Wikipédia:Oracle/semaine 18 2013

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Taille maximale d'un CD reinscriptible modifier

Je sais qu'il existe des CD-R de 900 Mo mais je n'ai pas trouvé cette taille pour les CD-RW

Merci d'avance.2A02:8422:1191:6E00:56E6:FCFF:FEDB:2BBA (d) 29 avril 2013 à 15:51 (CEST)[répondre]

… l'article Disque compact réinscriptible de WP ne décrit qu'une contenance d'environ 650 ou 700 mégaoctets de données. Merci de rectifier si les normes ont changé. — Hautbois [canqueter] 29 avril 2013 à 17:47 (CEST)[répondre]
Je ne crois pas qu'il y ait un changement, surtout que la technique des CD est désormais figée car ils ne sont plus une priorité technologique. De toute façon, un CD-RW n'aura jamais la même capacité puisque l'écriture demande une organisation des données à l'instar d'un disque dur et non plus une écriture « à la volée ». --Mistig (d) 29 avril 2013 à 18:43 (CEST)[répondre]
J'ai lu l'article, mais il n'y a pas de références et des pages wikipedia en d'autres langue donnes d'autres valeurs.
Je voulais juste savoir si des CD-RW >700M existes.109.70.23.177 (d) 29 avril 2013 à 18:50 (CEST)[répondre]
À question simple, réponse simple : oui. --Mistig (d) 29 avril 2013 à 23:06 (CEST)[répondre]
Je n'ai pas vu de CD-RW > 700Mo, des CD-R 900Mo oui. Et encore il faut avoir le graveur et le logiciel/mode qui supporte ça.
Même chose : même en 720 mo je n'en ai jamais vu alors que c'est assez courant pour des CD-R. J'ai bien trouvé quelques discussions de forums où l'on prétend, parfois de manière apparemment argumentée, que des CD-RW 800 mo ou 900 mo ça existe, sauf qu'on n'y trouve jamais de référence à un vendeur ou à une source fiable. -O.--M.--H.- 30 avril 2013 à 05:32 (CEST)[répondre]
J'ai toutefois remarqué que graver au-delà de la taille standard (80mn ou 700Mb) avait tendance à bousiller les graveurs... Alors prudence... --Serged/ 30 avril 2013 à 07:05 (CEST)[répondre]
* Les CD-RW de 700 Mb existent bien (ou ont naguère existé...). J'en tiens un en main de chez V..b...m, encore vierge, marqué « CD-RW : 700 MB ». On peut le formater sous Windows qui indique qu'il ne sera plus que de 586 Mb. En fait, un RW a une capacité réelle, en UDF, qui dépendra du nombre de fichiers prévus à graver. Les CD simples sont parfois étendus en utilisant une plage non destinée au départ à être gravée; mais il est évident que plus on se rapproche du centre, plus la densité augmente (à éviter pour des données sensibles) --Mistig (d) 30 avril 2013 à 17:18 (CEST)[répondre]
Pas de problème pour ça, j'en ai plein chez moi de ce genre, la question portait sur les 800 / 900 Mo   -O.--M.--H.- 1 mai 2013 à 01:25 (CEST)[répondre]
Je ne lis bien que les lettres. De toute façon, la réponse se déduit de ce qui est déjà dit. Les RW ont une structure supplémentaire et ne pourront, donc, jamais être de 900Mb, qui est le maximum obtenu du CD standard Mistig (d)
C'est juste la similarité entre > et >=, et les CD-R de 750 Mo existes.
Pour graver les disques c'est aussi simple que d'utiliser dd (préinstallé sur tout compatible unix, une version windows existe).2A02:8422:1191:6E00:56E6:FCFF:FEDB:2BBA (d)
Tu graves avec dd ? Chapeau, monsieur est geek (remarque vu ton IP on pouvait s’en douter !). Je suppose que tu as utilisé lynx pour consulter l’Oracle ?   rv1729 1 mai 2013 à 21:52 (CEST)[répondre]
Sauf que lynx est un navigateur classique (c'est du grahique noir et blanc en mode texte) et ne support même pas le HTML4.Mieux qu'un vériatble navigateur en ligne de commande:le requêteur web/HTML(plus facile pour le script). 
Si non quoi de contre le v6 (avantage d'une addresse fixe + addresse mac). 
Avec dd n'y a pus qu' des soucis de pilote, contrairment au logiciels de gravures (coûteux;compatibles/pas compatibles...  ).
En plus on peut utiliser d'autres systèmes de fichier comme squashfs.
Mon post pécédent était juste pour recentrer la question (existance de vendeur, même si dans ce cas, ce n'est pas encyclopédique).2A02:8422:1191:6E00:56E6:FCFF:FEDB:2BBA (d) 2 mai 2013 à 19:37 (CEST)[répondre]

Une fourmi de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ça n'existe pas, ça n'existe pas

Une fourmi traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ça n'existe pas, ça n'existe pas

Une fourmi parlant français
Parlant latin et javanais
Ça n'existe pas, ça n'existe pas

Et pourquoi… pourquoi pas - Robert Desnos

L'enseignement au Moyen Âge modifier

Bonjour, J'aimerai avoir des renseignements sur l'école pour les filles au Moyen Âge, j'ai trouvé quelques informations mais elles se contredisent. (ex: Les filles allaient dans des monastères de filles ou les moniales leur enseignaient en plus la couture et la broderie / l'enseignement pour les filles est inexistant). Merci.

Bonjour,
Je pense que les réponses varient selon les époques (parce que le Moyen-Âge c'est long) et peut-être aussi les lieux (tout se faisait exactement de la même manière d'une province à l'autre?) --Floflo (d) 30 avril 2013 à 16:54 (CEST)[répondre]

D'accord, merci ;).

Il y a un article Éducation des filles en France qui donne un historique, mais il est très évasif sur la période médiévale. --Milena (Parle avec moi) 30 avril 2013 à 17:30 (CEST)[répondre]

Merci beaucoup. Il y a beaucoup de traces sur l'éducation des garçons mais très peu sur celle des filles.

J'ai entendu quelque chose à ce propos sur France Culture, dans un À voix nue récent consacré à Margarethe von Trotta où elle parlait de Hildegard von Bingen (Hildegarde de Bingen en VF), et rappelait que durant une large part du Moyen Âge l'entrée dans les ordres était un rare moyen pour les femmes de devenir lettrées.
Mais il faut contextualiser : jusqu'au XIIe siècle au moins, la part de la population lettrée était extrêmement restreinte et se trouvait principalement chez les clercs, et si leur proportion était nettement plus importante que dans la population générale il n'étaient pas la majorité. Pour exemple, au temps de Charlemagne et malgré le mythe du fondateur de l'instruction publique inventé à la fin du XIXe siècle (il a bien promu l'instruction mais pour un public très restreint, les - rares - fonctionnaires de son Empire, ce qui est assez loin de cette image de souverain éclairé qui « fonda des écoles, dans lesquelles les moines instruisaient les enfants des pauvres comme ceux des riches. Il y en avait même une dans le palais de l'Empereur ») même les aristocrates (et y compris l'empereur) étaient rarement lettrés.
Il y a quand même une différence entre les femmes et les hommes, différence qui fut le cas général partout jusqu'au XVIIe siècle et qui le reste en ce siècle dans encore bien trop d'endroits : quand la part de population lettrée est minoritaire, la proportion de femmes lettrées est bien plus basse que celle des hommes. Comme le rappelait Margarethe von Trotta, hors de l'Église il n'y avait pratiquement pas de lettrées à l'époque de von Bingen, en fait il faut attendre la toute fin du Moyen Âge et le début de la Renaissance, avec le développement d'une forme capitaliste d'échanges et l'affermissement des États, pour que le besoin d'éduquer une plus grande population non cléricale à la lecture et l'écriture se fasse sentir. -O.--M.--H.- 1 mai 2013 à 02:20 (CEST)[répondre]
Je me permets de donner un autre son de cloche mais sans citer de sources car je n'ai pas le temps de faire les recherches : sous l'influence des traditions celtes et germaniques, les femmes exercent pouvoir et influence dans la société médiévale ; dans les campagnes, c'est la femme qui est chargée de l'éducation morale et catéchistique et en ville, les mères enseignent lecture, écriture et calcul - n'oublions pas qu'un marchand, à quelque niveau que ce soit, doit posséder ces notions. En consultant les Colophons des manuscrits occidentaux des origines au XVIe siècle rédigé par les moines bénédictins de l'Abbaye de Bouveret, on trouve une multitude de prénoms féminins pour les copistes femmes, religieuses comme laïques. Dans les villes, l'éducation de base des enfants pour lecture et écriture est la même pour garçons et filles jusqu'au XIIIe-XIVe s. (c'est au XIIIe qu'apparait avec Francesco da Barberino une préférence pour cantonner les filles aux tâches ménagères et non aux matières "intellectuelles"). L'alphabet s'enseigne à raison de +/- 4 lettres par jour ; en fin de semaine, l'alphabet est connu... Amclt, Égoïté (d) 1 mai 2013 à 10:13 (CEST)[répondre]

Rapport 2012 de la délégation parlementaire au renseignement modifier

Bonjour,

le trouve-t-on ? Google me ramène uniquement les rapports des années précédentes.

Merci. Apokrif (d) 30 avril 2013 à 21:09 (CEST)[répondre]

Salut Apokrif. Aussi incroyable que ça paraisse, on le trouve sur le site de l'Assemblée nationale, précisément à partir de la page dédiée à la délégation parlementaire au renseignement... -O.--M.--H.- 1 mai 2013 à 02:40 (CEST)[répondre]

Trou noir modifier

 

Bonjour,

Une étoile est définie comme étant une boule de plasma. Un trou noir est-il une étoile ?

Merci, --YanikB (d) 1 mai 2013 à 01:53 (CEST)[répondre]

Salut. La réponse est dans la question, d'ailleurs si tu lis notre article sur les trous noirs (et toute littérature sérieuse sur le sujet) on ne les présente pas comme des étoiles. Ce qui est logique : on ne peut pas dire grand chose de l'état effectif d'un trou noir, qui « se caractérise par le fait qu’il est très difficile à observer directement (voir ci-dessous), et que sa région centrale ne peut être décrite de façon satisfaisante par les théories physiques en leur état ». Bref, on ne peut pas savoir si c'est une boule de plasma, ou un concentré de cachous, ou des plumes d'oies hypercompressées, ou n'importe quoi d'autre, ce sont juste d'anciennes étoiles devenues des trous dans la toile...
Remarque, malgré sa désignation une étoile à neutrons n'est pas proprement une boule de plasma, mais comme dit notre article « le résidu compact n'a d'étoile que le nom », c'est plus une facilité d'usage qu'une description exacte. -O.--M.--H.- 1 mai 2013 à 02:34 (CEST)[répondre]
Ce n'est pas tant qu'on ignore ce qu'est un trou noir, mais plutôt que nous n'avons pas de physique actuelle pouvant le caractériser. Par exemple, on ne peut pas dire "on ignore si c'est des cachous ou des plumes d'oies", on est pas mal sûr que ce n'est pas ça. Par contre, le problème est qu'on est pas mal sûr que ce n'est rien dans l'ensemble de ce qu'on connait. La meilleure caractérisation est une singularité dans l'espace-temps. --Lightmopp (d) 4 mai 2013 à 01:09 (CEST)[répondre]

Problème Blangy/Bouttencour modifier

J'ai consulté la page de Blangy-sur-Bresle (76340) et on trouve sur la page le nom Blangy-Bouttencourt. Or Bouttencourt (80220) n'est pas situé dans le même département, même si les deux communes appartiennent à la même communauté de communes (je suis allé sur le site de la communauté de communes trouvé sur la page du site municipal de Blangy).

Apparemment, "Blangy-sur-Bresle" a été presque systématiquement changé, avec peu de soin d'ailleurs (pas de majuscule à bouttencourt) et j'ai pensé à une vandalisation. Donc, après avoir consulté l'historique, j'ai remis le lien Blangy pour les homonymies, mais je ne sais pas comment aller plus loin. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par 90.41.241.161 (discuter), le 1er mai 2013 à 7:05

Bonjour. J'ai recopié votre message sur le Projet:Communes de France où il va certainement intéresser des participants. Père Igor (d) 1 mai 2013 à 10:26 (CEST)[répondre]
Merci, je l'avais également copié sur l'Atelier de toponymie qui m'a semblé mieux correspondre à ce qui me préoccupait.
  J'ai corrigé un vieux vandalisme. --le sourcier 1 mai 2013 à 12:08 (CEST)[répondre]
Blangy et Bouttencourt sont deux villages séparés par un fleuve côtier, la Bresle, et par la limite des départements de la Somme (au Nord) et de la Seine-Maritime (au Sud). Ils forment une agglomération de deux quartiers reliés par un pont. Ce sont administrativement deux communes distinctes qui collaborent au sein d'une communauté de communes. --le sourcier 1 mai 2013 à 12:08 (CEST)[répondre]
Merci d'avoir résolu mon interrogation. Je ne suis pas encore connecté, mais bientôt… Jean-François

Armorial modifier

 
les « armoiries moiennes »
 
ancien fichier
 
nouveau fichier qui fait encore plus "BD"

Bonjour. Comme je n'y connais que dalle en matière d'armoriel, je m'adresse à vous suite à des modifications sur l'article Baudouin de Belgique.

L'ancien fichier utilisé dans l'article comme le nouveau sont fort éloignés de ce qu'on trouve sur le site officiel de la monarchie belge.

Quel est le bon ? Merci pour vos réponses et bonne journée "de travail" sur WP. Égoïté (d) 1 mai 2013 à 09:44 (CEST)[répondre]

Salut Égo, et merci pour ton intervention sur l'enseignement au Moyen Âge (cela dit, je n'ai fait que répéter ce que j'ai entendu sur ma radio, notamment cette semaine dans la série de La Fabrique de l'Histoire consacrée à Charlemagne). Pour ta question, j'ai bien regardé tout ça et à mon sens les diverses armoiries qu'on trouve un peu partout sont toutes semblables sur l'essentiel, seule l'interprétation changeant. Le modèle qui s'affiche en haut à gauche de la page officielle correspond aux « armoiries moyennes », soit la partie centrale du « grand sceau d'État » plus la devise du pays ramenée plus haut, lesquelles armoiries moyennes sont aussi les armes de la famille royale. Enfin, il me semble. Et pour l'aspect BD, c'est normal dans le pays de Spirou et de Tintin, non ?   -O.--M.--H.- 1 mai 2013 à 11:03 (CEST)[répondre]
Lire les pages de description des armoiries :
  1. Juste le lion dans un écu : Blason des armes de la Belgique
  2. Avec une couronne dessus : Blason avec la couronne de Belgique au-dessus
  3. Avec la devise et quelques fioritures (à peu près celle du site officiel) : Manteau d'État du royaume de Belgique
  4. Le grand jeu : Grand sceau de l'État
Juste des variations sur le même thème, en fonction de la place disponible et de la solennité de la chose...
Comme la définition de la version 3 est textuelle, cela explique qu'il y ait des variations, comme le ruban avec la devise décrit comme « Devise: L'union fait la force en lettres d'or sur un ruban de gueules liseré de sable. »
PS: La version "BD" est décrite comme version de 1921. --Serged/ 1 mai 2013 à 12:03 (CEST)[répondre]
L'essentiel est que l'écu conserve sa symbolique. Ce que les héraldistes appellent le « support » sont des enjolivures qui peuvent varier en complication ou en simplification. L'ensemble dépendra principalement de son emploi comme sceau ou comme timbre (sans oublier le goût de l'artiste !). --Mistig (d) 1 mai 2013 à 17:48 (CEST)[répondre]

Bonsoir. Voir Héraldique#Armes, écus, blasons et armoiries et Ornement extérieur de l'écu.

  • Le "nouveau fichier" est essentiellement correct, en ce qu'il représente l'écu de Belgique (lion d'or sur champ de sable) avec les attributs de la royauté (casque de roi, et Pavillon de souverain) : avec cette composition il désigne bien correctement (héraldiquement parlant) et sans ambiguïté le souverain de Belgique. Les Tenants et la Banderole supportant la Devise sont des attributs complémentaires "normaux", mais non essentiels pour cette désignation. Telle quelles, ces armoiries désignent donc la fonction du roi de Belgique.
  • La version "armoiries moiennes" comporte un collier d'ordre, ce qui signifie probablement qu'il se réfère à une personne particulière (titulaire de cet ordre), non à la fonction abstraite. Dans le cas général, elle est donc incorrecte, sauf à démontrer que le roi de Belgique est es fonction titulaire de l'ordre représenté, auquel cas l'ordre peut faire partie des armoiries de la fonction.
  • Enfin, la version "ancien fichier représente plutôt les armoiries de la Belgique en tant que pays (avec les drapeaux des provinces constituantes), pas tellement celles du roi de Belgique.

"Le bon" pour désigner un roi de Belgique est donc le "nouveau fichier" ; pour désigner spécifiquement Baudouin de Belgique on peut rajouter les décorations d'ordres qu'il détient, comme pour la version "armoiries moiennes". Dans l'infobox, l'image est associée au titre Roi des Belges, donc l'image est correcte parce que le titre est générique.

En espérant avoir été clair... (et bises respectueuses à Égoïté  ) Michelet-密是力 (d) 1 mai 2013 à 21:04 (CEST)[répondre]

Tous mes remerciements à tous et, Michelet, tu as été très clair. J'espère que je retiendrai correctement cela.   très amicaux, Égoïté (d) 1 mai 2013 à 22:41 (CEST)[répondre]
J'allais dire que les drapeaux de Belgique étaient incorrectement orientés (rouge sur la hampe au lieu de noir) mais le fichiers Commons semble avoir été corrigé. Cordialement, Biem (d) 1 mai 2013 à 23:16 (CEST)[répondre]

Rivière Panda en République Démocratique du Congo modifier

Bonjour, je viens de consulter les différents articles relatifs au fleuve Congo, j'y retrouve des rivières que je connais, telles la Lualaba et la Lufira, cependant, j'ai vécu à Likasi (Jadotville à l'époque), plus précisément à Panda. Je me souviens que nous allions, mes parents mes soeurs et moi, souvent pêcher dans la Panda. En raison de mon âge à l'époque, je serais bien incapable de situer la rivière par rapport à l'endroit où nous logions. Je ne retrouve pas mention de ce cours d'eau dans cette région. Peut être l'appellation que nous lui donnions était elle erronée (ce pourrait être par exemple, une portion de la Lufira passant sur le territoire de Panda, je l'ignore). Je ne tiens pas à polluer ces pages avec des commentaires erronés, c'est pourquoi, j'utilise ce moyen pour solliciter une aide éventuelle des contributeurs et ou collaborateurs de Wikipédia. Par avance, je remercie celui/celle ou ceux/celles, qui serai(en)t en mesure de ma renseigner. Je vous souhaite à tous une excellente journée. Jean.— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 213.189.175.137 (discuter), le 1 mai 2013 à 20:16‎ (CEST)[répondre]

Bonjour. La carte OpenStreetMap de Likasi semble assez développée (cliquer sur 'carte' en haut à droite de l'article Likasi (mais je n'ai pas trouvé le nom de la rivière au sud de Panda). D'autre part, la page en anglais renseigne un site d'anciens de Jadotville où il semble y avoir un forum : http://www.likasi.be . -- Xofc [me contacter] 1 mai 2013 à 20:58 (CEST)[répondre]
Bonjour. Sur l'article Likasi, cliquer sur les coordonnées dans l'infobox, puis sur « Afficher cet endroit (Satellite, Vue hybride) avec Google maps [4] ». En modifiant le zoom, on voit bien au sud-est de Panda que le cours d'eau s'appelle Panda. Père Igor (d) 2 mai 2013 à 18:02 (CEST)[répondre]
En passant par GeoNames, je trouve comme Père Igor les ruisseaux Panda (stream) et Lufira (stream), de même plusieurs autres cours d'eau (Buluo, Kishibamiangwe, Kansalabwe, Luafu, Mura, Luambo, Mwabi, Luanga, Kisanga, Mwera, Luafi, Lupambashi, Kamusebo). Bonne recherches. Piero (d) 4 mai 2013 à 13:25 (CEST)[répondre]

black ops2 modifier

pourquoi avoir enlever capture drapeaux hardcore sur black ops2 sera t il remis

Bonjour
Mitch-Mitch 2 mai 2013 à 15:34 (CEST)[répondre]
… et
  Chère visiteuse, cher visiteur. C'est avec plaisir que nous répondrons à votre question si nous le pouvons, mais nous aurions grandement préféré qu'elle fût formulée avec un peu plus de courtoisie : bonjour, s'il vous plaît et merci sont toujours appréciés. Bonne navigation sur Wikipédia.
Hautbois [canqueter] 2 mai 2013 à 16:33 (CEST)[répondre]
Pfff, j'ai cru que c'était encore une plainte à propos d'un retrait sur Wikipédia. JoleK (d) 2 mai 2013 à 20:53 (CEST)[répondre]
Chère visiteur, chère visiteuse, l'Oracle ne comprend que le français et n'est pas en mesure de répondre à des questions formulées en pidgin. Oblomov2 (d) 3 mai 2013 à 09:04 (CEST)[répondre]
CQui (d) A mon avis quelqu'un a supprimé des images sur black ops2 et cela n'a pas plu. 3 mai 2013 à 12:01 (CEST)[répondre]

intérêt encyclopédique de certaine personne modifier

Bonjour, je suis tout à fait en accord avec le fait que Melle Nabilla Benattia n'ait pas de page dans Wikipédia, car mis à part sa "plastic" le reste n'est pas d'un réel intérêt, mais alors pourquoi Melle Zahia Dehar en a-t-elle une ? Car c'est presque le même registre !

