Eu (Seine-Maritime)

Eu | |||||
![]() Le château d'Eu. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Canton | Eu (chef-lieu) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Villes Sœurs (siège) |
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Maire Mandat |
Yves Derrien 2014-2020 |
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Code postal | 76260 | ||||
Code commune | 76255 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Eudois | ||||
Population municipale |
6 995 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 390 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 02′ 53″ nord, 1° 25′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 140 m |
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Superficie | 17,93 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | ville-eu.fr | ||||
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Eu est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
Avec Le Tréport et Mers-les-Bains, elle est l'une des trois principales villes de l'unité urbaine d'Eu qui fait entièrement partie de l'intercommunalité dénommée communauté de communes des Villes Sœurs.
GéographieModifier
LocalisationModifier
SituationModifier
Située tout au nord du département, et avec un territoire formant une protubérance sur la rive droite, Eu est un chef-lieu de canton bordé par la forêt d'Eu et traversé par la Bresle, fleuve côtier dont l'embouchure dans la Manche est à 4 km, au Tréport.
Eu est située à 4 km du Tréport, à 5 km de Mers-les-Bains, à 7 km d'Ault, à 12 km de Friville-Escarbotin, à 13 km de Gamaches, à 22 km de Blangy-sur-Bresle, à 24 km de Saint-Valery-sur-Somme, à 25 km d'Envermeu, à 28 km de Londinières, à 31 km d'Abbeville, à 32 km de Dieppe et à 42 km de Neufchâtel-en-Bray, à 102 km de Rouen et à 179 km de la capitale.
L'habitat et les activités s'étant concentrés au fond de la vallée, autour du château d'Eu et du port, Eu fait partie, avec Le Tréport et Mers-les-Bains, d'une même agglomération, les « trois villes sœurs », à cheval sur deux départements.
Voies de communication et transportsModifier
- Eu est desservie par les gares ferroviaires d'Eu (trains TER Normandie et TER Picardie des lignes du Tréport - Mers à Beauvais et à Abbeville).
- Les dimanches et fêtes, elle est également desservie directement par les trains reliant Paris-Nord au Tréport - Mers.
- Eu était autrefois également reliée à la gare de Dieppe : la ligne Eu-Dieppe a été condamnée le et partiellement transformée en sentier de randonnée : le chemin vert du Petit-Caux. De même, le tramway d'Eu-Le Tréport-Mers reliait de 1902 à 1934 la ville aux deux stations balnéaires.
- Aérodrome d'Eu - Mers - Le Tréport.
En 2019, la localité est desservie par les lignes d'autocars no 1 et no 2 (Mers-les-Bains - Oisemont - Amiens et Mers-les-Bains - Friville - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
EnvironnementModifier
La basse forêt d'Eu présente la caractéristique[2] d'être une des très rares zones qui, au Nord de la France, a été conservée enforestée depuis la préhistoire, tout en étant sise sur une zone de limons riches. Ailleurs, hormis trois massifs du Nord-Pas-de-Calais (forêt de Mormal, forêt de Nieppe, forêt d'Hesdin), les forêts de sols riches ont toutes été déboisées au profit de l'agriculture au Moyen Âge ou pendant l'Antiquité. Il est possible et probable qu'elle contienne des arbres qui sont des descendants directs de la forêt préhistorique.
Eu est classée 4 fleurs avec la distinction Grand Prix au Concours des villes et villages fleuris[3].
ToponymieModifier
Le nom est attesté sous les formes Auvae (à lire peut-être Awae) au IXe siècle[4], Auga en 925 et 927[5]. On trouve, toujours pour désigner le fleuve, diverses formes présentant des variations de la consonne intervocalique : Aucia ou Auga au Xe siècle, enfin Aucum au XIIe siècle[4], Ou entre 1140 et 1150[6].
Le nom de la commune procède d’un transfert de celui du fleuve à celui du village originel et ce même processus s'observe à plusieurs reprises en Seine-Maritime, comme pour Fécamp ou Dieppe[4]. Avant de s'appeler la Bresle, ce petit cours d'eau était connu au Moyen Âge sous le nom Ou, puis Eu. Un texte du XIIe siècle écrit par le chroniqueur Orderic Vital ne laisse pas le moindre doute : Aucum flumen quod vulgo dicitur Ou « le fleuve Aucum que le peuple appelle Ou »[7]. La forme Eu qui a prévalu est plutôt picarde, la forme Ou plutôt caractéristique des dialectes de l'Ouest (cf. Canteleu / Canteloup).
