Albert Bignon

personnalité politique française

Albert Bignon
Fonctions
Député français

(18 ans, 1 mois et 1 jour)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
12 mars 1967
30 juin 1968
11 mars 1973
Circonscription 2e de la Charente-Maritime
Législature Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République)
Groupe politique UNR (1958-1962)
UNR-UDT (1962-1967)
UD-Ve (1967-1968)
UDR (1968-1976)
RPR (1976-1977)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Jean-Guy Branger

(4 ans, 4 mois et 26 jours)
Élection 17 juin 1951
Circonscription Charente-Maritime
Législature IIe (Quatrième République)
Groupe politique RPF
Conseiller général de Charente-Maritime

(28 ans)
Circonscription Canton de Rochefort-Sud
Prédécesseur Firmin Péroche
Successeur Michel Fort
Maire de Rochefort

(moins d’un an)
Prédécesseur Ernest Larelle
Successeur Roger Gaborit
Biographie
Nom de naissance Albert Charles Louis Bignon
Date de naissance
Lieu de naissance Groix
Date de décès (à 66 ans)
Lieu de décès Rochefort
Parti politique RPF, RS, UNR, UDR
Profession Avocat

Albert Bignon, né Albert Charles Louis Bignon le à Groix et mort le à Rochefort, est un homme politique français.

Biographie modifier

Il est scolarisé au Prytanée militaire de La Flèche et au lycée Dupuy-de-Lôme de Lorient. Il fait son droit à Rennes. En 1933, il se marie avec mademoiselle Dalmont et devient avocat à Rochefort. Il est six fois bâtonnier de l'ordre des avocats de La Rochelle et de Rochefort[1].

Entré dans la Résistance, il est chef de sous-secteur du réseau Navarre et chef de groupe de l'OCM de Rochefort. Arrêté le , il est emprisonné et torturé.

Il devient maire de Rochefort à la Libération, mais il démissionne pour s'engager dans le 6e régiment d'infanterie. Il participe aux derniers combats contre les forces allemandes[1].

De 1947 à 1971, il redevient conseiller municipal de Rochefort. En 1949, il est élu conseiller général du canton de Rochefort-Sud, fonction qu'il occupera jusqu'à sa mort[1].

Aux élections législatives de 1951, il est deuxième sur la liste RPF de Max Brusset, liste qui arrive en tête. Les deux hommes sont élus députés de la Charente-Maritime. À l'Assemblée, Albert Bignon devient membre de la commission de la marine marchande et des pêches, et vice-président de la commission des pensions[1].

Aux élections législatives de 1956, il est deuxième sur la liste RS de Max Brusset. Mais l'électorat s'émiette du fait de listes multiples et d'un assez fort courant poujadiste en Charente-Maritime. La liste où figure Albert Bignon régresse, et seul Max Brusset est réélu[1].

En 1958, Albert Bignon est élu député UNR de la 2e circonscription de la Charente-Maritime. Il conserve ce mandat sous les couleurs de l'UNR-UDT en 1962, de l'UD-Ve en 1967, puis de l'UDR en 1968 et 1973[2].

Mandats électifs modifier

Distinctions modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier