Moby

musicien américain

Richard Melville Hall, dit Moby, né le à New York, est un auteur-compositeur-interprète, chanteur, musicien, producteur, réalisateur artistique et photographe américain.

Moby
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Moby en 2018.
Informations générales
Nom de naissance Richard Melville Hall
Naissance (58 ans)
New York, États-Unis
Nationalité américaine
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Chanteur
Musicien
Producteur
Réalisateur artistique
Photographe
Genre musical Techno
Trance
Electronica
Downtempo
Ambient
Nu soul
Electro soul
Gospel
Electro pop
Rock indépendant
Années actives Depuis 1978
Labels Little Idiot, Black Laquer, Mute, Because, V2, Elektra, Instinct, XL, R&S, Spinnin'
Site officiel www.moby.com

Multi-instrumentiste, il chante, joue de la guitare, des claviers, de la basse et des percussions. L’artiste aborde, à travers la musique électronique, une multiplicité de genres musicaux où il puise son inspiration aussi bien dans la techno, que dans le blues ou le rock.

Moby est l'une des figures de la dance music des années 1990. Il a vendu plus de 20 millions d'albums à travers le monde. Artiste engagé, il est aussi connu pour son véganisme, sa défense des droits des animaux et ses opinions démocrates.

Avant d’avoir acquis sa notoriété, Moby a produit sa musique sous différents pseudonymes tels que Voodoo Child, Barracuda, UHF, The Brotherhood, Schaumgummi, DJ Cake, Lopez, Brainstorm & Mindstorm ou The Pork Guys. Ses premiers succès comme Go en 1990 et l'album Everything is Wrong en 1995 l'ont fait connaître dans le milieu des musiques électroniques comme la techno ou l'ambient. Après une période tournée vers le punk rock, son succès international débute avec l'album Play en 1999 tourné vers l'electronica et le downtempo, composé de succès tels que Porcelain, Natural Blues et Why Does My Heart Feel So Bad? et vendu à dix millions d'exemplaires dans le monde. Il est suivi par 18 en 2002 qui poursuit cette même sonorité et est vendu à cinq millions d'exemplaires dans le monde. Il se penche vers le rock alternatif pour Hotel en 2005, vendu à deux millions d'exemplaires. Il retourne à ses débuts dance avec Last Night en 2008 et à l'ambient avec Wait for Me en 2009. Après ses albums Destroyed en 2011 et Innocents en 2013, il a créé en 2016 un groupe engagé nommé The Void Pacific Choir.

Il a collaboré, produit et remixé avec des artistes internationalement connus tels que David Lynch, New Order, A$AP Rocky, The B-52's, Brian Eno, Erasure, Metallica, Soundgarden, The Prodigy, David Bowie, Ferry Corsten, Mylène Farmer, Sinéad O'Connor, Public Enemy, Plastikman, The Rolling Stones, Daft Punk, Pet Shop Boys, Skylar Grey, Jean-Michel Jarre, Indochine, etc.

Biographie modifier

Richard Melville Hall est né le dans le quartier de Harlem à New York. Il est le fils de James Hall, professeur de chimie, et d'Elizabeth McBride Warner, secrétaire médicale. Ses parents le surnomment Moby car son arrière-arrière-arrière grand-oncle serait[1] Herman Melville[2], l’auteur du célèbre roman Moby Dick.

Apprentissage musical (1978-1982) modifier

Dans les mois qui suivent sa naissance, Moby vit avec ses parents dans un appartement de New York avec une chienne appelée Jamie, un chat et trois rats de laboratoire. Il a à peine deux ans lorsque son père meurt dans un accident de la route. En 1969, après un passage dans le San Francisco hippie du Summer of Love, Richard et sa mère emménagent chez les grands-parents, Myron Warner et Jeanette McBride Warner, dans une maison cossue de Darien dans le Connecticut[réf. nécessaire].

En 1973, il fréquente la Royal Grammar School et son meilleur ami est, à cette époque, Robert Downey Jr.[réf. nécessaire]. Deux ans plus tard, il commence à jouer de la guitare : il a dix ans. Il se perfectionne et monte en 1979 son premier groupe, qui ne sait jouer que Money des Pink Floyd et Birthday des Beatles. Optant pour un genre musical radical, Moby forme son premier groupe punk, les Vatican Commandos, en 1980 comme guitariste.

