Wikipédia:Oracle/semaine 17 2017

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Histoire - Le champ de bataille après la bataille modifier

Bonjour à vous dignes pythies,

Je cherche à me figurer à quoi pouvait ressembler le champ de bataille après la fin d'une bataille je dirais "pré-moderne".

J'ai fais quelques recherches mais à part quelques informations sur des batailles célèbres (Azincourt par exemple) je trouve peu de choses. Sauriez me fournir des pistes de recherche ou à défaut éclairer ma lanterne ? Quelques points de questionnement :

  • Les bélligérants épuisés regagnaient ils leurs camps respectifs ? Ou le vainqueur donnait il la chasse au vaincu ?
  • Quid des nombreux cadavres ? J'imagine bien que ceux des personnages d'importance étaient récupérés, mais pour le commun ? Des buchers / fosses collectives ? Faits par qui ?
  • Des glaneurs devaient j'imagine venir dépouiller les, justement, dépouilles ?

Et bien d'autres.

Je vous remercie par avance. 185.42.28.68 (discuter) 24 avril 2017 à 13:34 (CEST)[répondre]

La scène d'ouverture du film Le Colonel Chabert illustre la pratique à l'époque napoléonienne, suite à la bataille d'Eylau. Je vous en recommande la visualisation. --Xuxl (discuter) 24 avril 2017 à 22:04 (CEST)[répondre]
La fin du chapitre « Waterloo » des Misérables de Victor Hugo évoque ce temps après la bataille, et notamment les pillards qui venaient se servir sur les cadavres. Je ne me souviens pas trop du reste...--Canaricolbleu (discuter) 25 avril 2017 à 15:47 (CEST)[répondre]
Voir « LE CHAMP DE BATAILLE LA NUIT ». --Doalex (discuter) 25 avril 2017 à 16:19 (CEST)[répondre]
À propos de Victor Hugo, voir aussi Après la bataille   - Cymbella (discuter chez moi) - 26 avril 2017 à 08:51 (CEST)[répondre]
Salut, 185.42.28.68 (d · c). Il n'y a pas de réponse globale, à toutes les époques il y eut des comportements variables selon les contextes, au moins depuis qu'émergèrent les États. Quelle que soit la période, les conflits les plus violents sont les guerres civiles et de conquête, et les guerres civiles sont les plus longues, en général. Les conflits, disons, de « basse intensité » opposant deux souverainetés donnaient le plus souvent lieu à des combats réglés opposant des militaires engagés et gagés, qui n'avaient pas spécialement envie de mourir ou d'être estropiés, d'autant plus si c'étaient des mercenaires. Un cas illustratif est celui des condottières, comme dit notre article ils « s'épargnent mutuellement : tandis qu'ils rançonnent les habitants des pays vaincus et réclament des sommes importantes pour prix de leurs services, ils se renvoient généralement leurs prisonniers sans rançon ». C'est plus largement le cas quand les troupes engagées ou leurs chefs n'ont pas d'intérêt particulier dans le combat, ou s'opposent de manière réglée, des sortes de duels au premier sang mais avec de plus gros moyens, qu'on a caricaturé sous le nom de « guerre en dentelles », définie comme « une guerre de convenance entre chefs usant de politesse, dans ce sens qu'ils tergiversaient en palabres pour s'éviter un réel affrontement » sur le site linternaute. L'expression et le concept naissent sous la Révolution française pour ridiculiser les guerres d'Ancien Régime mais correspondent cependant bien à une partie de ces conflits.
