Discussion:Risque de catastrophe planétaire

Dernier commentaire : il y a 5 ans par Les Yeux Noirs dans le sujet Extinction de l'humanité et Risque de catastrophe planétaire
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Remarque sur une référence modifier

Bonjour, une remarque sur la référence n°96 (« Toba Catastrophe Theory », Science Daily,‎ 2016); l'article est simplement un copier/coller de l'article wikipédia anglais sur le sujet Toba catastrophe theory (en). Peut-être qu'une autre référence serait plus pertinente. Cordialement, --Nerfles (discuter) 4 août 2016 à 18:12 (CEST)Répondre

  Voilà qui est réglé, et de toute façon je vais chercher le plus de références francophones possibles. Mais au départ, je me suis appuyé sur l'article anglais, sans toujours tout contrôler, hélas...--Dfeldmann (discuter) 4 août 2016 à 18:29 (CEST)Répondre

Félicitation pour votre efficacité!--Nerfles (discuter) 4 août 2016 à 19:31 (CEST)Répondre

Menaces telluriques modifier

Je suis passé en diagonale suite à la note sur le bistro. Je suis d'accord sur les possibilités de destruction massives que pourrait provoquer l'éruption d'un supervolcan, mais je suis surpris que l'article n'évoque pas le danger d'éruptions effusives de grande ampleur et de longue durée, comme ce fut apparemment le cas des trapps du Deccan auxquels certains experts attribuent un rôle au moins partiel dans l'extinction des dinosaures. --Lebob (discuter) 4 août 2016 à 19:20 (CEST)Répondre

C'est ce dont parle le dernier paragraphe de la section "Supervolcans". Mais c'est vrai que ce sont deux aléas différents, quoique tous deux volcaniques. Ariel (discuter) 4 août 2016 à 19:28 (CEST)Répondre
Et aussi, me semble-t-il, de fréquence bien plus faible — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Dfeldmann (discuter), le 4 août 2016 à 19:45‎.
Dans cette optique il serait intéressant (mais pas si facile) de créer un tableau (triable) des différents risques, où l'on indiquerait le niveau de gravité (qualitatif), la fréquence moyenne (valeur ou fourchette pour les risques qui le permettent, évaluation qualitative dans le cas contraire), la durée probable (idem), la durée de préavis probable (idem) et les moyens de remédiation (quand ils existent). Certaines cases en resteraient bien sûr à l'état de point d'interrogation, mais d'autres pourraient être remplies avec intérêt. Ariel (discuter) 5 août 2016 à 07:57 (CEST)Répondre

Titre de l'article modifier

Risque de catastrophe globale me semble vague (traduction de (en) global par globale). Ici, (en) global renvoie plus à planétaire. Risque de catastrophe planétaire serait donc plus adapté. --Lotus 50 (discuter) 4 août 2016 à 19:31 (CEST)Répondre

Dans ce contexte, global s'oppose à local (c'est peut-être ma formation de mathématicien qui parle). Mais que disent les sources ? en gros, quatre fois plus de références pour "catastrophe planétaire" que pour "catastrophe globale". Adjugé (jusqu'à nouvel ordre ?)--Dfeldmann (discuter) 4 août 2016 à 19:44 (CEST)Répondre

Extinction massive et témoins modifier

Bonjour.

Cette phrase dans le 3e paragraphe du sous-titre Estimation de la vraisemblance du risque me gêne un peu : « Contrairement à la plupart des autres catastrophes, le fait qu'une extinction massive concernant l'humanité ne se soit jamais produite dans le passé ne donne aucune information sur la probabilité d'un tel évènement dans l'avenir, parce que, par définition, un tel évènement ne laisse pas d'observateurs ». La dernière partie me semble assez ambiguë, car à quel niveau on parle d'observateur ? S'il s'agit de l'espèce considérée, cette phrase est vraie, mais si on parle à l'échelle de la biosphère, c'est faux. Les extinctions massives impliquent une disparition massive d'espèces au sein de la biosphère, mais pas de l'intégralité (sinon, on ne serait pas là). Il faudrait un peu préciser le sens de cette phrase, notamment ce que l'on attend par « observateur ». Géodigital (Ici la Terre digitale) 5 août 2016 à 12:42 (CEST).Répondre