Merci pour votre réponse. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 78.238.142.27 (discuter), le 2 mai 2013 à 22:54‎

Peut-etre parce que l'une d'elles a défrayé la chronique avec un scamndale impliquant des célébrités et qui a fait les unes durant assez longtemps? ViZiT (d) 2 mai 2013 à 23:41 (CEST)[répondre]
Salut 78.238.142.27 (d · c · b), cette question n'a pas vraiment sa place dans l'Oracle, qui répond à des questions encyclopédiques et non à des questions sur l'Encyclopédie. Ça aurait plus sa place sur Le Bistro. Sinon, la création et surtout, le maintien d'un article ne sont pas liés au sujet (j'ai par exemple tendance à penser qu'il y a beaucoup trop d'articles sur les sports et les sportifs, mais les opinions personnelles n'entrent donc pas en ligne) mais à l'admissibilité du sujet. Et si on veut en discuter, il faut le faire dans la page de discussion de l'article concerné -O.--M.--H.- 3 mai 2013 à 01:12 (CEST)[répondre]
Voir aussi WP:Défense Pikachu. -- Xofc [me contacter] 3 mai 2013 à 09:36 (CEST)[répondre]
CQui (d) La ce serait plutot une attaque Pikachu (Ils ont pu supprimer ce truc, pourquoi pas celui-la...) 3 mai 2013 à 11:56 (CEST)[répondre]
J'avais suivi la page de Zahia, la principale différence concerne la durée pendant laquelle la personne a été suivie par des journalistes. Zahia a plusieurs années de célébrité au compteur : elle commence ses frasques médiatiques en 2010, poursuit par une participation dans des clips en 2011 et lance ensuite sa gamme de lingerie en 2012. Chaque fois, elle a eu droit à des articles centrés sur elle, dans des journaux d'envergure nationale et sur plusieurs années. Elle répond donc aux critères généraux d'admissibilité. Pour l'instant Nabilla n'est qu'un Buzz limité dans le temps. Voir comment elle utilise ou pas sa célébrité passagère pour se maintenir dans l'univers médiatique. Notez que je ne me prononce que sur les critères d'admissibilité : d'ici en Chine, je n'ai pas la télé française. Bertrouf 6 mai 2013 à 08:08 (CEST)[répondre]

Signification citation modifier

Bonjour ,Langston Hughes dans une de ses citations dit: ( accroche toi à tes rêves car si les rêves meurts la vie est un oiseau aux ailles brisées qui ne vole pas) j'aimerais connaître le sens de cette citation merci.Clovis Mbarga

« Accroche-toi bien à tes rêves, car si les rêves meurent, la vie est un oiseau aux ailes brisées qui ne peut pas voler. »
Voir là : Pour toi je décrocherai la lune, Gregory Hugues.
Ce n'est pas tout à fait la même chose. — Hautbois [canqueter] 3 mai 2013 à 10:18 (CEST)[répondre]

(conflit d'édit mais pas de propos)

Bonjour. En toute honnêteté je doute de la citation, m'est avis que M. Hughes a écrit, ou du moins son traducteur, « Accroche-toi à tes rêves car si les rêves meurent la vie est un oiseau aux ailes brisées qui ne vole pas ». Pour le sens, on peut paraphraser en « Les rêves (en un sens très large d'espérance, d'espoirs, de désirs...) valent plus et mieux que la réalité ordinaire, qui est décevante et difficile ». -O.--M.--H.- 3 mai 2013 à 10:19 (CEST)[répondre]
CQui (d) comprend qu'il faut se demener pour ne pas laisser mourrir ses reves sous peine d'avoir une vie comparable a celle d'un oiseau aux ailes brisees. 3 mai 2013 à 11:05 (CEST)[répondre]
En version originale: "Hold fast to dreams /For if dreams die / Life is a broken-winged bird / That cannot fly." Le poème est intitulé "Dreams" (Les rêves) [1] La deuxième strophe reprend la même idée en comparant la vie sans rêve à un champ infertile couvert de neige. En gros, ce sont les rêves qui donnent de la couleur et de la vie; le monde par lui-même n'est que terne et stérile; donc il ne faut pas abandonner ses rêves au risque de tomber soi-même dans cette aridité. --Xuxl (d) 3 mai 2013 à 11:20 (CEST)[répondre]

Préfet en poste dans un maximum de départements modifier

Bonjour, Chères Pythies,

Je cherche à savoir quel est le préfet (français) qui a occupé le plus grand nombre de postes de préfet départemental, et cela depuis 1800.

Mon recordman est actuellement Louis Thibon (d · h · j · · DdA) (1866-1940) qui a été tour à tour préfet de 7 (sept) départements : Ariège, Ardèche, Corse, Finistère, Gard, Marne et enfin Bouches-du-Rhône.

Qui dit mieux ou aussi bien ?

Merci d’avance. Alphabeta (d) 4 mai 2013 à 14:33 (CEST)[répondre]

Homophobie modifier

Bonjour à tous.

Ma question ne porte pas sur la polémique entourant le titre, mais bien sur l'utilisation de ce terme. Pour moi, phobie veut dire peur et homo signifie semblable. Par exemple, chaque partie d'un mélange homogène se retrouve en proportion identique dans toutes les autres parties. Le terme homophobie veut donc dire "peur de ce qui est semblable". Or, ce n'est visiblement pas dans ce sens qu'il est employé sur les banderoles des manifs. Si un spécialiste pouvait m'expliquer d'où provient cette bizarrerie linguistique, je lui en serais très reconnaissant. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 212.68.217.122 (discuter), le 4 mai 2013 à 16:29‎

Bonjour, en effet ce terme a quelque chose d'incomplet s'il ne précise pas ce qui est semblable. Je suppose que dans ce contexte, il aurait fallu utiliser un mot comme Homosexualitéophobie ? --Floflo (d) 4 mai 2013 à 16:33 (CEST)[répondre]

Oui...sauf que phobie = peur et que, là non plus, ce n'est pas le sens retenu, qui va plutôt vers le contexte du rejet plutôt que de la crainte, un peu comme la xénophobie qui est assimilée à tort à du racisme.

Le mot « phobie » à usage de suffixe (et en lui-même) ne signifie pas seulement « peur », comme son étymologie l'indique, mais plus largement « détestation », en ce sens que la détestation ou haine d'une certaine chose dérive de la crainte ou répulsion qu'on en a. Pour exemple, la xénophobie est à la fois la crainte et la haine de l'étranger. Les formations récentes avec ce suffixe ne répondent pas à celles plus anciennes, techniques ou scientifiques, où les inventeurs prenaient soin de trouver un mot qui soit « étymologiquement correct », je veux dire, la racine était un mot grec désignant précisément l'objet de la phobie.
Comme le rappelle la partie de l'article sur les autres usages du terme phobie (plus précisément, du suffixe phobie), il « désigne aussi dans le langage courant un sentiment individuel ou collectif allant de la détestation à la haine accompagné d'une attitude hostile », et dans ces cas, la racine est plus ou moins précise et en tous les cas, rarement grecque (« islamo- », « franco- » judéo- », « trans- »), que le terme n'existe pas en grec classique ou ecclésial ou qu'il soit latin ou français. Ce sont, comme l'indique notre article, des formations courantes (« populaires ») qui se fichent donc un peu, et même beaucoup, de l'exactitude syntaxique et étymologique dès lors que tout le monde comprend ce dont il s'agit. -O.--M.--H.- 4 mai 2013 à 17:25 (CEST)[répondre]

Un grand merci pour cette réponse à la fois précise et complète. D'une manière générale, il existe de très nombreux termes en usage courant dans la langue française, pour lesquels le sens initial a été, au fil du temps, modifié par des circonstances particulières. L'évolution de la langue semble se faire au mépris des règles élémentaires de la grammaire ou de l'étymologie. Je me demande si cette évolution est souhaitable (parle-t-on encore français en France ?) et si elle s'établit de manière équivalente dans les autres langues.

Je suggère au questionneur d’apprendre à signer au moyen de 4 tildes.
Je réponds uniquement pour l’élément homo d’homophobie.
Je viens de relire Wikipédia:Oracle/semaine 12 2013#Étymologie mixte : latine ET grecque ? où il avait été question des composés gréco-latins du type automobile.
Homophobie est bien composé de deux éléments grecs mais ici homo est à prendre au sens français d’homosexuel ou d’homosexualité (sens que l’on doit retrouver dans d’autres langues modernes).
Il faut aller vite et puis on dit un homo pour un homosexuel en français familier...
Alphabeta (d) 4 mai 2013 à 20:04 (CEST)[répondre]
Salut encore, 212.68.217.122 (d · c · b). C'est l'éternelle discussion, celle des tenants de la norme et des tenants du bon usage. Ceux de la norme ont une idée restreinte de ce que sont les « règles élémentaires de la grammaire ou de l'étymologie », les autres s'intéressent plutôt à la pratique usuelle et au génie de la langue, c'est-à-dire à la manière linguistiquement acceptable de forger un mot dans une langue donnée.
Le français n'est ni le latin, ni le grec, ni le gaulois, ni le saxon ou le gotique, c'est le français, une langue dont il est attesté dès le IXe siècle qu'elle s'est déjà éloignée du latin mais qui mettra plusieurs siècles à se stabiliser, à partir de plusieurs langues et dialectes romans, avec comme substrats plusieurs langues, la principale étant le latin, les divers langues et dialectes germaniques et, moindrement, celtes du territoire étant cependant importante pour la morphologie et pour une part somme toute non négligeable du vocabulaire de base.
Comme les autres langues du groupe indo-européen, le français est une langue flexionnelle, précisément une langue synthétique, en tous les cas une langue qui, à partir d'un stock de radicaux et d'affixes forme des mots. Ce stock n'est jamais « pur », endogène, toute langue, même la plus anciennement attestée, intègre au moins des radicaux et des affixes sémantiques et souvent, pour les plus récentes (moins de trois millénaires), des affixes syntaxiques exogènes. Le génie de la langue est de se servir de ce stock pour former des mots nouveaux indépendamment de leur origine.
Pour exemple, en partant de stock, un mot d'origine anglaise, on peut former, pour indiquer l'action de « diminuer le niveau des stocks », le mot déstockage, qui se compose d'un préfixe sémantique d'origine latine, d'un radical d'origine anglaise, donc, et d'un suffixe sémantico-lexical français dérivant d'un suffixe latin. Ce mot respecte bien les règles de la grammaire, et répond à une motivation bien plus puissante que le supposé respect de l'étymologie, la constitution syntaxiquement correcte d'un mot qui ait du sens dans un contexte de langue particulier, celle du français du XXe siècle, à partir d'éléments du français, qui n'ont donc pas à suivre le génie des langues anglaise ou latine.
Bref, « homophobie » est un mot bien formé selon les règles du français contemporain. -O.--M.--H.- 5 mai 2013 à 08:16 (CEST)[répondre]
Bonsoir,

Indépendamment de son étymologie très boiteuse, Homophobie est un terme aujourd'hui susceptible d'être pris dans deux sens : (1) rejet de l'homosexualité en tant que mode de vie susceptible d'être acceptable (pour soi, ou d'une manière générale), (2) rejet ou détestation de telles ou telles personnes homosexuelles en raison de leur mode de sexualité, voire simplement de leur tendance (et ce rejet est concrétisé par des activités que la morale réprouve et punissable par la loi : appel à la haine, discrimination, etc.).

Une partie du discours condamnant l'homophobie (celui qu'on voit sur les banderoles des manifs) relève d'un sophisme qui revient à dire que les critiques du sens (1) sont assimilables à ceux du sens (2), ce qui est évidemment abusif. Sur le plan légal, il est évidemment interdit d'avoir un certain nombre de comportements discriminatoires envers des personnes en raison de leur orientation sexuelle (sens 2) mais ça n'interdit évidemment pas de considérer que tel ou tel comportement sexuel puisse poser un problème objectif et puisse être donc à ce titre moralement douteux ou condamnable (sens 1), ou inversement admissible ou souhaitable pour ses propres enfants, ce qui est une autre question. En réalité, seule la dévalorisation de personnes particulière (sens 2) est évidemment une faute éthique et (souvent) une infraction pénale, pas la critique d'une action en elle-même.

Pour faire une analogie, en termes de santé publique, on peut considérer que l'obésité est un état morbide à combattre (sens 1) et lutter contre la tendance à l'obésité (sens 1), sans pour autant rejeter ou détester telle ou telle personne obèse (sens 2) ni considérer que ça puisse légitimer une dévalorisation ou un rejet social de telle ou telle personne obèse (et dans ce cas, au contraire, la lutte contre un tel rejet social éventuel peut faire par ailleurs l'objet de mesures de discrimination positive). Je peux éduquer mes enfants à avoir des régimes équilibrés, mais s'ils deviennent néanmoins obèses, ça ne m'empêchera pas de les aimer en tant qu'êtres, tout en regrettant leur état - c'est l'état qui est rejeté (sens 1), pas la personne (sens 2). De même, si mes enfants deviennent homosexuels, je peux à la fois regretter leur orientation (sens 1) tout en les aimant en tant qu'individus (sens 2).

La confusion entre les deux sens conduirait à interdire tout discours sur l'homosexualité, sous prétexte que c'est un discours discriminatoire - ce qui est évidemment abusif - c'est la porte ouverte à une police de la pensée, ce qui est le fait d'une dictature totalitaire, et à une confusion sémantique paralysant toute réflexion. Ce serait aussi idiot que d'interdire tout discours sur l'obésité sous prétexte que ça va chagriner les obèses, ou tout discours valorisant la réussite scolaire sous prétexte que ça peine ceux qui n'ont pas de telles réussites.

Le fait de poser un jugement sur un acte n'implique pas un rejet de ceux qui se livrent à ces actes - ce n'est que l'acte qui est condamné, mais ce n'est pas une raison pour avoir une attitude de rejet vis-à-vis des personnes. Pour un chrétien, par exemple, dire que l'acte homosexuel est un pêché (un désordre intrinsèque) n'interdit pas en même temps (au contraire) d'avoir une attitude de compassion envers tel ou tel pêcheur : c'est le pêché qu'il faut combattre (sens 1), non le pêcheur (sens 2) auquel il faut au contraire montrer la compassion due à tout être humain, qu'il faut accompagner dans son cheminement terrestre : « Dieu ne veut pas la mort du pécheur, mais qu'il se convertisse ».

Bonnes réflexions, Michelet-密是力 (d) 4 mai 2013 à 22:38 (CEST)[répondre]

Une partie du problème de "phobie" est justement que l'homosexualité est vue comme un interdit religieux : mais si l'interdit religieux est la seule justification avancée au « désordre intrinsèque », c'est aussi peu justifié intrinsèquement qu'un interdit alimentaire, et dans ce cas pourquoi interdire moralement l'homosexualité plus qu'on interdit de manger du cochon ^_^ ? En même temps, c'est vrai qu'en interdisant tout débat sur l'acte homosexuel on réduit de fait l'opposition à une phobie, une résurgence d'obscurantisme religieux, parce que l'éventuelle raison n'est jamais explicitée : en ce sens c'est bien une peur que l'on désigne ainsi (à tort ou à raison), celle pour le critique religieux de devoir réviser ses croyances. Cordialement, Biem (d) 5 mai 2013 à 08:21 (CEST)[répondre]
En effet, à strictement parler, l’attitude (1) est haineuse, l’attitude (2) n’est qu’obscurantiste et intolérante. Le problème n’est pas de les assimiler mais de bien comprendre comment les discours qui tiennent du (2) et dont on nous abreuve depuis des mois sont ressentis par ceux qui sont dans le (1) comme légitimant leur haine, et déclenchent des passages à l’acte. Bref c’est un peu la distinction entre ETA et Batasuna, il y a ceux qui sont violents et ceux qui expliquent pourquoi il faut se battre pour sauver une forme de civilisation même s’ils condamnent la violence aveugle gna gna gna. rv1729 5 mai 2013 à 10:01 (CEST)[répondre]

Eh bien notre amis RV nous fournit une excellente illustration de ce que je mentionnais ci-dessus : Dire que « l'attitude (1) est haineuse » revient précisément à interdire le débat sur l'homosexualité en tant que pratique, pour ramener toute critique à une simple "haine" indigne d'un être civilisé (?) voire condamnable (?) et si possible pénalement (?) pour ne pas avoir à en discuter ?

Non, ceux qui peuvent ne pas apprécier l'homosexualité peuvent le faire pour des raisons objectives, qui n'ont rien à voir avec une quelconque « haine ». Par exemple, sur le plan philosophique, comme le soulignait Vanneste, on peut relever que l'homosexualité est intrinsèquement une approche « inférieure à l’hétérosexualité. Si on la poussait à l’universel, ce serait dangereux pour l’humanité » - du moins en ce qui concerne la reproduction de l'espèce, évidemment. Mais l'aptitude à l'encadrement d'enfants (et donc l'accès à l'adoption) pose également problème. Sur le plan statistique, on peut relever qu'une étude statistique (la seule disponible en fait) a trouvé que les enfants élevés par des couples homosexuels ont quatre fois plus de chances de s'être fait violer (31% contre 8%), et onze fois plus de chances d'avoir des relations incestueuses avec ses parents (23% contre 2%) - apparemment il y a un problème dans l'homosexualité qui n'est pas si présent dans la sexualité classique. Ne faut-il pas faire jouer un principe de précaution pour protéger ces enfants?

Effectivement, la bonne question est bien « pourquoi interdire moralement l'homosexualité plus qu'on interdit de manger du cochon » ? Et il y a des arguments pouvant alimenter le débat. On pourrait multiplier les exemples, les critiquer, les compléter ou les corriger. Mais la question n'est pas là, encore faut-il argumenter, pas éructer des jugements haineux. Le problème est que ce type de débat est en pratique interdit par les « homo-homo-phobes » (ou peut-être sont-ce des « homo-phobe-phobes »?), dont tout l'argument se réduit à dire que tout discours contre l'homosexualité est « forcément haineux » (ou injurieux, ou en tout cas condamnable en justice pour faire taire le déviant coupable).

Forcément haineuse, une étude statistique publiée par une revue à comité de lecture ? Ce n'est pas dans les habitudes de Wikipédia pourtant de critiquer aveuglément ce type de source  ...

Bonnes réflexions, Michelet-密是力 (d) 5 mai 2013 à 18:39 (CEST)[répondre]

J’ai simplement inversé les propositions (1) et (2), ce qui pouvait se déduire facilement de mes propos... enfin, bref, je te laisse divaguer à ton aise. rv1729 5 mai 2013 à 19:20 (CEST)[répondre]
Euh... pas bien compris tes arguments, Michelet, mais moi simple Lambda ok ? Parce que entre tes 1) et 2) repris x fois dans ton discours, je ne retrouve pas les mêmes définitions ou valeurs pour 1) et 2) - mais moi bête Lambda… Et rien pigé à " interdit par les « homo-homo-phobes » (ou peut-être sont-ce des « homo-phobe-phobes »?), dont tout l'argument se réduit à dire que tout discours contre l'homosexualité est « forcément haineux » (ou injurieux, ou en tout cas condamnable en justice pour faire taire le déviant coupable)."
Quant à "Sur le plan statistique, on peut relever qu'une étude statistique (la seule disponible en fait)", je te remercie de nous faire savoir d'où tu tiens que c'est la seule étude disponible... et qui permette d'affirmer que "apparemment il y a un problème dans l'homosexualité qui n'est pas si présent dans la sexualité classique". C'est pas que je sois pour ou contre, mais, navrée, ton discours ne m'est pas clair - mais moi, Lambda, tu te souviens? Donc STP, étant sur la page de l'Oracle, ouvert à tous et toutes - même aux Lambdas ignares dans pas mal de domaines -, aurais-tu l'amabilité de transcrire tes propos dans un langage plus abordable à tous? Merci déjà, Égoïté (d)

Le devoir m'appelle, en la personne d'Égoïté, il me faut donc reprendre la plume (enfin, le clavier)...

