Talbot-Lago T26C

modèle monoplace de voiture de course de Grand Prix puis de Formule 1 créé en 1948 par le constructeur Talbot-Lago

La Talbot-Lago T26C est une monoplace de Formule 1 à moteur atmosphérique (6 cylindres en ligne, 4 482 cm3), créée en 1948 par la firme Talbot-Lago en remplacement de la Talbot T150C (née en 1936). Moins puissante que ses concurrentes italiennes suralimentées (Alfa Romeo 158, Maserati 4CLT-48, Ferrari 125), cette voiture très homogène s'est néanmoins montrée une concurrente redoutable grâce à sa remarquable sobriété, lui permettant d'accomplir cinq cents kilomètres sans ravitailler[1]. Elle a notamment remporté le Grand Prix de Belgique 1949 avec Louis Rosier et le Grand Prix de France cette même année aux mains de Louis Chiron, qui s'était déjà imposé en 1947 avec une T26. En 1950 la version Grand Sport (GS) gagna les 24 Heures du Mans avec Louis Rosier et son fils Jean-Louis, et ensuite la première édition des 12 Heures de Casablanca en 1952, avec Charles Pozzi et Lucien Vincent.

Talbot-Lago T26C
Photo de la Talbot-Lago T26C de Louis Rosier.
La Talbot-Lago T26C de Louis Rosier.

Marque Talbot-Lago
Années de production 1948 à 1950
Classe Monoplace
Usine(s) d’assemblage Suresnes, France
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) 26CV l6
Position du moteur Longitudinale avant
Cylindrée 4 482 cm3
Puissance maximale 240 à 280 ch
Transmission Propulsion
Boîte de vitesses Manuelle pré-sélective - 4 rapports
Masse et performances
Masse à vide 950 kg
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Monoplace non carénée
Suspensions ressorts à lame
Chronologie des modèles

Fin 1949 apparut la version double allumage (T26C-DA), d'une puissance de l'ordre de 275 à 280 chevaux. Cette version disputera le Championnat du monde de Formule 1 1950, devenant ainsi la première voiture française à participer : elle permit à Louis Rosier de terminer quatrième au classement général et de remporter les Grands Prix d'Albi et des Pays-Bas (tous deux hors championnat) cette même année.

Douze châssis ont été construits. Le dernier était destiné à Robert Brunet.

À noter

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Notes et références

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  1. Alain Spitz, Talbot : des Talbot-Darracq aux Talbot-Lago, Paris, éditions E.P.A., , 348 p. (ISBN 2-85120-170-0), p. 293
  2. Pierre Abeillon, « Les Talbot en course », dans Revue Le Fanauto, no 241, novembre 1988