et b (en) NewsDesk, « ‘Universities should be places of freedom,’ says the Quebec vice president, supporting the U of O prof », sur ExBulletin, (consulté le )
  21. Jérôme Blanchet-Gravel, « Après la bien-pensance, la bien-monstrance », sur Causeur, (consulté le )
  22. Guy Gendron (Ombudsman RC), « L'affaire Lieutenant-Duval et les « deux solitudes » (Radio-Canada.ca) », sur Radio-Canada, (consulté le )
  23. a et b (es) Luis de la Barreda Solórzano, « Neoinquisidores », sur Excélsior, (consulté le )
  24. Alexis Lambert, « Les mains sales: La liberté académique est-elle menacée? », sur Zone Campus, (consulté le )
  25. (en-US) CTRLZ, « Racist video, revenge and shattered lives: a textbook case of “cancel culture” in an American high… », sur Medium, (consulté le )
  26. Laura-Julie Perreault, « Aux universités de défendre leur ADN », sur La Presse, (consulté le )
  27. ICI Radio-Canada, « Mot en n : la sortie du recteur Frémont décriée par des enseignants et étudiants », sur Radio-Canada, (consulté le )
  28. (en) Christopher P. Manfredi, « Opinion: Academic freedom, respect for students not mutually exclusive », sur The Montreal Gazette, (consulté le )
  29. Pascal Vachon, « « Mot en n » : un torchon qui brûle toujours à l’U d’O », sur onfr.tfo.org, (consulté le )
  30. Vincent Beaucher, « Une vision étroite de la liberté académique », sur La Tribune, (consulté le )
  31. (en) Charlie Pinkerton, « Having their voices heard is just the start for Black Gee-Gees », sur OttawaSportsPages.ca, (consulté le )
  32. (en) Terry Thompson, « The "culture of elimination" will not exclude companies », sur Your Decommissioning News, (consulté le )
  33. Martine Biron, « Alexandre Cloutier à la tête d’un comité sur la liberté d’expression », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  34. ICI Radio-Canada, « Un professeur de l’Université d’Ottawa accuse le Québec de racisme », sur Radio-Canada, (consulté le )
  35. a et b Isabelle Hachey, « Je suis prof », sur La Presse, (consulté le )
  36. a et b Isabelle Hachey, « Université d’Ottawa | Récupérations », sur La Presse, (consulté le )
  37. a et b Isabelle Hachey, « Tout ça pour ça », sur La Presse, (consulté le )
  38. a b et c Isabelle Hachey, « Des nouvelles de Verushka », sur La Presse, (consulté le )
  39. a et b Isabelle Hachey, « Le miroir déformant », sur La Presse, (consulté le )
  40. a et b Isabelle Hachey, « Quand l’État veut réécrire l’histoire », sur La Presse, (consulté le )
  41. a et b Isabelle Hachey, « La liberté universitaire en péril | Un recteur dans la tourmente », sur La Presse, (consulté le )
  42. a et b Isabelle Hachey, « À la défense du prof Attaran (un peu) », sur La Presse, (consulté le )
  43. En direct avec Patrice Roy, « MOT EN N : ENTREVUE AVEC VERUSHKA LIEUTENANT-DUVAL », sur Radio-Canada, (consulté le )
  44. a et b ICI Radio-Canada, « « J'ai peur depuis la première journée », admet Verushka Lieutenant-Duval », sur Radio-Canada, (consulté le )
  45. Tout un matin avec Patrick Masbourian, « Entrevue avec Verushka Lieutenant-Duval, la professeure qui a utilisé le « mot en n » », sur Radio-Canada, (consulté le )
  46. Tout un matin avec Patrick Masbourian, « 08 h 14 | Réaction aux propos d'Amir Attaran : Entrevue avec Verushka Lieutenant-Duval », sur Radio-Canada, (consulté le )
  47. « Déclaration de l’Université d’Ottawa en réaction à des propos tenus sur les médias sociaux », sur UOttawa, (consulté le )
  48. a et b Jacques Frémont, « Réponse du recteur Jacques Frémont à la lettre du chef du Parti Québécois », sur UOttawa, (consulté le )
  49. Fanny Lévesque de La Presse Canadienne, « Affaire Amir Attaran | « Ça va faire le Québec bashing », lance Trudeau », sur La Presse, (consulté le )
  50. Radio-Canada, « L’Université d’Ottawa se dissocie des propos du professeur Attaran mais ne les condamne pas », sur Radio-Canada, (consulté le )
  51. a et b Daniel Leblanc, « Affaire Attaran: l'Assemblée nationale dénonce les «attaques haineuses» », sur Le Droit, (consulté le )
  52. François Côté (avocat), « Affaire Attaran, deux poids, deux mesures », sur Le Devoir, (consulté le )
  53. Hélène Buzzetti, « Le racisme sauce «canadian» », sur Le Droit, (consulté le )