  • La différence entre les deux est que dans le sens (1) on se prononce par rapport à un genre de vie dans l'abstrait (l'homosexualité en soi) alors que dans le sens (2) on est dans une relation à une personne déterminée (un homosexuel particulier). Autant il est légitime de condamner fermement un comportement que l'on juge mauvais (quitte à argumenter et expliquer pourquoi), autant en tout état de cause il reste moralement nécessaire de ne pas rejeter une personne (toute entière) à cause d'un comportement qu'elle aura factuellement adopté. L'importance de faire une telle différence, pour un chrétien, vient de ce que « Dieu a créé l'Homme à son image », et que rejeter un homme c'est quelque part rejeter une partie de Dieu : on ne peut pas prétendre aimer Dieu si on n'est pas capable d'aimer ses créatures, au-delà de leurs défauts ; on ne peut pas prétendre se configurer à Dieu-en-soi si on ne peut pas se rendre conforme à l'image de Dieu, qui aime les Hommes au-delà de leur état de pécheurs. L'explication la plus évidente de cette distinction est la très belle page de La femme adultère (Jn 8) : dans cette histoire, Jésus ne conteste pas que l'adultère soit un crime aux yeux de la loi divine (et de celle de Moïse qui en est en principe dérivée), mais face à cette femme-là, précise (dans son égoïté) qui a factuellement versé dans un comportement condamnable, il rappelle une évidence : tout homme est potentiellement condamnable, parce que tout homme, quelque part, a péché. Et donc, s'il est juste de condamner le péché, il serait arbitraire et faux de condamner la personne, ce sont deux démarches très différentes, et il faut avoir conscience de cette différence pour avoir un comportement juste. Le pécheur, même au milieu de son péché, reste mon frère ; et le jour où le pécheur comprend sa faute et s'en détache enfin, « il faut bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé » (Lc 15:32). Je ne vais pas reprendre ce que je disais dans les précédentes interventions, simplement la clef de lecture constante est que l'attitude (1) consiste à condamner le péché, ce qui est légitime, et l'attitude (2) à rejeter un pécheur, ce que donc il ne faut pas faire - dans une optique chrétienne, du moins. Dans un registre plus moderne, c'est la fameuse réplique de L'Enquête corse : « Nous condamnons la violence, mais pas ses auteurs »  
  • Il faut bien comprendre que si en amont l'on n'est pas capable de faire la différence entre le péché et le pécheur, il n'y a plus que deux solutions (non exclusives) : on rejette le péché avec le pécheur, et on tombe immédiatement dans la discrimination, et/ou on refuse de critiquer le péché pour admettre forcément le pécheur, et on tombe immédiatement dans la permissivité. Cette confusion philosophique est une catastrophe sociale, elle est à la racine de toute les attitudes discriminatoires. Le discours ambiant tend à entretenir une différence puritaniste entre « les bons » et « les méchants », les uns étant « forcément impeccables » et hors de portée de toute critique, les autres étant hors-jeux social parce que la « bonne société » ne peut pas les admettre. Et s'agissant de défendre la permissivité comme valeur sociale, on aboutit immédiatement à une aporie classique, « pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». L'attitude dénonçant les « homophobes » est symptomatique des deux travers, elle affirme une nécessaire permissivité, et en même temps entretient une attitude discriminatoire contre ceux qui en dénoncent les effets (en les dénonçant paradoxalement comme ayant une attitude discriminatoires). Mais prenons un exemple.
  • Quand RV dit que « l’attitude (1) est haineuse, l’attitude (2) n’est qu’obscurantiste et intolérante » la différence dans son énoncé n'est pas claire, et il donne un excellent résumé du rejet discriminatoire auquel conduit mécaniquement la permissivité : parce que la critique doit être interdite (pour ne pas blesser les gens), ceux qui critiquent néanmoins sont nécessairement rejetés parce que « haineux, obscurantistes, intolérants » - le plus drôle est qu'il ne s’aperçoit même pas que son attitude, ce faisant, est celle-là même qu'il dénonce (« Quand on montre du doigt quelqu'un, on a 3 doigts qui nous pointent nous même » - Non, tout Homme est pécheur, moi le premier, sinon on ne s'en sort pas). Dénoncer ceux qui critiquent l'homosexualité comme « homophobes » permet objectivement de mieux les déshumaniser et de pouvoir les rejeter plus facilement, et finalement on les rejette sans autre forme de procès parce qu'on a peur de se remettre en cause en écoutant leurs argument - c'est bien en l'occurrence une phobie des personnes dénoncées et rejetées en tant qu’homophobes, donc quelque part une « homo-phobe-phobie ». On en vient à la situation particulièrement idiote que les catholiques qui critiquent l'homosexualité (en tant que mode de vie) et manifestent en ce sens sont victimes de mesures répressives (arrestations, interdictions de circuler, confiscations policières, passages à tabac,... vues sur les manifestations récentes en fournissent une preuve abondante) discriminatoires au nom même de la lutte contre la discrimination (?) « Y'a quelque chose qui cloche la-dedans, j'y retourne immédiatement ». L'origine de ce désastre est la confusion faite entre péché et pécheur, entre l'acte et la personne.
  • Il y a de nombreuses études psychologiques montrant que le développement de l'enfant élevé par un couple homosexuel peut être normal, mais il faut bien voir que la totalité (à ma connaissance) de ces études positives sont des étude de cas : j'étudie le cas du jeune XXX et je rends compte de ce que j'observe, et en gros le développement est normal. C'est pas mal comme source d'info, mais limité dans sa force probante, parce qu'il est toujours difficile (et épistémologiquement incorrect) d'inférer des règles générales de cas particuliers. C'est d'autant moins convainquant que quand on gratte un peu, ces études sont souvent (en gros) le fait d'universitaire militants LBGT ayant analysé le cas de l'enfant élevé par un couple de potes, et il y a toujours eu de sérieux doutes sur la représentativité de l'échantillonnage et sur l'impartialité de ces analyses. S'agissant de l'étude statistique signalée ci-dessus, c'est à ma connaissance la première à avoir fait une analyse d'un échantillon statistiquement représentatif du devenir des enfants suivant la structure parentale dans laquelle ils ont été élevés (mais ma connaissance est forcément limitée, je ne suis évidemment pas sûr que ce soit la "seule" étude de ce genre - mais c'est le cas d'après cette étude). L'étude montre des différences statistiquement significatives (très marquées) dans ces devenirs (p. 10 du .pdf), et montre le sort des enfants élevés par d'autres que leurs parents naturels n'est pas enviable. C'est ça qui permet d'affirmer que la présence d'enfants dans un couple homosexuel pose plus de problème que pour l'enfant élevé par ses parents biologiques. Après, bien sûr, ce n'est jamais qu'une étude écologique qui demande à être mieux caractérisée par une théorie solide. Le point est que des différences statistiquement (très) significatives sont trouvées entre les couples homosexuels et les familles classiques ; et donc, que prétendre qu'il n'y a pas de différence relève d'une attitude de déni - pas terrible sur le plan scientifique, donc (ce que l'on pourrait justement qualifier d'attitude obscurantiste et militante). Encore faut-il être capable d'avoir une discussion argumentée.

Désolé de t'infliger une telle logorrhée, en espérant avoir été complet et clair cette fois, et n'hésite pas s'il y a d'autres questions (et naturellement   amicales et respectueuses, malgré -ou à cause de- tes nombreux péchés - en particulier ton remarquable travail sur les sulfureux jansénistes  - tu seras néanmoins sauvée), Michelet-密是力 (d) 6 mai 2013 à 08:38 (CEST)[répondre]

Sur la dernière partie, je voudrais dire que l'on ne sait pas vraiment ce que veut dire "normal", Michel Foucault, dans une grande partie de son œuvre et en particulier dans son Historie de la sexualité, a assez montré que la norme relevait d'une construction historique, en partant des Grecs anciens qui ont réussi à construire une société qui accordait une grande place à l'homosexualité. Freud dans un tout autre registre et que l'on ne peut accuser d'être un "militant LGBT", a montré qu'il n'y avait pas de frontière claire entre le normal et le pathologique (tout le monde est névrosé et la seule classification qui puisse à la limite valoir est la frontière entre la névrose et la psychose, autrement dit la folie, et encore tout le monde fait-il une expérience de la folie dans son sommeil, à travers les hallucinations au cours des rêves). Mais surtout Freud a montré que chaque individu était bisexuel au sens où pour l’inconscient la différence des sexes n'existe tout simplement pas, alors les catégories de norme, et de morale appliquées en la matière me semblent très hasardeuses et je ne crois pas qu'avoir des parents de même sexe ou non change fondamentalement la donne, l'essentiel étant de transmettre à l'enfant des règles et de donner de l’amour et ce travail de parents est de plus en plus assumé indifféremment par les hommes et par les femmes dans les couples hétérosexuels, à notre époque moderne. Maintenant, que l'on dise que la parentalité homosexuelle est un bouleversement social voire anthropologique, je veux bien, mais si l’on dit que les enfants de parents homosexuels sont éventuellement moins "normaux" que les autres, je me demande bien dans quelle mesure on ne risque pas de prolonger une discrimination. Ce qui me frappe avec cet argument, c'est qu'il y a sans doute beaucoup d'études sur les difficultés des enfants adoptés (par des parents hétérosexuels), mais que personne ne songe plus un instant et depuis fort longtemps, et en particulier les églises qui ont beaucoup encouragé ces pratiques il me semble, à contester un droit à l'adoption pour des hétérosexuels. Je sais que l'on s'éloigne du sujet et que ça vire un peu au débat mais je n'ai pu m'empêcher de réagir. Cordialement. JoleK (d) 6 mai 2013 à 09:14 (CEST)[répondre]
Faux, au contraire, c'est précisément ce contre quoi proteste la manif pour tous : le problème est que le "droit à l'enfant" fait oublier le "droit de l'enfant". S'il n'y avait eu qu'un problème de reconnaissance sociale des couples homosexuels la réforme eût passée sans problème, c'est la question des enfants qui a mis le feu aux poudres. Et, non, étudier les enfants de couples homosexuels n'est pas une discrimination, et quand l'étude scientifique montre qu'ils ont un départ beaucoup plus difficile dans la vie on fait quoi ?
D'autre part, s'agissant de norme, il est évident qu'une norme sociale est construite et peut être déconstruite ; les arguments permettant de le faire ou de ne pas le faire ne sont pas pour autant à ne pas considérer : si une chose peut être jugée après examen comme objectivement mauvaise, il est souhaitable qu'elle ne fasse pas partie de la norme sociale, et il est donc légitime de la combattre à ce titre. La construction sociale est inconsciente et irréfléchie ; qu'une chose soit sociale ne lui donne pas de légitimité en soi, il reste (heureusement) la liberté de penser. La réflexion peut conduire à conclure qu'une chose "normale" est mauvaise, et viser à l'exclure socialement.
Une "normalité" au sens statistique ne peut pas être fondatrice d'une "normalité" au sens moral, la pratique sociale ne peut pas être sa propre justification. Sinon il suffirait de constater que les femmes au foyer sans droit de vote sont "normales" dans la société occidentale du XIXème siècle pour en inférer que la situation à l'époque est normale et que tout va bien ? Que le droit romain permettait au paterfamilias de tuer ses enfants pour conclure que c'est une chose normale - parce que socialement admise et statistiquement pratiquée ? La seule chose qui puisse faire avancer le débat c'est l'argument convainquant, et ceux qui se sont historiquement élevés contre une injustice sociale étaient toujours minoritaires et très dérangeants pour l'ordre public.
Bonnes réflexions, Michelet-密是力 (d) 6 mai 2013 à 09:26 (CEST)[répondre]
Franchement, je ne vois pas le rapport entre cette discussion et des arguments. Il s'agit d'une confrontation stérile entre un mouvement progressiste et un mouvement conservateur. Les progressistes disent "la loi doit suivre les changements de la société", ils sont en moyenne plutôt jeunes, et plutôt de gauche. Les conservateurs disent "les changements de société ne sont pas souhaitables", ils sont plutôt vieux et plutôt de droite. Le reste des "arguments" n'a aucun intérêt, ils sont identiques pour tous les changements sociétaux (vote des femmes, pipule, IVG, peine de mort, PACS). La nouveauté, c'est peut-être le progrès dans la communication du camp des conservateurs, avec la diffusion d'"éléments de langage" repris un peu partout (comme le "droit des enfants à avoir un père et une mère", un concept inventé à cette occasion). À mon sens, une simple constatation historique et démographique montre que ce genre de débat semble assez ridicule une fois la pression retombée, que personne ne revient jamais sur de telles réformes, et que les gens changent de bord politique avec le temps, mais pas d'opinion sur les sujets de société : la génération des conservateurs actuels va disparaitre pour être remplacée par une nouvelle qui s'opposera à de nouveaux changements de la société, etc. Arnaudus (d) 6 mai 2013 à 18:10 (CEST)[répondre]
Mmmm... ? et donc ? donc, Arnaudus, il est inutile d'examiner des arguments, vu que de toute manière il s'agit d'une évolution dans le rapport de forces sociologique qui est de facto sa propre justification ? Évidemment, si tout le monde a cette attitude de ne pas examiner l'argumentaire, il est inutile de débattre - mais est-ce une attitude réellement digne d'un débat sociétal ? Et inversement, Michelet-密是力, j'attends toujours des arguments sur la question, pourquoi interdire moralement l'homosexualité plus qu'on interdit de manger du cochon, ce qui est passé aux poubelles de l'histoire ? l'histoire des enquêtes statistiques n'est qu'un maigre début dans ce sens, qu'est-ce qui fait que pour l’Église l'homosexualité est "intrinsèquement désordonnée" (et au fait qu'est-ce que ça veut dire?) ... Mais à quoi ressemble un débat si personne ne veut (ou ne peut) débattre ? Peur de sortir l'argument, de peur qu'elle ne se montre trop petite aux yeux de tous ^_^ ? Biem (d) 6 mai 2013 à 20:04 (CEST)[répondre]