J'aurais peut-être dû mettre ainsi l'emphase : extinction massive concernant l'humanité, et préciser "observateurs humains" ?--Dfeldmann (discuter) 5 août 2016 à 18:21 (CEST)Répondre
Dans ce cas, cette proposition n'a plus d'utilité, vu que l'Humanité n'a connu aucune extinction de masse. Le mieux serait de la supprimer et de s'arrêter à « la probabilité d'un tel évènement dans l'avenir. » Géodigital (Ici la Terre digitale) 5 août 2016 à 23:52 (CEST).Répondre
  Géodigital : Bon, je sens qu'il faudra détailler nettement plus : c'est une variante du principe anthropique. Par exemple, nous n'avons jamais observé de chute de grêlons de plus d'un kilo (mettons), mais même en l'absence de tour théorie sur leur formation, il est possible de majorer la probabilité que cela arrive (sous quelques hypothèses raisonnables). En revanche, il n'est pas possible d'exclure que la probabilité de notre extinction ait toujours été élevée, puisque il faut qu'elle n'ait pas eu lieu pour qu'on puisse en parler, exactement comme il n'est pas possible d'exclure que la probabilité d'existence de la vie soit extrêmement faible, puisque nous devons exister pour pouvoir en parler. Après, je ne prétend pas que l'argument soit convainquant, j'essaie seulement de l'esquisser : une description plus complète et une discussion figurent dans les sources.--Dfeldmann (discuter) 6 août 2016 à 00:33 (CEST)Répondre
(1) « Le record mondial du plus lourd grêlon est de 1,02 kg. Il est tombé à Gopalganj au Bangladesh le 14 avril 1986. Quatre-vingt-douze personnes (92) furent tuées durant l'orage » (article Grêle). (2) Quand la loi de probabilité d'un phénomène est bien comprise, on peut sans problème estimer l'espérance de l'intervalle de temps nous séparant de sa prochaine occurrence, indépendamment de toute observation. Exemple : collision avec un astéroïde d'au moins x km de diamètre. Ariel (discuter) 6 août 2016 à 08:35 (CEST)Répondre
Tout-à-fait, et mon exemple était mal choisi (mettons alors la probabilité pour un chien de dépasser quarante ans). Le point central est qu'il y a un biais de sélection pour les événements qui ne peuvent pas avoir été observés.--Dfeldmann (discuter) 6 août 2016 à 08:43 (CEST)Répondre
Admettons. Mais la question que je pose surtout est finalement, est-ce que ce raisonnement un peu métaphysique est essentiel dans l'article ? Si oui, le garder avec une formulation plus compréhensible. Si non, je ne pense pas que ce soit utile, car cela va embrouiller le lecteur. Géodigital (Ici la Terre digitale) 7 août 2016 à 17:55 (CEST).Répondre
PS : pas vu la reformulation avant de poster mon message. Mais cela me paraît beaucoup plus clair maintenant. Géodigital (Ici la Terre digitale) 7 août 2016 à 17:56 (CEST).Répondre
Merci. Je pense que c'est un point important, de fait signalé souvent par les sources comme un obstacle non negligeable a l'estimation des probabilités.--Dfeldmann (discuter) 7 août 2016 à 18:36 (CEST)Répondre

