Giverny

commune française du département de l'Eure

Giverny
Giverny
L'église Sainte-Radegonde.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire
Mandat
Claude Landais
2020-2026
Code postal 27620
Code commune 27285
Démographie
Gentilé Givernois
Population
municipale
486 hab. (2020 en diminution de 5,45 % par rapport à 2014)
Densité 75 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ 37″ nord, 1° 31′ 48″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 139 m
Superficie 6,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vernon
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Giverny est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Elle est surtout connue pour la maison et les jardins du peintre impressionniste Claude Monet (1840-1926).

Ses habitants sont appelés les Givernois.

GéographieModifier

LocalisationModifier

Giverny est une commune de l'extrême est du département de l'Eure, limitrophe de celui des Yvelines et proche de celui du Val-d'Oise. Elle appartient à la région naturelle du Vexin bossu qui se caractérise par les multiples sillons qui ont creusé le plateau et offre un paysage très ondulé entre les vallons secs affluents de l’Epte[1]. À vol d'oiseau, la commune est à 3,5 km à l'est de Vernon[2], à 16,5 km au nord-ouest de Mantes-la-Jolie[3], à 28 km à l'est d'Évreux[4] et à 51 km au sud-est de Rouen[5].

HydrographieModifier

La commune est située au confluent de la Seine et de l'Epte.

Voies de communication et transportsModifier

Le sentier de grande randonnée 2 (GR2) passe par la commune.

ClimatModifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

  • Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,1 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 705 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Magnanville », sur la commune de Magnanville, mise en service en 1995[13] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[14],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 628,4 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 24 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[17] à 10,8 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[19].

UrbanismeModifier

TypologieModifier

Giverny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[20],[21],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

Occupation des solsModifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (62,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,7 %), forêts (29,6 %), prairies (26,9 %), zones urbanisées (8,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %), eaux continentales[Note 8] (0,1 %)[25].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

ToponymieModifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Giverniacum vers 1025[27] ou Givernacus vers 1026 (charte de Richard II)[28], Givernei en 1055 - 1066 (Fauroux 210)[27], Gyverni en 1271 (livre des jurés de Saint-Ouen), Giverneium en 1225[28], Giverne en 1227, Juverneium en 1251[28], S. Radegunde de Giverniaco en 1274, Gyverny en 1276 (archives de la Seine-Inférieure, fonds de Saint-Ouen)[28].

Il s'agit d'un nom de domaine gaulois ou gallo-roman *GABRINIACU, composé avec le suffixe *-(I)ACU « lieu de, propriété de », autrement -acon en gaulois, qui remonte au proto-celtique *-āko(n)[29]. Pour expliquer le premier élément GABRIN(I)- François de Beaurepaire et à sa suite, René Lepelley suggèrent le nom de personne bas latin *Gabrinius (non attesté) pour le premier et Gabrinus pour le second, et que l'on retrouverait dans Givraines (Loiret)[27],[30]. Le [ʒ] initial au lieu du [g] normanno-picard, s'explique par la situation de Giverny au sud de la ligne Joret. Xavier Delamarre mentionne effectivement le nom de personne gaulois ou gallo-roman Gabrinus, dérivé du gaulois gabros, gabra « chevreuil », « chèvre » (cf. vieil irlandais gabor « bouc » ; gallois gafr « chèvre » ; vieux breton gabr → breton gaor « chèvre »)[31]. On peut considérer alors qu'il s'agit de l’anthroponyme Gabrinus, suivi du suffixe -i-acum, forme allongée d’-acum, d'où le sens global de « propriété de Gabrinus »[30].

Le thème gabro- se retrouve dans Gevry, Givry, Gièvres, Gabriac, etc.

Par contre, l'équivalent basé sur le nom latin de la chèvre, caper, d'où Caprinus, Caprinius se retrouve dans les Cheverny, Chevregny (Aisne, Capriniacum 893)[32].

Remarque : les formes anciennes Warnacus en 671, Wariniacus en 863 ont été attribuées à Giverny par Ernest Poret de Blosseville dans son Dictionnaire Topographique de l'Eure, alors qu'elles se rapportent vraisemblablement à Guerny, situé à 25 km de là, c'est la raison pour laquelle elles sont rejetées par François de Beaurepaire et René Lepelley. Malgré leur peu de compatibilité phonétique avec l'évolution en Giverny, elles ont été reprises par Albert Dauzat dans son ouvrage Dictionnaire étymologique des Noms de lieux en France et à sa suite par Ernest Nègre dans sa Toponymie générale de la France. Le premier conscient du problème, ajoute prudemment après avoir proposé l'anthroponyme germanique Warin (+ -iacum) « qui a dû se croiser au Xe siècle avec un autre nom »[33], le second lui emboite le pas en supposant une hypothétique attraction d'un nom comme Gibertus[34].

HistoireModifier

Des origines à la révolution françaiseModifier

La paroisse a été fondée sous les Mérovingiens et l'église placée sous le vocable de sainte Radegonde.