Merci à tous les intervenants et particulièrement à toi, Michelet pour le complément d'explication, "clair et complet". Il est surtout évident pour moi que la difficulté de débattre du sujet de l'homosexualité vient de notre difficulté 1/ à utiliser un vocabulaire précis ne laissant pas de place à l'interprétation et 2/ à accepter le fait que les êtres humains sont tous différents et uniques (Jankélévitch : « Dans le chœur discordant que nous formons, chacun, en réalité, évolue selon son tempo et son rythme propres, développant pour lui-même la loi interne et qualitative de son égoïté. ») et que la meilleure façon, pour eux - et donc pour nous tous - de vivre ensemble (ce qui est notre condition commune à moins de vivre en ermite) est de considérer que chacun est respectable et doit être respecté.

Pour expliciter le 1/, je choisis ton passage sur l'obésité dont tu écris qu'elle est un état morbide : morbide pouvant être utilisé dans différentes acceptions susceptibles d'entrainer des dérives d'interprétation, je préfèrerais "un état pathologique" ou simplement "une maladie" qui excluent l'interprétation péjorative d'anormalité et/ou de perversité intellectuelle ou morale.

Pour le 2/, l'égoïté m'amène à ne considérer que l'individu et non le groupe dans lequel on pourrait le classer ; cet individu qui est là, près ou loin de moi, qu'il soit d'un sexe ou d'un autre, d'un âge ou d'un autre, qu'il affirme ou qu'il cache ce qu'il sait de lui ou la façon dont il envisage sa vie, je le respecte et ne vais certainement pas le juger et le condamner parce qu'il est différent de moi, agit ou pense autrement que moi. Et, c'est vrai, j'attends et désire qu'il en fasse de même vis-à-vis de moi parce que s'il ne le fait pas, notre harmonie sociale sera rompue et qu'un retour à l'équilibre impliquera des contraintes pénibles pour lui comme pour moi. Cette manière de penser et de vivre font que je n'ai nul problème avec "les" chrétiens, musulmans, animistes et autres croyants ; ni avec "les" hétéro/bi/homo-sexuels. Cela fait déjà pas mal de monde   !

P.S.1/ et 2/ font que j'ai donc exclu de mon vocabulaire le terme "péché" (car : 1/ il recouvre diverses acceptions et que 2/ si je l'utilisais vis-à-vis de quelqu'un, je serais à la place de celui qui juge et condamne parce que l'autre est différent de moi, agit ou pense autrement que moi). Mais ma position philosophique fait que tu es totalement et évidemment libre de l'utiliser pour autant que tu respectes   mon Égoïté (d) 7 mai 2013 à 08:33 (CEST).  [répondre]

Je ne me rendais pas compte du débat que ma question initiale allait soulever. Je me préoccupais uniquement de la notion linguistique du terme employé. Si je parle d'arachnophobie, tout le monde comprend que j'ai peur des araignées. Le sens littéral est respecté, il ne peut s'agir de tel ou tel contexte particulier. Si l'on dérive le sens littéral d'un terme en fonction du contexte, on risque de faire évoluer le langage courant vers un sens péjoratif, parfois difficilement compréhensible pour les étrangers ou même pour les francophones d'autres pays (j'ai déjà du mal à comprendre les Canadiens). Je m'insurge contre l'emploi abusif de mots qui ne veulent plus rien dire. Mega et giga signifient un million et un milliard. Familièrement : beaucoup, énorme. Mais quand on me parle d'un giga-concert je suis ridicule si je comprends par là un milliard de concerts. Si l'on continue ainsi, les francophones de différents pays finiront par ne plus parler la même langue.

Revenons à nos moutons c’est à dire aux problèmes de langue.
Je lis dans le le Petit Robert 2012 (ISBN 978-2-84902-841-4) publié en 2011, page XVII et sous la plume de Josette Rey-Debove et Alain Rey :
« De plus, de nombreux éléments prennent le sens du mot très connu dans lequel ils figurent ; oxy- « pointu » a acquis le sens de « oxygène » (oxyhémoglobuline), psycho- « âme », celui de « psychologie » (psycholinguistique), narco- « sommeil » celui de « narcotique, stupéfiant, drogue » (narcotrafiquant), etc. Tous ces mouvements profonds témoignent d’une grande vitalité du français. »
PCC. Comme il s’agit d’une recopie faite à la main (et non par copier-coller) il est prudent de se reporter à l’original.
Le cas de homo- « semblable » qui a aquis le sens de « homosexualité » (homophobie) est analogue aux cas cités.
Et merci au questionneur de signer ses communications au moyen de 4 tildes.
Cordialement. Alphabeta (d) 9 mai 2013 à 21:19 (CEST)[répondre]

L'Académie française et ses prix modifier

Bonjour,

Que signifient les noms des prix remis à des auteurs par l'Académie française ? Ce sont les noms de personnes ? Et qu'est-ce qu'une " fondation x " qui crée le prix x ?

Merci.--92.106.140.22 (d) 4 mai 2013 à 19:54 (CEST)[répondre]

Bonjour. 'Prix de l'Académie française' et de 'Fondation (institution)' donnent quelques pistes. -- Xofc [me contacter] 5 mai 2013 à 06:02 (CEST)[répondre]

Dettes et compagnies modifier

bonjour Que se passerait il si on décidait de supprimer en une fois toutes les dettes existantes, dettes de particuliers, de communes, d'état. Plus aucune dettes. Quelles en seraient les conséquences ? Merci de répondre à cette question surréaliste.--Kkbs (d) 5 mai 2013 à 08:10 (CEST)[répondre]

Salut Kkbs. Question qui n'a pas de réponse, il faut essayer pour voir ce que ça donne. Non que ça ne soit jamais arrivé, ou en tout cas presque arrivé (il n'y a jamais eu d'annulation vraiment totale des dettes, autant que je sache, mais quelque chose de proche en tout cas), mais dans des conditions telles qu'on ne peut déterminer clairement l'impact de cette action perdue parmi d'autres aussi ou plus importantes. Pour être clair, c'est le genre de choses qui arrive à l'issue d'une révolution ou d'une guerre, donc ça ne représente qu'un effet somme toute mineur d'un ensemble très large de changements.
Là-dessus, l'effet est d'autant moins déterminable que, dans les faits, les choses ne changent pas tellement. Pour prendre le cas extrême, celui d'une révolution qui débouche sur une modification radicale de la société, comme la Révolution française ou la Révolution russe ou la Révolution chinoise qui vint en conclusion de la guerre civile chinoise de 1927-1949, très vite après la courte phase supposément « égalisatrice » se reconstitue une hiérarchie sociale différente mais fondamentalement similaire à celle précédente, et la reconstitution très rapide d'un stock de dettes lui aussi à la fois différent et similaire au précédent.
La dette est un nom alternatif pour la société : ce qui motive les individus à faire société est l'échange et le travail en commun ; comme le dit notre article,
« Si le mot dette s'emploie essentiellement pour les dettes financières, le concept de dette est plus général. Ainsi un contrat de travail est une forme de dette, l’employeur promet à son employé un certain salaire en échange de son travail. Les dettes permettent d'organiser certaines activités humaines, notamment économiques. Généralement, une dette permet un investissement qui doit améliorer la production ».
Vouloir éteindre toute les dettes revient donc à vouloir supprimer tous les liens sociaux, ce qui explique pourquoi très vite après qu'on les ait annulées, dès lors qu'on veut continuer à faire société, elles reviennent aussi vite qu'elles ont été annulées. De mon avis, si on décidait ce que tu dis, pendant un court moment ça sèmerait un peu de désordre et très vite après tout reviendrait comme avant... -O.--M.--H.- 5 mai 2013 à 08:44 (CEST)[répondre]

merci pour cette réponse, moi je supposais que des tas de pays endettés vers d'autres, trouveraient une autonomie favorable à une moindre misère, que les pays devant de l'argent à la banque mondiale retrouveraient un climat plus favorable pour la pression fiscale sur ses citoyens, une relance des entreprises et puis les familles surendettées vivraient mieux aussi

oui sans doute, avec le temps tout redeviendrait comme avant, mais pas dans tous les domaines je crois chacun état, entreprise ou particulier éviterait sans doute de refaire les mêmes erreurs que par le passé

moi je parle bien au niveau mondial; mais c'est aussi vrai que le pauvre citoyen comme moi à qui l'on doit de l'argent risque aussi dans ce cas de reste marron dans l'opération.