Supervolcans et Grandes provinces ignées modifier

Bonjour Dfeldmann  . Dis, où as-tu été pêcher que «  les éruptions ayant donné naissance aux provinces magmatiques s'accompagnent sans doute de l'activité (durant des dizaines voire des centaines de milliers d'années) de nombreux supervolcans » ? Dans la section Grandes provinces ignées de l'article Supervolcan je vois bien écrit « Bien que non explosifs, les gaz et la poussière libérés par une telle éruption ont un impact climatique équivalent aux éruptions de niveau 8, par conséquent aux supervolcans », pas que ces provinces magmatiques impliquent le moins du monde des supervolcans (d'ailleurs je me demande bien ce que fait cette section dans cet article). Il me semble au contraire (mais je ne suis pas un grand connaisseur des supervolcans, quoique spécialisé en magmatologie-volcanologie) que les grandes provinces ignées (le plateau du Deccan en Inde, par exemple) impliquent un volcanisme fissural de grande ampleur très différent du volcanisme axial des supervolcans (plutôt dus à l'évolution de grandes chambres magmatiques différenciées), et analogue au contraire des gigantesques éruptions sans volcan à l'origine des mers lunaires. Cordialement, Ariel (discuter) 5 août 2016 à 14:04 (CEST)Répondre

Le problème qui me chiffonne de mon côté, c'est déjà l'utilisation de l'appellation « Supervolcan » qui est un terme médiatique utilisé pour les volcans ayant eu une éruption avec un très fort VEI et non-reconnu par les volcanologues. Par ailleurs, il faudrait faire la part des choses entre sources scientifiques sérieuses et sources journalistiques qui ont tendance à faire dans le sensationnel quand on traite ce genre de sujet, relevant uniquement la petite phrase catastrophiste qui est largement différente de la réalité. Si on a des évidences que le climat mondial peut être influencé par de telles éruptions et mettre en péril certaines espèces (comme Toba), il me semble qu'on est plutôt dans des bouleversements profonds qui restent à l'échelle régionale ou continentale. Malgré la grande expansion de ses cendres, la dernière éruption de Yellowstone ne me semble pas avoir mis l'Humanité en péril, mais je ne suis pas spécialiste en volcanologie et paléoclimatologie.
Comme Ariel Provost (d · c), je pense qu'il faut distinguer les « supervolcans » des grands provinces ignées qui sont deux volcanismes différents avec des effets différents. En parallèle, il faut aussi distinguer les causes d'une disparition de l'Humanité toute entière de celles de la disparition de la civilisation moderne (je pense par exemple aux inversions magnétiques qui ne signifieront probablement pas la fin de l'Humanité, mais celle de nos sociétés modernes basées sur l'électricité). Géodigital (Ici la Terre digitale) 5 août 2016 à 15:03 (CEST).Répondre
  Ariel Provost et Géodigital : Tout d'abord, j'ai vraiment honte (je soupçonne qu'une lecture ancienne et trop hâtive des travaux de Vincent Courtillot en est en partie responsable) : effectivement, il s'agit de deux mécanismes distincts (j'ai rectifié en conséquence, mais en revanche, l'aspect risque existentiel me parait incontestable dans le cas des provinces ignées (les supervolcans, eux, sont en effet plutôt des risques de catastrophes planétaires ou même seulement continentales : lors de la dernière éruption de Yellowstone, les hominiens étaient tous en Afrique). Les autres risques mentionnés ne sont en effet pas tous comparables, et relèvent (dans la classification de Bostrom) de la différence entre simple risque de catastrophe planétaire et risque existentiel (de disparition de l'Humanité) ; il me semble que l'article met assez clairement cela en lumière, mais un regroupement ou une signalisation spéciale serait peut-être utile.--Dfeldmann (discuter) 5 août 2016 à 18:36 (CEST)Répondre
Je ne sais pas si tu l'as utilisé dans ce cadre, mais pour les relations volcans-changements climatiques, Vincent Courtillot est un auteur à prendre avec des pincettes, étant de mémoire un des dernières partisans du climatoscepticisme en France (sans remettre en cause la qualité de son travail dans ses domaines de spécialité).
Pour le reste, comme l'a suggéré Ariel, il serait intéressant de faire un tableau de synthèse en fin d'article pour résumer les différents risques et les distinguer. Je pense perso que s'il continue comme il est parti, cet article méritera largement un AdQ. Géodigital (Ici la Terre digitale) 5 août 2016 à 23:50 (CEST).Répondre

Revue de presse modifier

Cet article est mentionné ici [1] sur Rue89 ;) Durifon (discuter) 9 août 2016 à 15:52 (CEST)Répondre

Je devrais le référencer dans la section consacrée aux raisons pour lesquelles les gens minimisent le problème, mais j'ai peur que cela fasse référence circulaire...--Dfeldmann (discuter) 9 août 2016 à 16:52 (CEST)Répondre

introduite par le philosophe Nick Bostrom ? modifier

Oui, enfin, nombre de religions annoncent la fin des temps depuis des siècles... Témoins la grande peur de l'an 1000. Est ce vraiment si novateur ? apc005 (discuter) 30 août 2016 à 19:05 (CEST)Répondre

Oui, justement (lire l'article) : d'une part, il s'agit d'analyser rationnellement la notion, d'autre part, de faire le tri entre la fin des temps, la presque fin des temps, le début de la fin... Accessoirement, la peur de l'an mil, c'est un mythe.--Dfeldmann (discuter) 10 septembre 2016 à 09:08 (CEST)Répondre

Quelques observations modifier

Bonjour à tous. Notifé par @Dfeldmann, j'apporte ici quelques observations sur cet article, en tant que praticien de la gestion de crise et plus globalement un peu au fait des notions de risques majeurs.

Si en première lecture, l'article paraît riche, documenté et bien illustré, il semble malgré tout qu'il puisse être amélioré sur différents aspects. Pour atteindre le niveau AdQ, un article WP doit en effet aborder l'ensemble des facettes du sujet, d'une manière équilibrée et neutre en renvoyant si nécessaire à des articles détaillés pour de plus amples développements.

Or le sujet est sensible car la peur de fin du monde est une des principales peurs de l'humanité. Il convient d'être vigilant si on ne veut pas colporter des rumeurs et mettre en avant telle ou telle théorie plus qu'une autre. Or globalement l'article fait la part belle aux théories de Nick Bostrom en le citant même comme créateur du concept en 2008, ce qui paraît grandement abusif. Bostrom est fondateur de la World Transhumanist Association (devenue depuis Humanity+) qui prône l'usage des sciences et des techniques afin d'améliorer les caractéristiques physiques et mentales des êtres humains. Si certes ce mouvement étudie aussi les effets négatifs du transhumanisme et peut donc servir de source à cet article, d'une part il me paraît abusif d'écrire "ce n'est qu’au début du XXIe siècle que divers organismes ont commencé à les étudier systématiquement, en particulier sous l’impulsion des mouvements transhumanistes", d'autre part à trop le citer on risque de mettre en avant le mouvement transhumaniste (il a déjà son article, cela suffit).

Définition modifier

Tout article de WP doit commencer par une bonne définition du concept que l'on veut décrire. Or le résumé introductif commence mal puisqu'il dit qu'on emploie le mot "risque de catastrophe planétaire" "".. pour désigner un évènement futur hypothétique qui aurait le potentiel de dégrader le bien-être de la majeure partie de l’humanité, par exemple en détruisant la civilisation moderne.""

Cette définition pourrait à la limite s'appliquer à un titre comme "catastrophe planétaire", une catastrophe étant un événement mais dès lors qu'on met "risque" dans le titre, il faut décrire chacun des concepts (risque, catastrophe et planétaire). Une meilleure définition pourrait être "le risque de catastrophe planétaire est la combinaison de la probabilité de survenue d’une catastrophe ayant des conséquences négatives potentielles pour la santé humaine, l’environnement, les biens, dont le patrimoine culturel et l’activité économique d'une grande partie de la planète. Le niveau d'intensité maximale d'une catastrophe est atteint avec la destruction d'une de ces strates, voire de la disparition de l'humanité.

Doublons avec des articles connexes modifier

L'article est une traduction de l'article anglais, augmentée de compléments. Toutefois de nombreux doublons apparaissent avec les articles Fin du monde et Théories sur les risques d'effondrement de la civilisation industrielle, auquel on peut ajouter Fin du monde en 2012, sans que l'un ou l'autre puissent apparaître comme étant des articles détaillés de celui-ci. Une réécriture s'appuyant sur le principe article principal / articles détaillés doit être envisagée.

