Rue des Bûchers

rue de Toulouse, en France

La rue des Bûchers est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue des Bûchers
Image illustrative de l’article Rue des Bûchers
La rue des Bûchers à la tombée du soir.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 26″ nord, 1° 26′ 34″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Saint-Michel
Début no 1 rue des Menuisiers et passage des Bateliers
Fin no 97 rue Achille-Viadieu
Morphologie
Longueur 245 m
Largeur entre 6 et 14 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse (à proximité)
Tramway de Toulouse Tramway Ligne T1 du tramway de Toulouse  (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L466 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Ruelle du Pin (XVIe siècle)
Rue de la Ruque (XVIIe siècle)
Rue l'Assurance (1794)
Nom actuel XVIIIe siècle
Nom occitan Carrièra dels Lenhièrs
Notice
Archives 315551232059
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue des Bûchers
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue des Bûchers

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue des Bûchers est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Michel, dans le secteur 5 - Sud-Est. Longue de 245 mètres, elle naît dans le prolongement du passage des Bateliers, au carrefour de la rue des Menuisiers qu'elle reçoit à gauche. Elle est large de 10 m dans les parties les plus anciennes, alignées au XIXe siècle, à 20 m, à la suite de l'alignement décidé au début du XXIe siècle. Dans sa première partie, sur 110 m, jusqu'au carrefour de la rue Mespoul, la rue des Bûchers est orientée au sud-est. Elle oblique ensuite au nord-est et se termine après 135 m au carrefour de la rue Achille-Viadieu.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, de la rue Achille-Viadieu vers la rue des Menuisiers. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées modifier

La rue des Bûchers rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Rue des Menuisiers (g)
  2. Passage des Bateliers (d)
  3. Rue du Port-Garaud (d)
  4. Rue Mespoul (g)
  5. Rue Achille-Viadieu

Transports modifier

La rue des Bûchers n'est pas directement desservie par le réseau des transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité de la place Auguste-Lafourcade et des allées Jules-Guesde, où se trouve la station Palais-de-Justice de la ligne   du métro, ainsi que le terminus des lignes    du tramway, ainsi que les arrêts du Linéo L4 et du bus 66.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches sont les stations no 68 (1 bis allées Jules-Guesde), no 103 (139 grande-rue Saint-Michel) et no 154 (4 rue des Gallois).

Odonymie modifier

C'est à partir du XVIIIe siècle que la rue prend le nom de rue des Bûchers, en raison des tas de bûches qui s'y trouvaient. Il s'agissait de bois qui était amené par flottage ou par radeaux sur la Garonne jusqu'au port Garaud, qui s'étendait entre les moulins du Château (emplacement de l'actuelle avenue Maurice-Hauriou) et la rue des Gallois. La rue des Bûchers est d'ailleurs proche de la rue des Menuisiers, qui rappelle la présence de ces travailleurs du bois aux XVIIIe et XIXe siècles[1].

Au XVIe siècle, la rue des Bûchers n'est qu'une étroite ruelle, désignée comme le « canton » (canton, « coin » ou « angle de rue » en occitan) du Pin[2]. Au siècle suivant, on lui trouve plutôt le nom de rue de la Ruque[3]. L'origine de ces appellations n'est pas véritablement éclaircie. En 1794 enfin, pendant la Révolution française, la rue des Bûchers reçut l'appellation de rue l'Assurance, mais elle ne la conserva pas[4].

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Établissements médico-sociaux modifier

  • no  20 : centre d'hébergement temporaire Le Repos.
    En 1854, la congrégation des Filles de la Sagesse reçoivent la gestion du service intérieur de la maison centrale d'éducation correctionnelle fondée en 1845 par l'abbé André Joseph Barthier (emplacement de l'actuel no 44 rue des Trente-Six-Ponts). À partir de 1863, le « Pénitencier » n'accueille plus que des filles, avant de devenir un orphelinat de jeunes filles en 1868[5]. En 1874, l'orphelinat Sainte-Germaine emménage dans de nouveaux bâtiments élevés dans la rue des Bûchers[6]. À la suite de la fermeture de l'orphelinat en 1949, l'ensemble est acquis par la mairie, qui le transforme en 1960 en maison de retraite. Fermée pour travaux d'agrandissement[7]. C'est désormais le centre d'hébergement temporaire (CHT) Le Repos, établissement municipal qui accueille des personnes âgées valides ou semi-valides pour un court séjour, dans l'attente d'une admission en maison de retraite ou en sortie d'hospitalisation. Il compte 18 chambres[8].
  • no  31-35 : maison médicale du Parc.
    La clinique du Parc – connue également comme la clinique des Bûchers – est créée au début du XXe siècle[9]. Elle occupe une parcelle à l'angle de la rue Mespoul. Les bâtiments sont construits dans la deuxième moitié du XXe siècle[10].
    La clinique du Parc est par la suite intégrée au groupe suédois Capio, qui possède également la clinique Saint-Jean-du-Languedoc (actuel no 20 route de Revel), ainsi que la clinique des Cèdres à Cornebarrieu et la clinique de Beaupuy. En 2018, le groupe Capio est racheté en 2018 par le groupe Ramsay Santé. La même année est inaugurée une nouvelle clinique dans le sud toulousain, la clinique Croix-du-Sud (actuel no 52 chemin de Ribaute, Quint-Fonsegrives) afin de regrouper les services présents à la clinique du Parc et à la clinique Saint-Jean-du-Languedoc. La clinique du Parc, qui conserve une activité médicale de quartier, devient la maison médicale du Parc[11]. En 2022 cependant, les bâtiments sont acquis par un groupe d'investisseurs immobiliers, Novaxia, Icade et Imring, pour être transformée en résidence de services sénior d'ici la fin de l'année 2024. Le nouvel ensemble devrait comprendre 124 chambres, 15 appartement, une maison et 240 m² dévolus aux commerces[12].

Immeubles et maisons modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. Salies 1989, vol. 1, p. 193.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 286.
  3. Salies 1989, vol. 2, p. 386.
  4. Salies 1989, vol. 1, p. 70.
  5. Salies 1989, vol. 2, p. 478.
  6. Salies 1989, vol. 2, p. 391.
  7. Salies 1989, vol. 2, p. 362.
  8. « Le Repos - CHT », sur le site de la mairie de Toulouse (consulté le 20 octobre 2022).
  9. Salies 1989, vol. 1, p. 292.
  10. Notice no IA31109676, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  11. David Saint-Sernin, « Toulouse : tout ce qu'il faut savoir sur la nouvelle grande clinique qui ouvre lundi », ActuToulouse, 15 octobre 2018.
  12. Philippe Emery, « Toulouse : la clinique du Parc va devenir une résidence sénior », La Dépêche du Midi, 5 mai 2022.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier