Tentative d'assassinat de Donald Trump en 2024

fusillade en 2024 à Butler en Pennsylvanie, États-Unis

La tentative d'assassinat de Donald Trump survient le , lors d'un rassemblement politique à Butler, en Pennsylvanie, alors que l'ancien président américain est en campagne (en) pour la prochaine élection présidentielle. Au moment des faits, Donald Trump est pressenti pour être candidat après qu'il a gagné les primaires du Parti républicain. Les sondages comme les commentateurs politiques prédisent qu'il devancera le président en fonction Joe Biden, candidat à sa réélection.

Tentative d'assassinat de Donald Trump
Image illustrative de l’article Tentative d'assassinat de Donald Trump en 2024
Donald Trump, président des États-Unis de 2017 à 2021 et vainqueur des élections primaires républicaines de 2024.

Localisation Butler, Pennsylvanie Drapeau des États-Unis États-Unis
Cible Donald Trump
Coordonnées 40° 51′ 26″ nord, 79° 58′ 16″ ouest
Date
18 h 11 (UTC-4)
Type Tentative d'assassinat
Armes Carabine semi-automatique AR-15
Morts 2 (le tireur et un spectateur)
Blessés 3, dont Donald Trump
Auteurs Thomas Matthew Crooks

Carte

Alors qu'il est à la tribune, Donald Trump est visé à 18 h 11 (heure locale) par huit coups de feu : une seule balle l'atteint, à l'oreille droite. Plaqué au sol une demi-minute par le service de sécurité, il se relève avec du sang sur le visage : le poing levé, il crie le mot « fight » (combat) et est évacué. La foule qui s'était jetée au sol se met à scander « U-S-A » quand Trump se relève. Trump est conduit par les agents du Secret Service vers un hôpital.

Deux personnes sont tuées : une personne de l'assistance, atteinte d'une des balles destinées à Trump, et le tireur, abattu par les forces de l'ordre peu après le début des tirs. Outre Donald Trump, deux participants sont blessés.

L'assaillant, posté sur un toit à moins de 150 mètres de sa cible, mais hors de la zone de fouille pour les armes, a tiré avec un fusil AR-15 muni d'une lunette. Abattu par un des tireurs de la sécurité, il est rapidement identifié comme Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans et originaire de Bethel Park en Pennsylvanie. Le FBI est chargé de l'enquête, avec le chef d'accusation de tentative d'assassinat et éventuellement de terrorisme intérieur, pour déterminer notamment les motivations du tireur.

L'événement suscite une grande couverture médiatique et des commentaires de toutes sortes dans les médias. La réactivité des services de sécurité, ainsi que les mesures de protection du site, font l'objet de critiques, et la Chambre des représentants organise immédiatement des auditions. Les adversaires du camp démocrate jugent celui-ci responsable de l'attentat.

Contexte

Président des États-Unis de 2017 à 2021, Donald Trump est le candidat présumé du Parti républicain pour l'élection présidentielle américaine de 2024.

En 2022, il accuse faussement le président Biden et le FBI d'avoir voulu le faire tuer lors du raid sur son ranch de Mar-a-Lago[1].

Indépendamment de ce contexte particulier, les risques d'attentat contre les présidents et candidats sont pris au sérieux, car au cours de l'histoire américaine, quatre sur quarante-cinq présidents (en 2024) ont été assassinés. En sa qualité d'ancien président et de candidat à l'élection, Donald Trump est protégé par le United States Secret Service (plus couramment appelé « Secret Service »), le service de protection rapprochée des présidents et anciens présidents américains. Les meetings des candidats, dont ceux de Donald Trump, sont soumis à des contrôles stricts pour détecter les armes et objets interdits[2].

Un rassemblement est organisé le dans le cadre de la campagne de Trump (en) afin de mobiliser des votes dans l'État-clé de Pennsylvanie[3]. Ce meeting, qui se déroule dans un lieu d'exposition agricole à Butler, est le dernier qu'il doit tenir avant la convention républicaine, qui doit commencer deux jours plus tard et au terme de laquelle il doit être officiellement investi candidat du Parti républicain à l'élection présidentielle[4].

Déroulement de l'attentat

 
Diagramme cartographique illustrant les emplacements approximatifs de Thomas Matthew Crooks (en rouge), Donald Trump (en noir) et de l'équipe de contre-assaut du Secret Service (en bleu)[5],[6]

Donald Trump commence son discours à Butler, en plein air, devant une foule de dizaines de milliers de personnes à 18 h 8, heure d’été de la côte Est des États-Unis (EDT), avec une casquette Make America Great Again (MAGA)[7],[8].

À 18 h 11, l'ancien président américain essuie plusieurs coups de feu alors qu'il fait un mouvement de tête vers un panneau de statistiques sur l'Immigration illégale aux États-Unis[9],[10],[5]. Thomas Matthew Crooks tire huit coups de feu en sa direction au moyen d'un fusil de type AR-15[11],[12]. Crooks n'a pas été soumis à un contrôle de sécurité car il se trouvait à l'extérieur du périmètre sécurisé du rassemblement ; il s'était hissé sur le toit d'une remise, à environ 125 mètres de l'ancien président américain[13].

Quelques secondes après que Donald Trump a porté la main droite à son oreille, les agents du Secret Service qui se trouvent au pied de l'estrade se précipitent vers lui pour l'entourer et le protéger au sol. L'assaillant continue de tirer. Pendant ce temps, la foule est en grande partie accroupie tout en ayant les yeux rivés sur l’estrade et de nombreux cris d'effroi se font entendre[14],[7].

Après environ 25 secondes au sol, Donald Trump se relève avec du sang sur l'oreille et le visage et sans sa casquette, tombée par terre[11],[15]. Il demande à récupérer ses chaussures, puis montre son poing levé à la foule devant le drapeau américain, en scandant « Fight! » à plusieurs reprises, exhortant ses soutiens à continuer le combat. Ses partisans lui répondent par des acclamations[16] et scandent « U-S-A! »[17]. L'ancien président est ensuite escorté jusqu'à un véhicule et conduit à l'hôpital de Butler pour être examiné et soigné[11],[18].

Outre Donald Trump, trois participants au rassemblement sont touchés : une personne, Corey Comperatore, ingénieur en maintenance et pompier volontaire de Buffalo Township dans le comté de Butler, âgé de cinquante ans, décède et deux sont gravement blessées[19]. Ce fervent partisan de Trump, atteint d’une balle et tué sur le coup, était accompagné de son épouse et de ses filles, sur lesquelles il s’est jeté pour les protéger de son corps. Une cagnotte a été ouverte et a récolté près de 190 000 $[20]. Le représentant américain Ronny Jackson déclare qu'une balle a éraflé le cou de son neveu qui est légèrement blessé[21].

D'après des sources concordantes, le tireur s’était positionné en sniper à une distance approximative de 125 m du podium où se tenait Donald Trump[22], armé d'un fusil semi-automatique type AR-15 calibre .223 Remington[23].

Suites

 
La ville de Butler vue du ciel le , quelques minutes avant le début du meeting (visible à gauche de l'image).

Un porte-parole du Secret Service confirme qu'un « incident s'est produit » et affirme que Trump est « en sécurité »[24]. Donald Trump est touché à l'oreille droite avant d'être protégé par le Secret Service et escorté vers un véhicule ; il est ensuite emmené à l'hôpital de Butler et reste en sécurité dans un état non critique[25],[26],[27],[28].

Enquête

 
Schéma des tirs.

Le Secret Service mène une enquête avec le département de la Justice, le FBI et le Bureau des alcools, tabacs, armes à feu et explosifs[24]. L’évènement est classé comme une tentative d'assassinat[29].

Le Secret Service se retrouve sous le feu des critiques après l'évènement, notamment par le camp républicain, dans la mesure où l'assaillant a pu se positionner sur le toit d'un hangar et tirer à autant de reprises avant d'être neutralisé[30],[31]. La réactivité des services de sécurité, notamment du Secret Service, ainsi que les mesures de protection du site, font l'objet de critiques[32]. Des responsables du Secret Service, du département de la sécurité intérieure et du FBI seront auditionnés par une commission de la Chambre des représentants tandis que la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, est appelée à démissionner[30].

À partir du , le FBI enquête sur un « potentiel acte de terrorisme intérieur »[33].

Auteur de l'attentat

Thomas Crooks
Tentative d'assassinat sur un homme politique
Information
Nom de naissance Thomas Matthew Crooks
Naissance [34]
Bethel Park (Pennsylvanie, États-Unis)
Décès (à 20 ans)
Butler (Pennsylvanie, États-Unis)
Cause du décès Abattu par le Secret Service
Nationalité Américaine
Victimes 1 mort et 3 blessés

Quelques heures après les faits, le FBI identifie le tireur : il s'agit de Thomas Matthew Crooks, un homme âgé de 20 ans, originaire de Bethel Park, en Pennsylvanie[35]. Il a achevé ses études secondaires au lycée de Bethel Park en 2022[36].

Il est enregistré comme électeur du Parti républicain dans le comté d'Allegheny en Pennsylvanie. Il a toutefois fait une donation pour une cause démocrate, le Progressive Turnout Project (incitation au vote), à hauteur de 15 dollars, en [37],[38],[39],[36],[40]. Son père est enregistré comme électeur du Parti républicain et sa mère comme électrice du Parti démocrate[41].

Il a commis l'attentat avec un fusil que son père avait acquis légalement ; les enquêteurs ignorent s'il l'a utilisé avec ou sans le consentement de son père[42]. Il portait au moment où il a été abattu un tee-shirt de DemolitionRanch, une chaîne YouTube destinée aux amateurs d'armes à feu qui propose des démonstrations, des avis d'experts sur les armes et vulgarise des informations sur l'utilisation des armes à feu[43],[44]. Des explosifs ont été trouvés dans sa voiture[45].

Selon les premières investigations, il n'était pas connu des services judiciaires. Son père déclare à CNN essayer de comprendre ce qui se passait et qu'il s'entretiendrait avec les forces de police avant toute intervention médiatique[46]. L'assaillant n’avait pas de problème de santé mentale[47].

Réactions

Républicains

Donald Trump réagit sur son réseau social Truth Social par un long communiqué[48], où il adresse ses condoléances à la famille de la personne décédée, ainsi que ses pensées à celles blessées lors de l’attaque[49]. Il exprime son ressenti lors de l’attaque. Il écrit également qu'il est « plus important que jamais que nous restions unis »[50].

L'ancien président George W. Bush publie un communiqué condamnant une « attaque lâche » et se dit soulagé que le candidat républicain soit sain et sauf[51],[52].

L'homme d'affaires Elon Musk, tout en apportant son soutien à Donald Trump, annonce appuyer plus encore sa candidature présidentielle[53], tout en demandant la démission de la directrice du Secret Service. L'homme d'affaires Jeff Bezos déclare que Trump « a fait preuve d'une grâce et d'un courage extraordinaire littéralement sous le feu »[54].

Des élus républicains comme le sénateur J. D. Vance ou Mike Collins (en) accusent le président Joe Biden d'avoir indirectement ou directement amené à la tentative d'assassinat, notamment par l'utilisation d'un vocabulaire de diabolisation contre Donald Trump, ainsi que les médias en le traitant de fasciste[51]. Sebastian Gorka, assistant adjoint de Donald Trump quand il était président, déclare que l’événement « était à prévoir parce que le Parti démocrate a normalisé la violence dans les huit dernières années »[55].

Démocrates

Déclaration du président Joe Biden.

Le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris reçoivent des briefings sur la tentative d'assassinat,[56], Biden disant qu'il est « soulagé d'apprendre » que Trump soit en sécurité[57]. Il déclare un peu plus tard que « tout le monde doit […] condamner [la tentative d'attentat] », et déclare être « heureux de savoir [que Donald Trump est en sécurité] »[58]. Biden communique par la suite avec Trump au téléphone[59].

Le représentant Ruben Gallego[60], la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer[61], et le gouverneur de Pennsylvanie, Josh Shapiro, publient des déclarations condamnant la violence politique[2]. Nancy Pelosi déplore, elle aussi, la culture de violence politique en rappelant l'agression de son mari à coups de marteau quand elle présidait la Chambre des représentants en 2022[62].

Les anciens présidents Bill Clinton et Barack Obama disent quant à eux que la violence politique n'a pas de place « en politique » et « en démocratie » respectivement[51],[63].

À l'étranger

Cette tentative d’assassinat suscite beaucoup de réactions diplomatiques[4]. Dès les premières heures suivant l'événement, de nombreux dirigeants politiques s'expriment sur le sujet, de tout continent et de toute affiliation politique, en « condamnant » l'attaque ou en exprimant leur solidarité à l'endroit de Donald Trump et des autres victimes.

C'est notamment le cas du président de la Nation argentine, Javier Milei[64], du président de la république du Chili, Gabriel Boric[65], du Premier ministre du Royaume-Uni, Keir Starmer[66][source secondaire souhaitée], du Premier ministre d'Australie, Anthony Albanese[67], du président du gouvernement d'Espagne, Pedro Sánchez[68], du président d'Ukraine, Volodymyr Zelensky[69], du Premier ministre du Pakistan, Shehbaz Sharif[70], de la présidente du Conseil des ministres d'Italie, Giorgia Meloni[71], du président de la République française, Emmanuel Macron[72], du président de la république de Turquie, Recep Tayyip Erdoğan[73], du Premier ministre de Géorgie, Irakli Kobakhidze[74], du Premier ministre du Japon, Fumio Kishida[75], du Premier ministre de l'Inde, Narendra Modi[69], du président de la république de Corée, Yoon Suk-yeol[76], du président de la république de Zambie, Hakainde Hichilema[77][source secondaire souhaitée], du président de la république d'Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa[78] et du Premier ministre d'Israël, Benyamin Netanyahou[79][source secondaire souhaitée].

Précédents

Cet attentat est le premier blessant un président ou un candidat depuis celui de contre Ronald Reagan, alors en exercice[80].

L'événement est comparé à la tentative d'assassinat de Theodore Roosevelt en , lors de laquelle l'épaisseur de son discours d'une cinquantaine de pages avait freiné la balle, ce qui avait sauvé la vie de l'ex-président, à nouveau candidat à l'élection présidentielle. Roosevelt avait exhorté la foule de ne pas molester son agresseur et avait terminé son discours, ne se rendant à l'hôpital que 90 minutes plus tard[81].

Soixante ans plus tard, le gouverneur d'Alabama pro-ségrégationniste, George Wallace, est visé par un attentat lors de la campagne présidentielle de 1972. Ayant définitivement perdu l'usage de ses jambes à la suite de l'attentat, Wallace ne put pas terminer la campagne aux élections primaires démocrates[82].

Conséquences

 
Réunion avec le président Joe Biden et la vice-présidente Kamala Harris sur la tentative d'assassinat de Donald Trump dans la salle de crise de la Maison-Blanche, le 14 juillet 2024.

Dans les jours qui suivent la tentative d'assassinat, l'équipe de Joe Biden choisit de retirer les spots publicitaires très critiques envers Donald Trump, ce qui est considéré comme une décision très inopportune en cette période de campagne électorale[83],[84].

L'historien Romain Huret souligne que « le corps blessé mais intact de Trump contraste avec les difficultés d’élocution et de mémoire de Biden. »[85] En effet, l'image de l'ancien président, blessé mais vindicatif et poing levé, est considérée comme « iconique »[86] et « historique »[87], en témoigne la photographie prise par Evan Vucci, qui fait rapidement le tour du monde via les médias et les réseaux sociaux[88].

Selon Le Monde, les conséquences de l'attentat sur la campagne présidentielle, récemment marquée par les interrogations sur l'état de santé du président Biden, lâché par une partie de son camp après un débat raté face à Donald Trump, sont imprévisibles[89].

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