Esparros

commune française du département des Hautes-Pyrénées

Esparros
Esparros
Vue du village.
Blason de Esparros
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Bagnères-de-Bigorre
Intercommunalité Communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses
Maire
Mandat
Jean-Marie Duthu
2020-2026
Code postal 65130
Code commune 65165
Démographie
Gentilé Esparrosien
Population
municipale
173 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 5,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 01′ 58″ nord, 0° 19′ 18″ est
Altitude 420 m
Min. 439 m
Max. 1 924 m
Superficie 32,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Neste, Aure et Louron
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Esparros
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Esparros
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Voir sur la carte topographique des Hautes-Pyrénées
Esparros
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Esparros
Liens
Site web http://www.esparros.com

Esparros est une commune française située dans l'est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la province du Haut-Adour, autrefois incluse dans l’ancien comté de Bigorre.

Il s’agit d’une zone montagneuse constituée des prolongements occidentaux des massifs de Néouvielle et de l’Arbizon. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par l'Arros, l'Ayguette, le ruisseau de Bouchidet et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Esparros est une commune rurale qui compte 173 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 844 habitants en 1851..

Ses habitants sont appelés les Esparrosiens.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune d'Esparros se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 30 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département, à 14 km de Bagnères-de-Bigorre[2], sous-préfecture, et à 8 km de Capvern[3], bureau centralisateur du canton de Neste, Aure et Louron dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lannemezan[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Laborde (1,7 km), Lomné (2,4 km), Labastide (2,6 km), Arrodets (3,1 km), Bulan (3,6 km), Espèche (3,8 km), Avezac-Prat-Lahitte (4,0 km), Batsère (4,3 km).

Sur le plan historique et culturel, Esparros fait partie de la région des Baronnies, dont le nom est issu d’une légende selon laquelle quatre seigneurs du Moyen Âge (les barrons d’Esparros et de Lomné, le vcomte d’Asté et le sire d’Uzer) avaient pour habitude de festoyer ensemble aux sources de l’Arros, chacun d’eux gardant un pied sur sa terre et l’autre sur celle du voisin[5].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
 
Carte de la commune d'Esparros et des proches communes.

Hydrographie modifier

 
Le col de Couradabat et le vallon du Riou Serbi.

Elle est drainée par l'Arros, L'Ayguette, le ruisseau de Bouchidet, L'Aube, L'Aube, Riou Serbi, le ruisseau de l'Artigaus et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 30 km de longueur totale[7],[Carte 1].

L'Arros, d'une longueur totale de 130,8 km, prend sa source dans la commune d'Esparros et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Izotges, après avoir traversé 54 communes[8].

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,4 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 1 174 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,5 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lannemezan », sur la commune de Lannemezan, mise en service en 1970[14] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 159,3 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 33 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[18], à 12,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[20].

Milieux naturels et biodiversité modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[21] :

  • les « Chaînon calcaire de la Bouche de Campan et soulane du Signal de Bassia » (2 055 ha), couvrant 6 communes du département[22] ;
  • le « Dortoir de Milan royal d'Esparros » (202 ha), couvrant 2 communes du département[23] ;
  • le « massif de Lhéris, Hautes-Baronnies » (5 455 ha), couvrant 9 communes du département[24] ;
  • le « réseau hydrographique des Baronnies » (390 ha), couvrant 35 communes du département[25] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[21] :

  • les « Baronnies » (20 367 ha), couvrant 43 communes du département[26] ;
  • le « bassin du Haut Adour » (27 303 ha), couvrant 18 communes du département[27].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Esparros est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[28],[I 2],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

 
Rue du village.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (72,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,9 %), prairies (12,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1 %)[30].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Logement modifier

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 163[I 5].
Parmi ces logements, 50,8 % sont des résidences principales, 43,1 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants.

Voies de communication et transports modifier

Cette commune est desservie par les routes départementales D 14 et D 26.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Esparros est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité moyenne)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arros. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2007 et 2009[34],[31].

Esparros est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[35]

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Esparros.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[36].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 24,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 184 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 91 sont en aléa moyen ou fort, soit 49 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[37],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[38].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[31].