  54. Tout le monde en parle avec Guy A. Lepage et Dany Turcotte, « VERUSHKA LIEUTENANT-DUVAL : AUTORISER LE DÉBAT », sur Radio-Canada, (consulté le )
  55. Infoman, « Novembre, avec Verushka Lieutenant-Duval », sur ICI Radio-Canada - Télé, (consulté le )
  56. Verushka Lieutenant-Duval, « sans titre », sur Facebook, (consulté le )
  57. a et b Jean Portugais, « Controverse à l’Université d’Ottawa : lettre de la FQPPU au recteur Jacques Frémont | FQPPU », sur FQPPU, (consulté le )
  58. a b et c Phyllis Rippey, Willow Scobie, Karine Vanthuyne et Mireille McLaughlin, « Statement of solidarity with uOttawa BIPOC students and colleagues », sur Change.org, (consulté le )
  59. ICI.Radio-Canada.ca, « Suspension d’une professeure à l'UdO : un « rendez-vous manqué » selon des étudiants », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  60. Jean-Marc Salvet, « Université d'Ottawa: Et l’intention? Et le contexte? », sur Le Soleil, (consulté le )
  61. a et b Julien Paquette, « Suspension d’une professeure à l’Université d’Ottawa: un débat qui divise », sur Le Droit, (consulté le )
  62. Normand Provencher, « Professeure de l'Université d’Ottawa suspendue: une «certaine lâcheté», selon Guilbault », sur Le Soleil, (consulté le )
  63. a et b Hugo Pilon-Larose et Louise Leduc, « Université d’Ottawa | Legault dénonce un « dérapage important » sous forme de censure », sur La Presse, (consulté le )
  64. a et b Serge Chapleau, « Le recteur de l’Université d’Ottawa », sur La Presse, (consulté le )
  65. Marie-Josée Roy, « Université d’Ottawa : Normand Brathwaite choqué », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  66. a et b Denise Bombardier, « La décapitation de la pensée », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  67. a et b Marie-Eve Doyon, « Nouveau règne de terreur », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  68. a et b Antoine Robitaille, « Terrorisme linguistique », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  69. a et b Mathieu Bock-Côté, « Jacques Frémont contre la liberté d’expression », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  70. a et b (en) Laura Glowacki, « Students decry letter defending N-word use at the University of Ottawa », sur CBC News, (consulté le )
  71. a et b (en) Benjamin Shingler, CBC News, Quebec premier warns of 'censorship police' after Ottawa professor suspended for saying N-word, 20 octobre 2020 (consulté le 12 mars 2021) https://www.cbc.ca/news/canada/montreal/quebec-university-of-ottawa-professor-1.5767737
  72. ICI.Radio-Canada, « Controverse à l’Université d'Ottawa : le climat s’envenime », sur Radio-Canada, (consulté le )
  73. a b et c ICI.Radio-Canada, « Utilisation du « mot en n » : les élus divisés sur le sort de la professeure d'Ottawa », sur Radio-Canada, (consulté le )
  74. a et b Tout un matin avec Patrick Masbourian, Controverse à l’Université d’Ottawa : Entrevue avec l’étudiant Babacar Faye / Controverse à l’Université d’Ottawa : Entrevue avec Dominique Anglade / Éditoriaux avec Hugo Lavoie : Réactions de Verushka Lieutenant-Duval / Duo Fred Savard et Paul Journet : Polémique à l’Université d’Ottawa, 20 octobre 2020 (consulté le 12 mars 2021) https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/tout-un-matin/episodes/488063/rattrapage-du-mardi-20-octobre-2020/24?fbclid=IwAR3WAmGSF1cjZNUUHVYwAYWC3lby84Wdo3c8zdVeC2PZJJYsFX3hl6_C1Sw
  75. Jadrino Huot, « Université d’Ottawa : Le maire de Gatineau ajoute sa voix aux critiques », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  76. Marco Bélair-Cirino, « Plusieurs élus québécois dénoncent des «dérapages» dans le débat sur le «mot en N» », sur Le Devoir, (consulté le )
  77. Marie-Ève Martel, « Chargée de cours suspendue à l’Université d’Ottawa: «la seule véritable victime dans cette affaire, c’est elle» », sur La Voix de l’Est, (consulté le )
  78. Jacques Frémont, « Appel au calme de la part du recteur Jacques Frémont », sur UOttawa, (consulté le )
  79. Jacques Frémont, « Le recteur Jacques Frémont réaffirme deux principes qui nous tiennent à cœur à l'Université d'Ottawa », sur UOttawa, (consulté le )
  80. ICI Radio-Canada, « L'Université d'Ottawa forme un comité d'action contre le racisme », sur Radio-Canada, (consulté le )
  81. Jacques Frémont, « Le recteur Frémont annonce un nouveau Comité d’action antiracisme et inclusion », sur UOttawa, (consulté le )
  82. a et b « François Legault », sur Facebook, (consulté le )
  83. Les faits d'abord avec Alain Gravel, « « Mot en n » : le recteur de l’Université d’Ottawa sort du silence », sur Radio-Canada, (consulté le )
  84. APTPUO, Déclaration de l'Association suivant l'entrevue de Jacques Frémont, 14 février 2021 (consulté le 27 mars 2021) https://aptpuo.ca/wp-content/uploads/2021/02/FR-Declaration-publique-reponse-a-lentrevue-du-Recteur-APTPUO-2021-02-14.pdf?fbclid=IwAR2MNk0Jch07ytY74Cb-CuTeWkJcZf2MRwgWRjVRdGy76puvlMpNJ6MkLU8
  85. (en) APTPUO, Statement by de Association following the interview of Jacques Frémont, 14 février 2021 (consulté le 27 mars 2021) https://aptpuo.ca/wp-content/uploads/2021/02/Declaration-2021.02.14-EN.pdf
  86. a et b Collectif de signataires, « Libertés surveillées: des profs de l’Université d’Ottawa dénoncent la suspension de leur collègue », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  87. Collectif de signataires, « L’UdO bannit un mot : enseigner dans le champ miné de l’arbitraire », sur Le Droit, (consulté le )
  88. Delphine Jung, « Liberté d'enseigner : vrai enjeu ou faux débat? », sur Radio-Canada, (consulté le )
  89. La Presse Canadienne, « Université d'Ottawa : des professeurs rapportent un climat d'intimidation », sur Radio-Canada, (consulté le )
  90. a et b Baljit Nagra, Change.org, Statement of BIPOC Caucus at the University of Ottawa, 20 octobre 2020 (MAJ 5 décembre 2020) https://www.change.org/p/statement-of-bipoc-caucus-at-the-university-of-ottawa/sign?original_footer_petition_id=15697399&algorithm=promoted&source_location=petition_footer&grid_position=14&pt=AVBldGl0aW9uAJM5gwEAAAAAX49X8SEFB1cwZDMyNjBlMA%3D%3D
  91. (en) OPSEU/SEFPO, « No place for the N-word in any corner of society », sur opseu.org, (consulté le )
  92. a b c et d Émilie Dubreuil, « La controverse à l’Université d’Ottawa, nouveau chapitre des « deux solitudes »? », sur Radio-Canada, 25 octobre 2020 (maj le 21 décembre 2020) (consulté le )
  93. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  94. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  95. Mathieu Roy (employé de soutien de l’Université d’Ottawa), « L’Université d’Ottawa tombe en panne », sur Le Droit, (consulté le )
  96. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  97. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  98. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  99. ICI.Radio-Canada, « L’Université d’Ottawa se dissocie des propos du professeur Attaran mais ne les condamne pas », sur Radio-Canada, (consulté le )
  100. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  101. Office québécois de la langue française, « discrimination systémique », sur gdt.oqlf.gouv.qc.ca (consulté le )
  102. Tommy Chouinard et Fanny Lévesque, « Autochtones | Québec ouvert à reconnaître la « discrimination systémique » », sur La Presse, (consulté le )
  103. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  104. (en) Chris Selley, « Don't you start with the 'Quebec-bashing' accusations, Justin Trudeau », sur The National Post, (consulté le )
  105. Paul St-Pierre Plamondon (chef du Parti québécois), « Attaran et l’intimidation canadienne: un prélude au jugement sur la loi 21 », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  106. (en) archyde, « The university teacher refuses to apologize in Quebec », sur Archyde, (consulté le )
  107. Anne Caroline Desplanques, « Le prof universitaire refuse de s’excuser au Québec », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  108. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  109. LEDUC, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  110. Raymond Filion, « Affaire Amir Attaran: la cheffe du Parti vert dénonce à son tour », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  111. Yannick Lemay, « La caricature d'Ygreck », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  112. Pierre Allard, « Lettres du front: Quand Marché Goodfood sermonne ses clients... », sur Lettres du front, (consulté le )
  113. Pierre Noreau, « Quel droit, quelle justice, pour quelle société? », sur Le Devoir, (consulté le )
  114. Agence QMI, « Une pétition pour la démission du recteur et du professeur de l’Université d’Ottawa », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  115. « Université Ottawa », sur YGRECK, (consulté le )
  116. (en) Matthew Green (député NPD Hamilton Centre), « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  117. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  118. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  119. (en) Helena Hanson, « One Province Got Called The 'Alabama Of The North' & Trudeau Isn't Impressed », sur www.narcity.com, (consulté le )
  120. (en) Noah David Alter, « Trudeau blasts 'Quebec bashing' after U of Ottawa prof calls province’s government 'white supremacist' », sur The Post Millennial, (consulté le )
  121. Justine Mercier, « Affaire Attaran: il devrait «se taire au lieu de vomir sur le peuple québécois» », La Voix de l’Est,‎ (lire en ligne, consulté le )
  122. (en) The Canadian Press, « Singh says he disagrees with Hamilton MP's post on racism in Quebec, but demands no apology », sur CBC News, (consulté le )
  123. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  124. Étienne-Alexandre Beauregard, Étudiant au baccalauréat en philosophie et science politique à l'Université Laval, « Amir Attaran ou Lord Durham? », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  125. Hugo Pilon-Larose, « « L’Alabama du Nord » | Le PQ veut déposer une plainte contre Amir Attaran », sur La Presse, (consulté le )
  126. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  127. Lina Dib de La Presse Canadienne, « Appui d’un néo-démocrate à Amir Attaran | Blanchet invite Boulerice à un examen de conscience », sur La Presse, (consulté le )
  128. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  129. Philippe Léger, « Quand le racisme est à géométrie variable », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  130. Jean-Marc Salvet, « Un provocateur », sur La Tribune, (consulté le )
  131. Mathieu Bock-Côté, « Le prof Attaran, héritier haineux de Lord Durham », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  132. Patrick Lagacé, « Mordecai Attaran », sur La Presse, (consulté le )
  133. Doc Mailloux et Josey, « AMIR ATTARAN A LE DROIT DE S'EXPRIMER! (MÊME SI C'EST POUR NOUS INSULTER...) », sur Youtube, (consulté le )
  134. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  135. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  136. Jean-François Lisée, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  137. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  138. (en) Player FM, Amir Attaran s’en prend maintenant à la professeure Lieutenant-Duval (lire en ligne)
  139. Jean Hardy, « Amir Attaran: le recteur et la liberté d’expression », sur Le Soleil, (consulté le )
  140. Agence QMI, « Impératif français : Prix Citron pour Amir Attaran et MDC Canada », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  141. Louis-Joseph Brouillard, « Pétition: démission du recteur Jacques Frémont et du professeur Amir Attaran », sur Change.org, (consulté le )
  142. « Jacques Frémont », sur YGRECK, (consulté le )
  143. Pascal Vachon, « Université d’Ottawa : une institution vers la pente descendante ? », sur onfr.tfo.org, (consulté le )
  144. Mario Dumont, « Toutes les minorités... sauf les francophones », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  145. a et b Marie Vastel, « Le NPD critiqué de toutes parts dans le dossier du professeur Attaran », sur Le Devoir, (consulté le )
  146. (en) Amir Attaran, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  147. Michel Trudeau, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  148. Michel Trudeau, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  149. Michel Trudeau, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  150. Émilie Nicolas, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  151. Normand Lester, « Amir Attaran mérite l’Ordre du Canada », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  152. Hélène Auclair, Rachel Gaudreau, Rose-Hélène Ratté, Gilles LeBlanc, et Pascal Barrette, « À vous la parole | L’Université d’Ottawa doit congédier M. Attaran | Honte à l’Université d’Ottawa | L’UdO : prestige en déclin | Quel courage, MM. Fortin et Amos ! | Déshonorer les valeurs de l’université | », sur Le Droit, (consulté le )
