Piffonds

commune française du département de l'Yonne

Piffonds
Piffonds
Le château de Piffonds
Blason de Piffonds
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Sens
Intercommunalité Communauté de communes du Gâtinais en Bourgogne
Maire
Mandat
Xavier Rosalie (RN)
2021-2026
Code postal 89330
Code commune 89298
Démographie
Gentilé Puifondins
Population
municipale
592 hab. (2021 en diminution de 9,2 % par rapport à 2015)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 23″ nord, 3° 08′ 50″ est
Altitude Min. 133 m
Max. 196 m
Superficie 24,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Piffonds
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Piffonds
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Piffonds
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Piffonds

Piffonds est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie modifier

Situation modifier

Piffonds est dans le nord-ouest de l'Yonne, limitrophe du Loiret à l'ouest. Paris est à 125 km au nord-ouest (par l'Autoroute A6), sa préfecture Auxerre à 52 km au sud-est, sa sous-préfecture Sens à 23 km au nord-est et son chef-lieu de canton Villeneuve-sur-Yonne à 13 km à l'est. La ville la plus proche est Courtenay à 7 km à l'ouest[1].

Un étang de 1,8 ha se trouve à 300 m au nord-ouest du château de Piffonds.


Géologie modifier

Piffonds fait partie du Gâtinais médian. L'argile schisteuse est une roche dominante sur la commune[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigny-sur-Clairis », sur la commune de Savigny-sur-Clairis à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 732,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Piffonds est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88 %), forêts (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), zones urbanisées (1,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Dans la liste ci-dessous, les hameaux suivis d'une astérisque sont indiqués sur la carte de Cassini (établie vers 1745) ; le cas échéant, l'orthographe passée différente est indiquée entre parenthèses. Les hameaux disparus depuis sont entre crochets : [(hameau)]*.

  • les Arabis ("les Arabies")
  • les Augis*
  • la Bazonnière* ("la Baronière")
  • Beau Luisant-
  • Bel Air-
  • les Bénards*
  • les Biguereaux-
  • les Bourassiers-
  • les Bretons*
  • les Buttins-
  • [la Butte]*
  • la Bruyère- ("la Brière")
  • le Caron-
  • les Chétifs*
  • les Chevalliers-
  • les Chèvres*
  • la Coudre*
  • les Élus*
  • les Étubies* ("les Estubis")
  • [la Finance]* (lieu-dit éponyme actuel)
  • les Gauguins* ("les Gaugeins")
  • les Gauthiers*
  • les Glimonières* (la Grimonière")
  • la Grenouillerie*
  • les Guinebeaux* ("les Guinebauts")
  • les Hameaux*
  • les Heulins* ("les Eulins")
  • Grand Launay-
  • le Petit Launay-
  • les Grands Lucas* ("les Lucas")
  • les Petits Lucas-
  • les Lancelins* ("les Ancelins")
  • Maison de Brique-
  • [le Grand Marchais]* (lieu-dit éponyme actuel)
  • le Petit Marchais-
  • la Marerie-
  • les Marions*
  • les Maugeries
  • les Moriers*
  • l'Orme*
  • la Paruche-
  • la Picauderie-
  • les Potages*
  • [la Poterie]* (lieu-dit la Parlicoterie)
  • les Ratorets* ("les Returés")
  • la Regaillarderie-
  • les Relins*
  • les Rousseaux*
  • les Sabats*
  • les Souchers* ("Souchet")
  • les Vincents*

Entre la Bazonnière et les Philippières (sur...?), se tenait un château déjà en ruines au milieu du XVIIIe siècle.

Entre l'Orme et les Lucas se trouvait "la Poterie", disparue ; en reste le nom déformé du lieu-dit, la Parlicoterie. Ne pas confondre avec le hameau de la Poterie sur Courtenay à 200 m au nord de la route de Piffonds.

La "Butte" (? orthographe incertaine) se trouvait à moins de 200 m de la Coudre, dans la pointe Est de la commune.

Voies de communication et transports modifier

La plus grosse partie des voies de liaison de l'échangeur de Courtenay entre l'autoroute A6 et l'autoroute A19, sont dans l'ouest de la commune. Les deux péages de cet échangeur, no 17 pour l'A6 et no 3 pour l'A19, sont sur Savigny pour le premier et commun à Savigny et à Courtenay pour le deuxième[16].