Toponymie modifier

 
 
 
Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Esparros à l'ouest de Hèches

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[39] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

  • Bernardus Raymundi d’Esparros, latin et gascon (1095, cartulaire de Saint-Pé) ;
  • Raymundum de Sparros, latin et gascon (v. 1120-1130, cartulaire de Saint-Pé) ;
  • Arramun d’Esparros, (v. 1140, livre vert de Bénac) ;
  • Rn. de-Sparos, (v. 1170, cartulaire de Bigorre) ;
  • Petrus et Bernardus Raymundi de-Sparos, latin et gascon (1300, enquête Bigorre) ;
  • Esparros, (fin XVIIIe siècle, carte de Cassini).

Nom occitan : Esparròs.

Histoire modifier

 
Une croix.

Esparros était le siège d'une baronnie s'étendant sur quatre paroisses (Esparros, Labastide, Laborde et Arrodets) mentionnées au XIIe siècle. C'est de la baronnie d'Esparros que vient le nom des Baronnies des Pyrénées, attribué récemment à tout le bassin du Haut Arros ; les seigneurs d'Esparros sont cités au XIe siècle.

Préhistoire modifier

Antiquité modifier

Moyen Âge modifier

Temps modernes modifier

Révolution française et Empire modifier

Époque contemporaine modifier

Cadastre napoléonien d'Esparros modifier

Le plan cadastral napoléonien d'Esparros est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[40].

Politique et administration modifier

 
La mairie en 2022.
 
Le foyer rural en 2020.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1989 décembre 2006 André Pène PCF  
décembre 2006 mars 2008 Étienne Duthu    
mars 2008 en cours Jean-Marie Duthu    

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Historique administratif modifier

Sénéchaussée de Toulouse, élection d'Astarac, baronnie d'Esparros, canton de La Barthe-de-Neste (depuis 1790)[41].

Intercommunalité modifier

Esparros appartient à la communauté de communes du Plateau de Lannemezan Neste-Baronnies-Baïses créée en janvier 2017 et qui réunit 57 communes.

Services publics modifier

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].

En 2021, la commune comptait 173 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
487494523563718732755802844
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
783788781770735762713734649
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
625607562519513508470342270
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
244232202211192194177161179
2021 - - - - - - - -
173--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique
 
Le stade de la Ribère de rugby en 2020.
 
Le monument aux morts.
 
L'oratoire.

Enseignement modifier

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école en 2017[47].

Sports modifier

  •   Club de rugby.

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 91 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 176 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 320 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,8 % 6,4 % 11,1 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 112 personnes, parmi lesquelles on compte 71,3 % d'actifs (60,2 % ayant un emploi et 11,1 % de chômeurs) et 28,7 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 11]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 20 en 2013 et 25 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 72, soit un indicateur de concentration d'emploi de 50,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,6 %[I 12].

Sur ces 72 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 26 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 87,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 11,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Culture locale et patrimoine modifier

 
L'église de l'Assomption en 2020.

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
Parti de gueules à deux lions d'or l'un sur l'autre, et d'azur à deux lévriers de gueules* colletés et bouclés d'or, passant l'un sur l'autre.
Détails
* Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur azur, absolument interdit en héraldique).

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Esparros » sur Géoportail (consulté le 3 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a b et c « Métadonnées de la commune d'Esparros » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la ville d' Esparros
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Esparros » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Esparros » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Hautes-Pyrénées » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Esparros » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. Stephan Georg, « Distance entre Esparros et Tarbes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Esparros et Bagnères-de-Bigorre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Esparros et Capvern », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Esparros », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 283-284.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. « Fiche communale d'Esparros », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  8. Sandre, « l'Arros »
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le ).
  14. « Station Météo-France Lannemezan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Esparros et Lannemezan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France Lannemezan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Esparros et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  19. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  20. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  21. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Esparros », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « ZNIEFF les « Chaînon calcaire de la Bouche de Campan et soulane du Signal de Bassia » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « ZNIEFF le « Dortoir de Milan royal d'Esparros » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF le « massif de Lhéris, Hautes-Baronnies » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF le « réseau hydrographique des Baronnies » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « ZNIEFF les « Baronnies » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « ZNIEFF le « bassin du Haut Adour » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  28. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  30. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  31. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Esparros », sur Géorisques (consulté le ).
  32. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  33. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  34. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  35. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie (PDPFCI) 2020 – 2029 », sur hautes-pyrenees.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Les risques majeurs dans les Hautes-Pyrénées », sur gouvernement.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  37. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  38. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Esparros », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  39. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes Pyrénées intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Conseil Général des Hautes Pyrénées, 2000.
  40. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral d'Esparros en 1825
  41. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
  42. « Liste des juridictions compétentes pour Esparros », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
  43. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  44. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  45. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).