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11 mai 2013 modifier

 
Napoléon-Alexandre Comeau vers 1900

Napoléon-Alexandre Comeau est un naturaliste d'origine acadienne.

Napoléon-Alexandre nait le aux Îlets-Jérémie dans la municipalité de Colombier. Son père, Antoine-Alexandre Comeau, est employé de la compagnie de la Baie d'Hudson. Sa mère, Mary-Luce Hall-Bédard, est d’origine irlandaise. Napoléon-Alexandre passe son enfance dans les bois, au Labrador, au poste de North-West River, puis aux îles de Mingan, en compagnie des Innus et des Inuits, qui lui apprennent à chasser, pêcher et s'orienter en forêt.

À l'adolescence, il parle couramment l'Innu-aimun et l'inuktitut. En 1859, il est envoyé dans une école anglaise à Trois-Rivières, où il apprend à lire, écrire et parler l'anglais.

En 1860, Napoléon-Alexandre Comeau rejoint son père Antoine à Baie-Trinité et qui le nomme, à quatorze ans, « gardien de la rivière Godbout ». Celle-ci, une des 116 rivières à saumon du Québec, est alors un territoire de pêche privé, propriété d'Agar Adamson. Napoléon-Alexandre Comeau conservera ce poste toute sa vie. Il complète sa formation grâce à ses nombreuses lectures. En compagnie du chasseur Innu Ashini, il apprend la trappe et approfondit ses connaissances sur la faune et la flore.

23 janvier 2013 modifier

 
Henry de Puyjalon

Henry de Puyjalon est né le au château ancestral de Gluges, à quelques kilomètres de Martel, en Lot (France). Il obtient un diplôme ès Sciences de l'université de Toulouse et va vivre un temps à Paris. Le comte Henry de Puyjalon s'installa en permanence au Canada vers la fin du XIXe siècle, plus précisément en 1874. Le comte Henry de Puyjalon fut fonctionnaire, hasseur, trappeur, ornithologue, géologue et naturaliste.

Puyjalon entretenait une vive passion pour la chasse et pour la nature, ce qui le poussa à effectuer des expéditions sur la Côte-Nord, autrefois appelée Labrador canadien. Engagé en 1880 par le gouvernement du Québec afin d'explorer les richesses minéralogiques de cette vaste région, il acquit rapidement une solide réputation comme naturaliste et devint un des premiers écologistes de son pays d'adoption.

28 octobre 2012 modifier

 
Centrale Jean-Lesage

La centrale Jean-Lesage, autrefois connue sous le nom de Manic 2, est une centrale hydroélectrique érigée sur la rivière Manicouagan. Elle a été construite de 1961 à 1965 par Hydro-Québec, à environ 25 kilomètres au nord de Baie-Comeau, dans le cadre du projet Manic-Outardes, une série de barrages aménagés le long de ces deux rivières de la région de la Côte-nord au Québec. La centrale a été renommée le en l'honneur de Jean Lesage (1912-1980), qui a occupé le poste de premier ministre du Québec de 1960 à 1966.

Il s'agit d'un barrage gravité, en béton et joints évidés, avec un évacuateur de crue pour le contrôle du niveau du réservoir. Une conduite forcée qui amène l'eau depuis le sommet du réservoir vers la centrale en contrebas. Son réservoir, qui s'étend depuis Manic 3 sur 124 km2, contient 4 milliards de mètres cubes d'eau. Il a une puissance de 1 145 MW produite par une chute de 70,11 mètres dans 8 turbines Francis.

15 septembre 2012 modifier

 
Béluga à Tadoussac

Le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent est une aire marine protégée située à l'embouchure du fjord de la rivière Saguenay, au Québec. Totalisant une superficie de 1 246 km2, il est géré conjointement par la Société des établissements de plein air du Québec (SEPAQ) et par Parcs Canada. Le parc marin est contigu par sa portion terrestre au parc national du Saguenay. Celui-ci est reconnu internationalement pour la qualité des observations de mammifères marins que l'on peut y faire.

Neuf espèces de mammifères marins fréquentent régulièrement le parc dont deux, le phoque commun et le béluga (dont la population est estimé à 800 à 1000 individus), résident à l'année. Les sept autres espèces que sont le phoque gris, phoque du Groenland, le marsouin commun, le petit rorqual, le rorqual commun, la baleine bleue et la baleine à bosse fréquentent les eaux du parc durant la saison estivale. Finalement 7 autres espèces de cétacés et de pinnipèdes ont été observés dans les eaux du Saguenay et du Saint-Laurent.