À l'autre bout, les guerres civiles et de conquête qui parfois se mêlent, un conquérant saisissant l'opportunité des désordres d'une guerre civile pour tenter de s'imposer. Dans ces contextes c'est la guerre à outrance, et les adversaires n'auront pas de répit que l'un n'ait vaincu. En France La guerre de cent ans et les guerres de religion sont de bons (si dire se peut) exemples de guerres civiles, la conquête ottomane des Balkans l'est d'une guerre de conquête où les parties visaient à détruire leurs adversaires, la Guerre de trente ans (qui est aussi une guerre de religions) est un conflit mixte, partie civil, partie de conquête. Dans les guerres civiles surtout, pas de quartier, de longue date les adversaires sont considérés hors de l'humanité, des animaux nuisibles à éliminer. Même si c'est regrettable il y a une logique là-dedans : comment massacrer son voisin, son parent sans devoir légitimer son geste en les excluant de l'humanité ?
Pour les suites des combats ça dépend du nombre de morts et du lieu de la bataille : si tu as des milliers ou des dizaines de milliers de morts et que ça se passe loin de chez toi, vainqueur ou vaincu le plus simple, si du moins tu en as l'opportunité, est de les ensevelir sur place. Les vainqueurs peuvent aussi, selon le contexte, interdire aux vaincus tout hommage à leur morts et parfois réserver à ces morts un traitement infamant. Notre article sur le droit de la guerre peut te donner une idée de ce qui pouvait se pratiquer parfois, pointé par ce qu'on interdit à telle ou telle époque, et au règles que se fixent des éventuels adversaires en cas de conflit. De nouveau, ces règles sont rarement respectées dès lors qu'il s'agit de ces guerres singulières que sont les guerres civiles ou de conquête, ou quand l'attaquant a la volonté d'éliminer définitivement un ennemi, comme par exemple lors des guerres puniques, qui ne pouvaient se terminer que par la défaite complète d'un des adversaires, et qui en un sens furent aussi des guerres de conquête, ou au moins des guerres opposant deux coalitions conquérantes. >O~M~H< 26 avril 2017 à 09:25 (CEST)[répondre]
Salut encore, 185.42.28.68 (d · c). Aujourd'hui sur France Culture est passée une émission qui peut t'intéresser, La Fabrique de l'Histoire discutait justement de la guerre et de son évolution au cours de la Renaissance, pour partie en rupture avec les pratiques antérieures, avec l'exemple d'un conflit, la bataille d'Agnadel, où contrairement aux à ce qui se faisait en Italie à la fin du Moyen-Âge et au début de la Renaissance sur les champs de bataille, il y eut une guerre à outrance, pas de prisonniers et achèvement des blessés. Mais comme relevé dans l'émission, il y a aussi une circonstance, au moment de cette bataille l'ensemble des Vénitiens était excommunié, donc la coalition contre Venise pouvait s'en justifier pour ne pas faire preuve de clémence, et par la suite si, pour diverses raisons, les batailles firent plus de victimes qu'auparavant parmi les combattants il n'y eut plus la même intransigeance que pour celle-là, du moins pas avant les guerres de religions ou celles, non désignées telles, où les camps opposés l'étaient largement sur une base religieuse. >O~M~H< 27 avril 2017 à 13:59 (CEST)[répondre]