La consonne intervocalique s'est rapidement amuïe dans la prononciation courante, ce qui peut expliquer les mauvaises latinisations des formes plus récentes. L'origine doit être le germanique *awa « eau » (cf. allemand Au, Aue « pré inondable »), à rapprocher du latin aqua. Ils remontent l'un et l'autre à l'indo-européen *akʷā- « eau ».
HistoireModifier
Préhistoire et AntiquitéModifier
La ville d'Eu n'a rien à voir avec l'agglomération romaine appelée Briga ou Augusta, située un peu plus au sud-est, qui a laissé son nom à la commune voisine d'Oust-Marest, dans la Somme. Les archéologues y ont retrouvé les traces d'une agglomération gallo-romaine du Haut Empire, comportant entre autres des habitations, un théâtre, une basilique romaine et plusieurs temples de traditions celtique et gréco-romaine.
Moyen ÂgeModifier
En 996, le comté d'Eu est créé par Richard, petit-fils de Rollon, dans le but de protéger la Normandie.
En 1050, Guillaume (futur Guillaume le Conquérant), épouse sa cousine Mathilde, la fille du comte de Flandres, au château d'Eu.
En 1180, Laurent O’Toole, archevêque de Dublin et légat du pape, tente de rencontrer Henri II (roi d'Angleterre et duc de Normandie) à Rouen. Il tombe malade à Eu, où il meurt. Il est béatifié en 1186 et canonisé en 1225. La collégiale, dont les travaux débutent en 1186, porte le nom Notre-Dame-et-Saint-Laurent. Saint Laurent est le saint patron de la ville d'Eu. Une partie de ses reliques sont conservées dans la collégiale. Richard Cœur de Lion fait construire des remparts autour de la ville.
Le , durant la guerre de Cent Ans, assiégée par les Anglais, la ville d'Eu capitule[8].
En 1430, Jeanne d'Arc, faite prisonnière à Compiègne par les Anglais, est conduite à Rouen en passant par Eu ; elle y passe une nuit.
En 1472, après avoir levé le siège de Beauvais, Charles le Téméraire met Eu et toute la contrée à feu et à sang.
Le , le roi de France Louis XI fait incendier la ville de peur que ses habitants ne la livrent aux Anglais. Ce jour restera dans les mémoires sous le nom de « Mardi Piteux ». Seuls les établissements religieux sont épargnés.
Temps modernesModifier
En 1578, Henri le Balafré, duc de Guise, mari de Catherine de Clèves, 26e comtesse d’Eu, fait construire l’actuel château et fonde le collège des Jésuites (1580). Mais son assassinat à Blois, le , contrarie l'évolution des travaux.
Au XVIIe siècle, les épidémies font des ravages réguliers. En juin 1636, la peste est si violente qu'elle emporte plus de deux mille habitants. La peste est si dévastatrice que la ville commande à l’orfèvre eudois Avril une Vierge votive en argent et fait le vœu, à perpétuité, d’une procession annuelle, le dimanche de la Nativité de Marie[9], pour mettre un terme à l’épidémie (cette procession est maintenue de nos jours). Conséquence directe de cette peste, l’Hôtel-Dieu est construit en 1658 sous la responsabilité des sœurs hospitalières de la Miséricorde de Jésus qui y resteront jusqu'en 1967.
En 1660, la duchesse de Montpensier (1627-1693), dite la Grande Mademoiselle, cousine germaine de Louis XIV et plus riche héritière de France, achète le comté d’Eu. Elle s’installe au château d’Eu en 1677, le transforme, aménage un jardin à la française, fait construire un petit château dans le parc et dote la ville d’un hôpital. Pour tenter d’obtenir la libération de son bien-aimé (monsieur de Lauzun), prisonnier de Louis XIV à Pignerol, la Grande Mademoiselle fait don du comté d’Eu au duc du Maine, fils légitimé du roi et de Madame de Montespan. Les fils du duc du Maine mourant sans postérité, le comté revient ensuite au duc de Penthièvre (1725-1793), fils du comte de Toulouse (frère cadet du duc du Maine).
Révolution française et EmpireModifier
Époque contemporaineModifier
Le futur roi Louis-Philippe Ier, alors duc d'Orléans et petit-fils du duc de Penthièvre par sa mère, hérite du château en 1821. Eu devient résidence royale en 1830 et se réjouit des séjours réguliers du roi et de sa famille.
À deux reprises, en 1843 et 1845, la reine Victoria du Royaume-Uni est reçue au château d’Eu, posant ainsi les bases de la future Entente cordiale franco-britannique.
