Belloc-Saint-Clamens
Belloc-Saint-Clamens (Bèthlòc e Sent Clamenç en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Belloc-Saint-Clamens | |||||
La chapelle Saint-Clamens. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Mirande | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Astarac Arros en Gascogne | ||||
Maire Mandat |
Claudine Ladois 2020-2026 |
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Code postal | 32300 | ||||
Code commune | 32042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bellocois, Bellocoise | ||||
Population municipale |
138 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 27′ 27″ nord, 0° 26′ 10″ est | ||||
Altitude | 255 m Min. 159 m Max. 272 m |
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Superficie | 10,49 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Mirande-Astarac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baïse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Belloc-Saint-Clamens est une commune rurale qui compte 138 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 655 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Bellocois ou Bellocoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la chapelle Saint-Clamens, classée en 1890.
Géographie
modifierLocalisation
modifierBelloc-Sant-Clamens est une commune située en Gascogne, à 5 km au sud de Mirande par la D 939. Belloc constitue une sorte de balcon entre la Baïse et la Petite Baïse qui permet de voir la chaîne des Pyrénées avec son pic du Midi.
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont Berdoues, Moncassin, Saint-Médard et Saint-Michel.
Géologie et relief
modifierBelloc-Saint-Clamens se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Hydrographie
modifierLa commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, la Baïse, le ruisseau de Berdoy, le ruisseau de Lasmoulines, le ruisseau de Sentagne, le ruisseau des Moulines et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].
La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 817 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mirande à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 818,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 1] est recensée sur la commune[12] : la « forêt de Berdoues » (389 ha), couvrant 4 communes du département[13] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[12] : le « coteau en rive droite de la Baïsole » (587 ha), couvrant 7 communes du département[14].
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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Belloc-Saint-Clamens est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), zones agricoles hétérogènes (27 %), forêts (18,1 %), prairies (7,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Voies de communication et transports
modifierRisques majeurs
modifierLe territoire de la commune de Belloc-Saint-Clamens est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
modifierCertaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse et la Petite Baïse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[19],[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 83 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 83 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1993 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Risques technologiques
modifierLa commune est en outre située en aval du barrage de Puydarrieux, un ouvrage de classe A[Note 4] disposant d'une retenue de 14,5 millions de mètres cubes[23]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[24].
Toponymie
modifierLe toponyme est formé du gascon beg (en orthographe actuelle bèth), de bèl « beau » et lòc, « lieu », pour donner « beau lieu »[25].
Le sens du toponyme est le même que pour Belloc(h) : « endroit agréable, bien situé ».
Histoire
modifierAntiquité
modifierLe territoire de la commune fut en partie la propriété de Caïus Antistius Arulianus qui posséda une immense villa et fit travailler des centaines d'esclaves et d'affranchis. C'est le nom qui figure sur le cippe que l'on trouve sous le porche- préau de la chapelle Saint-Clamens.
Politique et administration
modifierAdministration municipale
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[28]. En 2021, la commune comptait 138 habitants[Note 5], en évolution de +6,98 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Le nombre d'habitants s'est stabilisé depuis le dernier recensement grâce aux naissances des jeunes couples qui sont restés au pays et ont repris l'exploitation familiale.
Enseignement
modifierManifestations culturelles et festivités
modifierSanté
modifierSports
modifierÉconomie
modifierEmploi
modifier2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 6,8 % | 5,2 % | 11,6 % |
Département[I 6] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 69 personnes, parmi lesquelles on compte 71 % d'actifs (59,4 % ayant un emploi et 11,6 % de chômeurs) et 29 % d'inactifs[Note 6],[I 5]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 8]. Elle compte 47 emplois en 2018, contre 51 en 2013 et 43 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 44, soit un indicateur de concentration d'emploi de 106,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,7 %[I 9].
Sur ces 44 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 13 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 75 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,3 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
Activités hors agriculture
modifier19 établissements[Note 7] sont implantés à Belloc-Saint-Clamens au [I 12]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 52,6 % du nombre total d'établissements de la commune (10 sur les 19 entreprises implantées à Belloc-Saint-Clamens), contre 12,3 % au niveau départemental[I 13].
Agriculture
modifierLa commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementle centre-nord du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[32]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 22 | 16 | 17 | 13 |
SAU[Note 9] (ha) | 713 | 1 150 | 1 246 | 1 247 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 22 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 16 en 2000 puis à 17 en 2010[34] et enfin à 13 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 41 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[35],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 713 ha en 1988 à 1 247 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 32 à 96 ha[34].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- La chapelle Saint-Clamens : La commune présente une chapelle de style roman (XIe siècle), située sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Elle est classée aux monuments historiques depuis 1890[36]. Cette chapelle a été dédiée à Clément 1er, pape de 89 à 97. Le nom de la commune, Saint-Clamens, est lui-même une forme gasconne du nom de Clément.
Des matériaux de réemplois témoignent d'une présence gallo-romaine assez importante. La chapelle au cours de l'histoire n'a pratiquement pas subi de remaniement. Elle a conservé ses murs en petit appareil, son mur campanaire, ses fenêtres romanes.
Sous l'auvent rustique, il y a un cippe funéraire gallo-romain du IVe siècle et sur le sol quelques débris de mosaïques.
La nef unique contient une cuve baptismale octogonale décorée de pampre et sur ses murs, des peintures du XVe siècle. La nef, dans son état actuel, ne mesure guère plus de 14 m de longueur hors-œuvre.
