Sciences humaines et sociales

ensemble de disciplines étudiant divers aspects de la réalité humaine sur le plan de l'individu et sur le plan collectif
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Les sciences humaines et sociales (SHS) représentent un ensemble de disciplines étudiant divers aspects de la réalité humaine sur le plan de l'individu et sur le plan collectif. Au sein du système éducatif en France, cette dénomination désigne ainsi les disciplines appartenant soit à ce qui est aujourd'hui simplement appelé les sciences sociales, soit aux lettres. Ces deux champs se recoupant souvent et ayant souvent en leur sein les mêmes disciplines, elles sont donc parfois regroupées au sein de l'appellation sciences humaines et sociales.

Perspective historique des différents champs des sciences humaines et sociales modifier

Les dénominations des actuelles « sciences humaines et sociales » varient dans l'histoire et selon les pays, sans toujours recouvrir exactement les mêmes champs de recherche concernés.

Problématique des appellations et champs concernés modifier

En France, les « sciences humaines » désignent en général les études de psychologie et de sociologie. « Depuis la Seconde Guerre mondiale, l'expression a remplacé l'ancienne appellation de « sciences morales » », et selon Edmond Ortigues, cette appellation fut utilisée en 1942, pour traduire « l'ouvrage de Wilhelm Dilthey sur les « sciences de l'esprit » (Geisteswissenschaft) » sous le titre « Introduction aux sciences humaines ». E. Ortigues rapporte qu' « on transforma les facultés des lettres en facultés des lettres et sciences humaines, dans le dessein d'y promouvoir l'enseignement d'une partie des sciences sociales (la psychologie et la sociologie), au voisinage des humanités littéraires » (décret paru au Journal officiel du ). Il précise à cette occasion que l'anglais recourt à cette dénomination « parfois dans des contextes assez lâches, mais dit plus couramment social sciences »[1].

L'expression anglaise de « science sociale » serait apparue en 1824, dans un livre du coopératiste William Thompson[2].

D'après E. Ortigues, l'expression « sciences humaines » est une désignation académique « typiquement française » qui « ne recouvre pas tout le champ des sciences de l'homme ». En particulier l'histoire en est exclue. La formule aurait « l'inconvénient de ne pas préciser ce qui, en l'homme, relève des sciences positives, c'est-à-dire du recours à l'expérience ». Ortigues considère qu'en parlant des « sciences de l'homme », « le mot « homme » désigne un domaine intermédiaire entre, d'une part, les sciences naturelles (biologie) et, d'autre part, les sciences abstraites du raisonnement (logique, mathématique, philosophie) ». Le domaine des « sciences humaines » a selon lui « un caractère social dans la mesure où il inclut l'acquisition d'un langage et d'une culture », et « les formes sociales sont des formes mixtes qui participent à la fois de la vie et de la pensée »[3].

Position « positiviste » modifier

Le XIXe siècle fut l'âge du positivisme, qui désigne, au sens strict du terme, le système d'Auguste Comte. Ce dernier affirmait en effet que la société traversait trois étapes ascendantes et progressives, l'âge théologique, l'âge métaphysique et enfin l'âge scientifique. Cette vision évolutionniste, qui considère l'histoire comme ayant un sens unilinéaire, a été très largement partagée au XIXe siècle (Friedrich Hegel, Oswald Spengler, etc.), bien que la détermination du « sens » en question ait été matière à débat.

Karl Marx et Engels, qui formulent le projet d'un « matérialisme scientifique », ont eu une influence décisive dans le développement des sciences sociales, bien que la genèse de certaines d'entre elles, dont l'économie, ait précédé la formation théorique du marxisme. Tocqueville, Montesquieu (et sa théorie des climats), Rousseau, ou Al-Biruni[4] et Ibn Khaldoun[5] ont été tour à tour considérés[réf. nécessaire] comme des ancêtres des sciences sociales (Lévi-Strauss a attribué[réf. nécessaire] en particulier un rôle fondamental à Rousseau et Montaigne[réf. nécessaire] dans sa théorie de l'ethnologie).

Vers la fin du XIXe siècle, les tentatives visant à recourir à des équations pour rendre compte du comportement devinrent de plus en plus communes[réf. nécessaire]. Parmi ces premières tentatives, figurent le cas des « lois » de la philologie qui visaient à cartographier les changements sonores d'une langue à travers le temps[réf. nécessaire].

