Saint-Aubin-sous-Erquery

commune française du département de l'Oise

Saint-Aubin-sous-Erquery
Saint-Aubin-sous-Erquery
Vue générale depuis la cavée de Nointel.
Blason de Saint-Aubin-sous-Erquery
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Brigitte Boulenger
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60568
Démographie
Gentilé Saint-Aubinois, Saint-Aubinoises
Population
municipale
339 hab. (2021 en augmentation de 2,11 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 29″ nord, 2° 29′ 05″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 149 m
Superficie 6,26 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Liens
Site web http://www.saintaubinsouserquery.fr/

Saint-Aubin-sous-Erquery est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Saint-Aubinois et les Saint-Aubinoises.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Communes limitrophes

Le village de Saint-Aubin-sous-Erquery est situé à 62 km au nord de Paris, 29 km à l'est de Beauvais, 27 km à l'ouest de Compiègne et 66 km au sud d'Amiens[1].

Communes limitrophes de Saint-Aubin-sous-Erquery
Lamécourt Rémécourt Noroy
Erquery   Maimbeville
Breuil-le-Sec Nointel

Topographie et géologie modifier

 
Vue aval de la fosse du Bailly, à la limite nord de la commune.

La commune s'étend entre 65 et 149 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le village (mairie) se trouve à 70 mètres d'altitude. Le point le plus bas de la commune se trouve à quelques mètres de la source de la Béronnelle (limite avec la commune d'Erquery) et le point culminant se situe au nord-ouest du territoire, proche de Lamécourt. L'église Saint-Aubin se situe à la même altitude que la mairie, la ferme du Plessier (à l'est), se trouve à 100 mètres. Le cimetière et le carrefour entre la rue de Gournay et Plisson se trouvent à 74 mètres au-dessus du niveau de la mer[2]. La commune, irrégulière dans son périmètre, a un territoire coupé de vallons et de coteaux (vallée tortue, à l'est), dépourvue d'eau, exposé au sud. Le chef-lieu est situé dans un fond à peu près au centre[3]. La craie noduleuse apparaît[4] dans le vallon de Saint-Aubin-sous-Erquery.

Il n'y a pas de craie jaune sur le territoire, mais toute la masse crayeuse est mêlée par nœuds plus durs ayant l'aspect du silex corné, répandus irrégulièrement dans la roche dont ils augmentent la pesanteur, et qu'ils rendent plus difficile à tailler. On remarque des dépôts d'argile fine entre Maimbeville et le chef-lieu[5]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[6].

Hydrographie modifier

 
Mare dite « Fossé de Lannoy ».

La commune ne possède pas de cours d'eau sur son territoire. Le seul élément d'eau présent est une mare nommée « Fossé de Lannoy » subsistant dans le village à proximité de l'église Saint-Aubin. Un réservoir se situe au nord de la ferme du Plessier, au nord-est de la commune. Les fonds et vallons secs prouvent toutefois l'ancienne existence de ruisseaux dans la commune[2]. Les zones les moins élevées du territoire, dans le fond des différents vallons sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 17 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels modifier

Hormis les espaces bâtis, qui représentent 3 % du territoire sur 19 hectares, la commune se compose de zones cultivées à 79,5 % sur 515 hectares. 13,4 % d'espaces boisés couvrent le territoire sur 86 hectares parmi lesquels les bois Plisson et Saint-Aubin au nord-est du village, les bois Madame et de Quéhaigny au sud-est, ainsi qu'aux lieux-dits « les Grandes-Fosses » (au sud-ouest), « le Courtil-Jérôme » et « le Chemin de Cernoy » (au nord) mais aussi entre le village et la ferme du Plessier[2]. Les vergers et prairies rassemblent 25 hectares et les délaissés urbains et ruraux 1,67 hectare[14].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Aubin-sous-Erquery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,4 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), prairies (5 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits modifier

L’habitat est réparti en trois sites[2]:

  • Saint-Aubin, chef-lieu bâti autour de l'église et abritant les institutions communales ;
  • Granges, hameau aujourd'hui rattaché au chef-lieu, sur la route de Maimbeville (D 532) ;
  • le Plessier, occupé par une ferme.

Morphologie urbaine modifier

En 1890, les 70 maisons du village, situées dans un fond, sont groupées en trois agglomérations, l'une sur la route de Clermont à Gournay-sur-Aronde, les deux autres autour de l'église[a 1].

Voies de communications et transports modifier

 
Plaque Michelin, rue de Maimbeville (D 532).
 
L'ancienne gare de Nointel - Saint-Aubin, située dans la commune limitrophe de Nointel.

La commune est desservie par deux routes départementales, la D 37 et la D 532 : la route départementale D 37, reliant Breuil-le-Sec à Gournay-sur-Aronde traverse la commune dans une transversale nord-est - sud-ouest. Axe principal du territoire, elle permet de facilite l'accès à Clermont, d'où l'on peut rejoindre des voies plus importantes. L'itinéraire passe dans le village par la rue de Gournay. La route départementale D 532, reliant Saint-Aubin-sous-Erquery à Fouilleuse par Maimbeville, se dirige vers ce dernier village situé à l'est de la commune. Son tracé débute depuis une intersection à la D 37 (rue de Gournay), puis passe par les rues de Nointel et de Maimbeville. On peut également citer en se dirigeant vers Clermont par la D 37, une route communale qui se dirige vers Erquery. Partant de l'entrée nord du village depuis la D 37, une seconde route communale rejoint Rémécourt[2].

De 1870 à 1939, la gare la plus proche se trouvait sur la commune voisine de Nointel, appelée « gare de Nointel - Saint-Aubin », située sur la ligne de Rochy-Condé à Soissons, reliant Beauvais à Soissons par Clermont-de-l'Oise et Compiègne[21].

Aujourd'hui, la gare la plus proche se situe à Clermont à 6 km au sud-ouest de la commune, sur la ligne Paris-Nord - Lille[1].

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6341 et 6343 du réseau interurbain de l'Oise[22]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6833) relie l'école primaire communale aux communes de Rémécourt, Erquery et Lamécourt[22].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se situe à 27,6 km à l'ouest et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 45 km au sud[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

Le circuit de randonnée no 10 du GEP Centre Oise, « De Bois en Bosquets » débute à l'église paroissiale Saint-Aubin. Il emprunte ensuite la Grande Rue, passe proche d'un calvaire du village puis rejoint un chemin sur la droite. Il accède alors à la rue de la Cavée. À la limite communale avec Nointel, celui-ci se dirige vers l'ouest au lieu-dit « Bosquet Guillaume ». Il traverse ensuite la D 37 puis se dirige vers le territoire communal d'Erquery. Il rejoint la commune en longeant le bois Plisson par l'ouest puis retourne dans le village par le chemin du clos Gaignage, la rue de Gournay et la rue Plisson[23],[24]. Une courte portion du circuit no 8 appelé « circuit des neuf fonds » traverse une partie du territoire[23].

Toponymie modifier

Le village s'est appelé : « Saint-Aubin », « Sainct-Aulbin-en-Beauvoisiz », « Saint-Aubin-près-Clermont » (Sanctus Albinus) puis « Saint-Aubin-sous-Erquery »[a 1].
Saint-Aubin est un hagiotoponyme, la localité a pris le nom du patron de son église, saint Aubin, évêque d'Angers, mort en 550[a 1].

Le hameau de Plessier était autrefois appelé « Le Plessis-sur-Saint-Aubin », « Le Plessier-Saint-Aubin » ou « lès-Saint-Aubin » ou encore « Plessieum juxta Sanctum Albinum »[a 2].

Histoire modifier

 
Fenêtre du XIIe siècle à arc dentelé, côté nord de l'église Saint-Aubin.

Le Moyen Âge modifier

La seigneurie de la paroisse appartenait aux Célestins de Saint-Croix-sous-Offémont, près Compiègne et était tenue de la seigneurie de Warty (Fitz-James). La cure était à la collation de l’évêque de Beauvais ; les dîmes étaient perçues par le prieuré de Saint-Leu-d'Esserent[a 2]. Près de l'église Saint-Aubin se trouvait l'hôtel seigneurial des religieux de Sainte-Croix, qui renfermait, au XVIe siècle, une chapelle ; au siècle suivant, cet hôtel fut affermé par les moines avec toutes leurs terres de Saint-Aubin et Rémécourt. Ces constructions ont été démolies au commencement du XXe siècle ; il n'en reste plus qu'une cave et des murs d'une solidité peu commune. La ferme du Plessier, au nord-est et assez rapprochée du village était autrefois un manoir seigneurial, et, au XVIIIe siècle, les Doria, seigneurs de Cernoy, se qualifiaient encore seigneurs du Plessier-Saint-Aubin. En 1620, lors de la vente de la suzeraineté de la seigneurie du Plessier-sur-Saint-Aubin et d’une partie de son domaine utile, poursuivie par décret aux requêtes du Palais à Paris contre Henri de Postel, seigneur de Cernoy et du Plessier,Pierre Doria, capitaine de la galère de Marie de Médicis, s’en rendit adjudicataire. Une chapelle fut fondée en 1263 au Plessier et le chapelain fut laissé à la nomination de l'évêque[25],[a 2].

Époque moderne modifier

 
Saint-Aubin-sous-Erquery, carte de Cassini.

Dans leurs cahiers de doléances de 1789, les habitants représentent que leur territoire est « un des plus ingrats de la Picardie », et que leur village est exposé à des inondations, comme il est arrivé pendant deux jours de suite en 1781; malgré cela ils sont surchargés d'impôts ; ils réclament contre les corvées, les impôts du sel, du tabac, de la marque des cuirs et les aides; un fléau, plus terrible encore que les impôts, vient les accabler, c'est la conservation du gibier entreprise depuis un an par le duc de Bourbon, qui forcera les cultivateurs à abandonner leurs terres, si on ne réforme pas un tel abus. Les députés de la paroisse furent Thomas Prévost, syndicaliste, et François Lobgrois[a 2]. La commune de Saint-Aubin, annexée à celle d'Erquery par ordonnance royale du , en fut distraite par ordonnance du [a 2]. Le , vers minuit, un incendie considérable éclata à Saint-Aubin, dans la rue qui conduit à Maimbeville : sept maisons, couvertes partie en tuile, partie en chaume, furent complètement détruites ; un seul des incendiés était assuré[a 2]. En 1890, la population du chef-lieu était de 191 habitants et celle du hameau du Plessier d'une population de trois habitants, et exclusivement agricole[a 2].