Recherche d'une vieille entreprise à TOURS 37000 modifier

Bonjour, Je recherche quelle entreprise était installée autrefois à Tours 37000, au 85 de la rue Laponneraiye. Le logo sur les murs de la façade sont un P et un G entremêlés. Merci pour votre aide. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.197.9.28 (discuter), le 25 avril 2017 à 11:07 (CEST)[répondre]

Dans le Bulletin officiel des annonces civiles et commerciales (fragments disponibles sur Google Books), je lis cette bribe : SOCIETE PERRON ET GAY S.A. au capital de 530000 F. Tours, 83, rue Laponneraye, capital social porté à 1060000 F à compter du 26 février 1977. Ils ont depuis déménagé à Chambray-lès-Tours, cf [1]. rv1729 25 avril 2017 à 11:42 (CEST)[répondre]
Voir aussi une ancienne facture ici A.PERRON & M. GAY .--Doalex (discuter) 25 avril 2017 à 12:04 (CEST)[répondre]
Joli.   Morburre : saurais-tu comment s’appelle la fonte utilisée pour le nom de l’entreprise ? rv1729 26 avril 2017 à 09:41 (CEST)[répondre]
  Herve1729 : Je dirais code-barres. Bon je file en vitesse pour acheter le pain. --Doalex (discuter) 26 avril 2017 à 11:57 (CEST)[répondre]
Et à part ça, Atlas, de la Fonderie typographique française, d’après Fatima de K. H. Schaeffer chez Schriftguss, 1933. --Morburre (discuter) 26 avril 2017 à 12:06 (CEST) (Ne pas chercher à installer cette police gratos, ça te la télécharge d’office sans te demander et ça te met un virus)[répondre]
Morci ! rv1729 26 avril 2017 à 14:01 (CEST) Suis sous linux moi m’sieur - Et moi sur Mac, j’ai bien cliqué et recliqué dessus, M’sieur.[répondre]

Ponts mixtes (en voute et haubanés) ou (en voûte et suspendus) modifier

Bonjour à tous les experts ou non en génie civil. La question dans le titre m'est venue d'une discussion avec un ami pour qui le pont de Normandie est à voute alors que pour moi, il est clairement haubané comme wikipédia l'indique. Ma question peut s'étendre à d'autres mixités du genre : pont haubané ET suspendu (il me semble avoir déjà vu des photos de ce genre de ponts, suspendu entre les 2 piles et haubané de part et d'autre des 2 piles jusqu'aux culées, mais où ?). Je vous remercie pour votre sagacité.--Jojodesbatignoles (discuter) 26 avril 2017 à 16:08 (CEST)[répondre]

D'abord on lit ceci Classification des ponts et voir aussi Calatrava entre autres.--Doalex (discuter) 26 avril 2017 à 16:45 (CEST). Jojo, pourquoi ne pas poser la question tout simplement hors titre, c'est moins gras; le titre ? Les ponts  [répondre]
Merci   Doalex :, je ne connaissais pas cet article, il est excellent! (d’ailleurs ne pourrait-il pas être proposé comme article de qualité, il me semble, à première vue, super bien construit.)--Nerfles (discuter) 3 mai 2017 à 06:38 (CEST)[répondre]
Pour Jojo une curiosité intéressante Pont suspendu de Menai. --Doalex (discuter) 3 mai 2017 à 13:31 (CEST)[répondre]

Bonjour, je remercie Doalex pour son renvoi vers ce future bon article. J'ai étudié le génie civil, mais là, c'est très complet. Par contre je n'ai pas compris le rapport entre Calatrava et ma question ; les ponts que j'y vois ne sont pas mixtes. Par contre ils sont très beaux ; ça m'a amené à lire avec intérêt Santiago Calatrava Valls.
La question demeure : ponts mixtes ou pas ? D'après moi, c'est un schéma mécanique impossible.--Jojodesbatignoles (discuter) 6 mai 2017 à 20:01 (CEST)[répondre]

Seulement pour le plaisir de l'élégance de certains ouvrages méconnus, pas trouvé de ponts voûtés et à haubans, non plus. --Doalex (discuter) 7 mai 2017 à 10:39 (CEST)[répondre]

Prix de la fraternité modifier

 
Le prix de la fraternité ? Quand il sont nourris par une louve, les frères deviennent des loups pour leurs frères...

Bonjour à toutes et à tous,

En 1962 Robert Merle à reçu le Prix de la Fraternité pour son livre "L'Ile". Je n'ai rien trouvé concernant ce prix spécifique sinon une multitude de prix portant la même appellation mais créés récemment et ne pouvant donc correspondre à celui reçu par Robert Merle. Par qui ce prix est-il délivré ? Par qui a-t-il été initié ? En quelle année ? A quelle occasion ? Qui d'autre que Robert Merle à reçu ce prix ?

Je remercie les personnes qui pourront m'éclairer sur ce sujet comme celles qui auront accepté de se pencher sur ma question sans toutefois pouvoir y apporter une réponse. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par un utilisateur sous l’IP 2a01:cb18:3f3:1a00:d852:85db:cad2:7513 (discuter), le 27 avril 2017 à 11:36 (CEST).[répondre]

Trouvé ceci « Lors de la 7eme Journée nationale contre le racisme, l'antisémitisme et pour la paix, le MRAP décide de créer le Prix de la Fraternité, destiné à récompenser toute œuvre qui soit un hymne à l'amitié et à la connaissance entre les peuples. » sur cette page Google 50 ans contre le racisme: chronique d'un combat inachevé - Page 48.--Doalex (discuter) 27 avril 2017 à 12:25 (CEST)[répondre]

Franz Schönhuber modifier

Pourquoi Franz Schönhuber (un ex SS) n'a pas été jugé pour sa participation au régime nazi durant sa vie ? — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Kitu1664 (discuter), le 27 avril 2017 à 18:49‎

Personnellement je n'en sais rien, mais vous pouvez poser cette question sur cette page bien remplie. --Doalex (discuter) 28 avril 2017 à 09:54 (CEST)[répondre]
Les SS qui n'étaient que de simples exécutants sans responsabilités au sein de leur corps, et contre lesquels aucune accusation spécifique n'a été portée n'ont pas subi de procès. Il y a probablement eu pour ceux-là des interrogatoires serrés, au terme desquels rien de particulier n'a été retenu contre eux. Dhatier discuter 28 avril 2017 à 18:58 (CEST)[répondre]
… cf. Dénazification. La CIA, tout particulièrement, a dépêché de multiples agents pour enquêter sur le rôle de chaque responsable allemand et ouvrir ou non une instruction. Par exemple pour le compositeur Richard Strauss, c'est le hautboïste John de Lancie, alors agent de l'agence américaine de renseignement, qui fut chargé du dossier (qui fut classé). — Hautbois [canqueter] 28 avril 2017 à 20:58 (CEST)[répondre]
Et aussi, il est notoire que nombre de nazis très compromis furent recyclés après-guerre, dans le cadre de la lutte contre le communisme (dix à quinze ans de pratique en la matière...) ou pour autres raisons, parmi les cas les plus connus il y a Wernher von Braun et ses collaborateurs, blanchis en bloc et transférés aux États-Unis, malgré leur participation sans états d'âme à l'effort de guerre nazi, et qui furent les principaux contributeurs du développement des programmes de missiles balistiques de l’US Army et des programmes spatiaux de la NASA. Bref, il y a bien des causes possibles pour ton Schönhuber. >O~M~H< 29 avril 2017 à 04:18 (CEST)[répondre]
Pour le « recyclage » des services secrets, voir Reinhard Gehlen (qui n'était pas SS mais membre de la Wehrmacht. --Basnormand 3 mai 2017 à 16:27 (CEST)
P.S. Et bien sûr, il y a le cas général, vu dans la plupart des pays de l'Axe ou des États collaborateurs, où une large part des personnes compromises avec ces régimes ont conservé leurs fonctions dans l'administration ou la justice parce que bon, faut bien faire tourner la boutique... >O~M~H< 29 avril 2017 à 04:23 (CEST)[répondre]
Certains nazis condamnés à mort (par contumace) sont morts paisiblement dans leur lit en Allemagne, n'ayant jamais été extradés... Petit rappel qui relativise les actuels trémolos de circonstance autour du Massacre d'Oradour-sur-Glane... Syrdon (discuter) 29 avril 2017 à 09:49 (CEST)[répondre]

question sur l'ouverture modifier

bonjour cher oracle

  1. comment se fait-il que sur des appareils photo dits compact perfectionnés (100-200 euros) on ai un choix de diaph très petit, souvent de f/3 a f/6 (petite échelle). je veux bien comprendre qu'on ne puisse pas ouvrir en dessous de f/3 (objectif-système optique qui serait trop grand, donc encombrant, plus compact du tout) mais par contre pourquoi ne pas pousser à f/11, f/22, fermer plus le diaphragme et réaliser en journée de beaux filés, il me semble que ce serait possible (il n'y a pas le problème de l'emcombrement !)
  2. je crois que l'ouverture maximale pour un bon objectif (pour réflex) était de f/1,4. peut-on descendre plus bas ? et à quoi pourrait correspondre f/0 ?

je vous remercie énormément de votre attention. (Déplacé de la semaine 16) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 37.171.192.21 (discuter), le 30 avril 2017 à 01:11 (CET/UTC+0200)

Bonjour, voir d’abord Ouverture (photographie). Où l’on voit que l’ouverture étant un rapport (focale/diamètre de la lentille) selon les conventions, il ne peut pas y avoir d’ouverture 0. Pour le reste, il y a la théorie et la pratique, les fabricants essayant de jouer dans les rapports ouverture-vitesse (et aussi focale/dimensions du capteur) les plus majoritairement pratiques pour le commun des mortels photographes amateurs, si on veut sortir de ces cadres étroits il faut passer dans une gamme de matériel différente et généralement plus chère. Réponse pas très encyclopédique mais les spécialistes vont suivre dès leur retour de week-end prolongé. --Morburre (discuter) 30 avril 2017 à 20:01 (CEST)[répondre]
merci à vous, Morburre, pour ce debut de reponse. j'attends :-). et merci à la personne qui a déplacé cette question dans la bonne semaine. 37.171.12.237 (discuter) 30 avril 2017 à 21:00 (CEST)[répondre]
J'ai eu un objectif f/1,2 (sur un reflex argentique). --Serged/ 1 mai 2017 à 08:04 (CEST)[répondre]
J'en ai un actuellement (un 50mm sur réflex canon numérique). Il peut exister des objectifs qui ouvrent ) f/1.0 et même plus, f/0.9 doit exister, mais ça donne des objectifs trois fois plus gros que le boîtier... rv1729 1 mai 2017 à 22:27 (CEST)[répondre]
PS Cf en:Carl Zeiss Planar 50mm f/0.7 pour un objectif de légende... Et pour la première question, je n’ai pas trop d’idée, je peux juste suggérer la chose suivante : je pense que plus on veut fermer, plus il est important que le diaphragme soit de bonne qualité (ouverture bien centrée, et de forme la plus proche d'un disque possible, donc besoin de plus de lames). Il me semble que les objectifs macro ferment beaucoup plus que la plupart des objectifs et c’est une contrainte importante... rv1729 1 mai 2017 à 22:29 (CEST)[répondre]
PPS Cf [2] [3] (liens trouvés sur l’article sur le Zeiss). rv1729 2 mai 2017 à 11:29 (CEST)[répondre]
Salut, 37.171.12.237 (d · c). Outre les remarques précédentes, il y a aussi la question du public visé : a priori un appareil compact est destiné à des amateurs moyennement ou peu au fait des questions d'ouverture, de luminosité, de temps de pose, etc., ou par un professionnel qui a besoin à l'occasion d'un appareil discret, simple et et fiable pour des instantanés de qualité acceptable. Un diaphragme très fermé implique en général l'usage d'un pied, et en tout cas un réglage précis du temps de pose donc un usage informé des posemètres. D'expérience, un diaphragme très fermé n'est pas très compatible avec les réglages automatiques ni de bonne qualité avec un objectif de petite dimension, comme le sont ceux des appareils compacts. >O~M~H< 1 mai 2017 à 23:17 (CEST)[répondre]
merci vraiment à tous de vos réponses. n'empêche que j'aurais bien vu dans les programmes de prises de vue auto, pour les néophytes, une mode pour réaliser de beaux filets à 1/30 e de secondes c'est suffisant et pas besoin de trépied.