À partir de 1873, Eugène Viollet-le-Duc le remanie pour le comte de Paris, prétendant au trône. Un incendie détruit l'aile Sud en 1902. L'ancienne famille impériale du Brésil (les Orléans-Bragance) le possède de 1905 à 1954.
En 1914, l'hôpital temporaire no 20 est installé dans le château. Grâce au travail ingénieux et persévérant de Denis Sauzéat, pharmacien aide-major de 1re classe, et au précieux concours qu'il a su s'assurer avec notamment l'aide de Marie Curie et l'utilisation de la voiture du prince Pierre d'Orléans-Bragance, un poste de radiologie est installé dans l'une des salles du château. Ce poste, commencé avec les ressources les plus minimes, était muni des plus utiles perfectionnements au départ pour le front du major Sauzéat, début . Cet équipement rendra les plus grands services pour la guérison des blessés.
Depuis 1973, le château d'Eu est devenu musée Louis-Philippe. L'association des amis du musée Louis-Philippe du château d'Eu est créée en 1985 par la comtesse de Paris, née Isabelle d'Orléans et Bragance (1911-2003), pour promouvoir l'enrichissement de cet édifice, labellisé musée de France. Une partie de l'ancien domaine royal appartient toujours aux Orléans, héritiers d'Isabelle d'Orléans et Bragance.
Politique et administrationModifier
Rattachements administratifs et électorauxModifier
La commune se trouve dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la sixième circonscription de la Seine-Maritime.
Elle était le chef-lieu du canton d'Eu[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est dséqormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 22 à 40 communes.
IntercommunalitéModifier
La ville est l'un des membres fondateurs de la communauté de communes du Gros Jacques, qui prend en 2009 le nom de communauté de communes interrégionale de Bresle maritime.
Dans le cadre de l'approfondissement de la coopération intercommunale prévu par la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , celle-ci intègre le sept communes issues de la communauté de communes des Villes Sœurs et devient la communauté de communes des Villes Sœurs, dont le siège est à Eu.
Tendances politiques et résultatsModifier
Liste des mairesModifier
Contrairement à l'usage habituel dans les communes de France et pour des raisons faciles à comprendre, le premier magistrat de cette commune est nommé « le maire de la commune d'Eu » et non pas « le maire d'Eu ».
JumelagesModifier
La ville d'Eu est jumelée avec[22] :
- Haan (Allemagne) depuis 1967 ;
- Bad Lauchstädt (Allemagne) depuis 1998.
Elle entretient des relations d'amitié avec :
- Dublin (Irlande) depuis 1995 ;
- Castledermot (Irlande) depuis 1995 ;
- Ay (France) depuis 1996 ;
- Is-sur-Tille (France) depuis 1996 ;
- Ålesund (Norvège) depuis 1996 ;
- Zouk Mikael (Liban) depuis 2003.
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2016, la commune comptait 6 995 habitants[Note 1], en diminution de 4,84 % par rapport à 2011 (Seine-Maritime : +0,48 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
ÉconomieModifier
Culture locale et patrimoineModifier
Lieux et monumentsModifier
- Château[27] ( Classé MH (1985)), de type Renaissance; avec son parc, il accueille la mairie et le musée :
- Catherine de Clèves et Henri de Lorraine (duc de Guise) ont fait construire le château d'Eu à la fin du XVIe siècle. La Grande Mademoiselle le fit agrandir.
- Musée Louis-Philippe créé en 1973 : décors des XVIIe et XIXe siècles, plafonds du XVIIe siècle, parquets d'époque Louis-Philippe parmi les plus beaux de France et aménagements de l'architecte Viollet-le-Duc sous la IIIe République, collections de La Grande Mademoiselle, du roi Louis-Philippe, de la famille d'Orléans et de la famille impériale du Brésil, les princes d'Orléans-Bragance.
- Collégiale Notre-Dame-et-Saint-Laurent[28], ses orgues et sa crypte (XIIe siècle - XIXe siècle), Classée MH (1840)
- Chapelle du collège des Jésuites[29] Classée MH (1846):
- Érigée par Catherine de Clèves pour les jésuites, elle est dédiée à saint Ignace de Loyola.
- Tombeaux de Catherine de Clèves et d'Henri de Guise.
- Chapelle Notre-Dame-de-l'Hôpital : collection de pots de pharmacie
- Chapelle Saint-Laurent, Site classé.
- Hôtel-Dieu.