La D15 traverse la commune d'est en ouest, reliant Villeneuve-sur-Yonne à Courtenay. La D193 la traverse, reliant Saint-Valérien (15 km au nord) à Saint-Martin-d'Ordon (5 km au sud). La D72, qui commence à Piffonds, mène à Rousson (11 km au nord-est)[1].

Gares de train les plus proches :

Aéroports et aérodromes les plus proches :

Le GR 132 traverse la commune d'est en ouest ; il passe par le bourg.

Risques naturels et technologiques modifier

Une ligne électrique à très haute tension depuis Rousson jusqu'à Courtenay, traverse la commune dans le sens est-ouest[16]. Hormis ce risque technologique local, Piffonds ne semble pas être soumis à d'autres sources de risques[17].

Toponymie modifier

Histoire modifier

 
L'église de Piffonds.

Moyen Âge modifier

IXe siècle modifier

Au IXe siècle le Liber sacramentorum[Note 3] cite Puteumfontis dans la liste des lieux du diocèse de Sens, au même titre que Courtenay et Domats. En effet, du point de vue de la loi féodale Courtenay et Piffonds formaient une unité[18].

XIIIe siècle modifier

Il existait un château à Piffonds en 1264, propriété des seigneurs de Courtenay. Il est cité à cette date lorsque l'empereur de Constantinople Baudouin II de Courtenay y a signé une charte en faveur du prieuré de Saint-Hilaire-les-Andrésis. Déjà en 1256 Beaudoin avait dû engager les bois de Piffonds pour payer les dettes de sa femme[18],[19].

XIVe siècle modifier

Charles de Valois et sa 2e femme Catherine de Courtenay-Constantinople (Catherine de France) acquièrent les terres de Courtenay, Chantecoq et Piffonds en 1303. Après la mort de Catherine en 1307, leur fille Catherine de Valois-Courtenay devait en hériter. Mais lorsque son fils aîné Philippe de Valois (né du 1er mariage de Charles avec Marguerite d'Anjou) épouse Jeanne de Bourgogne en 1313, Charles de Valois fait passer ces trois terres à Jeanne en les donnant tout d'abord à Philippe, qui à son tour les assigne à sa femme par contrat de mariage - notant toutefois qu'elles sont sujettes à un droit de réversion, selon lequel il est dit que si le couple meurt sans enfant les terres reviendront aux héritiers de Philippe et non à ceux de Jeanne. Dans ce même contrat de mariage il est également dit que le prince de Tarente, Philippe Ier d'Anjou époux de Catherine de Valois-Courtenay, pourrait dans dix ans retirer cet héritage donné à Jeanne moyennant le paiement de 15 000 livres ; et parce que Catherine de Valois-Courtenay aurait dû hériter de ces terres, Charles de Valois fait ratifier à cette dernière une charte de la même année signée de Philippe le Bel attestant ce partage.
Piffonds est donc jusqu'alors un domaine privé dont Jeanne de Bourgogne ne possède que l'usufruit, la nue-propriété restant à son époux. Mais Philippe de Valois accède au trône de France en 1328, et les terres de Courtenay, Chantecoq et Piffonds passent alors dans le domaine royal[20].

En 1332 le roi acquiert plusieurs autres terres et fiefs pour agrandir ses domaines de Courtenay, Chantecoq et Piffonds. Ces trois terres sont ensuite cédées à Raymond de Mareuil "pour en jouir la vie durant" comme partie d'une rente de 12 000 livres annuelles - leur nue-propriété relevant toujours du domaine royal. Courtenay, Chantecoq et Piffonds passent dans le domaine public des rois de Navarre en 1404, par lettres patentes échangées dans le cadre d'un traité de paix entre Charles VI et Charles III de Navarre. Elles sont alors unies au duché de Nemours, cédé lui aussi en 1404 à Charles III. Le tout est toujours grevé d'un droit de réversion : si le tenant des terres meurt sans enfant, les terres reviennent à la Couronne. Leur cession est donc sous forme d'apanage[20]. Pour plus de détails sur les tenants successifs, voir l'article Courtenay (Loiret)#Histoire.

