Paimbœuf

commune française du département de la Loire-Atlantique
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Paimbœuf
Paimbœuf
La mairie de Paimbœuf.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Loire-Atlantique
Arrondissement Saint-Nazaire
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Estuaire
Maire
Mandat
Raymond Charbonnier
2020-2026
Code postal 44560
Code commune 44116
Démographie
Gentilé Paimblotins
Population
municipale
3 015 hab. (2021 en diminution de 5,69 % par rapport à 2015)
Densité 1 508 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 17′ 13″ nord, 2° 01′ 47″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 11 m
Superficie km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Paimbœuf
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Nazaire
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Brevin-les-Pins
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
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Paimbœuf
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Paimbœuf
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Paimbœuf
Liens
Site web http://www.paimboeuf.fr/

Paimbœuf ([pɛ̃.bœf]) est une commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Loire-Atlantique, en région Pays de la Loire.

Les habitants de la commune s'appellent les Paimblotins et les Paimblotines.

Paimbœuf comptait 3 254 habitants au dernier recensement de 2014.

Géographie modifier

Paimbœuf est située sur la rive sud de l'estuaire de la Loire, à 45 km à l'ouest de Nantes et 25 km à l'est de Saint-Nazaire.

Les communes limitrophes sont Corsept, Saint-Père-en-Retz et Saint-Viaud.

Par sa superficie, la commune est la deuxième plus petite de la Loire-Atlantique.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 735 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 792,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Paimbœuf est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paimbœuf, une unité urbaine monocommunale[10] de 3 090 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Nazaire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

La commune, bordée par l'estuaire de la Loire, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des surfaces en eau (60 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : eaux maritimes (60 %), zones urbanisées (22 %), zones humides intérieures (8,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), prairies (1,5 %), zones humides côtières (0,9 %), terres arables (0,8 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Penbo et Pencebos au XIIe siècle, Penboef en 1216[19].

Paimbœuf pourrait être un toponyme composé de deux termes d’origine bretonne, c'est-à-dire brittonique. La forme la plus ancienne suggère le vieux breton pen bu (« la pointe du bovin ») ou encore pen buch (« la pointe de la vache »). Le nom actuel résulterait de la traduction en français de l’élément bu, déjà effectuée au XIIIe siècle d’après la forme ancienne Penboef en 1216[20].

Le fait est que ce toponyme est formé, d'après la forme la plus ancienne, de deux éléments que sont Pen- et -bo. L'élément Pen- représenterait le brittonique pen(no) > vieux breton pen « pointe, tête, extrémité » > breton penn « tête, bout, cap, chef ». On le reconnaît avec davantage de certitude dans Paimpol (Côte-d'Armor, Penpol 1184, Penpul 1198) et Paimpont (Ille-et-Vilaine, Caput Pontis 832 - 850, traduction latine ; Penpont 870)[21]. Dans le cas de Paimbœuf, l'existence de formes anciennes divergentes en Pince- et en Pence- affaiblit pourtant cette hypothèse. Le second élément représenterait le vieux breton bod > breton bod « résidence » d'où le sens global de « résidence, habitation du cap », Paimbœuf étant effectivement située sur une sorte d'avancée dans l'estuaire de la Loire[réf. nécessaire]. La commune de Paimbœuf est selon l'office de la langue bretonne, une des rares villes du sud Loire où la langue bretonne est attestée. Une période de bilinguisme breton / roman a dû suivre, période au cours de laquelle bod a évolué finalement en bœuf.

Albert Dauzat et Charles Rostaing ont vu dans l'élément -bœuf, le vieux saxon buth seul capable, selon eux, de rendre compte de l'évolution en *-beuf, tout à fait régulière en langue d’oïl, orthographié ensuite -bœuf d'après l'animal. L'hypothèse saxonne étant confortée par un autre toponyme possiblement saxon selon eux : Carquefou. À l'époque du bas Empire romain, l'embouchure de la Loire fait en effet partie du litus Saxonicum. Pour expliquer la forme bretonne Pembro, ils supposent une attraction du mot breton bro « pays »[22]. Auguste Longnon fait remarquer à propos de Pornic que la forme moderne en -ic « a été très probablement influencée par la colonie saxonne qui se fixa dans ces parages au cours du Ve siècle »[23]. En revanche, il n'y a aucune raison de considérer l'élément buth comme scandinave, ou plutôt sa variante both (bóð) de même sens, car cet élément n'est jamais associé à un appellatif autre que scandinave (cf. toponymes en -beuf de Normandie) et surtout, il n'y a aucun toponyme identifié par les spécialistes comme étant lié aux Vikings en Bretagne, ceux-ci étant restés trop peu de temps et étant trop peu nombreux.

