Wikipédia:Sélection/Taoïsme

Cent écoles de pensée

Confucius, créateur d'une école.
Confucius, créateur d'une école.

Les Cent écoles de pensée (chinois simplifié : 诸子百家 ; chinois traditionnel : 諸子百家 ; pinyin : zhūzǐ bǎijiā ; Wade : chu-tzu pai-chia) représentent les philosophes et écoles de pensée qui fleurissent entre 770 et 221 av. J.-C. durant les périodes des Printemps et Automnes et des royaumes combattants, une ère de grande expansion culturelle et intellectuelle en Chine. Même si ces périodes sont chargées de chaos et de batailles sanglantes, elles sont considérées comme l'âge d'or de la philosophie chinoise puisqu'un large éventail de pensées et d'idées sont librement développées et discutées. Ce phénomène est appelé Conflit des Cent écoles de pensée (chinois : 百家爭鳴/百家争鸣 ; pinyin : bǎijiā zhēngmíng). Les pensées et idées discutées et affinées durant cette période ont profondément influencé les styles de vie...

Tai-chi-chuan

Taijitu 太極圖.
Taijitu 太極圖.

Le tai-chi-chuan (Larousse), taï-chi-chuan ou taï-chi (Flammarion), (mauvaises transcription de T'ai Chi Ch'uan en Wade-Giles) ou bien taiji quan (trad. 太極拳 ; simpl. 太极拳 ; pinyin : tàijí quán (norme internationale)) est un art martial interne chinois. Les sinogrammes du taiji quan sont composés des éléments Tàijí 太極 (faîte suprême) et quán 拳 (poing) et souvent traduits par « boxe du faîte suprême » ou « boxe avec l’ombre » car l’observateur a l’impression que le pratiquant se bat avec une ombre[réf. nécessaire]. Une autre traduction courante est « la boxe de l’éternelle jeunesse », le faîte suprême pouvant être traduit moins littéralement par « immortalité » (le but suprême chez les taoïstes). C’est un art martial chinois (Wushu) appartenant au groupe des styles internes, au même titre que le Hsing I Ch'uan et le Bagua zhang).

Le taiji quan est souvent vu par les occidentaux comme une sorte de « gymnastique ».

Qi (spiritualité)

Idéogramme chinois: qì
Idéogramme chinois:

Le qi [tɕʰi˥˩] (chinois simplifié :  ; chinois traditionnel :  ; pinyin :  ; Wade : ch'i⁴ ; EFEO : ts'i), ou ki [xǐ] (japonais : 気), ou encore chi, est une notion des cultures chinoise et japonaise qui désigne un principe fondamental formant et animant l'univers et la vie. Le qi est un concept hypothétique.

Dans cette approche spirituelle, le est à l'origine de l'univers et relie les êtres et les choses entre eux : « nous ne possédons pas le chi, nous sommes le chi ! Il circule à l'intérieur du corps par des méridiens qui se recoupent tous dans le « centre des énergies » appelé « champ du cinabre », tanden au Japon et dāntián en Chine. Il est présent dans toutes les manifestations de la nature. »

La notion qi n'a aucun équivalent précis en Occident. Apparaissent toutefois de nombreux liens de convergence avec la notion grecque de πνεῦμα / pneûma (« souffle »), et dans la même optique avec la notion d'esprit (en latin « spiritus » dérivé de spirare, souffler), qui signifie souffle, vent.

Plusieurs concepts de la philosophie indienne s'en rapprochent, tels que le prana (प्राण / prāṇa), le soma (सोम / soma) ou l'ojas (ओजस् / ojas).

Trois enseignements

Laozi, Bouddha et Confucius. Symbole des Trois Enseignements
Laozi, Bouddha et Confucius. Symbole des Trois Enseignements

L'expression Trois Enseignements (chin. 三教, sānjiào; jap. sankyō) renvoie aux trois grands enseignements religieux chinois, à savoir le confucianisme, le taoïsme et le bouddhisme.

Ainsi, un fonctionnaire chinois est-il naturellement confucéen dans le cadre de son emploi. Lorsqu'il se soucie des mesures à prendre pour sa santé, il est taoïste et quand meurt un membre de sa famille, il consulte un moine bouddhiste car les bouddhistes ont le plus de contacts avec l'au-delà. Cette attitude se reflète dans les paroles d'un empereur chinois de la dynastie Ming : « Les trois enseignements sont un ». (三教一。 Sānjiào yī.). Cela doit se comprendre, cependant, en tenant compte du fait que dans la période Ming ces trois enseignements doivent être organisés en tant qu'enseignements orthodoxes avec l'empereur au sommet, et que les autres groupes doivent être stigmatisés comme hétérodoxes et dangereux.

Xiwangmu

Wudi des Han rencontre Xiwangmu – art japonais
Wudi des Han rencontre Xiwangmu – art japonais

Xiwangmu 西王母, Xi Wangmu, Hsi Wang Mu, ou Reine-mère d’Occident, est un personnage de la mythologie chinoise antique devenu sous la dynastie Han une divinité taoïste. Elle réside dans un palais de jade situé sur le Kunlun céleste, lieu magique où pousseraient les herbes d’immortalité et les pêches de longue vie qui mûrissent tous les 3000 ou 9000 ans. Chef des immortelles, toutes les femmes aspirant à obtenir le Dao sont considérées comme ses disciples.

Bei Di

Un temple dédié à ce dieu.
Un temple dédié à ce dieu.

Bei Di (chinois : 北帝; pinyin : běi dì, cantonais : Pak Tai, empereur du Nord) est un dieu taoïste. C'est un des Cinq empereurs qui depuis les Han sont associés chacun à un orient (nord, sud, est, ouest et centre) selon la théorie des cinq éléments, et l'une des formes de Zhenwudadi.

Mont Lao

Entrée du temple de la Grande Pureté.
Entrée du temple de la Grande Pureté.

Le mont Láo (chinois simplifié : 崂山 ; chinois traditionnel : 嶗山 ; pinyin : láo shān) est une montagne située dans le district de Laoshan à environ 40 km à l'est de la ville de Qingdao, dans le Shandong en Chine.

Lao Tseu

Lao Tseu ou Laozi ou Lao Zi (chinois : 老子 ; pinyin : Lǎozǐ ; Wade : Lao³ Tzu³), plus communément appelé en Chine Tàishàng lǎojūn (太上老君, Tàishàng lǎojūn, « Seigneur suprême Lao »), de son vrai nom Li Er (李耳, Lǐ ěr), aurait été un sage chinois et, selon la tradition, un contemporain de Confucius (milieu du VIe siècle av. J.-C. – milieu du Ve siècle av. J.-C., fin de la période des Printemps et Automnes). Il est considéré a posteriori comme le père fondateur du taoïsme. Il serait né dans le pays de Chu du royaume des Zhou et serait parti pour une retraite spirituelle vers l’ouest de la Chine actuelle avec une destination inconnue. Les informations historiques le concernant sont rares et incertaines et sa biographie se développe à partir de la dynastie Han, essentiellement à partir d’éléments surnaturels et religieux ; quelques chercheurs sceptiques estiment depuis la fin du XXe siècle qu'il s’agit d’un personnage fictif ou composite, et non proprement historique.

Le Tao Tö King (Livre de la Voie et de la Vertu) que la tradition lui attribue est un texte majeur du taoïsme, considéré comme important par d'autres courants également. Lao Tseu est considéré par les taoïstes comme un dieu (太上老君, Tàishàng lǎojūn, « Seigneur suprême Lao ») et comme leur ancêtre commun.

Il est représenté comme un vieillard à la barbe blanche, parfois monté sur un buffle.