Vers la scène techno (1983-1990) modifier

Tout en gardant l’agressivité des débuts, il s’ouvre vers d’autres styles de musique et reçoit en 1983 son premier enregistreur quatre pistes qu’il installe dans la cave de sa mère. Il entre à l’université de Connecticut dont il ressort vite, dès 1984, pour s’installer comme DJ au Beat à Port Chester dans l’État de New York.

En 1986, Moby déménage de Darien à Greenwich et squatte d’abord dans un vaste hangar, puis à Stamford dans une usine à moitié abandonnée et sans eau courante, tout en s’imposant comme DJ résident au club Mars de New York. En 1989, il éveille l’intérêt d’un nouveau label new-yorkais, Instinct Records. Le musicien finit par emménager dans un appartement sombre et sale de New York, au croisement de la 14e Rue et de la Troisième Avenue. La même année, il connaît un premier succès d’estime avec le groupe Ultra Vivid Scene, dont l’album sort sur le label 4AD.

Scène électro (1991-1998) modifier

Moby grave son premier disque Time’s Up au sein du combo The Brotherhood en 1990, mais ce sont ses performances scéniques qui contribuent à sa renommée croissante. En 1991, sort le single Go (un hymne techno dont la ligne de basse est un sample du thème de la série télévisée de David Lynch, Mystères à Twin Peaks), qui se vend à plus d’un million d'exemplaires. Il remixe ensuite la chanson Chorus, un tube du groupe anglais Erasure.

En 1992, Moby participe à l'album Bloodline de Recoil fondé par Alan Wilder, en interprétant le titre Curse. Il retombe ensuite dans un anonymat relatif et sort des singles électro sous son nom ou des pseudonymes aussi variés que Voodoo Child, Barracuda, UHF, DJ Cake, Lopez et Brainstorm/Mindstorm.

L'album Ambient paru en 1993 passe inaperçu. Le suivant, Everything is Wrong, sorti en 1995, ne connaît pas non plus un grand succès, malgré un accueil favorable de la critique et un disque d'argent en Angleterre. C'est le premier paru chez Elektra Records.

Moby publie ensuite l'album Animal Rights, le , précédé du single controversé That’s when I reach for my revolver. Le retour au punk rock voire au punk hardcore ou au synthpunk désoriente complètement les fans qui attendent un album de musique ambient. Après une nécessaire remise en question, Moby revient à l’électro avec I Like to Score, une compilation de compositions dont certaines sont reprises sur des bandes originales de films, comme God Moving Over the Face of the Waters, qui illustre la scène finale du film Heat de Michael Mann, ou encore une version survitaminée du thème de James Bond.

Un an après, en 1998, sa mère décède d’un cancer.

Consécration mondiale (1999-2008) modifier

 
Moby en concert au Virgin Megastore de New York en 1999.

En 1999, Moby quitte Elektra Records et signe chez V2 Records. Dès le mois de juin, sort l’album Play, qui devient un succès planétaire en 2000, notamment par le titre Natural Blues, avec plus de neuf millions d'exemplaires vendus. C’est le premier album de l’histoire de la musique dont l’intégralité des morceaux est sous licence commerciale (pour des films ou des publicités).

En 2001, Moby réalise l’un de ses rêves en jouant sur scène avec son héros de jeunesse, David Bowie. Quelques mois plus tard, il est au centre d’une polémique avec le rappeur Eminem après avoir traité sa musique de misogyne et d’homophobe. Eminem le nargue dans Without Me, affirmant que « personne n’écoute de la techno » et l'imitant en se faisant agresser par le rappeur Obie Trice. La querelle se poursuit aux MTV Video Music Awards de 2002 bien que Moby clame haut et fort qu’il respecte le travail d’Eminem.

Le , l’artiste participe à la cérémonie de clôture des Jeux olympiques d’hiver de Salt Lake City. Le 14 mai, il publie le très attendu 18 (qui contient notamment les tubes We Are All Made of Stars, In This World et Extreme Ways, la BO de la saga Jason Bourne) puis se consacre à des projets plus confidentiels, comme l’album Baby Monkey qu’il sort sous le pseudonyme de Voodoo Child.

 
Moby à New York en 2004.

Après s’être investi dans la campagne anti-Bush de 2004, Moby revient à ses claviers avec un nouvel album, Hotel, sorti le . Cet album plus orienté vers le rock, connaîtra le succès grâce au titre Lift Me Up.

En 2006, à l’occasion de la sortie de son best of, Moby et Mylène Farmer enregistrent en duo une reprise version new wave de Slipping Away, qui se classe no 1 en France et reçoit un disque d'or. Le titre donne lieu, sur le même album, à une version espagnole titrée Escapar, interprétée en duo avec l’artiste espagnole Amaral.

En 2008, il participe à Songs for Tibet, un album de soutien au Tibet et au Dalaï Lama Tenzin Gyatso[3].

Le , Moby sort l'album Last Night, incluant les singles Alice et Disco Lies, qui ne rencontre pas le succès escompté. Durant l’été 2008, on le voit en DJ au Showcase à Paris et aux Eurockéennes de Belfort. En novembre 2008 sort Last Night: Remixed, l'album remix, incluant des remixes de The Shapeshifters, Freemasons, Mason, Tocadisco, Spencer & Hill, etc. Il fait également une apparition lors de la Love Parade à Dortmund.

Le , Mylène Farmer sort son septième album studio, Point de suture, sur lequel elle invite Moby sur la chanson Looking for my name.

Période calme (2009-2015) modifier

 
Moby et la chanteuse Joy Malcolm lors d’un concert acoustique surprise au café Belga (Bruxelles) en mai 2008.

En 2009, il sort Wait for Me (dont il a dessiné la jaquette) qui reprend un style plus calme et intimiste. L'album est publié sous son propre label, Little Idiot, pour une liberté de création totale. Le premier single est Shot in the Back of the Head dont le clip est réalisé par David Lynch. En 2010, sort Wait for Me. Remixes, incluant des remixes de Tiësto, Carl Cox, Laidback Luke, Paul Kalkbrenner, etc.

À partir du , Moby est « Rock DJ résident » sur Virgin Radio tous les vendredis soir à minuit depuis un studio New-yorkais. Durant l'été, il se produit à Tomorrowland[4].

Il écrit sept titres de l'album Bleu noir de Mylène Farmer, qui sort le et sera certifié disque de diamant en France.

Il forme ensuite un groupe de heavy metal nommé Diamondsnake[5]. Peu après la sortie de l'EP Be The One, Moby sort un nouvel album, Destroyed, le [6]. Cet album (dont il a photographié la couverture à l'aéroport de La Guardia) a été composé pendant ses insomnies et a pour thème le monde de la nuit. Il réalise alors une tournée mondiale avec une date à Paris. En 2012 sort Destroyed Remixed, incluant des remixes de Paul van Dyk, Sasha, Ferry Corsten, Basto, Bassjackers, etc.

 
Moby en 2011 en conférence pour la promotion du livre de Destroyed.

L'album Innocents[7], lancé par le morceau A Case For Shame avec Cold Specks, sort le 30 septembre 2013 et contient de nombreuses collaborations avec Skylar Grey, Spike Stent, Wayne Coyne, Mark Lanegan, Damien Jurado, etc. Mais, le succès n'est pas au rendez-vous. Il réalise seulement trois concerts pour promouvoir l'album du 3 au au théâtre Fonda, à Los Angeles. La captation sera publiée sur l'album Almost Home, Live At the Fonda, LA l'année suivante[8].

En 2014, Moby collabore avec Lucky Date sur le morceau big room Delay, sorti sur Spinnin'. Il sort ensuite une réédition de l'album Hotel: Ambient[9] et apparaît sur le morceau Moonlit Sky de l'album de Robin Schulz Sugar, et sur le morceau Suns Have Gone de l'album de Jean-Michel Jarre Electronica 1: The Time Machine.