Je répondais dans le cadre que tu posais, d'une annulation de toutes les dettes privées et publiques. S'il s'agit des pays (donc, je suppose, des États) endettés, c'est autre chose. Déjà, l'annulation de la dette de l'État n'est pas proprement l'extinction de toutes les dettes dans ce pays, notamment pas de toutes celles contractées localement entre résidants ; ensuite, et contre ce que l'on peut croire intuitivement, annuler la dette d'un pays pauvre ne contribuera pas, ou que peu, sinon à l'enrichir du moins à le « désappauvrir » : le problème d'un pays pauvre n'est pas sa dette mais sa pauvreté, à vue de nez je parierai que l'aide des pays riches aux PMA correspond à un peu plus que le service de la dette de ces pays, ce qui fait que leur dette ne pèse pas significativement sur leur PIB, voire pas du tout ; enfin, il y a le problème de l'appauvrissement de quelqu'un, dans cette histoire, celui du prêteur, et en cascade celui de tous ceux qui lui sont ou qui pourraient lui être créditeurs ou débiteurs. Bref c'est comme on dit la fausse bonne solution.
Pour prendre un cas dans l'actualité, celui de la Grèce, elle a déjà annulé une part significative de sa dette publique et comme tu peux le constater ça ne résout pas grand chose, ni en interne ni à l'international. La raison première est que ce pays n'avait pas, dès le départ, les moyens de sa dette, que, en gros, sur les dix années précédant sa « crise » son PIB était faux, et surévalué au moins du double, plus probablement du triple de ce qu'il était réellement, à la fois parce que l'État grec faussait ses statistiques et parce que l'UE acceptait cette fiction que les aides européennes participaient de ce PIB. C'est la crise même de l'UE, entrant dans la crise mondiale de 2007-2009, qui a cruellement mis en évidence la fiction du « PIB de la Grèce » ; après quoi, ladite UE n'a plus eu les moyens, ni de résoudre cette crise, ni de maintenir la fiction. Résultat, on s'aperçoit que la question de la dette est assez secondaire et ne formait que la partie émergée du vrai problème, infrastructurel (économie faible, tissu industriel mité) et structurel (État défaillant, corruption...).
Autre cas, l'Argentine :de manière différente mais avec des effets similaires, l'économie du pays était très artificielle dans la décennie qui précéda la crise de 2001. Là encore, solution radicale entre autres sur la dette, tant intérieure qu'extérieure, qui permit un répit de la crise parce que la fiction était moins importante, mais comme les fondamentaux structurels et infrastructurels n'étaient pas solides et qu'il n'y eut pas de réforme politique, économique et industrielle pour y remédier, une bonne décennie plus tard la situation s'est encore dégradée.
L'extinction des dettes publiques ou privées, ou les deux, n'aurait de sens que dans un pays dont les fondamentaux sont sains ou qui a les capacités pour réagir. On en a l'exemple, notamment, après la première et la deuxième guerres mondiales : même quand ils ont subi des dégâts considérables et se retrouvent dans une situation catastrophique à l'issue de ces guerres, des pays qui avaient les ressources humaines, les structures et les infrastructures adéquats avant le conflit se relèveront très vite, ceux qui n'étaient pas dans ce cas végèteront ou régresseront, même avec une aide importante. L'idée est qu'avant d'envisager l'extinction des dettes il faut aider le pays concerné à se doter des moyens qui lui permettront d'en profiter et de rebondir après cela.
Sur un autre cas mais pour comprendre qu'une action n'a de sens et surtout, d'efficacité, que si par derrière il y a possibilité d'en tirer parti, les « printemps » en Égypte, en Libye et en Tunisie. Dans ce dernier pays, même si les choses se mettent en place difficilement (mais c'est toujours le cas après une révolution) on voit que tant du côté de l'État que de la société civile existent les éléments structurels pour envisager une évolution favorable à moyen terme ; en Égypte la situation est moins claire, l'État était certes solide mais bien plus autocratique, la société civile en revanche est peu structurée mais on peut espérer à moyen terme une amélioration, sans certitude. En Libye par contre, ni du côté de l'État, ni du côté de la société civile, les structures n'étaient solides, du coup ça part dans tous les sens et on se prépare visiblement vers une situation instable et difficile au moins à moyen, probablement à long terme.
La question importante n'est donc pas la dette mais la capacité du pays concerné à tirer parti de son effacement. -O.--M.--H.- 5 mai 2013 à 16:29 (CEST)[répondre]

Merci Olivier, je vois cela sous un jour différent --Kkbs (d) 5 mai 2013 à 17:47 (CEST)[répondre]

Sans oublier qu'un pays qui déciderait de ne plus honorer ses dettes n'aurait plus la confiance des prêteurs. C'est en quelques sortes le débat qui a eu lieu autour du triple A. Les rares préteurs, car il faut forcément emprunter de nouveau, ne le feraient qu'avec des chances de gains compensant les risques courus, donc des taux plus haut. --Bertrouf 6 mai 2013 à 08:36 (CEST)[répondre]
Pas tout-à-fait d'accord, ça dépend du pays en réalité, et aussi du contexte. Il est intéressant de connaître l'histoire des dettes d'État et de leur effacement partiel ou (plus rarement) total, pour comprendre comment fonctionne la confiance. Au cours du XIXe siècle notamment, toutes les grandes nations du temps, la France, la Grande-Bretagne, la Russie entre autres, ont procédé à plusieurs reprises à une annulation partielle de leur dette, et presque systématiquement ont lancé un emprunt d'État juste après, lequel trouvait toujours plus d'offre qu'il n'y avait de demande. Ça peut paraître curieux mais ça a sa logique.
Il faut déjà considérer que dans presque tous les cas les prêteurs n'ont pas ou que peu perdu d'argent et, le plus souvent, en ont gagné, tout simplement parce que dans un contexte où la monnaie ne se déprécie pas ou que peu, les intérêts servis pendant plusieurs années par les États équivalent ou dépassent le capital prêté. Ensuite, c'est dans l'ordre des choses que de temps à autre un investissement n'aboutisse pas au résultat escompté et soit perdu, la question est donc, sur la durée, l'État concerné honore-t-il le plus souvent ses dettes ? Si la réponse est oui, on peut s'aventurer à prêter à un État qui vient tout juste de procéder à une annulation partielle ou totale de sa dette parce que le risque est faible qu'il le refasse juste après.
Il y a un autre aspect, les prêts « stratégiques » : comme il est apparu depuis la faillite grecque récente, cet État avait, à juste titre, une réputation de mauvais payeur au XIXe siècle et subit à plusieurs reprises des conditions drastiques par les États qui le « soutenaient », suite à des faillites, pour tenter de retrouver leur argent, ce qui ne marcha pas très bien. Ce qui n'empêcha pas les mêmes États de continuer à « prêter » (en fait, à donner) à la Grèce, parce qu'il était important pour eux que l'État ne s'effondre pas et qu'il leur serve de pointe avancée en Méditerranée orientale. Autre cas, les subventions déguisées en prêts de l'URSS à Cuba, pour une même raison stratégique, disposer d'un allié au large des côtes de son principal adversaire. Bref, un État peut aussi prêter ou faire prêter à un autre État en sachant que ça sera à fonds perdus, parce qu'il y trouve un autre intérêt que financier.
En sens inverse, on peut avoir le cas d'un État plutôt bon payeur qui a du mal à financer ou refinancer sa dette. D'un point de vue objectif, il n'y a pas plus de risque à prêter à l'Italie qu'à la France, or ces derniers temps l'Italie trouve peu aisément des prêteurs qu'il doit rémunérer à des taux proches de ceux imposés à l'Espagne et au Portugal, tandis que la France trouve somme toute assez facilement des prêteurs à des taux proches de ceux consentis à l'Allemagne. Autre cas, la Belgique a connu un bref épisode de brusque montée des taux d'intérêt fin 2011 (voir l'article sur la dette publique de la Belgique), sans que sa situation économique et financière ne connaisse de dégradation particulière.
Ces deux cas mettent bien en évidence une chose, qu'on supposait déjà avec les attaques financières contre la Grèce, puis le Portugal, puis l'Espagne, un peu auparavant, mais qui se légitimaient vaguement d'une réelle dégradation des finances publiques et du PIB de ces États : l'évaluation d'un État par les fameuses agences de notation est au moins autant et plutôt plus politique qu'économique. Le point commun entre l'Italie depuis trois ans et la Belgique de la mi-2010 à la fin de 2011 est, plus que l'instabilité politique, l'absence d'un réel gouvernement. Dans ces deux pays, formellement pour l'un, informellement pour l'autre puis sa législation ne le prévoit pas, on a sur une longue période des gouvernements d'affaires courantes et pas d'issue prévisible. Objectivement, ça ne change pas grand chose à l'état économique et financier des deux pays, subjectivement se sont des « gouvernements à risques », d'où leur évaluation négative.
Cela pour montrer que l'annulation partielle ou totale d'une dette publique n'entraîne pas toujours le défaut des prêteurs ni des taux d'intérêts usuraires. Un cas patent est celui du Japon qui offre le paradoxe d'être le pays développé dont la dette publique est la plus élevée (estimée à 236% du PIB à la fin de 2012) mais dont les taux d'intérêts de ladite dette sont les plus bas. Le fait est que la plus grand part de cette dette est domestique (détenue à 95% par des personnes physiques et morales japonaises) mais le fait est aussi que l'État japonais, malgré cette situation, n'éprouve pas de difficultés à lever des emprunts...
D'évidence, il n'y a pas d'équation simple entre défaut (ou risque de défaut) de paiement d'un État et difficulté à emprunter. -O.--M.--H.- 6 mai 2013 à 10:42 (CEST)[répondre]
Sauf erreur de ma part, un autre aspect des choses : une partie des retraites mondiales sont appuyées sur des obligations d'État - donc des dettes. Cela revient à dire que les intérêts payés par les États servent en partie à financer des pensions de retraite. C'est particulièrement le cas des retraités allemands, et une des causes expliquant la sensibilité allemande sur le sujet. Donc, annuler la dette de certains États peut diminuer les revenus de retraités, donc leur consommation, etc. Il me semble ; quelqu'un confirme ? Turb (d) 6 mai 2013 à 21:07 (CEST)[répondre]
Annuler une dette revient à anéantir une partie du patrimoine du préteur. Un moratoire est un remède de cheval. Ainsi l'annulation des dettes de certains pays européens ont couté très directement des milliards aux établissements bancaires français qui pour maintenir un semblant de résultats positifs (actionnariat oblige) se sont lancés dans un grand train de cessions d'actifs, optimisations, délocalisations (la finance s'y met fort : il ne se passe pas un mois sans que j'entende parler d'une nouvelle délocalisation vers l'est ou le sud de nos frontières de gros back office de banque) qui au final couteront quelques dizaines de milliers d'emplois directs ou indirects. Par ailleurs quelques millions d'actionnaires malgré ce remède de cheval font la grimace en regardant la valorisation de leur portefeuille (et oui un bout de leur patrimoine s'est définitivement envolé). Le système financier est complexe mais il n'a rien de magique. --Pline (discuter) 8 mai 2013 à 00:51 (CEST)[répondre]
En première analyse, la réponse est simple : les prêteurs perdraient les actifs qu’il possédaient, et les emprunteurs n’auraient plus à payer leurs créances. Les uns y gagneraient ; les autres y perdraient. Les dettes sont de l’argent que nous nous devons à nous mêmes : ce sont des obligations légales de paiement d’un acteur envers un autre. Les supprimer ne changent donc rien au capital physique de l’économie (nos capacités de production) : l’économie n’est pas capable de produire plus si on les supprime (ni contrainte de produire moins). Ce qui change, si l'on supprime les dettes, est la répartition de la richesse produite (qui demeure la même) : si un agent en paye un autre, parce qu’il a une dette envers celui-ci, il donne ainsi une partie de la richesse produite auquel il a accès. Supprimer les dettes conduit donc à supprimer une source de revenu de tous les acteurs qui reçoivent de la richesse sous la forme d'intérêt sur une dette. Parfois, cette source de revenu est essentielle pour eux : c’est par exemple le cas des retraités dans les pays où les retraites sont fondées sur un système de capitalisation. Ces acteurs seraient "ruinés" : cela veut dire qu'ils n’accéderaient plus à la richesse produite par les actifs.
Ceci en première analyse : en seconde analyse les choses sont beaucoup plus complexes, parce que la capacité qu’ont les acteurs à emprunter et à recevoir des intérêts est, en fait, un élément déterminant pour le fonctionnement efficace d’une économie moderne. Deux points pour faire comprendre cette complexité. Premièrement, le cas d’un Etat qui fait défaut sur sa dette. Cela veut dire qu'il ne pourra plus emprunter pendant longtemps : les prêteurs ne voudront plus prendre ce risque (ou contre un taux d’intérêt très élevé). Cela veut donc dire que son budget doit être à l’équilibre, puisqu'il ne peut plus souscrire un nouvel emprunt. Par exemple, la Grèce, sans compter les intérêts qu’elle paye, a un budget en déficit de 5% du PIB. Comme plus personne ne veut lui prêter (ou à des taux très élevés), elle bénéficie pour l’instant des prêts des autres Etats européens (et du FMI). Si ces Etats cessaient d’être solidaires, la Grèce ferait donc face à de très grandes difficultés. Pour qu'un Etat fasse défaut, il doit donc être dans une situation où, sans prendre en compte les sommes qu'il doit payer en intérêts, son budget est à l’équilibre (ou alors que quelqu’un vienne à son secours par "solidarité").
Deuxième point : les systèmes financiers mondiaux sont fondés sur des obligations croisés entre acteurs. Chaque acteur a des dettes envers certains acteurs, et des créances sur d'autres. Par exemple, une banque doit de l’argent à ses clients et à certaines autres banques qui lui ont prêtée, et possède des créances sur les clients auxquels elle a prêtés. Si un Etat fait faillite, il risque de totalement faire s’effondrer ce système financier, comme un jeu de dominos. Les acteurs qui ont besoin des intérêts que leur verse l’Etat pour payer les acteurs auxquels ils doivent eux-même de l’argent ne pourront plus le faire. Ces autres acteurs, à leur tour, ne pourront plus le faire, etc. Et, à la fin, il n’y aura peut être plus de système financier, ce qui plongerait l’économie dans la tourmente. C’est d’ailleurs ce qui a menacé de se passer en Europe : les Etats du Sud avaient de plus en plus de mal à payer leur dette ; les banques qui leur avaient prêtés avaient de plus en plus de mal à payer les leurs ; par conséquent, elles prêtaient moins ; par conséquent, l’économie du pays allaient moins bien ; par conséquent, les Etats avaient plus de mal à payer leurs dettes, etc. On pouvait avoir peur, de fin 2011 jusqu’à la mi 2012, que tout s’effondre. Ce risque n’est toujours pas totalement exclu.
Le problème est d’autant plus grave dans le cas des Etats, parce que leurs dettes ont longtemps été conçues comme les plus sûres. Par conséquent, beaucoup d’acteurs en possèdent comme des sources sûres de revenu. Si l'on supprime cette sûreté, le système financier serait donc gravement atteint. --gede (d) 8 mai 2013 à 13:09 (CEST)[répondre]