Le plan modifier

Le plan actuel est celui-ci :
1 Classifications
2 Sources potentielles de risques
2.1 Risques dus à des actions humaines
2.2 Risques non anthropogéniques
3 Estimation de la vraisemblance du risque
4 Importance économique et éthique des risques existentiels
5 Perception des risques
6 Organisations d'évaluation des risques
7 Précautions et prévention
8 Analyses et critiques
9 Dans la fiction

Dans une approche large du concept, une section "mythes et croyances associés à la fin du monde" devrait être ajoutée. La notion de catastrophe planétaire est en effet une véritable constante dans l’imaginaire humain : toutes les sociétés ont cru à la réalité de catastrophes passées ou à venir. Mais ces cataclysmes qu’évoquent les mythologies étaient rarement complets, et lorsqu’ils l’étaient, ils se trouvaient justifiés comme des moyens de régénération. La pensée d’apocalypse n'a en fait été suspendue que pendant un laps de temps fort court, entre Kant et Hiroshima.

La section "classifications" doit aussi aborder les autres classifications dont celle s'appuyant en particulier sur la typologie des enjeux atteints ou détruits :

Risque Manifestations ou précurseur
économique Chocs pétroliers - Interruption des approvisionnements - chute des valeurs boursières - chute brutale de la croissance chinoise - crise de l'endettement
environnemental Changement climatique - Crise dans les approvisionnements en eau - tempêtes tropicales - tremblements de terre - inondation - volcanisme
géopolitique Terrorisme classique - Terrorisme islamiste - Prolifération des ADM - guerres civile et/ou interétatiques - criminalité globale - déconnexion de la globalisation - instabilité du Moyen-Orient
social Pandémies - Infections dans les pays en développement - maladies chroniques dans les pays développés
technologique Rupture des systèmes d'information - Risques émergents liés à l'usage des nanotechnologies - risques liés au développement de l'intelligence artificielle.

La section "Sources potentielles de risques" est à reformuler sur la base du tableau ci-dessus. En outre la section "nanotechnologie" est de taille démesurée par rapport aux autres sections.

La section "Estimation de la vraisemblance du risque" doit aborder la notion de probabilité et d'évaluation des dégâts (cf les études de Posner).

La section "Analyse et critiques" met en avant les critiques de la théorie de Nick Bostrom. Ce n'est pas l'objet de l'article, selon mon point de vue.

La section "Précautions et prévention" est à développer. Quelles études et quels dispositifs sont mis en place par les états ou au niveau international pour faire anticiper une telle catastrophe planétaire ?

Section Bibliographie : des références complémentaires pourront être puisées dans cette bibliographie.

Bon, ce ne sont que des éléments de réflexions. Pour ma part, cet article, trop partial et incomplet, ne peut pas être présenté au niveau AdQ. Le pb, est que je n'ai pas trop de temps pour m'y investir. Cordialement.Roland45 (discuter) 26 décembre 2016 à 17:52 (CET)Répondre