  153. Bryan Myles, « Le racisme à l’envers », sur Le Devoir, (consulté le )
  154. Me Raphaël Déry (avocat), « Déçu par mon université », sur Le Droit, (consulté le )
  155. Orlando Grisalès, « Une honte pour la profession et sa communauté », sur Le Droit, (consulté le )
  156. Gabrielle Lemieux, « Affaire Attaran: un double manquement éthique », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  157. Laurence Martin, « Nimâ Machouf souhaite de nouveau être candidate pour le NPD », sur Radio-Canada, (consulté le )
  158. « Amir Attaran, d’origine iranienne et professeur à l’Université d’Ottawa, traite le Québec de raciste et de suprémaciste blanc », sur Les Observateurs (média d'actualité suisse), (consulté le )
  159. Benjamin Vachet, « Les propos du professeur Attaran continuent d’alimenter le débat », sur Radio-Canada, (consulté le )
  160. Isaac Nahón Serfaty, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  161. (en) Isaac Nahón Serfaty (professeur en Communications, Université d'Ottawa), « Trash Speech, Clean Speech », sur Critical éducation Critique (CéC), (consulté le )
  162. (en) SpencerFernando, « HYPOCRISY: If Amir Attaran Is 'Quebec Bashing,' Then Justin Trudeau Has Been 'Canada Bashing' For Years », sur Spencer Fernando's Blog, (consulté le )
  163. (en) Bambi, « Tolerance: What can we learn from Mr. Enrico Macias’ song and Mr. Mario Dumont’s article? – Bambi's Afkar », (consulté le )
  164. (ru) « Вновь о свободе слова », sur Место встречи Монреаль - русская газета, russian newspaper, business, journal russe, Montreal, Quebec, Canada,‎ (consulté le )
  165. (en) Konrad Yakabuski, « No, Quebec is not Canada’s Alabama », sur The Globe and Mail, (consulté le )
  166. (en) Patrick Cowan et Howard Greenfield, « Letters to the editor: Is 'Quebec bashing' undeserved or is la belle province racist? », sur The National Post, (consulté le )
  167. (en) AL WILLEY, « YOU SAID IT: PM's response confusing », sur The Ottawa Sun, (consulté le )
  168. Tout un matin avec Patrick Masbourian, « Propos d'Amir Attaran : la défense de l'Université d'Ottawa « ébranlée » », sur Radio-Canada, (consulté le )
  169. « Les Québécois «racistes» ou victimes de «racisme»? Le débat fait encore rage au Canada », sur fr.sputniknews.com, (consulté le )
  170. Lina Dib de La Presse Canadienne, « Affaire Amir Attaran | Pas d’excuses ni de sanctions de l’Université d’Ottawa », sur La Presse, (consulté le )
  171. (en) Philippe Lagassé, « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  172. Paul Makdissi بولس مقدسي, « sans titre », sur Twitter,‎ (consulté le )
  173. Matins sans frontières avec Charles Lévesque, « Mars : le mois de la Francophonie », sur Radio-Canada, (consulté le )
  174. a et b (en) Philip Authier, « Premier Legault denounces treatment of Ottawa professor who used N-word », sur The Montreal Gazette, (consulté le )
  175. a et b (en) Jim Bronskill (The Canadian Press), « Legault says University of Ottawa should have defended professor in debate over offensive language », sur The Globe and Mail, (consulté le )
  176. Émilie Dubreuil, « « Nous assistons à une dérive » : la cheffe du PLQ dénonce la censure à l’université », sur Radio-Canada, (consulté le )
  177. La Presse Canadienne, « La censure perturbe les universités, s'inquiète un groupe de travail », sur Radio-Canada, (consulté le )
  178. François Messier, « La suppression d'une liste de livres suggérés par François Legault sème la controverse », sur Radio-Canada, (consulté le )
  179. (en) Daniel J. Rowe, « Quebec premier writes on social media 'radical activists' are threatening 'freedom of expression' », sur CTV News, (consulté le )
  180. ICI Radio-Canada, « Une pétition à l'Assemblée nationale pour la liberté universitaire », sur Radio-Canada, (consulté le )
  181. Pascal Bérubé (député de Matane-Matapédia), « sans titre », sur Twitter, (consulté le )
  182. Henri Ouellette-Vézina, « « Commentaires agressifs » | Legault veut « faire le ménage » sur sa page Facebook », sur La Presse, (consulté le )
  183. a et b Thelma Grun­disch, « L’écran de fumée antiraciste de l’Université », sur La Rotonde, (consulté le )
  184. a b et c Traduction libre.