La commune possède un nom en gallo, la langue d'oïl locale : Penboe selon l'écriture ELG[24], ou Pinbeû selon l'écriture MOGA. En gallo, le nom de la commune se prononce [pɛ̃bø][25].

En breton, son nom est Pembo[26].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

On retrouve des traces préhistoriques à Paimbœuf, notamment par la présence d'un menhir.

Moyen Âge modifier

En l'an 851, la cité comme le reste du pays de Retz, le Pays nantais et le pays rennais sont définitivement intégrés au royaume de Bretagne, après le traité d'Angers signé entre Charles le Chauve, roi de Francie occidentale, et Erispoé, roi de Bretagne.

Pendant le Moyen Âge, Paimbœuf était un village-îlot de la Loire peuplé par des pêcheurs. "Pimbeuf" est cité comme port au XIVe siècle par Amans-Alexis Monteil dans son "Histoire des Français", livre publié en 1843.

XVIIe et XVIIIe siècles modifier

En février 1682 le roi Louis XIV érigea en marquisat au profit de René de Bruc, seigneur de Montplaisir, sa terre de La Guerche [en Saint-Brévin] « considérable par sa châtellenie, son étendue, son ancienneté » et dont dépendaient les paroisses de Saint-Brevin, Corsept , Saint-Père, Sainte-Opportune [une ancienne paroisse qui fait désormais partie de Saint-Père-en-Retz][27], Saint-Michel et Paimbœuf. L'acte d'érection précise : « À laquelle grâce nous ajoutons la permission de faire tenir audience de la jurisdiction de ladite châtellenie de la Guerche dans le bourg ou île de Paimbœuf qui en fait partie, à l'endroit qu'il jugera le plus propre, et qu'au lieu du lundi que ladite audience se tenait à Saint-Père, elle se tienne dorénavant tous les samedis de chaque semaine au bourg de Paimbœuf peuplé du plus grand nombre d'habitants et plus commode pour eux et pour l'abord de tous les vaisseaux qui entrent sans la rivière de la Loire et qui s'y arrêtent »[28]. C'est peu après que le marquis de Bruc de Montplaisir commença à édifier le château de la Verrie (en Saint-Père-en-Retz)[29], mais il mourut peu après.

René de Bruc de Montplaisir, puis son fils Charles-François de Bruc[Note 3], puis son petit-fils Louis-François de Bruc[Note 4], eux aussi possesseurs des droits d'entrée en Loire et des droits féodaux du marquisat de la Guerche, contribuèrent à développer le port et la ville de Paimbœuf comme succursale du commerce colonial de Nantes[28].

À partir du milieu du XVIIe siècle, Paimbœuf devient un des principaux avant-ports du grand port colonial atlantique qu'est alors le port de Nantes. Les navires maritimes de fort tonnage ne pouvant emprunter la Loire jusqu'au fond de l'estuaire, des déchargements-rechargements sont organisés à Paimboeuf avant de gagner Nantes sur des bateaux de plus petites tailles. Le village croît grâce à la prospérité du commerce atlantique (dont le commerce triangulaire : objets européens contre esclaves africains contre sucre américain) et devient peu à peu une ville entièrement tournée vers le commerce maritime.

Des chantiers navals se développent en bord de Loire. La frégate La Méduse a été construite par les ateliers Crucy à Paimbœuf et mise à l'eau le . Géricault a peint le Radeau de la Méduse qui représente les naufragés de la frégate coulée le [30].

De par son essor rapide autour du port, la ville de Paimbœuf est composée de maisons hautes et étroites serrées les unes sur les autres dans un parcellaire en lanières.

Au cours de la Révolution française, Paimboeuf est l'un des rares bastions républicains de la rive sud de l'estuaire de la Loire. Le , les Paimblotins repoussent lors d'une journée de siège, une attaque menée par les Vendéens.