Charles V, ayant succédé à son père Jean le Bon (fils de Philippe VI) en 1364, devint seigneur de Courtenay et de Piffonds, qu'il donna en viager au comte Jean de Sarrebrück, bouteiller. Lors des guerres franco-anglaises, les Etats réunis à Compiègne en 1367 s'inquiétèrent de la quantité de forts où pouvaient s'établir les ennemis. Chaque bailliage fut visité par le bailli de l'endroit et deux chevaliers ; le bailli de Melun, dont dépendait Piffonds, y vint accompagné de Taupin du Plessis et de Charles de Bouville[21]. Son propriétaire du moment, fit détruire les tours du château de Piffonds pour que les armées ennemies ne s'y retranchassent. De ce château il ne reste que les soubassements sur lesquels est bâti le château existant de nos jours, qui date de la fin du XVe siècle.

XVe siècle modifier

Le château est rebâti sur le même plan trapézoïdal que l'ancien. Les bâtiments, disposés à angle droit, sont encadrés de tours d'angle au nord et à l'est et des courtines les reliaient à la grosse tour d'angle du côté ouest, subséquemment transformée en colombier. Des archères en percent les murs de la salle basse au rez-de-chaussée. La date de 1472 apparaît sur une poutre du colombier, reste probable de l'ancienne aile sud subséquemment remaniée.

Le château abritait alors une tuilerie, d'où proviennent les pots de terre cuite des niches du colombier. Il abritait également une chapelle, dite chapelle de Notre-Dame, dans son enceinte - ce dernier trait assez rare à l'époque puisque la plupart des chapelles de château étaient situées hors de l'enceinte de ces derniers, généralement accolées à l'extérieur des murailles. La chapelle est mentionnée dès le (Benoît, chapelain) et en janvier 1343 (Jean Godars, chapelain de la chapelle du château de Piffonds). Jusqu'en 1819 les jardins du château étaient prolongés par un grand parc de près de 340 hectares, une surface largement occupée par des bois qui furent vendus en 1844. Ce parc est mentionné dès le dans un compte de la terre de Courtenay, où l'on peut lire « au parc de Piffon 100 arpents de bois de 8 ans et tous les boissons ». Au Moyen Âge on appelait la seigneurie « Piffonds lès-le-Parc », ce qui indique l'importance dudit parc. La tour sud a été démolie par le nouveau propriétaire de 1844[18].

Époque contemporaine modifier

XIXe siècle modifier

Oncle de Louis XVI, S.A.R. le prince de Saxe possédait des biens à Piffonds en 1771-1792 et 1802-1806. Il possédait également la moitié du département actuel jusqu'à ce que le département de l'Yonne soit formé à la Révolution française, le en application de la loi du , à partir d'une partie des provinces de Bourgogne, de Champagne et de l'Orléanais.

XXIe siècle modifier

Depuis 2002, des membres de l'association Le clos Crève-Cœur ainsi que des résidents du Centre d'Aide par le Travail, pratiquent des plantations de vigne à Piffonds[22].

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1857   M. Poisson    
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2008 Claudine Hennequin    
2008 2021
(démission)[23]
Liliane Lavaux    
décembre 2021[24] En cours Xavier Rosalie RN  

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 592 habitants[Note 4], en diminution de 9,2 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9461 0498669019901 0531 0731 0171 034
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1071 0751 0719681 0089579761 010942
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
932943924790765747715705643
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
598514450397402557571566591
2015 2020 2021 - - - - - -
652598592------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,7 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (31,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,3 %) est inférieur au taux départemental (31,2 %).

En 2018, la commune comptait 317 hommes pour 308 femmes, soit un taux de 50,72 % d'hommes, supérieur au taux départemental (48,67 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 1]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
1,4 
6,3 
75-89 ans
7,8 
21,1 
60-74 ans
18,6 
22,8 
45-59 ans
24,1 
17,8 
30-44 ans
15,3 
9,6 
15-29 ans
15,6 
21,1 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département de l'Yonne en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,3 
75-89 ans
11,3 
20 
60-74 ans
20,2 
20,6 
45-59 ans
20,2 
17,2 
30-44 ans
16,6 
15,1 
15-29 ans
13,1 
17,8 
0-14 ans
16,1 