  185. Louise Leduc, « Université d'Ottawa | Une trentaine de professeurs dénoncent le traitement reçu par une collègue », sur La Presse, (consulté le )
  186. ICI Radio-Canada, « Suspension temporaire d’une professeure de l’Université d’Ottawa », sur Radio-Canada, (consulté le )
  187. ICI Radio-Canada, « Suspension d’une professeure à l'UdO : un « rendez-vous manqué » selon des étudiants », sur Radio-Canada, (consulté le )
  188. Marianne Lavallée (étudiante), « Verushka Lieutenant-Duval mérite qu’on l’écoute », sur Le Devoir, (consulté le )
  189. Julien Coderre, « Une trentaine de professeurs de l'UdO dénoncent le traitement reçu par une collègue », sur Le Droit, (consulté le )
  190. Joseph Facal, « Quand le silence devient complicité », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  191. Marianne Lavallée (étudiante), « Verushka Lieutenant Duval mérite qu’on l’écoute », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  192. Pascal Vachon, « Professeure suspendue à l’U d’O : des Noirs francophones demandent une meilleure compréhension », sur onfr.tfo.org, (consulté le )
  193. Lia Lévesque, La Presse Canadienne, « Université d'Ottawa : «censure morale», disent des syndicats de professeurs », sur L’actualité, (consulté le )
  194. Steve E. Fortin (texte de Dany Laferrière), «Le mot “nègre”, il va dans n’importe quelle bouche», sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  195. André Sénécal, « De la liberté pédagogique », sur Le Devoir, (consulté le )
  196. Daniel Leblanc et Julien Paquette, « Professeure suspendue à l'Ud'O: «deux principes à réconcilier», selon le recteur », sur La Tribune, (consulté le )
  197. Jean-Marc Salvet, « Université d'Ottawa: Et l’intention? Et le contexte? », sur Le Soleil, (consulté le )
  198. ICI Radio-Canada, « Suspension d’une professeure de l’Université d’Ottawa : le débat se durcit », sur Radio-Canada, 18 octobre 2020 (maj le 19 octobre 2020) (consulté le )
  199. Paul Arcand, « 34 professeurs de l’Université d’Ottawa signent une lettre dénonçant le traitement réservé à leur collègue Verushka Lieutenant-Duval, accusée de racisme en classe pour avoir prononcé le « N word » en classe. », sur 98.5 FM, (consulté le )
  200. Patrick Lagacé, « Le recteur de l’Université d’Ottawa se prononce sur la suspension de la professeure Verushka Lieutenant-Duval », sur 98.5 FM, (consulté le )
  201. C'est encore mieux l'après-midi avec Guillaume Dumas, « Débat sur le mot en "n", point de vue de la professeure Michèle D’Haïti », sur Radio-Canada, (consulté le )
  202. « « Mot en n » : Une liberté académique ? | Vidéos | ICI Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada, (consulté le )
  203. Claude Bernatchez, « Controverse à l'Université d'Ottawa sur l'utilisation du mot en N », sur Radio-Canada, (consulté le )
  204. Murielle Chapuis et Mathieu Gauthier, « Enseigner dans le champ miné de l’arbitraire », sur Le Devoir, (consulté le )
  205. Pierre Trudel, « La police des mots à l’université », sur Le Devoir, (consulté le )
  206. Bado, « Bado, le blog: Le recteur de l’Université d’Ottawa désavoue son enseignante », sur Bado, le blog, (consulté le )
  207. Pierre Allard, « Lettres du front: Suspendue sans procès et lynchée dans les médias sociaux », sur Lettres du front, (consulté le )
  208. Marc Lavoie, « Utilisation du « mot commençant par n » | Rectitude politique à l’Université d’Ottawa », sur La Presse, (consulté le )
  209. Serge Chapleau, « Verushka Lieutenant-Duval », sur La Presse, (consulté le )
  210. Marissa Groguhé, « Controverse à l’Université d’Ottawa | Alors, qui a le droit de prononcer le mot? », sur La Presse, (consulté le )
  211. Paul Journet, « L’autre meute », sur La Presse, (consulté le )
  212. François Cardinal, « Université d’Ottawa | La police morale », sur La Presse, (consulté le )
