Campsas

commune française du département de Tarn-et-Garonne

Campsas est une commune française, située dans le sud du département de Tarn-et-Garonne en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Campsas
Campsas
L'église Saint-Blaise de Campsas
Blason de Campsas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne
Maire
Mandat
Marie-Claude Nègre
2020-2026
Code postal 82370
Code commune 82027
Démographie
Gentilé Campsanais, Campsasaise
Population
municipale
1 446 hab. (2021 en évolution de +9,05 % par rapport à 2015)
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 53″ nord, 1° 19′ 38″ est
Altitude 145 m
Min. 104 m
Max. 144 m
Superficie 15,01 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Labastide-Saint-Pierre
(banlieue)
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Verdun-sur-Garonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Campsas
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Campsas
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Campsas
Liens
Site web www.campsas.fr/

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Rieu Tort, le ruisseau la Margasse et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Campsas est une commune rurale qui compte 1 446 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Labastide-Saint-Pierre et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Campsasais ou Campsasaises.

Géographie

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Localisation

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Campsas s’étend au nord du canton de Grisolles, entre deux affluents du Tarn : le Rieutord à l’ouest et le ruisseau de Fabas à l’est, qui forme la limite avec le département de la Haute-Garonne. La route nationale 20 et l’autoroute des Deux Mers placent le bourg à 15 km de Montauban et 38 km de Toulouse. Elle fait aussi partie de l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre dans l'aire d'attraction de Toulouse.

Communes limitrophes

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Campsas est limitrophe de huit autres communes dont une avec le département de la Haute-Garonne. Les communes limitrophes sont Fronton, Bessens, Canals, Dieupentale, Fabas, Labastide-Saint-Pierre, Montbartier et Orgueil.

Géologie

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À une altitude moyenne de 120 m, les coteaux qui séparent la rivière du Tarn et le fleuve de la Garonne sont favorisés par un bon ensoleillement et sont voués à la culture de la vigne qui produit des vins, du Fronton (AOC).

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Campsas.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Rieu Tort, le ruisseau la Margasse, Fossé de Belleil, le ruisseau de Quartd'Homme et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 19 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le Rieu Tort, d'une longueur totale de 14,8 km, prend sa source dans la commune de Fronton et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Labastide-Saint-Pierre, après avoir traversé 5 communes[4].

Le ruisseau la Margasse ou ruisseau de Fabas, d'une longueur totale de 13,6 km, prend sa source dans la commune de Pompignan et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Rieu Tort à Labastide-Saint-Pierre, après avoir traversé 6 communes[5].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 723 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savenès_man », sur la commune de Savenès à 12 km à vol d'oiseau[8], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 705,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −14,5 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[13] : les « friches et landes de Lapeyrière » (197 ha), couvrant 3 communes du département[14].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Campsas est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (41,7 %), zones agricoles hétérogènes (36 %), terres arables (7,6 %), zones urbanisées (6,7 %), prairies (3,9 %), forêts (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Par la route nationale 20 et l’autoroute des Deux Mers qui placent le bourg à 15 km de Montauban et 38 km de Toulouse.

Transports en commun

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Campsas n'est desservi par aucun réseau de transport, que par des lignes scolaires.

Cependant, des réseaux interurbains desservent des communes voisines. Ainsi, la ligne 717 du réseau liO dessert les communes d'Orgueil et de Labastide-Saint-Pierre en direction de Montauban ou de Saint-Sulpice-la-Pointe. La ligne 924 de ce même réseau dessert la commune de Dieupentale vers Montauban ou Toulouse. Les lignes Hop!1 et 51 du réseau Arc-en-Ciel desservent aussi la ville voisine de Fronton vers Toulouse.

La gare la plus proche de la commune est la gare de Montbartier, desservie par des TER Occitanie.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Campsas est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Rieu Tort et le ruisseau la Margasse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1996, 1999 et 2008[19],[16].

Campsas est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[20].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Campsas.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 497 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 497 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1994, 1998, 2002, 2003, 2006, 2007, 2008 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[16].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].

Toponymie

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Plusieurs hypothèses courent concernant l'origine du nom de Campsas.
Certains avancent que Campsas était à l'origine un camp romain, une hypothèse peu probable étant donné que campus signifie champ en latin, alors que camp se dit castra.
D'autres prétendent qu'un romain nommé Canitius lui aurait transmis son nom.
L'hypothèse la plus probable est le nom d'une famille de nobles au XIIe siècle, les Canzas, qui auraient donné leur nom au village.
[réf. nécessaire]

Histoire

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Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[25],[26].

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne et du canton de Verdun-sur-Garonne (avant le redécoupage départemental de 2014, Campsas faisait partie de l'ex-canton de Grisolles) et avant le elle faisait partie de la communauté de communes du Terroir Grisolles Villebrumier.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs depuis 1959
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1977 Pierre Séguela    
1977 1991 Gabriel Contresty    
1991 1995 René Gineste    
1995 En cours Marie-Claude Nègre PRG Conseillère départementale du Tarn-et-Garonne
présidente de la Communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 1 446 habitants[Note 7], en évolution de +9,05 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
430533509529570586550595546
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
576562553551573596601577586
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
562576527509510542517510547
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
5544854955596368701 0121 0321 197
2014 2019 2021 - - - - - -
1 3121 4051 446------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[31] 1975[31] 1982[31] 1990[31] 1999[31] 2006[32] 2009[33] 2013[34]
Rang de la commune dans le département 84 70 74 69 46 43 41 40
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Enseignement

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Campsas fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune Campsas par un groupe scolaire (maternelle et primaire)[35].

Culture et festivités

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Comité des fêtes,

Activités sportives

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Chasse, pétanque, airsoft, football, arts martiaux, tennis,

Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SIEEOM Grisolles-Verdun[36].

Économie

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Revenus

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En 2018, la commune compte 505 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 429 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 22 080 [I 6] (20 140  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,9 % 12,1 % 7,6 %
Département[I 9] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 876 personnes, parmi lesquelles on compte 78,7 % d'actifs (71,1 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 21,3 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 412 emplois en 2018, contre 287 en 2013 et 322 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 627, soit un indicateur de concentration d'emploi de 65,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,7 %[I 12].

Sur ces 627 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 85 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 92,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 1,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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74 établissements[Note 10] sont implantés à Campsas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 74
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
7 9,5 % (9,6 %)
Construction 19 25,7 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
24 32,4 % (29,7 %)
Information et communication 1 1,4 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,7 % (3,4 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 14,9 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 4,1 % (13,6 %)
Autres activités de services 7 9,5 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,4 % du nombre total d'établissements de la commune (24 sur les 74 entreprises implantées à Campsas), contre 29,7 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[37] :

  • Antavia, réparation et maintenance d'aéronefs et d'engins spatiaux (16 102 k€)
  • CSC, autres commerces de détail en magasin non spécialisé (1 003 k€)
  • Castess, activités des sociétés holding (36 k€)

Une zone d'activités (zone de Sépat)[38] est présente sur la commune,

Agriculture

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La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole située dans le sud-est du département de Tarn-et-Garonne[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 62 40 27 21
SAU[Note 13] (ha) 1 062 861 600 558

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 62 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 40 en 2000 puis à 27 en 2010[41] et enfin à 21 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 062 ha en 1988 à 558 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 17 à 27 ha[41].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Un romain nommé Canitius a donné son nom à la paroisse mentionnée en 1142, et qui fut dès cette époque le siège d’une seigneurie. L’église paroissiale est dédiée à saint Blaise, évêque arménien du IVe siècle, que les cardeurs ont choisi pour patron parce que ses bourreaux le déchirèrent avec des peignes de fer. Des substructions anciennes semblent prouver qu’elle s’élevait primitivement dans le cimetière. En 1317, elle est mentionnée comme paroisse dans la bulle du pape Jean XXII qui créa le diocèse de Montauban. Ruinée par les guerres de religion et reconstruite au XIXe siècle, elle présente une nef lambrissée flanquée de bas côtés, un chœur à chevet plat du XVIIe siècle adossé au mur de l’ancien presbytère et un clocher tour carré surmonté d’une flèche polygonale. L’intérieur abrite un mobilier du XVIIIe siècle, notamment un autel en marbre polychrome, une statue de la Vierge à l'Enfant, une chaire de noyer provenant de la chartreuse de Labastide-Saint-Pierre.

  • Maisons anciennes

Plusieurs maisons dans le bourg ainsi qu’à Bordeneuve, Gradés, la Guillotte, Pétrinal, et le manoir de Sépat présentent des caractères architecturaux personnalisés : lucarnes, boisages, consoles à triglyphes, auvents à arcades, pilastres, chapiteaux ioniques, façades néoclassiques.

Personnalités liées à la commune

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Le peintre Serge Fiorio a vécu à la ferme du Vallon de 1940 à 1946. Les Fiorio y participèrent à la Résistance.

Christophe Mercy, gagnant de l'émission de télé-réalité Loft Story, réside dans la commune[43].

Héraldique

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Son blasonnement est : De Sinople, au chef et à deux barres d'Or'.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Pour saluer Fiorio par André Lombard, éditions La Carde, Saint-Laurent, 84750 Viens. 2011.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Labastide-Saint-Pierre comprend une ville-centre et cinq communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[40].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Campsas » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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