j'ai une autre question : comment se fait-il qu'en temps d'exposition, qu'avec mon téléphone portable je puisse monter à 1/5000 (à 50 ISO, excellentes conditions lumineuses) (Nikon D5 : 1/8000 ce qui est assez proche) alors qu'un de mes apn qui est compact ne dépasse pas les 1/2000. comment expliquer une telle différence ? pas l'impression que ça soit du à l'ouverture et aux iso car justement à 50 iso le capteur est très peu sensible (il faut donc lui apporter beaucoup de lumière) donc on devrait avoir une p'tite vitesse d'obturation (ce qui n'est pas le cas ici : 5000 e de sec) ; ainsi pour augmenter cette dernière, augmentons en iso sur mon compact (400,800 ISO), ça plafonne au 2000e. alors je pense que le constructeur a bridé ça mais quelle est la raison ? pourquoi un vulgaire smartphone peut-il détrôner un appareil photo digne de ce nom ? merci à vous, 37.163.178.134 (discuter) 2 mai 2017 à 23:31 (CEST)[répondre]

Salut encore, 37.163.178.134 (d · c). Je parlais de l'usage du pied pour un diaphragme très fermé et une sensibilité normale, d'autant si la luminosité est faible. J'aime faire des photos de nuit sans flash avec un ISO de 100 à 400, du coup, argentique ou numérique, le temps de pose est long, de l'ordre de la seconde ou plus : sans pied, impossible d'obtenir une image nette. Pour ta nouvelle question, la réponse me semble : ce n'est pas parce qu'on le peut qu'on le doit. Un objet qui se déplace à 400 km/h se meut de moins de 60 cm en 1/2000° de seconde ; l'objet naturel ayant la plus grande vitesse de battement d'ailes, un moucheron, le fait un peu plus de 1000 fois par seconde, soit un demi-battement au 2000°, et on a peu de chances de le photographier d'assez près quand il le fait, les objets assez massifs pour être observés en battement rapide (colibris, libellules...) n'ont qu'une fréquence de 100 à 300 hertz, soit 0,05 à 0,15 battements au 2000°. Bref, pas vraiment de nécessité à descendre en dessous du 2000° de seconde pour obtenir un résultat net.
Je ne sais si on peut parler de bridage pour le temps de pose d'un appareil numérique qui est actuellement, nous dit l'article de Wikipédia, d'au plus 1/8000° même s'il a pu être d'1/12000°, il s'agit plutôt d'un choix du fabricant, certains considèreront qu'un temps inférieur à 1/2000° n'offre pas un gain significatif en termes de netteté et risque de produire une image sous-exposée, d'autres que la qualité de leur capteur ne permet pas une image acceptable à moins de 1/500° ou 1/800°, etc. Et certains pourront utiliser un temps de pose bref comme argument de vente, sans que ça soit vraiment significatif : on peut acheter une automobile qui va à plus de 250 km/h mais si on compte l'utiliser uniquement sur route ou autoroute et uniquement en France, ça n'est pas d'un grand intérêt ; on peut acheter un appareil qui a un temps de pose de moins d'1/4000° de seconde mais si on compte ne faire que de la photo de famille ou de vacances ça n'a pas un intérêt formidable... >O~M~H< 3 mai 2017 à 04:36 (CEST)[répondre]
P.S. À considérer que dans la majeure partie des contextes diurnes un temps de pose de 2/100° à 5/100° de seconde semble suffisant pour obtenir une qualité d'image acceptable, puisqu'un film produit 18 à 50 images par seconde. Dans mes recherches pour cette réponse je suis tombé sur une image au 1/8° où l'effet recherché était justement une trainée, pour donner le sentiment du mouvement rapide de piétons cherchant à s'abriter de la pluie, or cet effet n'était obtenu que pour les humains assez proches, ceux à plus de 15 mètres, pourtant pas moins pressés, apparaissant assez ou très nets. >O~M~H< 3 mai 2017 à 09:17 (CEST)[répondre]
Il me semble qu'a partir d'une certaine ouverture, si on ferme trop, il apparait des phénomènes de diffraction. Pour faire des photo avec des temps de poses long par beau temps, il est également possible d'utiliser des filtres à densité neutre qui abaissent la luminosité perçue par l'appareil photo qui alors se croit en pleine nuit. --CQui (discuter) 3 mai 2017 à 09:09 (CEST)[répondre]