XIXe siècle modifier

Paimbœuf était l'une des quatre villes principales de la Loire-Inférieure au XIXe siècle et obtient en 1801 le statut de sous-préfecture, après avoir été chef-lieu de district depuis 1790. Sous le second empire, le choix d'aménager le site du port de Saint-Nazaire sonna le glas de son économie maritime qui petit à petit va décliner. La cité perd même son statut de chef-lieu d'arrondissement en 1926, pour dépendre administrativement de l'arrondissement de Saint-Nazaire.

Cependant, ce déclin n'empêcha pas l'arrivée du train dans la ville en 1875, à la suite de la construction de la Ligne Nantes - Saint-Hilaire-de-Chaléons - Paimbœuf et à l'inauguration de la gare. Mais la ligne fut fermée au trafic voyageur en 1939 d'abord, et au fret en 1998. En 1906, la création de la ligne Pornic - Paimbœuf (voie métrique) desservit aussi les lieux de villégiature de la Côte de Jade, ce service pris également fin en 1939.

XXe siècle modifier

Du fait de sa présence sur l'estuaire de la Loire et de sa localisation à l'ouest du pays loin de la menace allemande, une usine chimique de production de chlore, acide sulfurique, acide nitrique et dinitrophénol, s'implante à Paimboeuf en 1915, afin de produire des gaz et armes chimiques dans le contexte de la Première Guerre mondiale[31]. La Compagnie Nationale des Matières Colorantes s'implante dans une sucrerie abandonnée[32]. Des soldats mobilisés y travaillent pendant la durée du conflit, à la fin de la guerre on propose à ceux qui le souhaitent d'y rester travailler. En 1924, l'entreprise fusionne avec les établissements Kuhlmann et l'usine en prend le nom. Pierre Chevry dirige l'établissement pendant la Seconde Guerre mondiale[33]. Au milieu du siècle, l'usine Kuhlman de Paimbœuf ajoute à sa production celle du plomb pour l'essence, secteur alors en fort développement. En 1950, l'établissement compte 500 salariés, 700 en 1970. L'entreprise organisa des lotissements qui marquent aujourd'hui encore l'urbanisme paimblotin, un stade, une équipe de football, une piste d'athlétisme, des courts de tennis et un club de voile pour les cadres... En 1981, l'usine est vendue au groupe Elf-Aquitaine. Peu à peu les différents services ferment et en 1996 l'usine cesse toute activité[34].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à Paimbœuf comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d' au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.

Héraldique modifier

  Blasonnement :
D'azur à un navire d'or, voguant sur une mer d'argent.
Commentaires : Sous l'Empire, le navire était de gueules habillé d'or et le blason portait le quartier de la ville de troisième classe : un quartier senestre de gueules chargé d'un N d'argent surmonté d'un étoile rayonnantes du même ; ce quartier fut supprimé à la Restauration. Lettre patentes du (reçues le ).

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Albert Chassagne[Note 10],[Note 11] RI Industriel, maire honoraire
Conseiller général de Paimbœuf (1952 → 1972)
Ferréol Prézelin[Note 12] CDS Agent général d'assurances, ancien adjoint
Jean Louison[Note 13] PS Expert comptable, maire honoraire
Philippe Caillaud[35],[36],[Note 14] UDF-FD Journaliste puis rédacteur en chef du Courrier de Paimbœuf
Michel Bahurel[37],[38],[Note 15],[Note 16] PS Technicien administratif et technique
Vice-président de la CC Sud Estuaire
Thierry Brutus DVG Directeur et professeur des écoles
[39] En cours Raymond Charbonnier DVG Chargé d'affaires retraité, ancien adjoint
Vice-président de la CC Sud Estuaire[40]

Population et société modifier

Démographie modifier

Selon le classement établi par l'Insee, Paimbœuf est une ville isolée multipolarisée. Elle fait partie de la zone d'emploi de Saint-Nazaire et du bassin de vie de Saint-Père-en-Retz[41]. Toujours selon l'Insee, en 2010, la répartition de la population sur le territoire de la commune était considérée comme « peu dense » : 100 % des habitants résidaient dans des zones « peu denses »[42].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].

