Pardies

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Pardies est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pardies
Pardies
Le village.
Blason de Pardies
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Daniel Birou
2020-2026
Code postal 64150
Code commune 64443
Démographie
Gentilé Pardisiens
Population
municipale
912 hab. (2021 en évolution de +7,04 % par rapport à 2015)
Densité 157 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 02″ nord, 0° 35′ 06″ ouest
Altitude Min. 102 m
Max. 165 m
Superficie 5,82 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Mourenx
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Cœur de Béarn
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Pardies
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Pardies
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Pardies
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Pardies

Ses habitants sont les Pardisiens et les Pardisiennes[1].

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Pardies se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 22 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 4,8 km de Mourenx[4], bureau centralisateur du canton du Cœur de Béarn dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mourenx[2].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Noguères (0,9 km), Bésingrand (1,6 km), Abos (2,1 km), Mourenx (2,2 km), Lahourcade (2,8 km), Os-Marsillon (3,5 km), Artix (3,7 km), Labastide-Cézéracq (4,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Pardies fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Abos, Artix, Bésingrand, Lahourcade, Monein, Noguères, Os-Marsillon et Parbayse.

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Pardies.

La commune est drainée par le gave de Pau, la Baïse de Lasseube, la Baysère, un bras de la Baysère, un bras du gave de Pau, un bras du ruisseau la Baysère, la Lèze, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le gave de Pau, d'une longueur totale de 192,8 km, prend sa source dans la commune de Gavarnie-Gèdre et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Laurent-de-Gosse, après avoir traversé 88 communes[9].

La Baïse de Lasseube, d'une longueur totale de 40,6 km, prend sa source dans la commune de Gan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Abidos, après avoir traversé 14 communes[10].

La Baysère, d'une longueur totale de 20,4 km, prend sa source dans la commune de Monein et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Baïse à Mourenx, après avoir traversé 6 communes[11].

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[12]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[13].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 241 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Monein à 5 km à vol d'oiseau[15], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 228,6 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20],[Carte 2] :

  • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 4] encore vivace[21] et une au titre de la « directive Oiseaux »[20],[Carte 3] :
  • le « barrage d'Artix et saligue du gave de Pau », d'une superficie de 3 360 ha, une vaste zone allongée bordant les saligues du gave[Note 4], et incluant des terres agricoles et urbaines en amont d'un barrage[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23],[Carte 4] : le « lac d'Artix et les saligues aval du gave de pau » (779,72 ha), couvrant 12 communes du département[24] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[23],[Carte 5] :

  • les « coteaux et vallées "bocagères" du Jurançonnais » (20 986,16 ha), couvrant 23 communes du département[25] ;
  • le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[26].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Pardies est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mourenx[Note 7], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 8],[28],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 9],[2]. Cette aire, qui regroupe 227 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (36,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (24,3 %), forêts (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (17,5 %), zones urbanisées (17,3 %), terres arables (11,2 %), eaux continentales[Note 10] (6,6 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

Lieux-dits et hameaux

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Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Pardies est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Risques naturels

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La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernées par un risque de débordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[34]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrée à Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur géographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrée à Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m à Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m à Rieulhès pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009[36],[32].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pardies.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[37]. 9,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[38].

Risque technologique

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire de trois entreprises soumises à la directive européenne SEVESO, classées seuil haut[39] : Air Liquide France Industries (ALFI) (activités soumises à autorisation notamment pour l'emploi ou le stockage d'ammoniac et d'oxygène), Acetex Chime (pour l'emploi ou le stockage de liquides inflammables, de produits toxiques, de sources radioactives, de soude ou potasse caustique), Yara France SAS (pour l'emploi ou le stockage de liquides comburants, de produits toxiques, d'acides et de produits dangereux pour l'environnement aquatique). Le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la plateforme industrielle de Pardies, autour des établissements Yara et Alfi, a été approuvé le 15 avril 2015[40],[32],[41].

Toponymie

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Le toponyme Pardies apparaît[42] sous les formes Pardines et Pardinœ (respectivement Xe siècle et 1176, cartulaire de Sauvelade[43]), Pardies (XIe – XIVe siècle[44], Anciens Fors), Pardias (1290, censier de Béarn[45]) et lo plaa de Pardies (1343, hommages de Béarn[46]).

Il vient du mot pyrénéen, fréquent en Aragon, pardinas, qui signifie pâturage avec des murettes[47].

Son nom béarnais est Pardias[48] ou Pardîes[49] [parˈdijɔs].

Histoire

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Paul Raymond[42] note que Pardies est un ancien archiprêtré du diocèse de Lescar. En 1385, la commune comptait 51 feux.