En 863, le roi Charles II le Chauve reconnaissait aux moines de l'abbaye de Saint-Denis-le-Ferment la possession de Giverny.

Au XIe siècle, le fief et l'église de Giverny revinrent à l'abbaye de Saint-Ouen à Rouen. Au Moyen Âge, plusieurs seigneurs se succédèrent mais ils restaient toujours les vassaux du prieur de Saint-Ouen. Il existait alors plusieurs monastères, dont l'un qui était situé à l'emplacement de la maison dite le Moûtier. On relèvera que la propriété dite La Dîme doit, elle, son nom à une grange dîmière qui servait de lieu de perception de l'impôt à l'abbaye jusqu'à la Révolution. Il s'y trouvait aussi une léproserie.

À la Révolution, c'est la famille Le Lorier[35] qui possédait les terres de Giverny. Monsieur Le Lorier fut d'ailleurs le premier maire du village en 1791.

L'impressionnismeModifier

En 1883, Claude Monet s'installe dans le village, dans une maison qu'il loue puis achète en 1890. Il en modifie la forme et réaménage complètement le verger en jardin fleuri. Il fera creuser en 1893, sur un bras de l'Epte, le bassin aux nénuphars au bord duquel il peindra les « Nymphéas ». Mort le , il est enterré dans le cimetière qui jouxte l'église. À la même époque, plusieurs peintres, notamment américains (par exemple Mary Fairchild), s'installent au village. Certains deviennent amis avec Claude Monet[36]. En 2001, meurt Gérald van der Kemp qui a rénové la maison et les jardins de Monet. Il est enterré non loin de ce dernier.

Le postimpressionnismeModifier

Beaucoup d'artistes américains au cours du XXe siècle apparentés au courant postimpressioniste comme Berck ont peint à Giverny a partir de 1890[37].

Cette époque du début du XXe siècle avec une amorce des la fin du XIXe siècle est considérée comme l'époque de la colonie américaine de Giverny[38].

Evolution récenteModifier

En 2020 , le restaurateur gastronomique de renommée internationale David Galienne ouvre son restaurant de cuisine normande à Giverny[39].

En 2021 , l'échec du véhicule automatique fonctionnant par intelligence artificielle entre Vernon et Giverny coûte près de 300 000 euros aux deux communes.

En 2022 , plantation sur les hauteurs de Giverny de six mille pieds de vigne près de l'église Sainte Radegonde[40] Parallèlement, à but écologique et touristique un retour à l'agriculture ante révolution industrielle à Giverny avec traction animale et sans utilisation de pesticide à Giverny[41]. L'expositon Rothko à Giverny et sa comparaison avec Claude Monet au musée des impressionistes de Giverny rencontre un important succès[42].

En 2023 , l'association culturelle de Giverny et de Vernon "Le Bateau-atelier" va organiser les premières balades écocitoyennes de Giverny[43].

Représentations de Giverny par Claude MonetModifier

Tableau Titre Date Dimensions Lieu d’exposition
  Coucher du Soleil à Giverny 1883 non précisé
  Entrée de Giverny en hiver, soleil couchant 1885 65 × 81 cm Collection privée
  Paysage d'hiver au val de Falaise (Giverny) (W975) 1885 65 × 81 cm Collection privée
  Dans le bois de Giverny, Blanche Hoschedé à son chevalet avec Suzanne lisant 1885 91 × 98 cm Musée d'art du comté de Los Angeles
  Champ de coquelicots dans un creux près de Giverny 1885 65 × 81 cm Musée des beaux-arts de Boston
  Champ de coquelicots à Giverny 1885 60 × 73 cm Musée des beaux-arts de Virginie, Richmond (Virginie)
  Meules à Giverny 1886 60 × 81 cm Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
  En Norvégienne. La barque à Giverny 1887 69 × 80 cm Musée d'Orsay, Paris
  La Barque 1887 146 × 133 cm Musée Marmottan, Paris
  Sous les peupliers, effet de soleil 1887 74× 93 cm Staatsgalerie (Stuttgart)
  Peupliers à Giverny 1888 93 × 74 cm Museum of Modern Art (New York)
  Courbe de l'Epte 1888 Philadelphia Museum of Art
  Le Pré à Giverny, soleil levant 1888 Musée de l'Ermitage (Saint-Pétersbourg)
  Canoé sur l'Epte 1890 133 × 145 cm São Paulo Museum of Art
  Champ d'avoine aux coquelicots vers 1890 65 × 92 cm Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg
  Champ de coquelicots à Giverny 1891 61 × 96 cm Art Institute of Chicago
  Prairie à Giverny 1894 73 × 92 cm Musée d'art de l'université de Princeton
  Jeunes femmes de Giverny, effets de soleil 1894 Musée d'Israël (Jérusalem)
  Inondation à Giverny 1896 Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague
  La Seine à Giverny 1897 73 × 92 cm National Gallery of Art, Washington
  Matin sur la Seine, beau temps 1897 89 × 92 cm Maison-Blanche, Washington
  Bras de Seine près de Giverny 1897 73 × 93 cm Musée d'Orsay, Paris
  Bras de Seine près de Giverny 1897 81 × 92 cm Musée des beaux-arts de Boston
  Matin sur la Seine (W1499) 1898 73 × 91 cm Musée national de l'art occidental (Tokyo)

En 1992, la Terra Foundation for American Art inaugure le musée d'art américain qui devient le musée des impressionnismes Giverny en 2009.