Période engagée (depuis 2016) modifier

En 2016, à la suite de la fermeture de TeaNY à New York, il fonde son propre restaurant végane à Los Angeles nommé Little Pine, et publie gratuitement sur le site du restaurant l'album instrumental Long Ambients 1: Calm. Sleep. En mai, il sort son second livre, Porcelain, dans lequel il retrace sa vie de 1989 à 1999[10]. Le livre est accompagné de la compilation Music From Porcelain dans lequel on retrouve les principaux morceaux de ses débuts et ceux qui l'ont influencé.

 
Moby prononçant un discours contre les inégalités en 2011.

Un nouvel album, These Systems Are Failing, sort le avec son nouveau groupe, The Void Pacific Choir[11]. Un concert est donné au théâtre Fonda pour promouvoir l'album lors du Circle V Festival, festival vegan qu'il a organisé et dont l'hymne est le morceau Don't Leave Me[12]. Le single principal est Are You Lost In the World Like Me? dont le clip est une animation dénonçant l'addiction au smartphone[13]. Ce projet marque le retour de Moby au punk rock, délaissé depuis l'album Animal Rights, et à son engagement contre la souffrance animale, le réchauffement climatique et la candidature de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine de 2016.

Le , Moby publie un second album avec The Void Pacific Choir, More Fast Songs About Apocalypse, qui s'engage fermement contre l'administration Trump, pour le véganisme et critique la situation socio-politique mondiale. Il a été rendu disponible en téléchargement gratuit[14]. Moby déclare alors qu'il se considère de plus en plus comme un activiste, un militant engagé et de moins en moins comme un artiste.

L'album Everything Was Beautiful and Nothing Hurt sort le , marquant un retour à l'électro dans un style trip hop rappelant Play. Cet album, porté par le single Like a Motherless Child, verra les bénéfices reversés aux associations de défense des droits animaliers. Le sort l'album Long Ambients 2, propice à la méditation et rendu disponible sur le programme de méditation en ligne Calm[15].

Le deuxième tome de son autobiographie, Then It Fell Apart paraît la même année et sa descente aux enfers entre 1999 et 2009[16]. Le livre connaît un retentissement médiatique car Moby détaille qu'il a entretenu à cette période des aventures avec des célébrités comme Christina Ricci, Lana Del Rey ou Natalie Portman (qui a démenti cette histoire)[17].

Le , il sort l'album All Visible Objects dans lequel il reprend la musique engagée en faveur des animaux et dont les bénéfices sont reversés à des associations de protection animale[18]. Le single principal est Power is Taken, une collaboration avec D. H. Peligro.

En 2021, Moby se raconte à la première personne dans le documentaire Moby Doc réalisé par Robert Bralver.

Le , il collabore avec Nicola Sirkis du groupe Indochine avec le titre intitulé This is not our World. Dans le clip, nous pouvons y voir les deux chanteurs ainsi que des allusions à des événements tragiques de la société. La défense animale et les événements climatique en sont les principaux sujets.

Participation et engagement modifier

Sur son site officiel, Moby ne cache pas ses engagements politiques (démocrate idéaliste, il a soutenu activement John Kerry lors des présidentielles américaines de ), religieux (chrétien non-conformiste, il s’est fait tatouer une croix dans la nuque) ou en faveur des animaux (activiste vegan, il participe à de nombreuses actions et a signé la bande originale de Earthlings). Il est également la figure emblématique de la défense de la neutralité des sociétés américaines sur Internet et opposé à une évolution de ce dernier vers des services de plus en plus restreints pour les internautes les moins aisés. Le musicien résidait depuis plus de dix ans à New York à côté de chez David Bowie et a fondé avec l’une de ses amies un petit salon de thé végétalien, TeaNy (jeu de mots sur New York et les mots anglais tiny (petit) et tea (thé)).

Ami fidèle de David Lynch, Moby participe au concert de bienfaisance en faveur de la Fondation David-Lynch qui fait la promotion de la Méditation transcendantale pour résoudre les problèmes de violence à l’école. Ce concert rassemble de nombreux artistes parmi lesquels Paul McCartney, Ringo Starr, Mike Love, Sheryl Crow, et Eddie Vedder de Pearl Jam, Donovan et Ben Harper pour l’occasion d’un concert au Radio City Music Hall de New York le [19],[20]. La soirée est intitulée « Change Begins Within / le changement commence de l’intérieur ». Les bénéfices récoltés doivent servir à enseigner la méditation transcendantale à un million d’enfants à risque de par le monde[21].

Autres activités artistiques modifier

Richard Melville est attiré par les arts non tactiles, de « mise à distance », suscitant selon lui le plus d'émotion. Outre les formes de musique et de composition, la photographie, le design et l'architecture sont bien plus que des hobbies.

Il s'intéresse particulièrement à la photographie d'architecture. Toujours fervent d'open space et de partage d'expériences, il a créé le site web mobylosangelesarchitecture.com, consacré exclusivement à la photographie d'architecture et d'urbanisme.

Jeux vidéo modifier

Sa chanson Bodyrock fait partie de la BO du jeu de football FIFA 2001 et du jeu de course TD Overdrive.

Il a également composé une partie des morceaux d'un Extended play (EP) fourni dans l’édition collector du jeu BioShock (2007). La musique du menu de Asphalt: Urban GT 2 est sa chanson Lift Me Up. Dans Asphalt 9: Legends figure le titre Hey! Hey! Sa chanson Ooh yeah est utilisée dans le jeu Chime.

Discographie modifier

Albums studio modifier

Filmographie modifier

Cinéma modifier

En tant qu'acteur modifier

En tant que compositeur original modifier

Titres réutilisés modifier

Séries télévisées modifier

Documentaires modifier

  • Earthlings de Shaun Monson. La bande originale reprend des classiques de Moby et il a composé certains morceaux exclusifs.
  • Sharkwater de Rob Stewart. Le morceau The Rafters de l'album 18 y est utilisé comme générique de fin.

Émissions de radio modifier

Publicité modifier

  • Le début du titre Porcelain était utilisé entre 2001 et 2004 comme jingle publicitaire de la chaîne de télévision espagnole TVE 1.

Distinctions modifier

Ouvrages modifier

Notes et références modifier

  1. (en) « DJ Moby finds inspiration in old Southern music », sur Internet Archive - archives.cnn.com (consulté le )
  2. (en) « Moby to follow ancestor Herman Melville into print with memoir », sur The Guardian, (consulté le )
  3. (en-GB) Silvia Pingitore, « Interview with electronic music legend Moby which is way too short but I’m happy anyway », (consulté le )
  4. « 10 ans de Tommorowland », DJ Magazine (Belgique), Lyon, no 6,‎ septembre - octobre 2014, p. III à IV (ISSN 2271-006x)
  5. (en) http://articles.latimes.com/2010/jul/06/entertainment/la-et-diamondsnake-20100706
  6. (en) Fiche de l'album "Destroyed" sur le site officiel de Moby.
  7. (en) Fiche de l'album "Innocents" sur le site officiel de Moby
  8. (en) Fiche de Almost Home, Live At the Fonda, LA sur le site officiel de Moby
  9. (en) Fiche de Hotel: Ambient sur le site officiel de Moby
  10. (en) Fiche de Porcelain sur le site officiel de Moby
  11. (en) Annonce de These Systems Are Failing sur le site officiel de Moby
  12. (en) Annonce par Moby du Circle V Festival
  13. Interview de Moby sur les nouvelles technologies
  14. Sortie de l'album More Fast Songs about the Apocalypse en téléchargement gratuit
  15. Albums Long Ambients sur le site de Moby
  16. Then It Fell Apart sur le site de Moby
  17. Article de Mixmag sur la descente aux enfers de Moby racontée dans sa deuxième autobiographe
  18. Sortie de l'album All Visible Objects sur le site de Moby]
  19. (en) Jon Blistein, « Paul McCartney, Ringo Starr Set for David Lynch Charity Concert DVD », Rolling Stone,‎ (lire en ligne)
  20. (en) Mike Hogan, « Paul and Ringo Reunite for David Lynch and the Maharishi », Vanity Fair,‎ (lire en ligne)
  21. (en) « Paul McCartney, Ringo Starr & More Star in CHANGES BEGIN WITHIN, On DVD 9/1 », Broadway World,‎ (lire en ligne)

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

  • (en) Martin James, Moby - Replay, his Life & Times, Olmstead Press, 2001.
  • Jean-Michel Oullion, Moby de A à Z, Musicbook, Éditions L’Express, 2002.

Liens externes modifier