Saint-Rémy-Boscrocourt

commune française du département de la Seine-Maritime
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Saint-Rémy-Boscrocourt
Saint-Rémy-Boscrocourt
Mairie-école.
Blason de Saint-Rémy-Boscrocourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC des Villes Sœurs
Maire
Mandat
Martine Douay
2020-2026
Code postal 76260
Code commune 76644
Démographie
Gentilé Rémois, Rémoises
Population
municipale
801 hab. (2021 en diminution de 0,62 % par rapport à 2015)
Densité 96 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 00′ 36″ nord, 1° 23′ 45″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 106 m
Superficie 8,37 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Eu
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eu
Législatives 6e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Liens
Site web https://saint-remy-boscrocourt.fr/

Saint-Rémy-Boscrocourt est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Géographie modifier

Description modifier

À environ 5 km par la route, au sud du Tréport, Saint-Rémy-Boscrocourt est située sur la route départementale 925 (RD 925).

Boscrocourt, Heudelimont et Godelmesnil sont les hameaux du village[1].

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Saint-Rémy-Boscrocourt
Flocques Étalondes Eu
Criel-sur-Mer   Saint-Pierre-en-Val
Saint-Martin-le-Gaillard Baromesnil

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 854 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 20 km à vol d'oiseau[5], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Rémy-Boscrocourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Eu, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), prairies (16 %), zones urbanisées (8,7 %), forêts (5,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement modifier

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 374, alors qu'il était de 354 en 2014 et de 325 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 86 % étaient des résidences principales, 4 % des résidences secondaires et 10,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Rémy-Boscrocourt en 2019 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (4 %) supérieure à celle du département (4 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82 % en 2014), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Saint-Rémy-Boscrocourt en 2019.
Typologie Saint-Rémy-Boscrocourt[I 1] Seine-Maritime[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 86 87,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 4 4 9,7
Logements vacants (en %) 10,1 8,2 8,2

Toponymie modifier

En 1823, Saint-Rémy-en-Campagne et Boscrocourt sont réunis pour former Saint-Rémy-Boscrocourt[15].

Saint-Rémy-en-Campagne est attesté sous les formes Ecclesie Sancti Remigii en 1225[16], Ecclesie Sancti Remigii in Campania vers 1240, Saint Rémy en la Campaigne en 1393[17], Saint Rémy en Campagne en 1421 et 1422[18], Saint Rémy in Campania en 1460[19], Saint Rémy en Champagne en 1616, Saint Rémy en Campagne en 1715[20].

Boscrocourt est attesté sous les formes Capellam de Bosco Roculfi et parrochiagium hominum de Bosco Roculfi en 1181 et 1189, Boscrocoul en 1458[21], Bosc Rocoult en 1525 et en 1526[22], Sainte Marguerite de Bosrocourt entre 1629 et 1639, du Bosrocourt en 1644[23], Sainte Marguerite de Borocourt entre 1715 et 1766[24], Boscus Rohoult en 1648, Boscrocourt entre 1704 et 1738[25].

Histoire modifier

Les communes de Saint-Rémy-en-Campagne et de Boscrocourt instituées par la Révolution française sont réunies sous le nom de Saint-Rémy-Boscrocourt par ordonnance royale du [20]. Des festivités sont organisées par la municipalité en 2023 pour rappeler cette fusion[26].

Le village est desservi de 1885 à 1938 par une gare sur la ligne de Rouxmesnil à Eu, parfois dénommée ligne de Dieppe au Tréport, facilitant le déplacement des personnes et le transport des marchandises.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Eu[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton d'Eu

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.

