Rivière Saguenay

rivière du Québec (Canada)
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La rivière Saguenay ou le Saguenay[4] est une rivière (Fjord) située au Québec, Canada. Elle prend sa source dans le lac Saint-Jean et se jette dans la section maritime du fleuve Saint-Laurent[5], un parcours ouest-nord-ouest à est-sud-est de 155 km. Son bassin hydrographique draine une bonne partie du centre de la province et s'étend sur 698 km de long, depuis la source de la rivière Péribonka jusqu'au fleuve Saint-Laurent[6].

Rivière Saguenay
Saki-nip, Pitchitaouichetz (Innu-aimun)

Kouate, Kyokiaye, Ouatheronnon ( langue Wendat)
Ktadoosôk (Mi'kmawi'simk)

Illustration
Cap Éternité, Parc national du Fjord-du-Saguenay, depuis le premier niveau du Cap Trinité, près de la statue de la Vierge.
Carte
Tracé des affluents sans le bassin versant du
lac Saint-Jean
.[1]
Caractéristiques
Longueur 160 km [2]
Bassin 88 000 km2 [3]
Bassin collecteur Estuaire moyen
du Saint-Laurent
Débit moyen 1 750 m3/s [3]
Cours
Origine Confluence de La Grande Décharge et La Petite Décharge
· Localisation Alma / Saint-Nazaire
· Altitude 102 m
· Coordonnées 48° 32′ 28″ N, 71° 36′ 54″ O
Confluence Fleuve Saint-Laurent
· Localisation Tadoussac / Baie-Sainte-Catherine
· Altitude m
· Coordonnées 48° 07′ 45″ N, 69° 42′ 13″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche (à partir de l'embouchure) ruisseau du Lac de l'Aqueduc, décharge du Lac de l'Anse à l'Eau, décharge du Petit lac de la Pointe à la Croix, décharge du Lac de la Boule, ruisseau Desgagnés, ruisseau de l'Anse Creuse, cours d'eau Paul-Simard, décharge du Lac à Charlie, décharge du Lac des Mouches, rivière Sainte-Marguerite, ruisseau Gagnon, décharge du Lac de l'Anse à René, décharge du Lac Betty Baldwin, ruisseau de l'Ermite, décharge de Lac de la Voile, ruisseau Biscambi, ruisseau Fortin, ruisseau Lac à Thomas, lac Damiens, décharge de Le Grand Lac, décharge du lac Pluto, ruisseau Rouge, ruisseau à la Mine, rivière de la Descente des Femmes, décharge du lac Poléon, ruisseau Neil, rivière Pelletier, décharge du lac José, ruisseau des îles, ruisseau Glissant, ruisseau du Moulin, rivière aux Outardes, ruisseau Lajoie, rivière Valin, rivière Caribou, ruisseau Sauvage, ruisseau à Paul, rivière Michaud (rivière Saguenay), rivière aux Vases (rivière Saguenay), rivière Shipshaw, décharge du lac Virgule, rivière des Aulnaies, ruisseau des Portes de l'Enfer, décharge du lac Marcelle, ruisseau Duclos, ruisseau Gauthier, ruisseau du Lac Lucie, ruisseau de la Savane, ruisseau Gervais, décharge du lac Cimon, cours d'eau Beaumont, cours d'eau Larouche, cours d'eau Bouchard, cours d'eau Desbiens, rivière Mistouk, rivière aux Harts, rivière aux Chicots, ruisseau Rouge.
· Rive droite (à partir de l'embouchure) Rivière des Petites Îles, rivière Saint-Étienne, rivière Saint-Athanase, rivière Petit Saguenay, rivière Saint-Jean, rivière Éternité, ruisseau Aimable, rivière à la Croix, ruisseau aux Cailles, rivière Ha! Ha!, rivière à Mars, rivière à Benjamin, rivière du Moulin, rivière aux Rats, rivière Chicoutimi, rivière aux Sables, La Petite Décharge.
Pays traversés Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Saguenay–Lac-Saint-Jean et Côte-Nord
Principales localités Saguenay

Géographie modifier

 
Carte du bassin hydrographique de la rivière Saguenay

Le Saguenay prend son origine dans le lac Saint-Jean, immédiatement après la pointe des Américains, à Alma. Il est alors divisé en deux : la Petite et la Grande Décharge, sur laquelle est construit le barrage Isle-Maligne[7]. Lîle formée par ces deux cours d'eau constitue une partie de la municipalité d'Alma[8]. À cet endroit, l'eau est douce. Trois ponts traversent la Petite Décharge et deux autres traversent la Grande Décharge. C'est lorsque ces deux cours d'eau se rencontrent, à la pointe des Américains, que le Saguenay débute véritablement. Il commence son cours sous la forme d'un réservoir de plusieurs kilomètres de long, ayant bien peu à voir avec l'aspect parsemé de rapides et de puissantes chutes qu'avait la rivière avant l'érection des barrages.

À la hauteur de Shipshaw, le Saguenay se divise à nouveau en deux. Sur le cours d'eau nord, on retrouve la centrale hydroélectrique de Shipshaw[9] et, du côté sud, la centrale de Chute-à-Caron[10]. C'est à cette hauteur que se trouve le pont d'Aluminium.