13 août 2012 modifier

 
Chapelle de Tadoussac

La chapelle de Tadoussac, dite Chapelle des Indiens, est une église catholique qui se trouve à Tadoussac. Elle est l'une des plus anciennes églises en bois en Amérique du Nord.

Une première chapelle d'écorce est élevée à Tadoussac dès 1615. Une autre voit le jour en 1641, l'année de l'établissement permanent du premier jésuite de Tadoussac. En 1661, on érige sur un terrain cédé par le gouverneur Jean de Lauzon une chapelle en pierres, d'une longueur de dix-huit mètres. Mais elle est détruite par un incendie en 1665.

Lors de l'été 1668, Mgr François de Laval visite Tadoussac, y baptise 149 amérindiens préparés par le père Henri Nouvel, et y célèbre la messe dans une chapelle d'écorce devant 400 montagnais, comme à l'origine du village en 1615.

En 1747, le père Claude Coquart fait élever la chapelle actuelle, qui est terminée le 24 juin 1750, et on célèbre alors ce jour-là la première messe.

9 mai 2012 modifier

 
Johan Beetz

Johan Beetz (1874–1949) est un naturaliste canadien et homme d'affaires d'origine belge.

Johan Beetz est né au château de Oudenhouven, à Boortmeerbeek, en Belgique, le . Il étudie la médecine et la biologie.

Suite au décès de sa fiancée, il achète en 1897 la maison de monsieur Werner, un Belge qui a habité au Canada. Cette maison est située à Pashti-Baie, petit village de la Côte-Nord.

À Pashti-Baie, il pratique la chasse et la pêche tout en étudiant son environnement. Il se marie en 1898 avec une jeune fille de l'endroit, Angéla Tanguay. On procède à la construction la même année d'une maison.

Au cours des années suivantes, Johan Beetz se consacre à l'élevage des renards. De 1903 à 1913, il est le maître-poste du village. Il étudie la faune et la flore. Il publie même un article sur l'eider dans la revue The Auk en 1916. Ses connaissances en médecine permettront d'épargner Pashti-Baie en 1918 alors que la grippe espagnole ravage le monde. Il met le village en quarantaine, ce qui a probablement contribué à sauver des vies.

17 mars 2012 modifier

Les monts Groulx sont situés à l'est du réservoir Manicouagan, à environ 300 km au nord de la ville de Baie-Comeau, entre 51°21’ et 51°43’ de latitude nord et 67°37’ et 68°17’ de longitude ouest. Ils ont été nommés en 1967 en l'honneur du chanoine Lionel Groulx. Le climat et la végétation sont de type boréal mais se rapprochent de la toundra alpine sur les sommets. Les étés sont humides et pluvieux, et l'hiver peut être très froid.

Les principaux sommets sont le mont Veyrier (1 104 m) et le mont Lucie (1 095 m).

Les monts Groulx sont une destination de choix pour les randonneurs qui veulent vivre l'expérience de la nature sauvage. Trois accès sont particulièrement connus pour pouvoir pratiquer la randonnée dans le massif :

  • au kilomètre 335 de la route 389, au lieu-dit du camp Nomade ;
  • au kilomètre 365, au lieu-dit du camp Matsheshu ;
  • au kilomètre 350 (il s’agit d’une piste de ski de randonnée).

Une partie du massif est protégée par la réserve de biodiversité Uapishka, dont la création a été annoncé en mars 2009 par le gouvernement du Québec.

17 février 2012 modifier

 
Île aux Œufs, 1943

L'île aux Œufs est une île située à environ 2,4 km de la côte à Port-Cartier. De nombreuses espèces d'oiseaux viennent y nidifier durant l'été.

Elle a une superficie d'environ 18,7 ha et mesure 1,2 km de longueur. Le relief de l'île est plutôt plat et ne s'élève qu'à 10 m au-dessus de la mer. À marée haute, celle-ci est séparée en plusieurs ilots dont seuls deux contiennent de la végétation. Elle est entourée de hauts-fonds et de récifs.