Début de réponse modifier

Bon, je ne vais pas tout de suite reprendre cette analyse détaillée (si ce n'est que je remercie Roland45 de s'y être livré), mais une partie non négligeable des critiques faites me semble manquer sa cible : les concepts de "existential risk" et de "global catastrophic risk" ont bien été introduits par Nick Bostrom, et ce sont de ces concepts précis (et de leur analyse, principalement par le mouvement transhumaniste, mais pas seulement) que parle l'article ; il est bien évident que la chose (le risque de fin de l'humanité) et son analyse existe depuis bien plus longtemps, mais pas cette conceptualisation ; il est de plus caractéristique que les principales craintes (catastrophes malthusiennes et crises systémiques, ainsi peut-être que le réchauffement climatique) aient été niées ou minimisées jusqu'à une date très récente (voir la section consacrée aux réceptions critiques, et aux organismes dédiés), tandis que depuis 2005 environ, de puissants acteurs économiques (mais individuels) tels que Bill Gates ou Elon Musk se mettent à tirer diverses sonnettes d'alarme. C'est ce paysage précis que veut décrire l'article, et non tenter une étude globale (ce qui me paraîtrait relever de la synthèse inédite, et en tout état de cause sortir du cadre défini par le titre) ; il est bien possible, ce faisant, que je passe à côté de quelque chose de bien plus intéressant et bien plus caché (ne serait-ce que la passionnante question de savoir si les hommes de pouvoir et d'argent « savent », et ont déjà pris leurs précautions tout en nous dissimulant la terrible vérité), mais par définition, Wikipédia n'a pas pour objectif de révéler des vérités cachées, ni même de donner aux faits plus d'importance que ne leur en accordent les sources...--Dfeldmann (discuter) 26 décembre 2016 à 21:28 (CET)Répondre

Je viens déjà, pour parer au plus urgent, de mettre un bandeau d’homonymie (ou plutôt de "confusion ") spécifiant qu’il ne s’agit que des points de vue dérivés de ceux de Bostrom.--Dfeldmann (discuter) 27 décembre 2016 à 09:32 (CET)Répondre
Il faudra alors clairement préciser dans l'article ce qui est spécifique à Bolstrom et ce qui a été étudié par d'autres. Il me semble qu'il y a une grande confusion. Bolstrom a priori est parti des notions d'effondrement de la société suite aux dangers de certains progrès de la science, puis a généralisé. Dès lors qu'on généralise il faut aborder le concept globalement. Le principe d'approcher globalement la notion de catastrophe planétaire sous tous ses aspects (dont celui d'approche historique de la fin du monde), me paraît plus adapté. Sinon, on tombe dans du prosélytisme.Roland45 (discuter) 27 décembre 2016 à 09:45 (CET)Répondre
Il me semblait que les choses étaient claires, il va donc falloir que je trouve un moyen de les mettre mieux en évidence. À tort ou à raison, les sources montrent que la problématique définie par les mouvements proche du transhumanisme (y compris par des groupes alarmistes, particulièrement inquiets d'avancées technologiques telles que l'intelligence artificielle) est désormais la plus répandue (autrement dit, que tous les organismes d'étude et de prévention des risques globaux utilisent plus ou moins les classifications de Bostrom, quitte à en critiquer tel ou tel aspect). Si je me trompe, la mise en évidence de reprise critique de ces problématiques (pour par exemple les déconstruire et proposer d'autres axes de réflexion) ne devrait pas poser de problèmes de source (par définition) et constituerait alors un ajout indispensable à l'article. Mais, même si nous (wikipédiens) pensons que les idées de Bostrom sont d'importance négligeable, notre devoir est cependant de les mentionner proportionnellement à l'intérêt que leur accordent les sources de qualité.--Dfeldmann (discuter) 27 décembre 2016 à 13:52 (CET)Répondre

Proposition au label modifier

L'article est à peu près définitif à présent ; je me lance...

Proposition d'article de qualité refusée le 15 février 2017 modifier

Cet article a été proposé comme article de qualité mais a été rejeté car ne satisfaisait pas les critères de sélection dans sa version du 15 février 2017 (historique).
Si vous désirez reprendre l'article pour l'améliorer, vous trouverez les remarques que firent les wikipédiens dans la page de vote.

L'article a toutefois été promu BA à l'issue de ce vote. Gemini1980 oui ? non ? 15 février 2017 à 01:20 (CET)Répondre

Référence importante modifier

Bonjour, je découvre juste cet article. Il manque une référence majeure selon moi, qui permettrait d'étoffer pas mal de passages encore incomplets et surtout d'éviter d'affirmer que l'idée de catastrophe planétaire a été inventée ex nihilo par Nick Bostrom :