Héraldique

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  Blasonnement :
Écartelé, au premier d'or aux de vaches de gueules clarinées d'azur passant l'une sur l'autre, au deuxième d'argent aux deux chaînes de sable posées en chevron renversé, accompagnées en chef d'une croisette pattée de gueules et d'azur, au troisième d'or au chêne de sinople, au quatrième de pourpre au derrick de sable, la base enflammée d'or, accompagnée en chef à senestre d'une cornue brochante d'argent.

Politique et administration

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Situation administrative

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Pardies a fait partie de l'arrondissement d'Oloron-Sainte-Marie jusqu'au . À cette date, elle appartient désormais à celui de Pau[50].

Liste des maires

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Les maires de Pardies'[51] Après la révolution de 1789, les paroisses deviennent les communes dès 1790. Avec le décret du 20 septembre 1792, les registres paroissiaux tenus jusqu'alors par le clergé paroissial sont confiés au maire ainsi que la responsabilité de l'état civil dont la loi établit les modalités. Voici les périodes et les maires successifs depuis ce décret.

1793 - 1795 Vergez Jean

1795 - 1797 Ferron Jean

1797 - 1798 Bordanave Jean

1798 - 1800 Lavigne Pierre Thimothée

1800 - 1806 Pédelaborde Bernard

1806 - 1815 Bordes Laurens

1815 - 1826 Pédelaborde Bernard

1826 - 1827 Toulet Jean-Marc Philippe

1836 - 1837 Bourdaà-Maisonnabe Jean

1837 - 1843 Ouliacq Michel

1843 - 1846 Bordenave Pierre

1846 - 1848 Guilhamélou Jean

1848 - 1851 Passette Blaise

1851 - 1852 Lacrouts Pierre

1852 - 1854 Guilhamélou Jean

1854 - 1857 Safrané Pierre***

1857 - 1861 Lavigne Pierre

1861 - 1878 Gassiot Michel

1878 - 1881 Guilhamélou Jean

1881 - 1900 Laporte-Fray Anicet

1900 - 1902 Galatoire Justin

1902 - 1919 Laclau Bernard

1919 - 1925 Bordenave Pierre

1925 - 1949 Larquié Jean

1949 - 1953 Galatoire Irénée

1953 - 1959 Laclau Germain

1959 - 1989 Bayle Lambert

1989 - 1995 Eeckhout Claude

1995 - 2018 Lacabe René

2018 - Birou Daniel

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1959 1989 Lambert Bayle    
         
1995 janvier 2018 René Lacabe[Note 12] UMP  
janvier 2018[52]
(réélu en mai 2020[53])
En cours Daniel Birou    

Intercommunalité

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La commune fait partie de cinq structures intercommunales[54] :

  • la communauté de communes de Lacq-Orthez ;
  • le SIVU pour l'aménagement et la gestion des cours d'eau du bassin des baïses ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal d'eau et d'assainissement Gave et Baïse ;
  • le syndicat intercommunal de défense contre les inondations du gave de Pau.

Jumelages

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  Carreño (Espagne) depuis 1991[55].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[57].

En 2021, la commune comptait 912 habitants[Note 13], en évolution de +7,04 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
759784760721827828824818794
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
758652693700748770758712737
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
696656655601610581554506548
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8589451 0601 0421 029999967939917
2014 2019 2021 - - - - - -
860860912------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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L'activité est principalement agricole (élevage, maïs). La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Une activité chimique s'est également développée en relation avec celle du complexe de Lacq (chimie de base ou chimie lourde à partir du gaz naturel - 3 sociétés).

Pardies fait l'objet d'un plan de prévention des risques technologiques, lié aux activités chimiques installées sur la commune[60], tout comme les villes de Bésingrand, Os-Marsillon, Noguères, Mourenx et Artix.

Culture locale et patrimoine

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Entrée du village d'Osse-en-Aspe.
 
Fronton place libre.

Patrimoine civil

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Patrimoine religieux

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L'église Saint-Jean-Baptiste date[61] du XIXe siècle.

Équipements

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La commune dispose d'une école primaire, d'un fronton et d'un complexe sportif.

Personnalités liées à la commune

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Charles Lacoste (1870-1959), peintre, repose dans cette commune.

Roger Conti (1901-1995), champion de billard, est né à Pardies.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  4. a et b La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Mourenx comprend deux villes-centres (Monein et Mourenx) et sept communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  12. Démissionnaire.
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Pardies » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Pardies », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Pardies », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Pardies », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Pardies ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Pardies et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Pardies et Mourenx », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Pardies », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  7. Carte IGN sous Géoportail
  8. « Fiche communale de Pardies », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  9. Sandre, « le gave de Pau ».
  10. Sandre, « la Baïse de Lasseube ».
  11. Sandre, « la Baysère ».
  12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  13. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Orthodromie entre Pardies et Monein », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  17. « Station Météo-France « Monein » (commune de Monein) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  20. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pardies », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  22. « site Natura 2000 FR7212010 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Pardies », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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Voir aussi

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Articles connexes

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