Le substrat de l'île est composé de granite du Précambrien. Deux petites plages sont situées de part et d'autre de l'île.

L'île est connue pour être le lieu du naufrage de la flotte de près de 90 navires, de l’amiral anglais Hovenden Walker qui était venu avec plus de 12 000 hommes dans le but de s'emparer de Québec. Dans la nuit du 22 au , une violente tempête s'éleva dans le fleuve et une partie de la flotte britannique fit naufrage sur les récifs de l'île aux Œufs, tuant du coup 900 hommes et mettant fin à l'expédition.

11 janvier 2011 modifier

 
Lac Brûlé

Le lac Brûlé (en anglais : Burnt Lake) est une étendue d'eau du Québec dont la rive orientale délimite la frontière entre le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador.

Le lac Brûlé s'étend en longueur dans une direction Nord-Sud. Son principal émissaire est la Romaine dont les eaux se jettent dans le golfe du Saint-Laurent.

Le lac Brûlé est l'un des 90 lacs de ce noms au Québec. Il apparait sous le nom de « L. Brûlé » sur une carte de 1898 et sous le nom anglais de Burnt Lakes sur une carte de 1911. Il est connu au XIXe siècle sous le nom des lacs Brûlés et on distinguait ses parties les lacs Brûlé, Lavoie et Anderson. Il est connu par les Amérindiens sous le nom de Apuabushkau ou Apuabushkash. Il doit son nom probablement à un ou des incendies qui ont ravagé le territoire environnant.

8 décembre 2011 modifier

 
Le lac Walker

Le lac Walker est un lac situé dans la MRC de Sept-Rivières, à environ 30 km au nord-ouest de Port-Cartier.

Comme plusieurs des lacs de la région, il possède une forme très élancée, environ 30 km de long par 4 km de large, et est entouré par des parois rocheuses hautement accidentées. Une investigation en 2011 établit sa profondeur à 280 mètres, ce qui en fait le lac le plus profond du Québec, dévançant le cratère des Pingualuit au Nunavik (252 m).

Nommé pour Hovenden Walker (vers 1656-1725 ou 1728) amiral britannique qui est venu avec une flotte de 12 000 hommes dans le but de s'emparer de Québec. Dans la nuit du 22 au , une tempête s’abat sur la flotte et une partie des navires s'échoue sur l'île aux Œufs, tuant 900 personnes, ce qui mit fin à l'expédition.

25 octobre 2011 modifier

L'Organisme des bassins versants de la Haute-Côte-Nord (OBVHCN) est un organisme sans but lucratif, membre du Regroupement des organismes de bassins versants du Québec (ROBVQ).

En 1996, à la suite des inondations au Saguenay, la Corporation de gestion de la rivière à saumon des Escoumins (CGRSE) mettait en place le Conseil de bassin de la rivière des Escoumins (CBRE). La première réalisation du comité provisoire a été d'élaborer un plan de mesures d'urgence pour les ouvrages hydrauliques présents dans le bassin versant. Cet ouvrage, livré en 1998, a permis de spécifier les caractéristiques propres à chacun des neuf barrages du bassin versant et de définir les interventions à entreprendre en situation d'urgence. Ce document fut accompagné d'un programme de gestion des débits d'étiage qui est possible grâce à des protocoles d'entente entre les différents gestionnaires de barrage.

10 septembre 2011 modifier

 
Plage dans la baie des Îles de Mai

La baie des Îles de Mai est une baie du Saint-Laurent situé dans le territoire de Port-Cartier. Elle a été nommée d'après les îles de Mai qui sont situées au large et à l'intérieur de celle-ci.

Cette zone regroupe une baie composée de plages accessibles par des sentiers et plusieurs petites îles au large de la baie.

Ce secteur représente le premier lieu d'habitation de Port-Cartier. Certains vestiges existent sur certaines des îles dans la baie. Plusieurs chalets ont été construits sur les berges et cap rocheux longeant ses plages.

La rivière des Îles de Mai longe une partie du chemin des îles et l'entrée de ce chemin se situe près du pont sur la route 138.

Il n'existe aucun service d'égout, d'aqueduc, d'électricité, de vidange et de téléphonie dans ce secteur.

