Wikipédia:Oracle/semaine 3 2017

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Astuce de journaliste : entretien sans barrière linguistique (apparente) modifier

 
artichaut chinois (Chinese artichoke)

Cher Oracle, imaginons ensemble le reportage d'une rédaction française sur la culture des artichauts en Chine.

La journaliste pose sa question en français à un agriculteur local (non francophone)… qui répond dans la foulée dans sa langue maternelle (a priori le mandarin), en un seul plan.

Quelles stratégies peut-on imaginer pour produire cet effet, c'est-à-dire la semblance d'une conversation naturelle entre deux personnes sans langue commune ? Quelles techniques sont effectivement utilisées par les reporters ? --130.120.57.5 (discuter) 17 janvier 2017 à 09:56 (CET)[répondre]

L’Oracle ne fait pas les devoirs. Bon courage dans tes recherches ! Grasyop 17 janvier 2017 à 13:29 (CET)[répondre]
Pourquoi « les devoirs » ?! rv1729 17 janvier 2017 à 14:04 (CET)[répondre]
C'est vrai, pourquoi « les devoirs » ? J'aimerais bien connaitre la réponse. --CQui (discuter) 17 janvier 2017 à 15:16 (CET)[répondre]
Il m’a semblé, peut-être à tort, que les deux questions finales étaient formulées comme celles d’un prof à ses élèves. Grasyop 17 janvier 2017 à 16:29 (CET)[répondre]
Vous me voyez flattée de constater que mes efforts pour soigner mon expression écrite atteignent les standards en vigueur dans l'Éducation Nationale. --130.120.57.6 (discuter) 18 janvier 2017 à 15:19 (CET)[répondre]

Enfin une question à laquelle je peux répondre ! Ben, c'est simple : « Action ! » on filme (de préférence les deux interlocuteurs) « Coupez ! ». Pourquoi faudrait-il un artifice ? Ensuite, si vous souhaitez que le dialogue soit totalement compréhensible en français, vous utilisez les services d'un(e) interprète, vous sous-titrez ou vous utilisez la technique du doublage. BàV, Égoïté (discuter) 17 janvier 2017 à 15:49 (CET)[répondre]

Le questionneur précise : « en un seul plan ».
J’ai déjà vu ce genre de plan séquence, je me suis posé la même question. Il me semble qu'en général il n’y a pas plus d’un enchaînement question réponse, ce qui m’a amené à l’hypothèse suivante : le journaliste pose des questions deux fois. C’est-à-dire qu’il pose une question, le traducteur traduit, puis le journaliste répète sa question et l’agriculteur (qui a eu le temps de la réflexion) répond. Puis on change de plan. Bien sûr le début de la séquence est coupé. rv1729 17 janvier 2017 à 17:03 (CET)[répondre]
J'ai déjà vu cette technique utilisée dans des entrevues de sportifs. On procède ainsi: le journaliste explique à l'avance à l'interviewé quelle sera sa question, puis on commence à filmer, il répète la question en français, et l'interviewé répond dans sa langue, sachant d'avance quelle est la question. On peut alors soit doubler la réponse, soit la sous-titrer, soit laisser au journaliste le soin de résumer la réponse en français oar la suite. Difficile cependant de poser une deuxième question sans effectuer de coupure. --Xuxl (discuter) 17 janvier 2017 à 17:24 (CET)[répondre]
Il est possible de faire :
Le journaliste (ou l'interprète) pose la question en chinois, le paysan répond en chinois. Au montage, la question du journaliste est remplacée par la même question, mais en français. La réponse du chinois est doublée, cad qu'une voix en français est rajoutée par dessus (alors que la voix française du journaliste remplace sa voix chinoise). Je ne voie que ça pour une conversation un peu complexe. --Serged/ 17 janvier 2017 à 19:15 (CET)[répondre]
Merci pour vos réponses ! Je subodorais effectivement une petite mise en scène de ce genre, mais n'avais jamais remarqué qu'il n'y avait qu'un jeu de question/réponse par plan de montage ! --130.120.57.6 (discuter) 18 janvier 2017 à 15:19 (CET)[répondre]

Autre possibilité : on fournit à l’agriculteur un poisson Babel. rv1729 18 janvier 2017 à 12:19 (CET)[répondre]

在中國朝鮮薊種植,很難!Syrdon (discuter) 19 janvier 2017 à 15:40 (CET)[répondre]
头发眉毛。 rv1729 Tu fais des chengyu, maintenant ? --Bertrouf 20 janvier 2017 à 17:39 (CET) Pas du tout, je fais des goût-gueule-transe-laite ! rv1729[répondre]
Il y a encore une possibilité, et sans doute d'autres, mais voici celle que je propose : comme on utilise désormais des micros-cravates plutôt que des perches pour la prise de son le traducteur, hors-champ, traduit la question micro fermé, puis traduit la réponse micro ouvert. >O~M~H< 21 janvier 2017 à 13:14 (CET)[répondre]