En 2021, la commune comptait 3 015 habitants[Note 17], en diminution de 5,69 % par rapport à 2015 (Loire-Atlantique : +6,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 5094 2203 4403 3763 6483 8723 9003 8784 231
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 3563 5093 1942 8492 6122 6642 3992 1802 134
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1962 3802 3142 4542 6242 5182 3402 5672 929
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 5803 8023 5653 3212 8422 7623 0543 0933 228
2017 2021 - - - - - - -
3 0903 015-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 23,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 489 hommes pour 1 567 femmes, soit un taux de 51,28 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
4,4 
7,3 
75-89 ans
12,2 
16,1 
60-74 ans
16,6 
20,7 
45-59 ans
18,0 
19,9 
30-44 ans
18,1 
15,9 
15-29 ans
13,5 
19,3 
0-14 ans
17,3 
Pyramide des âges du département de la Loire-Atlantique en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,7 
5,9 
75-89 ans
8,5 
15 
60-74 ans
16,3 
19,5 
45-59 ans
18,9 
20,1 
30-44 ans
19,3 
19,2 
15-29 ans
17,5 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Transports modifier

Paimboeuf était desservie par la ligne de chemin de fer de Saint-Hilaire-de-Chaléons à Paimbœuf. Elle n'est plus exploitée depuis 1998.

Lieux et monuments modifier

  • L'église Saint-Louis : édifice néo-byzantin conçu par les architectes Lucien Douillard et Ludovic Douillard pour la reconstruction de l'église originale. Les travaux ont été réalisés de 1877 à 1879, puis de 1895 à 1913. L’église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [49].
  • Le phare de Paimbœuf : situé dans l'estuaire de la Loire, à plus de 10 km de la côte, il est le seul phare construit dans les terres. Il est en activité depuis 1855, haut de 7,15 m, sa portée est d'environ 20 km.
  • Le Jardin Étoilé de Paimbœuf a été réalisé par l'architecte-artiste-paysagiste Kinya Maruyama pour Estuaire 2007, à partir de la constellation de la Grande Ourse et des quatre points cardinaux[50].

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Charles François de Bruc, marié en 1691 avec Hélène-Jeanne de Bruc, gouverneur de Morlaix, décédé le à Morlaix
  4. Louis-François de Bruc, né le à Nantes, décédé le à Saint-Père-en-Retz, marié en 1721 avec Marie-Louise de Sesmaisons.
  5. Mathurin Gautreau, né le 7 février 1759 aux Sables-d'Olonne, décédé le 4 janvier 1832. [1]
  6. Jacques Lucien Guichet, né le 4 novembre 1827 à Machecoul, décédé le 21 janvier 1892 à Paimbœuf. [2]
  7. Eugène Marie Savinien Buzy, né le 10 avril 1860 à Sens, décédé le 11 novembre 1931 à Paimboeuf. [3]
  8. Charles Gautier, né le 1er novembre 1879 à Paimbœuf, décédé le 5 février 1965 à Saint-Brevin-les-Pins.
  9. Réélu en 1945, 1947 et 1953.
  10. Albert Paul Augustin Chassagne, né le 16 décembre 1891 à Forgès, décédé le 9 mars 1972 à Paimbœuf. [4]
  11. Réélu en 1965.
  12. Ferréol Marie Joseph Prézelin, né le 18 décembre 1919 à Tiercé, décédé le 28 octobre 1986 à Saint-Herblain. [5]
  13. Réélu en 1983 et 1989.
  14. Philippe Georges Marie Fernand Caillaud, né le 7 février 1942 à Paris 14e, décédé le 15 août 2021 à Pornic.
  15. Michel Bahurel, né le 1er juillet 1952 à Paimbœuf, décédé le 23 octobre 2021 à Paimbœuf.
  16. Réélu en 2008.
  17. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Paimbœuf et Montoir-de-Bretagne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Nazaire-Montoir », sur la commune de Montoir-de-Bretagne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Paimbœuf », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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  16. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Jean-Yves LeMoing et Jean-Yves Le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 978-2-903708-04-7), p. 377
  20. François Renouard-Toponymie bretonne du Pays de Retz.
  21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 515b - 516a.
  22. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  23. Auguste Longnon, Les noms de lieux de la France, Paris, 1920-1929 (rééd. Champion, Paris, 1979), p. 180, n. 1.
  24. « Villes bretonnes, noms gallo », Geobreizh (consulté le ).
  25. « ChubEndret — Motier d non d'endret », Chubri (consulté le ).
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