29 mai 2011 modifier

La Compagnie Minière Québec Cartier est une entreprise minière canadienne fondée en 1957. C'est l’un des principaux fournisseurs canadiens de produits de minerai de fer destinés au marché mondial de l’acier. Elle a été rapatriée au groupe ArcelorMittal en 2007 et œuvre depuis 2008 sous le nom de ArcelorMittal Mines Canada.

Elle emploie 2000 travailleurs dans ses installations de Fermont et de Port-Cartier ainsi que dans ses bureaux administratifs de Montréal et de Bruxelles.

C'est le 26 janvier 1957 que s'entame la grande aventure de la Compagnie minière Québec-Cartier. À ce moment, la U.S. Steel de Pittsburgh fonde la Quebec Cartier Mining afin d'exploiter les gisements de fer de la fosse Québec-Labrador. Cette entreprise américaine avait déjà constaté le potentiel ferrugineux dès 1952. En 1959, la Minière débute l'exploitation du gisement du lac Jeannine.

23 avril 2011 modifier

 
Harrington Harbour vu depuis le Nordik Express

La Grande Séduction est un film de Jean-François Pouliot sorti en 2003. L'histoire se déroule à Sainte-Marie-la-Mauderne, un petit village du Golfe-du-Saint-Laurent, accessible uniquement par les voies aériennes et maritimes. C'est le village réel de Harrington Harbour qui tient lieu de plateau de tournage.

Bien que caricatural, ce film dépeint bien la situation de plusieurs petits villages du Golfe-du-Saint-Laurent : une grande dépendance face à l'industrie de la pêche, une pauvreté galopante et un isolement profond face au reste de la province. Par contre, l'œuvre fait ressortir l'hospitalité des Québécois et les beautés des régions éloignées.

Conséquence : le village d'Harrington Harbour a connu un regain d'intérêt de la part des touristes. Le Nordik Express, navire qui fait la liaison entre Havre-Saint-Pierre et les villages du Golfe-du-Saint-Laurent, a été pris d'assaut par les touristes qui voulaient absolument visiter Harrington Harbour.

19 mars 2011 modifier

 
Barrage Daniel-Johnson avec la centrale en bas à droite, le long de la rivière Manicouagan, et les deux cheminées d'équilibre en haut à droite.

La centrale Manic-5, la centrale Manic-5-PA et le barrage Daniel-Johnson désignent un aménagement hydroélectrique d'Hydro-Québec situé dans la MRC de Manicouagan, à 214 km au nord de la ville de Baie-Comeau.

Haut de 214 m, d'une largeur en crête de 1 314 m, doté de 13 voûtes et de 14 contreforts, le barrage est le plus grand barrage à voûtes multiples et à contreforts du monde. Inauguré en 1968 et mis en service en 1970 dans le cadre du projet Manic-Outardes, il a une hauteur de chute de 141,8 m et fournit plus de 2 660 MW de puissance.

La centrale Manic-5-PA, pour puissance additionnelle est un suréquipement construit par Hydro-Québec dans les années 1980 sur l'autre rive de la Manicouagan. La centrale ajoute une puissance de 1 064 MW aux 1 596 MW de la centrale originale. Les quatre turbines ont été mises en service en 1990.

12 février 2011 modifier

 
Étang de castor, île d'Anticosti

Le parc national d'Anticosti est un parc national du Québec de 572 km² situé sur l'île d'Anticosti, au large de la Côte-Nord. Il abrite près de 133 espèces différentes d'oiseaux, plusieurs troupeaux de cerfs de Virginie, de nombreux phoques communs sans compter les innombrables grottes et canyons parsemant le territoire de l'île.

Le parc est géré par le gouvernement québécois à travers la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ). Elle gère de grands territoires sur l'ile suite au rachat de ceux-ci par le gouvernement du Québec en 1985, mais ce n'est qu'en avril 2001 que le parc proprement dit fut créé. Il est constitué de 4 secteurs dispersés à travers l'île.

29 décembre 2010 modifier

 

Le cégep de Baie-Comeau est un CÉGEP situé à Baie-Comeau. Il possède un centre collégial de transfert de technologie et le Centre d'expérimentation et de développement en forêt boréale (CEDFOB) qui offre des services de recherche et développement, de soutien technique ainsi que de la formation aux entreprises.