Positivisme logique : vérification et distinction faits-valeurs modifier

Au début du XXe siècle, le positivisme logique émerge dans le Cercle de Vienne. Le projet de Bertrand Russell, Rudolf Carnap, Alfred Ayer, etc., consiste à tenter de réduire la philosophie à la logique afin d'en faire une « science dure ». Par-delà la critique du kantisme, et en particulier de l'existence des jugements synthétiques a priori, il s'agit en fait de reconduire, par d'autres moyens, le projet kantien de faire de la métaphysique une science. Tandis que Kant voulait faire cela en imitant la révolution copernicienne, le Cercle de Vienne comptait faire cela en éradiquant les énoncés métaphysiques des sciences elles-mêmes, et par un réductionnisme logiciste affirmé. Le Cercle de Vienne pose ainsi les fondements de la philosophie analytique, qui, par sa méthode, tente de s'affirmer comme science rigoureuse. Dans le même temps, Husserl tente, avec la phénoménologie, de bâtir lui aussi une « méthode rigoureuse ». Ces développements de la philosophie consistent ainsi à essayer de trouver ce qui serait une alternative aux méthodes en œuvre dans les sciences de la nature.

Ils influencent nombre de projets théoriques portés par les sciences humaines et sociales, dont le behaviorisme ou le positivisme juridique. De plus, en imposant la distinction faits-valeurs d'un côté, et de l'autre le vérificationnisme, c'est-à-dire l'idée selon laquelle seul peut être validé scientifiquement un énoncé empiriquement testé par l'expérience (au sens large, et non au sens restreint d'expérimentation scientifique), ils conduisent à une certaine conception de la science qui engendrera de nombreux débats en épistémologie. Karl Popper y jouera un rôle majeur, en substituant le critère de réfutabilité au critère vérificationniste, permettant selon lui d'obtenir enfin un critère de scientificité valable. Cela lui permet notamment d'exclure le marxisme et la psychanalyse du champ scientifique.

On peut toutefois se demander s'il est possible d'obtenir un critère unique de scientificité, et si la définition du critère de réfutabilité par Popper ne procède pas d'une volonté préalable d'exclure du champ scientifique marxisme et psychanalyse. La recherche d'un tel critère demeure, aujourd'hui encore, un sujet de recherche problématique pour la philosophie des sciences et l'épistémologie.

Ouverture de l'histoire aux sciences humaines modifier

En 1929, les historiens français Marc Bloch (1886-1944) et Lucien Febvre (1878-1956) basés à l'université de Strasbourg - dont le but était d'en faire une nouvelle capitale régionale - publient une nouvelle revue historique appelée alors Annales d'histoire économique et sociale. Ils fondent alors le courant historique de l’École des Annales qui met en avant une histoire globale prise en compte dans le temps et dans l'espace. C'est une façon nouvelle de faire de l'histoire basée sur la glose des sources et leur croisement, l'étude de la démographie, de l'économie, du comportement humain des individus dans le temps et dans l'espace. Marc Bloch écrivit par la suite un ouvrage de méthodologie intitulé Apologie pour l'histoire ou Métier d'historien que Lucien Febvre publiera en 1949 à titre posthume. Marc Bloch étant médiéviste publient de nombreux ouvrages tels que La société féodale dont les cent premières pages traitent uniquement de l'économie. Aujourd'hui l'histoire est représentée par le Centre de la Recherche Historique annexe du CNRS et de l'EHESS.

Du behaviorisme aux sciences cognitives modifier

Sous l'influence du positivisme logique, le behaviorisme devient la tendance dominante de la psychologie aux États-Unis pendant toute la première moitié du XXe siècle, critiqué par un renouveau de la philosophie du langage et de l'esprit, il fut supplanté par le modèle des sciences cognitives. Celles-ci font rejoindre autour d'un même objet d'étude, le fonctionnement du cerveau et de l'esprit, un ensemble de disciplines hétérogènes, telles que les mathématiques ou la philosophie.