Dans le chevet à sept pans, il est possible d'admirer un sarcophage en marbre de Saint-Béat, paléochrétien du IVe siècle de l'école d'Arles. Il fut excavé en 1864 au lieu-dit Guilhou. Il est richement sculpté de scènes de vendanges et d'allégories sur l'écoulement de la vie. Sur le grand côté visible du couvercle, des putti jouent au cerceau. À ses extrémités apparaissent deux grosses têtes chevelues au profil bien dessiné et au nez fin. Sur la cuve, des personnages offrent au défunt les symboles de la richesse et de la créativité mises en œuvre sur son domaine : rameau feuillu, faucille, corbeille de blé, gerbe de blé, corbeille et branches chargées de fruits. Au pied des personnages, de petits animaux. Sur les petits côtés du sarcophage ont été sculptés les scènes de vendange. Le sarcophage sert, aujourd'hui, de socle à l'autel de la chapelle.
À l'extérieur, l'abside est renforcée aux angles par trois contreforts de très faible épaisseur mais de grande largeur dans lesquels sont percées des fenêtres. Ces fenêtres ont des vitraux dont deux sont antiques, ne comportant pas d'autres motifs décoratifs que des losanges et des carrés sertis de plomb.
Le portail méridional date du XVIe siècle.
Les chapiteaux tant de l'intérieur que de l'extérieur sont de la même époque. Leur épannelage est simple mais comporte au-dessus de l'astragale, une partie cylindrique qui amorce la colonne. Des torsades ornent l'astragale lui-même et le décor simplement gravé figure des rangés de palmettes, des tiges ondulées portant des demi-palmettes, des brins tressés, des fils de demi-triangles ou de demi-cercles ou de simples ondulations.
Des statues en bois peint sont fixées au mur sud de la chapelle. Y figure l'évêque saint Clamens. Au fond de la chapelle reposent sur le sol, des fonts baptismaux à huit côtés.
À remarquer les fresques sur le côté nord : une crucifixion du XIIe siècle (la Vierge prie et Marie Madeleine fait une offrande). Le bandeau portant l'inscription INRI traverse le bois de la croix donnant ainsi un inhabituel effet de perspective.
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Le clocher-mur. -
Le porche abritant le cippe. -
Le chevet et ses fenêtres encadrées de colonnettes. -
La nef et chœur. -
Le sarcophage servant de socle à l’autel. -
Fonts baptismaux.
- L'église de l'Assomption, rebaptisée au XIXe siècle et nouvellement restaurée, domine le centre du village par sa tour rectangulaire qui finit en terrasse.
-
L'édifice en 2019. -
Le porche. -
Le chevet vu depuis le village.
- Site castral de Belloc. Un château est cité en 1209 dans le cartulaire de Berdoues[37] ; il appartient alors à la famille des Montesquiou, et semble-t-il pour une part aux comtes d'Astarac (actes n°102 et 784). Cette forteresse était située à l'ouest de l'église, au sommet du coteau qui domine le versant abrupt de la vallée de la Baïse[38], à l'emplacement d'une actuelle propriété privée. Aucun vestige de l’ancienne demeure seigneuriale n’est visible aujourd’hui en élévation.
- Ancien château de Lanecastet. La carte de Cassini indique une maison noble à « Sabatié », dont le nom est encore utilisé pour le bâtiment visible sur le cadastre de 1823[39]. La carte d’Etat-Major mentionne « Lanecastel » au XIXe siècle, et aujourd’hui la maison porte le nom « Le Dané ». Aucun vestige de l’ancienne demeure seigneuriale n'est visible en élévation. Propriété privée, ne se visite pas.
- Site castral de Saint-Clamens. Le château de Saint-Clamens est signalé comme ruiné en 1198, dans le cartulaire de Berdoues[37] : « totam ex integro terram […] a Sent Clem que terra est inter ecclesiam et castellum qui fuit de Sent Clem » (acte n°62). Il se trouvait à quelque distance de l'église paroissiale, vers le coteau : c'est sans doute son emplacement qu'indique le lieu dit A la Mothe cité dans le cadastre de 1750[40],[38]
- Motte castrale de Serres. Le castellum de Serres apparaît en 1174 dans le cartulaire de Berdoues[37] comme possession des seigneurs de Marrast (acte n°5). La mention renvoie à un point situé 750 mètres au sud de l'église de Belloc, dans un bosquet où apparaissent quelques travaux de terrassement : on devine une plate-forme de faible hauteur inférieure à 2 mètres, dotée d’un enclos subordonné[41].
-
Le monument aux morts. -
Croix dans le village. -
Vierge. -
Puits.
Personnalités liées à la commune
modifierHenri Lazies (1929-2018) : joueur de rugby international, formé à Auch
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 40101206)
- Jean-Marie Cazauran, Monuments païens de Belloc-Saint-Clamens, Paris, Hachette, , 20 p. (ISBN 9782019528461 et 2019528460, présentation en ligne, lire en ligne)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[22].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[33].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Belloc-Saint-Clamens » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Belloc-Saint-Clamens ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auch », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Belloc-Saint-Clamens » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Belloc-Saint-Clamens », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « la Baïse ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Belloc-Saint-Clamens et Mirande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mirande » (commune de Mirande) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mirande » (commune de Mirande) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Belloc-Saint-Clamens », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « forêt de Berdoues » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « coteau en rive droite de la Baïsole » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Belloc-Saint-Clamens », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gers », sur gers.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Belloc-Saint-Clamens », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Barrage de Puydarrieux », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gers », sur gers.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1124 - (ISBN 2600001336).
- Site de la préfecture - fiche de Belloc-Saint-Clamens
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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