- Portail d'immeuble du 41bis, boulevard de la République[30], Inscrit MH (1977), portail provenant de l'ancien couvent des Ursulines.
- Ancien hôtel des Évêques d'Amiens[31], du XVIIIe siècle, Inscrit MH (1975).
- Théâtre Louis-Philippe[32], de la 1re moitié du XIXe siècle, Inscrit MH (1975).
- Musée des traditions verrières : machines anciennes, histoire du verre.
- Enceinte du bois des Combles[33] : fortifications carolingiennes, Inscrit MH (1984).
- Forêt domaniale :
- La forêt d'Eu s'étend sur 9 300 ha sur le plateau qui sépare les vallées de l'Yères et de la Bresle.
- Le site gallo-romain de Bois-l'Abbé[34] : temples, théâtre et thermes; Classé MH (1987).
- Le Jardin Jungle Karlostachys : un parc exotique qui regroupe des milliers d’espèces végétales différentes.
- Verrerie de Fernand Lang[Où ?][35]
Patrimoine naturelModifier
- Sites classés
- L'ancien domaine royal, Site classé (1987)[36].
- Emplacement sur lequel s'élève la fontaine Saint-Laurent et les terrains avoisinants Site classé.
- La chapelle de Saint-Laurent et les terrains avoisinants, Site classé (1912)[37].
Personnalités liées à la communeModifier
- Henri d'Eu(vers 1075 – , abbaye d'Eu), fut comte d'Eu dans le duché de Normandie et lord d'Hastings dans le royaume d'Angleterre..
- François Anguier, né à Eu en 1604 et mort à Paris le 08 août 1669, sculpteur. Il fut marqué par son séjour en Italie et l'influence du Bernin et a été sculpteur ordinaire de Louis XIII.
- Michel Anguier, né le à Eu, et mort le à Paris, sculpteur. Comme son frère, il fut fortement influencé par l'école italienne (il a rencontré et travaillé avec Le Bernin), il participa à la décoration du Val de Grâce et du château de Versailles.
- David Bourderelle (1651-1706), sculpteur, né à Eu[38], a exécuté une série de groupes d'anges pour l'église des Invalides de Paris.
- Louis-Philippe d'Orléans (1773-1850), roi des Français, qui y passa ses vacances étant enfant puis en fit sa résidence de campagne favorite de 1821 à 1848.
- Le comte de Paris (1838-1894), petit-fils de Louis-Philippe et prétendant orléaniste au trône de France, entreprit après la guerre franco-allemande de 1870 la rénovation du château, qu'il avait reçu de son oncle le duc d'Aumale, sous la direction de Viollet-le-Duc puis de Louis Sauvageot après la mort de celui-ci.
- Louis Sargent (XIXe siècle), graveur sur bois né à Eu[39].
- Gaston Leroux (1868-1927), écrivain, a fréquenté le collège d'Eu, tout comme son personnage Joseph Rouletabille, le célèbre reporter, jusqu'à l'âge de neuf ans.
- Isabelle d'Orléans-Bragance, née à Eu le et morte à Paris le , « comtesse de Paris », épouse du prétendant orléaniste au trône de France, le « comte de Paris », Henri d'Orléans (1908-1999).
- Michel Gaudry, né en 1928 à Eu, mort en 2019 à Saint-Lô, jazzman.
- Jean-Baptiste Monnot, né à Eu en 1984, organiste.
HéraldiqueModifier
Les armes de la ville d'Eu se blasonnent ainsi[40] : « D'argent, au lion léopardé de gueules. » non représenté : L'écu est timbré de la couronne murale d'or à trois tours crénelées. Il est supporté par un aigle au vol abaissé d'argent.
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AnecdotesModifier
Le nom de la ville d'Eu se prête à quelques jeux de mots. Ainsi, la bienséance veut qu'on dise et écrive : « le maire de la ville d'Eu ». Les Eudois pouvaient ainsi prendre le train à la « gare d'Eu-la Mouillette ». Les cruciverbistes reconnaissent Eu comme étant le « trou normand » en deux lettres.
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Suzanne Deck, La ville d'Eu. Son histoire, ses institutions (1151-1475), Paris, Champion, 1924, XXIV-315 p.
- Alain Minard, La Ville d'Eu à la Belle Époque, Aquadec, 2005.
- Désiré Lebeuf, Histoire de la ville d'Eu, La Vague verte, , 530 p.
- Jules Périn, Eu et ses environs à la Belle Époque, La Vague verte, , 120 p.
- Jean Calbrix, Mon cadavre se met en boîte à Eu, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, (ISBN 978-2-84706-301-1, OCLC 664491850)Roman policier.