Concernant les comparaisons entre téléphones portables et APN, il faut se rappeler que les capteurs de téléphone sont très très petits, donnant un avantage pour certain détails comme la vitesse d'obturation. La petite taille des capteurs devrait leur faire perdre en basse lumière face aux APN mais les téléphones portables ont des puissances de calcul souvent supérieures et peuvent utiliser des application HDR puissantes. Le dernier avantage des APN est la possibilité de changer de focale facilement mais la aussi les téléphones sont entrain de gagner du terrain… --CQui (discuter) 3 mai 2017 à 09:26 (CEST)[répondre]
Merci à vous. oui,une vitesse d'obturation au delà de 1/2000 n'est pas nécessaire pour le lambda. n'empêche que ca peut servir lorsque il y a beaucoup de luminosité (Soleil qui tape sur la mer) et associé à une bonne plage d'ouverture (au dela de f/8) pourrait être utile, même si bien sur il y a le phénomène de réfraction etc.
Mais il y a quelques chose que je ne comprends pas : comment est-il possible à ouverture égale (mais capteur différent 1) compact 1/2,3 2) reflex 24×36 3) tel port capteur extrêmement petit)) ET à une sensibilité ISO identique 100 ISO* d'avoir une différence de temps d'exposition qui est telle ? car ce temps est intimement lié à l'ouverture : plus la vit d'obt est grande (ex 1/6000), moins de lumière entre dans le capteur.
Merci :-)
  • 50 ISO dans le cas de mon smartphone, donc capteur peu sensible à lumière, donc par rapport à 100 ISO la vitesse devrait être plus petite, beaucoup plus petite.
@Olivier : il me semble avoir vu des vitesses à 120 000, à vérifier, ça me semble vraiment énorme en l'état actuel des connaissances, en effet, il y a des dizaines d'années, avoir un image de bonne qualité à 1600 ISO était déjà un exploit (et atteindre les 3200 aussi) mais sans doute, vous en savez plus que moi, j'étais bien jeune. 37.168.225.48 (discuter) 5 mai 2017 à 07:24 (CEST)[répondre]
Pou le reste je ne peux pas trop te dire mais une chose est sûre, une image numérique n'a rien à voir avec une image argentique (ou autre méthode analogique), il y a un traitement en temps réel du signal qui va corriger les valeurs, « sous-exposer » les images trop lumineuses, « surexposer » celles qui ne le sont pas assez, réduire ou accentuer les contrastes, en bref opérer une correction gamma instantanée. Pour la vitesse d'obturation ou plus précisément le temps de pose, je me souviens aussi avoir vu des valeurs de cet ordre, ce que confirme cette recherche, mais ça ne semble s'appliquer qu'à des caméras à haute fréquence de prise de vue, ce qui est cohérent : pour obtenir un ralenti extrême le temps de pose correspond au nombre d'images par seconde... >O~M~H< 5 mai 2017 à 10:29 (CEST)[répondre]
Il y a un autre truc dont il faut se méfier lorsque l'on compare des ouvertures ou des longueurs focales entre appareils ayant des capteurs de taille différentes, il y a tout un tas d'équivalences qui sont plus ou moins utilisées pour obtenir des nombres flatteurs sur les brochures. Par exemple, on va trouver des indications de longueur focale équivalente au plein format mais l'indication de l'ouverture elle est toujours en rapport à la vraie longueur, donc si l'on cherche a comparer les profondeurs de champs, on se plante mais il y en a qui vont indiquer une ouverture équivalente pour la profondeur de champ mais si on s'en sert pour comparer la sensibilité, on se plante également… En plus, la sensibilité en ISO, si je ne me trompes pas, correspond au résultat par rapport à la lumière par unité de surface, donc c'est également difficile de comparer des capteurs de tailles différentes. --CQui (discuter) 5 mai 2017 à 11:54 (CEST)[répondre]