Polarisation de Rayons X-Déduction structure interne 3D d'un matériau modifier

Bonjour,

Dans l'optique de construire un tomographe à rayons x (qq kev à qq centaines de kev), j'aurais 3 questions à vous poser :

1) Est-il possible de polariser des rayons X (qq kev a qq centaines de kev) et comment? 2) Un corps vivant va t-il réagir d'une façon différente à 2 faisceaux x polarisés de façon différente. 3) La polarisation du faisceau de sortie est-elle identique à celle d'entrée ? Le faisceau dee sortie est-il polarisé dans un autre plan ou bien perd-il sa polarisation ? 4) Serait possible de déduire la structure interne d'un corps en le soumettant à des rayons x polarisés avec une ou plusieurs expositions.

Merci d'avance pour votre réponse.

Michel Hospital

  L'insertion d'adresses de courriel est fortement déconseillée sur Wikipédia, pour éviter le risque d'être exploitée à des fins commerciales par le biais d'aspirateurs d'adresses. Votre adresse a donc été effacée de cette page.
En savoir plus sur l'utilisation des courriels sur Wikipédia.
Avant de vous répondre, je place deux liens : Tomographie pour une présentation du principe et Tomodensitométrie pour le tomographe à rayons X.
Pour la polarisation des rayons X, on en parle sur le site du CNRS de Toulouse. "Un monochromateur sur le trajet du faisceau des rayons X".
Je ne sais pas comment réagit un corps aux rayons X polarisé ni s'il est possible d'en déduire une structure. Votre décompte du nombre de questions est curieux  . Bertrouf 6 mai 2013 à 09:23 (CEST)[répondre]
J'ajoute que pour générer des rayons X, il vous faut un Tube à rayons X. Le fournisseur de ce tube est certainement en mesure de répondre aux questions de la section suivante. Miroirs, monochromateurs, diffractions... sont son domaine. Bertrouf 6 mai 2013 à 09:26 (CEST)[répondre]

Rotation d'un faisceau de Rayons X modifier

Bonjour,

J'aimerais savoir s'il est possible de dévier des rayons X et dans quelles conditions. L'énergie de ces rayons et de qq kev à qq centaines de keV.

1) Quel type de matériau pour le miroir utiliser ? 2) Le faisceau dévié perd-il de son intensité ? 3) Il y a t-il une perte de directivité (diffusion) ? 4) Connaissez vous quelqu'un qui fait de la déviation très rapide de faisceau x avec des MEMS

Merci

Michel Hospital

Salut. Vous n'avez pas remarqué la modification de votre première question ? Ici c'est pareil : pas de réponse par email. -O.--M.--H.- 5 mai 2013 à 17:24 (CEST)[répondre]
L'observatoire spatial XMM-Newton embarque un télescope qui observe des rayons X 'mous'. Il semble que cela ne soit pas évident. -- Xofc [me contacter] 5 mai 2013 à 18:50 (CEST)[répondre]
Je ne suis pas un spécialiste de la question ni des processus physiques sous-jacents mais rédigeant les articles sur le spatial j'ai été amené à documenter le sujet. Comme Xofc l'indique, il existe des télescopes spatiaux observant les rayons X comme XMM-Newton qui font converger ces rayons mais ils n'y parviennent que lorsque l'énergie ne dépasse pas 50-80 keV. Au-dela l'incidence nécessaire devient tellement rasante que les longueurs focales nécessaires deviennent impraticables. Sur les télescopes spatiaux récents (NuSTAr, ASTRO-H), on applique sur le miroir plusieurs couches de matériaux aux caractéristiques précises pour améliorer l'indice de réfraction en exploitant la loi de Bragg. Cet article en ligne donne quelques détails pour NuSTAr. --Pline (discuter) 8 mai 2013 à 00:25 (CEST)[répondre]

Obtention Structure interne d'un corps modifier

Bonjour,


j'aimerais savoir quels sont les moyens actuels (dispositifs) permettant d'obtenir la structure interne 3D d'un corps et les principes physiques utilisés.

J'aimerais connaitre aussi les dispositifs et /ou principes d'avenir encore du domaine de la recherche et non utilisés dans les dispositifs actuels.


Voyez vous une technique d'avenir qui permettrait d'obtenir le mouvement 3D interne assez rapide.

J'exclue de ces techniques :

a) L'échographie mais qui manque de précision et de pénétration
b) les tomographes X nécessite une rotation,
c) les tomographe IRM trop chers
d) Les tomographe PET, SPECT qui necessitent une ingestion de produits radioactifs.


Merci pour votre réponse — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Michel hospital (discuter), le 5 mai 2013 à 18:09 (CET)[répondre]

Bonsoir. Je n'ai pas l'intention d'être... négativement critique par rapport à vos questions. Je me contente de vous rappeler que vous êtes sur une page gérée par des bénévoles qui ne sont pas forcément compétents dans tous les domaines et que, vos questions, étant manifestement - pour moi au moins, pour d'autres sans doute - pointues sur le plan scientifique, peuvent nécessiter un certain temps de réponse (tous nos bénévoles ne sont pas tenus de lire cette page chaque jour - veuillez donc garder cette page dans vos favoris/marque-pages). Par ailleurs, j'ose vous faire remarquer que l'Oracle n'est pas devin et que, donc, certaines questions n'auront pas de réponses ici.
J'en profite aussi pour me permettre un humble conseil : veillez à respecter l'orthographe d'usage en langue française ; votre crédibilité en tant que questionneur et vis-à-vis de ceux qui sont éloignés de vos sujets de prédilection en sera renforcée. Bien à vous, Égoïté (d) 5 mai 2013 à 23:33 (CEST)[répondre]
La structure de corps est évidemment donnée par sa définition mathématique, le moyen d'investigation est la recherche mathématique. S'agissant de corps matériels, en fait, la solution la plus simple sera probablement de consulter les plans de fabrication. Ah, peut-être s'agit-il d'un corps vivant ? Mais sérieusement, si on exclut d'emblée les moyens usuels d'investigation d'un organisme  ... Michelet-密是力 (d) 6 mai 2013 à 09:18 (CEST)[répondre]
Je pense que l'exclusion argumentée et par vos soins de ces techniques signifie que vos connaissances dans ce domaine sont plus poussées que celle de nombreux participants. Nous ne pouvons que vous souhaiter bonne chance dans vos travaux, et éventuellement de vous inviter à développer les pages sur ces techniques sur Wikipédia. En vous remerciant par avance~pour votre compréhension, v_atekor (d) 6 mai 2013 à 09:32 (CEST)[répondre]
Vous cherchez l'article Imagerie moléculaire. Suivez les liens bleus comme on dit par ici, et retrouvez les sources de ces articles. Mais je renouvelle mon premier conseil, prenez contact avec un professionnel. Bertrouf 6 mai 2013 à 10:09 (CEST)[répondre]