En 1996, Giverny reçoit la visite de Hillary Clinton, épouse du président des États-Unis et en 2007 celle de l'empereur du Japon Akihito.

Politique et administrationModifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1953 René Mayer Rad. Président du Conseil, ministre, conseiller général, député de Constantine
1953 1963 Suzanne Legé Sans étiquette Directrice de maison de repos
mars 1963 1983 Bernard Berche UDF agriculteur
mars 1983 1989 François Lamy UDF chirurgien
mars 1989 1993 Bernard Berche UDF agriculteur
mars 1993 2008 Guy Colombel PS Conducteur de travaux
mars 2008 en cours Claude Landais DVD Directeur de logistique retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Population et sociétéModifier

DémographieModifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

En 2020, la commune comptait 486 habitants[Note 9], en diminution de 5,45 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
422430327407396417406378348
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
334354340328306279277305291
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
250313273243309298276304372
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
363386509502548524508506501
2017 2020 - - - - - - -
494486-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l'évolution démographique

ÉvénementsModifier

  • Salon international du pastel (art du pastel en France) chaque année fin mai-début juin
  • Musique de chambre à Giverny (festival international de musique de chambre fin août-début septembre)
  • Festival de Giverny, festival de musiques actuelles, présente des auteurs compositeurs interprètes. Courant septembre.
  • La Normandie et le Monde de l'Art, festival international de cinéma de Vernon (début juillet, au musée des impressionnismes).
  • Rock in the Barn, festival [Quand ?] de musiques actuelles.

Culture locale et patrimoineModifier

Lieux et monumentsModifier

 
La maison de Claude Monet vue du jardin
 
Le bassin aux nymphéas de Claude Monet
 
Le pont japonais côté étang
 
Le pont japonais côté bief
La propriété fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [48].

Patrimoine naturelModifier

Site classéModifier

Personnalités liées à la communeModifier

Périphrase désignant GivernyModifier

Dans les artsModifier

MusiqueModifier

LittératureModifier

Michel Bussi, deuxième écrivain français en nombre de livres vendus, derrière Guillaume Musso (classement GFK-Le Figaro, 2017) développe l'intrigue de Nymphéas noirs dans le village de Giverny. Ce roman a été le roman policier français le plus primé en 2011[53].

GalerieModifier

Notes et référencesModifier

NotesModifier

  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

RéférencesModifier

  1. « Le Vexin bossu », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
  2. « Distance à vol d'oiseau entre Giverny et Vernon », sur www.lion1906.com (consulté le ).
  3. « Distance à vol d'oiseau entre Giverny et Mantes-la-Jolie », sur www.lion1906.com (consulté le ).
  4. « Distance à vol d'oiseau entre Giverny et Évreux », sur www.lion1906.com (consulté le ).
  5. « Distance à vol d'oiseau entre Giverny et Rouen », sur www.lion1906.com (consulté le ).
  6. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  12. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
  13. « Station Météo-France Magnanville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Orthodromie entre Giverny et Magnanville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  15. « Station Météo-France Magnanville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Orthodromie entre Giverny et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  18. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  19. « Station météorologique d'Évreux-Huest - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  27. a b et c François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 117.
  28. a b c et d Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 98.
  29. Pierre-Yves Lambert, La langue gauloise, errance 1994.
  30. a et b René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen, (ISBN 2-905461-80-2), p. 134a
  31. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003, p. 172-173.
  32. François de Beaurepaire, op. cit..
  33. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 321b
  34. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non romanes ; formations dialectales, vol. 2, Droz, , p. 749 n°12611 [1]
  35. Un Lelorier fut maire de Vernon en 1831.
  36. « Les peintres américains du côté de chez Monet », sur LEFIGARO (consulté le ).
  37. https://www.ouest-france.fr/culture/arts/expositions/normandie-impressionniste/normandie-impressionniste-a-giverny-l-influence-de-l-impressionnisme-sur-les-peintres-americains-7030700
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  52. Prisma Média, « David Gallienne - La biographie de David Gallienne avec Gala.fr », sur Gala.fr (consulté le ).
  53. « Michel Bussi, un auteur à succès », sur France 3 Normandie, 27 mais 2016.

Voir aussiModifier

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BibliographieModifier

  • Marina Bocquillon-Ferretti, Le Jardin de Monet à Giverny, l'invention d'un paysage, 5 continents,
  • Marc Elder, Giverny, chez Claude Monet, Le Livre d'Histoire, , 176 p.

Articles connexesModifier

Liens externesModifier