IconographieModifier
- Celso Lagar, Hiver à Eu, huile sur toile 46 × 55 cm, 1948, Musée des Augustins de Toulouse.
Articles connexesModifier
- Liste des communes de la Seine-Maritime
- Liste des comtes d'Eu
- Briga, site archéologique de Bois-l'Abbé
- Bresle
- Tramway d'Eu-Le Tréport-Mers
- Ligne de Rouxmesnil à Eu
- Jardin Jungle Karlostachys
Liens externesModifier
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune d’Eu (76255) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le 5 octobre 2019).
- Site reprenant les activités et découvertes du sanctuaire gallo-romain de Bois l'Abbé
- Ressource relative à la géographie :
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Jean-Jacques Dubois, Espaces et milieux forestiers dans le Nord de la France, université Paris-I Panthéon-Sorbonne, , 1 023 p..
- Source : Villes et Villages fleuris
- François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et des anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 978-2-7084-0040-5, OCLC 6403150), p. 75-76Ouvrage publié avec le soutien du CNRS
- Jean Adigard des Gautries, Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) [article] page 141.
- Jean Adigard des Gautries, op. cit.
- Marianne Mulon, Dictionnaire des noms de lieux, éditions Le Robert
- Épisodes de l'invasion anglaise. La guerre de partisans dans la Haute Normandie, 1424-1429; Bibliothèque de l'école des chartes. 1894, tome 55. pp. 259-305.
- Benoît Coquelin, L'Histoire de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport, Rouen, Lestringant, , 748 p. (lire en ligne), p. 249.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Eu », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 6 octobre 2019).
- chanson du maire d'Eu
- « Leconte, Octave », base Léonore, ministère français de la Culture.
- « François Gouet n'est plus : Eudois d'origine, François Gouet a été maire de la ville, qu'il a marquée de son empreinte durant deux mandats », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le 6 octobre 2019).
- Sa fiche sur le site du Sénat.
- M. M.-H., « Marie-Françoise Gaouyer, sénatrice », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le 6 octobre 2019) « Le maire de Eu, Marie-Françoise Gaouyer (PS), également vice-présidente du conseil général de la Seine-Maritime, deviendra sénatrice au 1 er octobre, suite à la démission annoncée hier d'Alain Le Vern, dont elle était suppléante ».
- « Yves Derrien enfile l’écharpe de maire à Eu : La passation de pouvoirs entre Marie-Françoise Gaouyer, maire sortant, et son opposant, Yves Derrien, s’est tenue dimanche soir, dans une ambiance déjà tendue », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le 6 octobre 2019) « Tous sont là pour assister à l’installation du conseil municipal, après la victoire, le 30 mars, de la liste de droite « Osez agir pour Eu », menée par Yves Derrien, face à celle de Marie-Françoise Gaouyer, maire socialiste sortant ».
- Xavier Togni, « À Eu, les opposants regrettent l’absence du maire à une cérémonie commémorative de la Région : L’opposition reproche au maire de ne pas avoir participé à la cérémonie organisée par la Région, en l’honneur des villes martyres de la bataille de Normandie », Le Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le 6 octobre 2019).
- Jérôme Buresi, « Eu : un maire bousculé mais qui ne rompt pas : Yves Derrien, maire de la Ville d'Eu, en Seine-Maritime, a souhaité apporté sa vision de son action municipale, après la démission de trois de ses adjointes », L'Informateur d'Eu, (lire en ligne, consulté le 6 octobre 2019).
- « Un nouveau venu à droite : Ancien patron d'Alcatel, à 67 ans, Yves Derrien souhaite prendre une part active dans la vie politique locale », Paris Normandie, (lire en ligne, consulté le 6 octobre 2019).
- Répertoire des ingénieurs et scientifiques de France.
- Présentation - Jumelages et partenariats
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- http://www.la-glass-vallee.com/index.php/fr/La-Glass-Vallee/
- Notice no PA00100651, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100650, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100649, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100654, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100653, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100655, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100652, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00100656, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Verriers de la Vallée de la Bresle - un Lock-out - le 7/9/1908 », Le Figaro, , p. 3 (lire en ligne).
- « L'ancien domaine royal d'Eu », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 30 avril 2018)
- « La chapelle de Saint-Laurent à Eu », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le 7 mai 2018)
- David Bourderelle, éléments biographiques en ligne [1].
- Dictionnaire « Bénézit »[réf. non conforme]
- Source: "La Banque du Blason"