  213. Benoît Melançon, « Utilisation de mots controversés en classe | Faire son travail », sur La Presse, (consulté le )
  214. Hugo Pilon-Larose, « Selon la vice-présidente de la CDPDJ | Le mot « N » peut être utilisé « avec parcimonie » », sur La Presse, (consulté le )
  215. Josée Legault, « Nourrir la polarisation est un jeu dangereux », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
  216. Philippe Léger (étudiant), « Je suis étudiant », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  217. Magdaline Boutros, « «Guérilla idéologique» à l’Université d’Ottawa », sur Le Devoir, (consulté le )
  218. Marco Fortier, « Au petit mot les grands débats », sur Le Devoir, (consulté le )
  219. Francine Pelletier, « La liberté d’enseigner », sur Le Devoir, (consulté le )
  220. Phyllis L. F. Rippey, Willow Scobie, Karine Vanthuyne et Mireille McLaughlin, « La liberté universitaire n’est pas la liberté d’expression », sur Le Devoir, (consulté le )
  221. (en) Charley Dutil et Emily Wilson, « Group of professors pen letter to U of O administration denouncing treatment of professor Lieutenant-Duval », sur The Fulcrum, (consulté le )
  222. Isabelle Hachey (voir et lire la capture d'écran), « Oh, oh. Les profs qui ont signé une lettre d'appui à leur collègue de l'Université d'Ottawa n'ont pas fini d'en entendre parler... », sur Twitter, (consulté le )
  223. (en) Reddit, Is it true?, 17 octobre 2020 (consulté le 16 mars 2021) https://www.reddit.com/r/CarletonU/comments/jd6nsr/is_this_true/
  224. (en) Reddit, The N-word and why white people should stop getting offended on our behalf - A perspective from a black student, 19 octobre 2020 (consulté le 16 mars 2021) https://www.reddit.com/r/geegees/comments/jeenge/the_nword_and_why_white_people_should_stop/
  225. (en) Reddit, Recent N-word troubles, 20 octobre 2020 (consulté le 16 mars 2021) https://www.reddit.com/r/ottawa/comments/jf3l9d/recent_nword_troubles/
  226. (en) Nadine Chemali, « Siri show me anti blackness: Verushka Lieutenant-Duval from the University of Ottawa trying to justify using a racist slur in her class », sur Facebook, (consulté le )
  227. (en) Debi Downer, « Untitled », sur Facebook, (consulté le )
  228. (en) Roadman Stacks, « University Of Ottawa Professor Says "N-WORD" », sur Youtube, (consulté le )
  229. (en) « Professors CAN use the n-word in classes but… », sur The Blog About Nothing, (consulté le )
  230. (en) Lorraine Carpenter, « Quebec's response to the N-word scandal doubles down on offensiveness », sur Cult MTL, (consulté le )
  231. (en) Jilian Kestler-D’Amours, « University Professors Band Together to Defend Colleague's Use of N-Word », sur Vice Media, (consulté le )
  232. (en) Abby Neufeld, « uOttawa Students 'Disturbed' After 34 Profs Sign Letter Defending Use Of N-Word », sur Narcity News, (consulté le )
  233. (en) René Bruemmer, « N-word deserves repugnance, but also discussion: experts », sur The Montreal Gazette, (consulté le )
  234. (en) Marian Scott, « Black voices not heard in N-word debate, students say », sur The Montreal Gazette, (consulté le )
  235. (en) T’Cha Dunlevy, « N-word debate reveals Quebec's blind spot regarding race », sur The Montreal Gazette, (consulté le )
  236. (en) Blair Crawford, « uOttawa president urges calm as debate over racial slur continues », sur The Ottawa Citizen, (consulté le )
  237. (en) Joe Friesen, « University of Ottawa professor at centre of controversy involving racial slur says she regrets actions », sur The Globe and Mail, (consulté le )
  238. (en) Konrad Yakabuski, « The University of Ottawa throws academic freedom under the bus », sur The Globe and Mail, (consulté le )
  239. (en) Konrad Yakabuski, « Canadians should stand with Macron, even if Trudeau won’t », sur The Globe and Mail, (consulté le )
  240. (en) Angelyn Francis, « University of Ottawa professors just can’t stop using the N-word. Student and faculty outrage is boiling over », sur The Toronto Star, (consulté le )
  241. (en) Jordan Press (The Canadian Press), « Blanchet vows to press PM on prof’s use of slur, drawing sharp rebukes from Black MPs », sur The Toronto Star, (consulté le )
  242. (en) Hallie Cotnam, « Black academic offers his take on storm over use of N-word at U of O », sur CBC News, (consulté le )
  243. (en) Amanda Pfeffer, « Ottawa professor apologizes for using N-word, regrets growing controversy », sur CBC News, (consulté le )
  244. (en) Amanda Pfeffer, « U of O president calls for 'calm and reflection' in wake of N-word firestorm », sur CBC News, (consulté le )
  245. (en) Jonathan Montpetit, « In uOttawa controversy, Quebec government seizes opportunity to push back against anti-racism advocates », sur CBC News, (consulté le )
  246. (en) David Thurton, « Blanchet's defence of N-word used by professor condemned by NDP and Greens », sur CBC News, (consulté le )
  247. (en) Verity Stevenson, « Quebec's heated debate over professor's suspension overlooked Black voices, students say », sur CBC News, (consulté le )
  248. (en) Ottawa Morning with Robyn Bresnahan, « More political reaction to uOttawa prof using n-word in class », sur CBC, (consulté le )
  249. (en) « Students call for systemic change in wake of N-word controversy at University of Ottawa », sur CBC News, (consulté le )
  250. Patrice Roy, « Mot en n : la professeure s'excuse de nouveau », sur Radio-Canada, (consulté le )
  251. « Sondage hebdomadaire de Léger - 27 octobre 2020 », sur Léger, (consulté le )
  252. (en) Charlie Mitchell, « Quebec’s premier defends academic who used n-word », sur The Times, (consulté le )
  253. (zh-CN) Wu Wei, « 学术自由与“N打头的词”:渥太华大学教师被停课引起的争议 », sur RCI | 中文,‎ (consulté le )
  254. (zh-CN) Wu Wei, « 渥太华大学“N-word”事件当事人:生活在恐惧中 », sur RCI | 中文,‎ (consulté le )
  255. (en-US) College Fix Staff, « Students ‘appalled’ at profs’ letter defending use of the N-word in academic context », sur The College Fix, (consulté le )
  256. (es) Paloma Martinez, « Una profesora canadiense utiliza insulto racista en clase y desata tormenta », sur RCI | Español, (consulté le )
  257. (es) Jaime Porras Ferreyra, « Una palabra sacude una universidad canadiense », sur EL PAÍS, (consulté le )
  258. Martin Gauthier, « Antiracisme. Tollé au Canada après l’utilisation du mot “nègre” par une professeure », sur Courrier international, (consulté le )
  259. Catherine François, « Canada : polémique autour de l'utilisation du mot "nègre" », sur TV5MONDE, (consulté le )
  260. RMC, « Le portrait de Poinca : qui est Verushka Lieutenant-Duval ? - 26/10 », RMC, (consulté le )
  261. Hadrien Brachet, « Professeure suspendue pour avoir employé le mot "nègre" : la nouvelle querelle canadienne », sur Marianne (magazine), (consulté le )
  262. Rémi Tremblay, « La censure sévit encore et toujours dans le monde académique canadien », sur Eurolibertés, (consulté le )
  263. Hélène Jouan, « A l’université ­d’Ottawa, le mot qui ne doit jamais être prononcé », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  264. Marie-Amélie Lombard-Latune, « Laïcité, ce mot intraduisible dans le monde anglo-saxon », sur L'Opinion, (consulté le )
  265. Didier Desrimais, « Julien Bayou, Anne Hathaway, profs de gauche: les progressistes débordés », sur Causeur, (consulté le )
  266. (es) Luis de la Barreda Solórzano, « ¿Proscribir las palabras malditas? », sur Excélsior, (consulté le )
  267. (ru) « Преподаватель университета Оттавы была отстранена от работы, потому что произнесла слово на «н» », sur Наша Газета – новости Монреаля и Канады, русская газета, russian newspaper, business, journal russe, Montreal, Quebec, Canada,‎ (consulté le )