Intercommunalité modifier

Saint-Rémy-Boscrocourt était membre de la petite communauté de communes d'Yères et Plateaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2003 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité est dissoute le et Saint-Rémy-Boscrocourt rejoint alors la communauté de communes des Villes Sœurs dont est désormais membre la commune.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995[27]   Pierre Lesage DVD  
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mai 2020[28] Didier Régnier[29] PS Enseignant au CFA de Ponts-et-Marais
Conseiller général puis départemental d'Eu (2013 → 2021)
Vice-président de la CC des Villes Sœurs (2014 → 2020)
mai 2020[30] En cours
(au 9 janvier 2023[26])
Martine Douay    

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Les communes d'Étalondes et Saint-Rémy-Broscrocourt se sont associées en regroupement pédagogique intercommunal en matière d'enseignement primaire. Pour l'année scolaire 2018-2019, quatre classes sont situées à Étalondes, trois à Saint-Rémy[31].

L'école publique du village est située dans l'académie de Rouen[32]. Pour l'année scolaire 2017-2018, elle compte 83 élèves.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].

En 2021, la commune comptait 801 habitants[Note 3], en diminution de 0,62 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
496475525523615676639622616
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
624611563538552544596581540
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
566560534582552584574519565
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
583618641635672694738761770
2015 2020 2021 - - - - - -
806797801------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Remi.

Héraldique modifier

  Blason
D'or à la bande de gueules chargée de trois fleurs de lis d'argent.
Détails
Utilisation antérieure à 1999.

Personnalités liées à la commune modifier

Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. « Chaque villageois est très attaché à son hameau », Courrier picard,‎ , p. 9.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Saint-Rémy-Boscrocourt et Cayeux-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Eu », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Archives de Seine-Maritime G 1570.
  17. Archives de Seine-Maritime 7 H, p. 194.
  18. Archives de Seine-Maritime reg. 20, f. 170.
  19. Archives de Seine-Maritime G 3269.
  20. a et b Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 931.
  21. Archives de Seine-Maritime 17 H.
  22. Archives de Seine-Maritime G 110.
  23. Archives de Seine-Maritime G 8039.
  24. Archives de Seine-Maritime G 739, 1559.
  25. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, pages 118 et 931.
  26. a et b Philippe Fortune, « À Saint-Rémy-Boscrocourt, l’année du bicentenaire ne manque pas de projets : La célébration de la création du village actuel aura lieu le 14 mai 2023, a annoncé la maire, Martine Douay, lors de ses vœux. Divers chantiers vont également rythmer les prochains mois. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. « Listes des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République », Journal officiel de la République française,‎ , p. 5740.
  28. Louis Vanthournout, « Saint-Rémy-Boscrocourt. Avant de rendre son écharpe de maire, Didier Régnier se confie : Maire de Saint-Rémy-Boscrocourt depuis 2001, élu sur la commune depuis 1989, Didier Régnier ne repartira pas au mois de mars. Il a accepté de revenir sur son expérience », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après une tentative ratée en 1983, Didier Régnier est élu pour la première fois sur la commune de Saint-Rémy-Boscrocourt en 1989 (...) Rebelote en 1995 où on lui propose cette fois-ci de devenir adjoint. Si l’actuel conseiller départemental accepte dans un premier temps, il fait finalement machine arrière à l’approche des présidentielles, lorsqu’il apprend que le premier magistrat parraine Jean-Marie Le Pen. « J’ai donc monté une liste d’opposition ». Avec trois de ses colistiers, Didier Régnier fait partie des 15 conseillers municipaux élus. En 2001, le maire sortant arrête. Didier Régnier mène une liste et est élu maire de Saint-Rémy-Boscrocourt pour la première fois. Il sera réélu en 2008, puis en 2014 ».
  29. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 4 avril 2014, p. 16.
  30. « Saint-Rémy-Boscrocourt. Martine Douay succède à Didier Régnier : La réunion du conseil municipal de Saint-Rémy-Boscrocourt a eu lieu le 25 mai dernier. Martine Douay a été élu maire de la commune », L'Informateur d'Eu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Sans surprise, Martine Douay a été élue première magistrate à la majorité absolue ».
  31. A. M.-O., « Le RPI craint de perdre une classe : La baisse des effectifs de 157 à 152 entrainerait le passage de sept à six classes », Courrier picard, édition Picardie maritime,‎ , p. 12.
  32. L'école sur le site du ministère de l'Éducation nationale.
  33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.