Politique et administration modifier

 
La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Clermont[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 24 à 20 communes.

Intercommunalité modifier

La commune est membre depuis au moins 2010 de la communauté de communes du Pays du Clermontois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000.

Municipalité modifier

Compte tenu de la taille de la commune, le conseil municipal est constitué de 11 membres, dont le maire et les adjoints.

Les maires modifier

Liste des Maires depuis la Libération de la France
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1948 Jules Germain    
1948 1954 Fernand Renard    
1954 1979 Joseph Graux    
1979 1995 Michel Beve DVD  
1995 2001 René Van Hoecke    
2001 En cours
(au 8 juillet 2020)
Brigitte Boulanger DVD Vice-présidente de la CC du Clermontois (2020 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[27]

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].

En 2021, la commune comptait 339 habitants[Note 3], en augmentation de 2,11 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
320264230228235228232239240
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
229230207220210208207231230
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
205207164176179183206216202
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
240268254331335316314325332
2020 2021 - - - - - - -
332339-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 161 hommes pour 171 femmes, soit un taux de 51,51 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
1,8 
8,7 
75-89 ans
5,8 
14,9 
60-74 ans
15,8 
21,1 
45-59 ans
20,5 
22,4 
30-44 ans
21,1 
13,7 
15-29 ans
14,6 
18,0 
0-14 ans
20,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Lieux et monuments modifier

La commune ne possède aucun monument historique sur son territoire.

  • Église Saint-Aubin (XIe, XIIe et XIXe siècles) : l'église, sous l'invocation de saint Aubin, est un petit édifice en partie roman et en partie moderne. Le portail et la nef sont probablement du XIe siècle. Le portail est orné de moulures creuses et d'une arcade de dents de scie ou pointes de diamant doubles. Au-dessus, on voit les restes d'une corniche à personnages. La nef présente aussi, au nord, deux fenêtres entourées d'un arc dentelé. Le , le clocher tomba et entraîna dans sa chute une grande partie du chœur. C'est ce qui explique pourquoi il y a un chœur et un clocher modernes : le chœur est voûté, la nef est lambrissée[a 2]. L'église possède des fonts baptismaux classés monument historique[33].
  • Ferme et pigeonnier, rue Plisson.
  • Calvaire, Grande Rue.
  • Croix, dans l'enclos de l'église.
  • Croix, route de Maimbeville.
  • Monument aux morts, au pied, à gauche, du portail de l'église.

Équipements et services modifier

Enseignement modifier

Saint-Aubin-sous-Erquery possède une classe de CE1-CE2 faisant partie d'un regroupement entre plusieurs communes alentour (Erquery, Lamécourt, Rémécourt et Saint-Aubin-sous-Erquery) : Erquery possède les classes de maternelles au CP, et Lamécourt celles du CM1-CM2.

Santé modifier

Le village ne possède pas d'établissement sanitaire sur sa commune. L'hôpital le plus proche est situé à Clermont.

Cultes modifier

L'église Saint-Aubin est le seul lieu de culte de la commune. Il s'agit du culte catholique romain. Des messes y sont célébrées une fois par mois environ.

Sports modifier

  • Un terrain de sport.

Médias modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'argent à la barre de sable[34].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Ouvrages modifier

  • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
  1. a b et c p. 157
  2. a b c d e f g et h p. 158

Autres sources modifier

  1. a b et c « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. a b c d et e « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
  3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 138
  4. Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995, page 13, Office d'édition du livre d'histoire
  5. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 à 14
  6. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Saint-Aubin-sous-Erquery »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Saint-Aubin-sous-Erquery et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  14. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Saint-Aubin-sous-Erquery », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Marc Gayda, André Jacquot, Patricia Laederich et Pierre Laederich, Histoire du réseau ferroviaire français, op. cit., p. 156 et 188.
  22. a et b « Transports en commun à Saint-Aubin-sous-Erquery », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  23. a et b '14 Randonnées en Centre Oise, GEP Centre Oise, carte page 16
  24. « Le circuit de Bois en Bosquets »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur picardie-tourinsoft.com (consulté le ).
  25. Propos de l'abbé Delettre
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Aline Porcher, « Lionel Ollivier réélu président du Pays du Clermontois : Le conseil communautaire du Clermontois s’est installé ce mardi 7 juillet et a réélu son président, Lionel Ollivier, et désigné ses vice-présidents », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Aubin-sous-Erquery (60568) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  33. « Fonts baptismaux », notice no PM60001400, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  34. « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).