Économie modifier

Entreprises et commerces modifier

  • Culture et production animale, chasse et services annexes (17)
  • Activités immobilières (11)
  • Travaux de construction spécialisés (3)
  • Activités créatives, artistiques et de spectacle (2)
  • Restauration (1)
  • Action sociale sans hébergement (1)
  • Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (1)
  • Activités des organisations associatives (1)
  • Génie civil (1)
  • Administration publique et défense ; sécurité sociale obligatoire (1)
  • Garage et réparation (1)

AOC, appellation et label modifier

Viandes (et abats) frais :

Fromages :

Pâte de moutarde :

Vins :

  • Yonne blanc (IGP)
  • Yonne rosé (IGP)
  • Yonne rouge (IGP)

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Le château de Piffonds est inscrit aux Monuments Historiques depuis l'arrêté du [30].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Anne de Terrières, avocat en parlement à Paris. Cet Auvergnat monté à Paris, acquiert la seigneurie de Piffonds. Actif huguenot, il multiplie les provocations anti-catholiques et anti-royales lors de la vaste assemblée réunie au cloître des Jacobins de Sens en 1555 pour réviser et refonder la coutume du bailliage de Sens. Assassiné à Paris durant la saint Barthélémy.
  • Robert Simon, cordonnier à « Piffons » pendant la Révolution, est accusé le 5 Ventôse par le tribunal révolutionnaire de « fourniture infidèle de souliers ». Il est toutefois acquitté par le président du tribunal Dobsent, ce qui lui permet de reprendre son métier.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Notes Démographie
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Liber sacramentorum : manuscrit ayant appartenu aux archevêques de Sens et dont ceux-ci se servaient comme pontificale, puis conservé à la Bibliothèque Royale de Stockholm. Il contient la liste des lieux inclus dans le diocèse de Sens. Voir également le compte-rendu de Léon De Bastard D'estang sur Recherches sur la géographie et la topographie de la cité d'Auxerre et du pagus de Sens par Maximilien Quantin, Bibliothèque de l'école des chartes, 1859, Volume 20, no 20, pp. 444-446.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sites modifier

  1. a et b « Piffonds », sur google.fr/maps.
    Les distances par route entre deux points donnés sont calculées via l'onglet en haut à gauche de la carte ; dans le cadre à gauche de l'écran, indiquer sur la ligne du haut la ville pour laquelle vous voulez connaître la distance depuis Piffonds.
  2. V. Raulin, Statistique géologique du département de l'Yonne : exécutée avec la direction de M. A. Leymerie, Auxerre, Perriquet & Rouillé, , 863 p. (lire en ligne), p. 543.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Piffonds et Savigny-sur-Clairis », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Savigny-sur-Clairis », sur la commune de Savigny-sur-Clairis - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Savigny-sur-Clairis », sur la commune de Savigny-sur-Clairis - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. a et b « Piffonds » sur Géoportail.
    Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran, une vue plus rapprochée fait apparaître la carte d'état-major), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche.
  17. Piffonds n'apparaît pas dans la liste des communes de l'Yonne soumises à un ou plusieurs risques naturels, miniers ou technologiques. Voir la liste de ces communes sur le site de la préfecture de l'Yonne.
  18. a b et c Abbé Jacques Léviste. Le château et la terre de Piffonds depuis le XIIIe siècle - Première partie : Description du château. Publié en 1997 par l'Association "Les Amis du Vieux Villeneuve sur Yonne" - Collection Terre d'Histoire. Description détaillée du château médiéval et de sa reconstruction.
  19. Archives de l'Yonne, H. 245. Voir Mémoires de la société archéologique et historique de l'Orléanais, t. 18, p. 213.
  20. a et b Journal des principales audiences du Parlement, tome septième - 1718 - 1722. Michel Du Chemin, avocat au Parlement. 1754. pages 462 à 468.
  21. Procès-verbal de visite des places fortes du bailliage de Melun en 1367 par H. Moranvillé. Annales de la Société Historique et Archéologique du Gâtinais, tome XXI. 1903.
  22. Jean-Claude Salvinien, L'Yonne républicaine du 5 décembre 2011.
  23. « Après la démission de sa maire, Piffonds va devoir élire un nouveau conseiller début décembre. », sur L'Yonne Républicaine, (consulté le )
  24. « Piffonds - Xavier Rosalie a été élu maire. », sur L'Yonne Républicaine, (consulté le )
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Yonne (89) », (consulté le ).
  30. « Château de Piffonds », notice no PA00113781, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.