Le CÉGEP de Baie-Comeau était autrefois le séminaire de Hauterive. En 1971, à la suite de la la mise sur pied du réseau des CÉGEP, le campus Manicouagan du Cégep régional de la Côte-Nord, voit le jour. En mars 1980, afin de mieux servir la région, deux cégeps autonomes succèdent au Cégep régional : le Cégep de Hauterive et le Cégep de Sept-Îles. En 1986, suite de la fusion des villes de Hauterive et de Baie-Comeau, le Cégep de Hauterive change de nom et devient officiellement le Cégep de Baie-Comeau. Depuis 40 ans, le Cégep de Baie-Comeau a formé plus de 8 000 étudiants.

28 novembre 2010 modifier

 
Gilles Vigneault à Natashquan à bord du Chantauvent, voilier de l'expédition de Pierre-Olivier Combelles dans le sillage de John James Audubon dans le golfe du Saint-Laurent (1989).

Gilles Vigneault (né le à Natashquan) est un poète, auteur de contes et de chansons, auteur-compositeur-interprète québécois.

Humble admirateur de l'œuvre des poètes ayant tant manié le sonnet ou l'alexandrin, dont les incontournables Pierre de Ronsard et Victor Hugo, puis Émile Nelligan, Arthur Rimbaud, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Gilles Vigneault, ce fils de marin pêcheur et d'une institutrice de campagne, après de longues études au-delà de l'Île d'Anticosti, en exil à Rimouski, puis à Québec, n'eut pas le choix que de révéler les siens, en se faisant poète et conteur. Comme les gens de son pays, au pur français acadien du XVIIe siècle, de ce pays méconnu, alors au large de toute route : Natashquan, caché par la très longue île, Anticosti, où les pêcheurs allaient offrir leurs services comme bûcherons, l'hiver, sur la Côte-Nord du golfe du Saint-Laurent. Ce pays et ces gens, dans leur quotidien, qu'il fera connaître à la ronde, au Québec et ailleurs, en contes et poèmes, jusqu'en chansons — ces havres où se réfugie aujourd'hui la rime —, en tant surtout qu'auteur-compositeur-interprète.

22 octobre 2010 modifier

 
Réservoir Manicouagan. Photographie gracieuseté de la NASA

Le réservoir Manicouagan, est un cratère météoritique qui a été inondé par l’édification du barrage Daniel-Johnson sur la rivière Manicouagan. Le réservoir, d'une superficie de 2 000 km2 et d’une profondeur moyenne de 73 mètres, est un des plus gros réservoirs du monde en volume et en profondeur. Il alimente les centrales hydroélectriques de Manic-5 et Manic 5-PA.

L’Île René-Levasseur, au centre, est née lors du remplissage du réservoir.

Le lac est géographiquement proche des villes Baie-Comeau et de Gagnon longé à l'est par la route 389.

20 septembre 2010 modifier

 
rivière Moisie, rapide de Katchapahun

La rivière Moisie est une rivière du Québec d'une longueur de 410 km. Elle prend sa source dans le lac Opocopa, dans l'Est du Québec, et coule en direction sud vers le Fleuve Saint-Laurent. La superficie de son bassin hydrographique est de 19 200 km2 et son débit moyen est de 490 m3/s., ce qui en fait la rivière au volume le plus important le long de la moyenne Côte-Nord du Saint-Laurent. Son courant est fort et ses rapides sont nombreux. Sa vallée profonde et accidentée est couverte d'épinettes, de sapins, de bouleaux, de trembles et de pins. C'est l'une des meilleures rivières à saumons et à truites de tout l'Est de l'Amérique du Nord.

6 août 2010 modifier

 
La réserve de Parc National du Canada de l'Archipel-de-Mingan. Les îles sont accessibles par l'entremise de bateliers reconnus par Parc Canada. Le parc compte une quarantaine d'îles et îlots calcaires et près de 1000 îlots granitiques.

La réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan est l'un des quatre parcs nationaux du Canada qui sont situés au Québec. Elle protège 150 km2 d'un chapelet d'îles calcaires situées sur la Côte-Nord du golfe du Saint-Laurent au large de Havre-Saint-Pierre face à l'île d'Anticosti. On y retrouve des structures géologiques exceptionnelles (les monolithes) ainsi qu'une végétation de type boréale. Les eaux entourant les îles sont riches en oiseaux et en vie marine. Le symbole du parc est d'ailleurs le macareux moine qui niche sur certaines îles de l'archipel.