Chich-Bich modifier

Chers Confrères! Quel est l'origine et l'éthymologie de "Chich-Bich" et quelles sont les associations d'une personne d'origine française pour cette combinaison des mots? Merci pour des réponses (avec ref.?)! Grey Geezer (discuter) 18 janvier 2017 à 09:38 (CET)[répondre]

  Chère visiteuse, cher visiteur, nous regrettons, mais nous n'avons pas compris votre question. Sachez tout de même que la réponse ultime est 42. Si cela ne répond pas à votre question, nous vous invitons à reformuler celle-ci de manière claire et néanmoins courtoise, afin que nous puissions tenter d'y répondre.

rv1729 18 janvier 2017 à 10:33 (CET)[répondre]

On parle bien du jeu tunisien ? C'est une variante du backgammon, je crois. Et il y a un jeu TV qui porte ce nom. Aucune idée pour l'étymologie. Bertrouf 18 janvier 2017 à 10:37 (CET)[répondre]
Oui, Backgammon. Mais pourquoi le jeu TV porte ce nom? Quelle association? Translitteration arabe? Grey Geezer (discuter) 18 janvier 2017 à 14:25 (CET)[répondre]
Son nom est Shesh Besh en arabe égyptien informel, et laabat at-tawla (لعبة الطاولة) en arabe formel. Shesh vient du persan "sheesh", signifiant "six" et Besh du turc "beṣ", signifiant "cinq", la coutume étant d'utiliser des mots étrangers pour désigner les nombres indiqués par les dés. Le jeu a été importé en Égypte par les Ottomans et s'est éventuellement rendu en Tunisie, qui faisait partie de l'empire, mais pas jusqu'au Maroc en tout cas. Tawla vient de tavla, nom du backgammon en turc, lui-même emprunté du mot arabe signifiant "table" (Source: les articles en anglais et en arabe sur le backgammon). --Xuxl (discuter) 18 janvier 2017 à 17:17 (CET)[répondre]
Grand MERCI! Grey Geezer (discuter) 20 janvier 2017 à 07:55 (CET)[répondre]

Recherche d'information concernant l'architecte Jean Perrier modifier

Bonjour je recherche des informations (biographie documentations plans etc) de cet architecte qui a construit l'immeuble d'habitations situé 6 avenue du Parc à AIX EN PROVENCE en 1943. Je vous remercie. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 217.128.165.235 (discuter), le 19 janvier 2017 à 19:07

Un début ? Voir bibliothèque Kandinsky - centre Pompidou et l'immeuble. --Doalex (discuter) 20 janvier 2017 à 12:01 (CET)[répondre]

Question à l'Oracle modifier

Bonjour, je dispose d'un ouvrage datant de 1627 intitulé "Les edicts et ordonnances des tres chrestiens roys" avec une annotation à la fin. J'aimerais, par pure curiosité, savoir ce qui est écrit. Où dois-je m'adresser svp ? Peut-être qu'un wikipédien avisé pourrait me répondre ? Merci pour vos réponses   Darakaru (discuter) 22 janvier 2017 à 15:32 (CET)[répondre]

Je sais déjà qu'il ne faut pas s'adresser à un graphologue, après avoir checké par acquis de conscience...   Darakaru (discuter) 22 janvier 2017 à 16:03 (CET)[répondre]
Peut-être qu'un généalogiste pourrait être familiarisé avec ces écritures illisibles... Syrdon (discuter) 22 janvier 2017 à 16:46 (CET)[répondre]
C'est quelqu'un qui écrit comme un cochon mais le texte semble 'moderne'. Je suis également d'avis de chercher un généalogiste (ou un pharmacien?). Notez que l'ouvrage sur trouve sur Gallica : ici. -- Xofc [me contacter] 22 janvier 2017 à 18:20 (CET)[répondre]
Je transfère le sujet ici alors, merci pour vos réponses   Darakaru (discuter) 22 janvier 2017 à 19:02 (CET)[répondre]
Sinon, la bonne profession est paléographe. S’il y a une bibliothèque de conservation près de chez toi, tu peux peut-être y trouver quelqu’un de complaisant. rv1729 23 janvier 2017 à 10:48 (CET)[répondre]

┌─────────────────────────────────────────────────┘
Je me lance... à compléter...
Lorsque ... commet ... greffier (?)
... luy doit faire prester le Serment ...
doit y (?) être fait mention y (?) la préface (??) ....
... ... ... ... au profit
de ...
rv1729

Je dirais «Lorsqu'un juge (ou sujet) (?) commet un greffier il luy doit faire prester le serment ... ... fait mention la préface ... qui ..., ... ... au profit du ... ...» Elsæsser (discuter) 23 janvier 2017 à 14:52 (CET)[répondre]
J'ai trouvé l'ouvrage numérisé. Je fais une recherche en mode texte. En face de quel passage est cette mention ? Anne Lis (discuter) 24 janvier 2017 à 13:23 (CET)[répondre]
C’est probablement sur les pages de garde. Où avez-vous trouvé l’ouvrage numérisé ? (Gallica ne l’a qu’en image). rv1729 24 janvier 2017 à 13:44 (CET)[répondre]
Pour info, suite à ton conseil j'ai envoyé un mail à qui de droit. Darakaru (discuter) 24 janvier 2017 à 14:49 (CET)[répondre]
En fait c'est l'exemplaire de Gallica. On peut faire une recherche textuelle. C'était pour contextualiser et mieux comprendre. La page n'est pas foliotée, pour avoir la page d'en face ? Anne Lis (discuter) 24 janvier 2017 à 16:53 (CET)[répondre]
Je ne comprends pas, chez moi la recherche textuelle n’est pas disponible ?!
Avez-vous tenté de rechercher des fragments que nous avons déchiffrés ? Il est probable que l’ancien propriétaire du livre en a recopié à la fin un passage qu’il voulait retrouver rapidement. rv1729 25 janvier 2017 à 10:28 (CET)[répondre]

┌─────────────────────────────────────────────────┘
À la place de préface, je dirais profaner, vu le contexte. Anne Lis (discuter) 24 janvier 2017 à 17:16 (CET)[répondre]

«Lorsqu'un juge commet son greffier il luy doit faire prester le serment & (ce) doit estre fait mention sa préface (selon) qui (consulte), juge (prudemment) au profit du ... ...» Bertrouf 24 janvier 2017 à 17:42 (CET)[répondre]
Une recherche Google m'a amené à trouver un autre Traité (Traité de la juridiction ecclésiastique contentieuse, ou théorie et pratique des officialités et autres cours ecclésiastiques par un docteur de Sorbonne - lien que voici) dans lequel apparaît un texte en partie similaire (voir ICI).
Ce texte dit en l'occurrence «Quand l'official commet un greffier (...) il doit lui faire prêter serment et en faire mention en tête de procédure». Je tends donc à ne pas être d'accord avec Anne Lis sur son interprétation de "profaner", dire que préface correspond plus à l'en-tête de procédure. Elsæsser (discuter) 26 janvier 2017 à 11:17 (CET)[répondre]
Bravo Elsæsser, voilà qui, à défaut de révéler mot à mot le contenu de cette mention manuscrite, en donne certainement le sens global. rv1729 26 janvier 2017 à 14:37 (CET) Je ne vois pas très bien quel contexte Anne Lis avait en tête pour « profaner »...[répondre]
Plutôt que préface, ce ne serait pas plutôt présence? Il faut faire prêter serment au greffier et signaler sa présence, sur les actes ? Amicalement Aluminium (discuter) 28 janvier 2017 à 02:38 (CET)[répondre]

Merci et félicitations à L'Oracle et à tous les contributeurs pour vos avis, recherches et conseils ! Si j'ai une réponse au mail que j'ai envoyé je ne manquerai pas de vous en faire part. Darakaru (discuter) 30 janvier 2017 à 14:41 (CET)[répondre]

1729 : juge - serment - profaner, c'est un champ lexical plus probable que juge - serment - préface, non ? En tous cas, « présence » d'Aluminium me paraît maintenant mieux. Anne Lis (discuter) 31 janvier 2017 à 23:03 (CET)[répondre]
Non, je ne trouve pas que « profaner » soit plus probable... c’est un terme religieux et il n’y a rien de religieux dans le contexte. Et au vu de la citation trouvée par Elsæsser, qui soit être une reformulation récente de la même règle, il me paraît très probable qu’il s’agit bien de la préface de la procédure rédigée par le juge. D’ailleurs le mot est parfaitement lisible (il n’y a que le « é » qui pose problème mais en comparant aux autres mots déchiffrés il s’identifie aisément), je n’avais des doutes que parce que je n’avais pas pensé que le juge avait à rédiger quelque chose — en fait je n’avais pas réussi à lire « juge ». rv1729 1 février 2017 à 09:47 (CET)[répondre]
Pour info, l'abbé Pilé, en 1768, à la page 269 de sa Dissertation sur l'indissolubilité du lien conjugal, met ensemble les deux termes dans la phrase : « qu'il falloit accomplir de bonne foi, si l'on n'en, avoit point : disons plus ; c'étoit profaner un serment redoutable , & en violer deux sous prétexte d'en accomplir ».

En tout cas, j'ai hâte de connaître la réponse, si Darakaru en obtient une. Anne Lis (discuter) 1 février 2017 à 17:38 (CET)[répondre]
L’abbé Pilé est bien dans le contexte religieux, oui... et la réponse me paraît avoir suffisamment été donnée par Elsæsser, je ne comprends pas bien qu’on n’en soit pas convaincu. rv1729 2 février 2017 à 15:53 (CET)[répondre]

Bonsoir ! Suite et fin de l'énigme ! Voici la réponse de la personne que j'ai sollicité :

Lorsqu’un juge commet un greffier,
il luy doit faire prester le serment et en
doit estre fait mention en la preface de l’enqueste
qui sera faite, jugé par... et au profit
de Maître La Coste, conseiller à Dijon.
(les lettres en italiques complètent les abréviations)

Merci pour votre aide et félicitations à vous Syrdon Xofc rv Elsæsser Anne Lis Bertrouf et Aluminium   Darakaru (discuter) 3 mars 2017 à 23:09 (CET)[répondre]