Neutralité axiologique en sociologie modifier

Outre le positivisme, c'est le principe de neutralité axiologique, formulé par Max Weber dans Le Savant et le politique (1919), qui préside à l'ambition scientifique de la sociologie. Ce principe, qui rejoint partiellement la distinction faits-valeurs (théorisée en particulier par Alfred Ayer dans Langage, Vérité et Logique, 1936), est le réquisit (le présupposé) de l'objectivité des sciences humaines et sociales. Cependant, la compréhension française de la notion de neutralité axiologique serait issue d'après Isabelle Kalinowski d'une erreur de traduction de la part de Julien Freund, sur les conseils de Raymond Aron. Elle propose une relecture du concept en expliquant que cette traduction était liée à un environnement anti-marxiste, et que le concept de Weber a été déformé.

Weber soutenait en fait que le sociologue devait être conscient de ses propres jugements de valeur, ce qui permettait d'aller vers un idéal de neutralité axiologique permettant de réduire les biais dans l'étude des phénomènes sociaux: Comme le souligne H. Albert,« cette prise de position en faveur de la neutralité axiologique « n’a jamais conduit Weber à affirmer que la science serait en tant que telle “indépendante à l’égard des valeurs” au sens où les jugements de valeur, normes et idéaux ne joueraient aucun rôle dans le processus de la connaissance. Les critiques du principe de l’indépendance à l’égard des valeurs semblent lui attribuer de telles conceptions de diverses manières pour rendre leurs attaques plausibles. Que la science ait été pour lui une entreprise de la société, un domaine défini institutionnellement et en cela régi par des normes, où les jugements de valeur, les idéaux et les décisions ont une importance essentielle, voilà qui ne devrait guère faire de doute pour qui connaît ses travaux sur la question » (Albert, 1987, p. 98) »[6]. Weber ne prônait pas un non engagement public de la part du scientifique, ou que le scientifique s'empêche de toucher à un sujet sensible, mais seulement qu'Il soit conscient que lui aussi porte des jugements de valeurs, et qu'il doit veiller à éviter de le faire dans son travail scientifique.

Retour à une certaine « subjectivité » dans la méthode ? modifier

Depuis la fin du XXe siècle, la subjectivité retrouverait-elle droit de cité dans les sciences humaines et sociales ?

En histoire, l'éditeur Pierre Nora a introduit la notion d'"Égo-histoire" (1987), qui permet aux historiens de se faire les « historiens d'eux-mêmes »[7].

Le chercheur Ivan Jablonka a proposé la notion de « je de méthode » pour faire de la subjectivité du chercheur un outil épistémologique, accroître la réflexivité et introduire dans le texte une dimension littéraire[8].

Disciplines modifier

Le classement des disciplines peut varier selon les pays et les perspectives d'un point de vue international.

Nouvelle nomenclature des SHS, 2010 (France) modifier

Au niveau de la recherche scientifique en France, le classement des disciplines est le suivant dans la nouvelle nomenclature (2010) de la stratégie nationale pour la recherche et l'innovation (SNRI) des Sciences de l'Homme et de la Société (SHS)[9] :

  • SHS1 : Marchés et organisations (économie, finances, management) ;
  • SHS2 : Normes, institutions et comportements sociaux (Droit, science politique, sociologie, anthropologie, ethnologie, démographie, information et communication) ;
  • SHS3 : Espace, environnement et sociétés (Études environnementales, géographie physique, géographie sociale, géographie urbaine et régionale, aménagement du territoire) ;
  • SHS4 : Esprit humain, langage, éducation (Sciences cognitives, sciences du langage, psychologie, sciences de l'éducation, STAPS) ;
  • SHS5 : Langues, textes, arts et cultures (Langues, littérature, arts, philosophie, religion, histoire des idées) ;
  • SHS6 : Mondes anciens et contemporains (Préhistoire, archéologie, histoire, histoire de l'art).

Selon l'OCDE, manuel de Frascati modifier

Les sciences suivantes sont classées selon le « Groupe de travail des experts nationaux sur les indicateurs de science et de technologie » (OCDE, R et D : Manuel de Frascati, 1963, 7e édition en anglais : 2015)[10].

  • Sciences sociales :
    • Psychologie
    • Économie et Gestion (économie, économétrie, relations industrielles, administration et gestion des entreprises) ;
    • Sciences de l'éducation (éducation en général, la pédagogie, la didactique)[Note 1] ;
    • Sociologie (sociologie, démographie, anthropologie, ethnologie, études sur les familles)[Note 2] ;
    • Droit (droit, criminologie, pénologie) ;
    • Science politique (sciences politiques, gestion publique, théorie de l'organisation)[Note 3] ;
    • Géographie sociale et économique (science de l'environnement (aspects sociaux), géographie culturelle et économique, études d'urbanisme (aménagement et développement urbains) : planification des transports et aspects sociaux des transports) ;
    • Médias et communication (journalisme, science de l'information (aspects sociaux), bibliothéconomie, médias et communication socioculturelle)[Note 4].
  • Sciences humaines (ou humanités) :
    • Histoire, histoire de l'art, archéologie ;
    • Langues et littérature (études générales de langue, langues particulières, études de littérature générale, théorie littéraire, littératures particulières, linguistique)[Note 5] ;
    • Philosophie, morale et religion (philosophie, histoire et philosophie des sciences et de la technologie, éthique, théologie, études religieuses)[Note 6] ;
    • Arts (arts, conception architecturale, études des arts de la scène (musicologie, science théâtrale, dramaturgie), études du folklore, études portant sur les films, la radio et la télévision).

Institutions modifier

Diverses institutions de recherche, consacrées aux sciences dites plus spécifiquement « sociales » et à leur extension dans d'autres domaines (économie, politique, religions, histoire...), ont été créées dans la première moitié du XXe siècle : la New School for Social Research à New York, en 1919 ; l'Institut international d'histoire sociale à Amsterdam, en 1935 ; en France, depuis 1869 l'École pratique des hautes études possède une section consacrée à l'économie, et la VIe section de l'École deviendra l'École des hautes études en sciences sociales. L'École libre des sciences politiques a été créée en 1872, et deviendra en 1945 Sciences Po. À partir de 1963, Fernand Braudel a dirigé la Fondation Maison des sciences de l'homme, qu'il a contribué à créer.

La Fondation Rockefeller a créé le Département des relations industrielles, visant à mieux comprendre les mouvements sociaux, après le massacre de Ludlow (avril 1914). Le département a été présidé par William Lyon Mackenzie King, qui sera à plusieurs reprises Premier ministre du Canada. Dans les années 1930, la Fondation Rockefeller, qui avait commencé à financer de plus en plus d'infrastructures liées aux sciences sociales en créant entre autres le Social Science Research Council, a racheté le Centre de documentation sociale (CDS), créé en France par le mécène Albert Kahn, et situé rue d'Ulm, dans les locaux de l'École normale supérieure (ENS)[11]. Mais le CDS a cessé ses activités en 1941, et ses fonds ont été dispersés (la plupart étant conservés à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) de Nanterre).

En 1945 est créée l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Les sciences humaines et sociales sont l'un des cinq secteurs spécialisés de l'organisation. Alva Reimer Myrdal, femme politique, diplomate et sociologue suédoise, est présidente du département des sciences sociales de l'UNESCO de 1950 à 1955[12]. Elle reçoit le prix Nobel de la paix en 1982 (conjointement avec Alfonso García Robles)[12]. Audrey Azoulay, femme politique française, est la directrice générale de l'UNESCO depuis 2017.

En 1949, est fondée à Madrid l'Association internationale de sociologie (AIS), sans but lucratif. Elle regroupe des sociologues du monde entier. Margaret Archer est élue première présidente en 1990. L'AIS organise tous les quatre ans un congrès mondial.

En France, la Société française pour l'histoire des sciences de l'homme (SFHSH), association à but non lucratif créée en 1986, rassemble des chercheurs ayant pour but de promouvoir des études historiographique relatives aux sciences sociales et humaines[13]. La plupart des colloques annuels organisés par la SFHSH ont été publiés, dont un certain nombre ont paru dans la collection « Histoire des sciences humaines » créée chez L’Harmattan en 1994 par Claude Blanckaert et Laurent Mucchielli[14].

Tendances, prospective modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Catherine Marry, sociologue française et directrice de recherche émérite au CNRS au centre Maurice-Halbwachs2. Ses recherches se situent au croisement de la sociologie de l'éducation, de la sociologie du travail et des études de genre.
  2. Hélène Antonopoulo, sociologue belge du travail, est l'une des premières femmes qui parviennent à mener une carrière scientifique en Belgique. Elle se spécialise sur le travail des femmes.
  3. Laure Bereni, est une sociologue française, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) au Centre Maurice Halbwachs. Elle est spécialisée en sociologie politique du genre et du travail, et reconnue pour ses travaux sur l'émergence de la parité en politique.
  4. Les travaux de Claire Balleys, sociologue suisse, portent sur les modes de sociabilité en ligne, les pratiques numériques et leur perception, la place des écrans connectés dans les familles, et les usages politiques, civiques et identitaires des médias sociaux.
  5. Ousseina D. Alidou, originaire du Niger et vivant aux États-Unis, est une chercheuse africaniste spécialisée notamment dans l'étude des femmes musulmanes, des littératures et des langues, en Afrique.
  6. Leïla Babès, née à Guelma en Algérie, est une sociologue des religions, spécialiste de l'islam contemporain.

Références modifier

  1. Edmond Ortigues, « Sciences humaines », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 13 décembre 2016. URL : [1].
  2. William Thompson, An Inquiry into the Principles of the Distribution of Wealth Most Conducive to Human Happiness; applied to the Newly Proposed System of Voluntary Equality of Wealth, London, Longman, Hurst Rees, Orme, Brown & Green, 1824, p. IX-X et sq. (en ligne) : « Social science, the science of morals, including legislation as one of its most important sub-divisions, requires not only a knowledge of what is technically called morals and political economy, but of the outlines of all that is known, with a capacity for following up any particular branch that may be, on particular occasions, conductive to the general end. None of these speculators have confined themselves to their own peculiar province, but have adventured, without appropriate knowledge, on the direct application of their isolated speculations to social science. »
  3. E. Ortigues, « Sciences humaines », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 16 décembre 2016. URL : [2].
  4. Akbar S. Ahmed (1984). "Al-Biruni: The First Anthropologist", RAIN 60, p. 9-10.
  5. H. Mowlana (2001). "Information in the Arab World", Cooperation South Journal 1.; Salahuddin Ahmed (1999). A Dictionary of Muslim Names. C. Hurst & Co. Publishers. (ISBN 1-85065-356-9).; Dr. S. W. Akhtar (1997). "The Islamic Concept of Knowledge", Al-Tawhid: A Quarterly Journal of Islamic Thought & Culture 12 (3).;Akbar Ahmed (2002). "Ibn Khaldun’s Understanding of Civilizations and the Dilemmas of Islam and the West Today", The Middle East Journal 56 (1), p. 25.
  6. « La neutralité axiologique dans les sciences sociales », sur journaldumauss.net (consulté le )
  7. Pierre Nora, Essais d'égo-histoire, Gallimard, 1987.
  8. Ivan Jablonka, L'histoire est une littérature contemporaine, Seuil, 2014.
  9. SNRI : Nouvelle nomenclature des SHS, 2010 [lire en ligne], p. 10-11, site consulté le 25 avril 2019.
  10. OCDE, « Manuel Frascati 2015 », Lignes directrices pour le recueil et la communication des données sur la recherche et le développement expérimental [en ligne], consulté le 05 février 2019. URL : [3].
  11. Claude Viry, La documentation un outil pour la paix. Albert Kahn, banquier philanthrope, revue Inter CDI n°97
  12. a et b « Mort d'Alva Myrdal prix Nobel de la paix 1982 »  , sur Le Monde sur archive.wikiwix.com, (consulté le )
  13. Claude Blanckaert, « La Société française pour l'histoire des sciences de l'homme. Bilan, enjeux et «questions vives» », Genèses. Sciences sociales et histoire, vol. 10, no 1,‎ , p. 124–135 (DOI 10.3406/genes.1993.1161, lire en ligne, consulté le )
  14. Claude Blanckaert, « L’histoire des sciences de l’homme, une culture au présent. 1986-2006 : les 20 printemps de la SFHSH », La revue pour l’histoire du CNRS, no 15,‎ (ISSN 1298-9800, DOI 10.4000/histoire-cnrs.529, lire en ligne, consulté le )
  15. Index savant, Présentation de la revue "Natures Sciences Sociétés", consulté 2013-09-10
  16. Groupe de travail d’interface SHS et Environnement de l’Alliance Athena (2013), SHS et environnement, Panorama et prospective ; état de l'art sur la recherche en SHS sur l'environnement…, Rapport écrit sous la présidence de Lionel Ragot, Athena, avril 2013, PDF, 44 pages voir notamment les tableaux 5, 6 et 7 page 17 et suivantes)

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

 
Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Sciences humaines et sociales.

Liens externes modifier