Il y fait notamment une utile synthèse des grands textes sur ce thème, notamment La bombe atomique et l’avenir de l’homme (Karl Jaspers, Buchet/ Chastel, Paris, 1963), mais aussi Günther Anders, Hans Jonas ou Arne Næss, auteurs incontournables sur le sujet. Bon courage, FredD (discuter) 16 février 2017 à 05:15 (CET)Répondre

J'ajoute, en ce qui concerne les mobilisations politiques s'inquiétant d'une catastrophe globale, la thèse de doctorat de Luc Semal :
  • Luc Semal, Militer à l’ombre des catastrophes : contribution à une théorie politique environnementale au prisme des mobilisations de la décroissance et de la transition, Lille, Thèse de doctorat en Science politique, sous la direction de Pierre Mathiot et de Bruno Villalba (soutenue le 08-12-2012 à Lille 2), (lire en ligne).
Cdlt, FredD (discuter) 16 février 2017 à 15:50 (CET)Répondre

Liens externes modifiés modifier

Bonjour aux contributeurs,

Je viens de modifier 1 lien(s) externe(s) sur Risque de catastrophe planétaire. Prenez le temps de vérifier ma modification. Si vous avez des questions, ou que vous voulez que le bot ignore le lien ou la page complète, lisez cette FaQ pour de plus amples informations. J'ai fait les changements suivants :

SVP, lisez la FaQ pour connaître les erreurs corrigées par le bot.

Cordialement.—InternetArchiveBot (Rapportez une erreur) 17 avril 2018 à 16:31 (CEST)Répondre

Extinction de l'humanité et Risque de catastrophe planétaire modifier

Discussion transférée depuis Wikipédia:Pages à fusionner
Tous les risques d'extinction de l'humanité sont (au sens de Nick Bostrom) des risques existentiels, et sont étudiés sous cet angle dans l'article Risque de catastrophe planétaire (qui, lui, n'est non seulement pas une ébauche, mais a été classé comme Bon Article)--Dfeldmann (discuter) 3 juillet 2018 à 20:06 (CEST)Répondre

  1.   Contre : il pourrait y avoir une catastrophe planétaire mais sans extinction de l'humanité. Mario93 (discuter) 3 juillet 2018 à 20:51 (CEST)Répondre
    Oui mais non : l'article regroupe risque de catastrophe planétaire et risque existentiel, et c'est ces derniers qui sont le plus souvent (bon, pas forcément toujours, parce que Bostrom considère qu'une disparition définitive de la civilisation, compte aussi comme risque existentiel), par définition, des extinctions de l'humanité.--Dfeldmann (discuter) 3 juillet 2018 à 21:58 (CEST)Répondre
  2.   Plutôt contre : il pourrait y avoir l'extinction de l'humanité sans catastrophe planétaire (hyperpandémie, guerre nucléaire, voire invasion des extraterrestres). Mais c'est vrai qu'il n'est pas facile de bien séparer les deux. — Ariel (discuter) 3 juillet 2018 à 21:09 (CEST)Répondre
    Idem : une extinction de l'humanité est, par définition, une catastrophe planétaire (au sens de l'article).--Dfeldmann (discuter) 3 juillet 2018 à 21:58 (CEST)Répondre
    Allez, je change mon vote en   Plutôt pour parce que c'est trop difficile de maintenir deux articles sans un très fort recouvrement (il faudrait toutefois discuter un peu le distinguo entre les deux notions dans l'article fusionné, peut-être même dans le RI). Mais c'est un point de vue spéciste : si rien de plus grave ne se produit avant, notre espèce aura disparu presque sûrement, d'une façon ou d'une autre, d'ici quelque chose comme un million d'années (le registre fossile ne connaît pas ou guère d'espèces de longévité supérieure), et la Terre s'en fichera comme d'une guigne... — Ariel (discuter) — Ariel (discuter) 4 juillet 2018 à 09:23 (CEST)Répondre
  3.   Plutôt contre Idem que Mario et Ariel. --Éric Messel-2 (discuter) 3 juillet 2018 à 23:08 (CEST)Répondre
  4.   Plutôt pour En précisant au préalable que j’ai beaucoup de mal à n’imprégner du sujet. Je crois que Risque de catastrophe planétaire a un titre beaucoup trop général par rapport à son contenu, qui est centré sur la disparition de l'humanité. Donc pour moi, il serait utile d'envisager de le   Renommer en quelque chose comme Risque de catastrophe anthropologique pour recentrer sur le sujet, et de faire, logiquement, la fusion. Borvan53 (discuter) 4 juillet 2018 à 16:51 (CEST)Répondre
    Là aussi, je rappelle que l'article est BA, et que cette question a été sérieusement discutée à l'époque, d'où l'en-tête que je recopie ici :

L'article Risque de catastrophe planétaire développe les concepts introduits (sous ce nom) par Nick Bostrom. Pour des analyses plus générales, voir Risque, Catastrophe et Risque majeur ; pour d'autres points de vue, voir Fin du monde.

--Dfeldmann (discuter) 5 juillet 2018 à 11:44 (CEST)Répondre

  1. C'est peut-être justement là qu'est le plus gros reproche adressé à l’article Risque de catastrophe planétaire pendant la labellisation : un titre très général, mais une thématique extrêmement réduite. Et l'existence de ce bandeau bien alambiqué abonde dans ce sens. Borvan53 (discuter) 6 juillet 2018 à 18:55 (CEST)Répondre
  2.   Pour. En l'état, le mini-article Extinction de l'humanité n'apporte presque rien de plus que le gros article Risque de catastrophe planétaire. Seule une réécriture complète et centrée sur son sujet pourrait justifier le maintien d'un article séparé Extinction de l'humanité. Cordialement, Keranplein (discuter) 4 juillet 2018 à 21:28 (CEST)Répondre
  3. Bilan : consensus quasi-total approché. Alors, on fusionne dans l'article le plus volumineux sans garder Extinction de l'humanité? — Les Yeux Noirs (discuter) 5 juillet 2018 à 09:01 (CEST)Répondre
    Je suis bien d'accord, mais concrètement, quelle est la procédure ?--Dfeldmann (discuter) 5 juillet 2018 à 11:44 (CEST)Répondre
      Dfeldmann : Je pense qu'il faudrait répartir les évènements cités dans Extinction de l'humanité par cause, dans chaque section de Risque de catastrophe planétaire. Après, c'est la manière dont je vois cette fusion. Vous et d'autres commentateurs de cette fusion comme Mario93, Keranplein, Borvan53, Éric Messel-2 et Ariel Provost pourrez suggérer d'autres méthodes. et pourquoi pas, tant qu'on y est, en faire un WP:AdQ?Les Yeux Noirs (discuter) 5 juillet 2018 à 21:46 (CEST)Répondre
    Je suis absolument en désaccord : si c'est 50/50, il n'y a pas de fusion mais statu quo. --Éric Messel-2 (discuter) 6 juillet 2018 à 15:07 (CEST)Répondre
    @Éric Messel-2 D'accord, il vaut mieux   Attendre pour plus d'avis — Les Yeux Noirs (discuter) 6 juillet 2018 à 15:11 (CEST)Répondre
  4.   Contre les deux sujets sont différents : il peut y avoir extinction de l'Humanité sans catastrophe planétaire et vice versa (d'ailleurs, plusieurs catastrophes planétaires ont déjà eu lieu avant que l'Humanité apparaisse). Aussi, les articles ont 13 et 19 liens interlangues. Je sais bien qu'à ce sujet il y a une « exception française francophone », mais ça fait quand même réfléchir quant à la pertinence d'une fusion. Cordialement, Şÿℵדαχ₮ɘɼɾ๏ʁ 6 juillet 2018 à 20:05 (CEST)Répondre
  5. Bilan n°2Alors on approche d'un consensus contre la fusion. Cloture de la demande?— Les Yeux Noirs (discuter) 7 juillet 2018 à 12:28 (CEST)Répondre

Pas de consensus atteint, fermeture de la demande de fusionLes Yeux Noirs (discuter) 7 juillet 2018 à 12:30 (CEST)Répondre

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