Entre Chicoutimi et Jonquière, les deux déversoirs des barrages se rejoignent pour former le Saguenay tel qu'il est le mieux connu. Il devient accessible à la navigation à cette hauteur. D'ailleurs, Chicoutimi signifie « jusqu'où c'est profond »[11] en montagnais. Dans le centre-ville de Chicoutimi, on retrouve le pont Dubuc et le pont de Sainte-Anne.

Un peu plus en aval, à la hauteur de Saint-Fulgence, le fjord du Saguenay débute face à la flèche littorale.

Il s'agit de la démarcation entre l'eau douce et l'eau salée. À la hauteur de Tadoussac, un traversier assure la liaison entre Tadoussac et Baie-Sainte-Catherine.

Fjord du Saguenay modifier

 
Coupe longitudinale du Fjord du Saguenay montrant la profondeur et la succession des trois bassins : 1 - bassin supérieur, 2 - bassin intermédiaire, 3 - bassin inférieur.

Le fjord du Saguenay est parsemé de paysages divers. Passé la ville de Saguenay, la vallée devient rapidement escarpée. Les impressionnantes falaises du cap Trinité et du cap Éternité se situent près du village de Rivière Éternité. La profondeur à cet endroit est comparable à la hauteur des montagnes. Il s'étire plus ou moins d'ouest en est ensuite jusqu'à son embouchure à Tadoussac et il n'est parsemé que de quelques villages au fond de baies tels L'Anse-Saint-Jean.

La rivière Saguenay a fait son lit dans le fjord le plus méridional de l'hémisphère nord, le seul navigable de toute l'Amérique du Nord[12].

La vallée dans laquelle coule la rivière Saguenay possède les caractéristiques d'un fjord, de Saint-Fulgence à Tadoussac. D'une longueur de 105 km et d'une largeur variant de 1 à 3,5 km, le fjord occupe une profonde entaille dans les Laurentides, bordée par des falaises escarpées d'une hauteur moyenne de 150 mètres et, à certains endroits, de plus de 400 mètres, comme aux caps Trinité (411 m) et Éternité (457 m), ce qui n'empêche pas les castors de vivre dans sa partie amont[13]. Ses gorges profondes et majestueuses sont le résultat de la dernière glaciation et l'on retrouve une moraine terminale à son embouchure avec le fleuve Saint-Laurent, créant un haut fond. Il a été envahi ensuite par la mer après la fonte des glaciers.

On retrouve une très forte stratification des eaux dans le fjord parce que les eaux douces de surface, provenant du lac Saint-Jean et des autres affluents, sont moins denses que les eaux froides salées venant de l'estuaire du fleuve[13]. Il s'ensuit changement rapide de la salinité, de la température et de la densité des eaux selon la profondeur[13],[14]. De plus, les eaux de surface coulent vers le fleuve et l'eau salée remonte le Saguenay avec la marée qui se fait sentir jusqu'à Chicoutimi[15]. Au confluent du Saguenay et du Saint-Laurent, le taux de salinité des eaux est de 30 ppm et il diminue en amont, avec l'apport d'eau douce, mais reste élevé en profondeur[14],[16]. Les eaux de profondeur du fjord du Saguenay sont très bien oxygénées, contrairement à la plupart des fjords, car elles doivent passer par-dessus la moraine terminale avant d'entrer ce qui permet un fort échange avec l'atmosphère[15]. Elles alimentent l'écosystème en oxygène jusqu’au fond des fosses qui peuvent atteindre 275 mètres[15].

Le fjord du Saguenay est protégé et mis en valeur par deux parcs : le parc national du Fjord-du-Saguenay et le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent. Des sportifs, kayakistes, randonneurs et des touristes parcourent le territoire grâce à des infrastructures spécialement conçues pour le tourisme de la nature. Des sites de camping sauvage permettent aux kayakistes de le descendre en quelques jours. Des centaines de sentiers, dont celui nommé le sentier de La Statue[17]. Il conduit à plusieurs haltes et belvédères jusqu'au sommet du cap Trinité offrant des vues exceptionnelles sur le fjord au pied de la statue Notre-Dame-du-Saguenay. En aval du fjord, à Sacré-Cœur-sur-le-fjord, à l'Anse de Roche, à la baie Sainte-Marguerite et à Tadoussac, les baleines et les phoques peuvent être observés à gué grâce à des sentiers en bordure des caps ou en croisières qui partent des différents quais, naviguent dans l'estuaire et remontent le fjord jusqu'au cap Trinité.

Ses caractéristiques physiques ont rendu sa colonisation difficile. Bien que la navigation y soit importante, seules quelques baies permettent l'accostage. De plus, le terrain escarpé se prête peu à l'agriculture. Le vent y est canalisé par les hautes falaises et il est souvent plus fort et d'une direction différente qu'au lac Saint-Jean ou le long du fleuve Saint-Laurent. On y retrouve un parfait exemple de vent antitriptique qui s'aligne le long du fjord et dont doivent se méfier les navigateurs.

Du point de vue environnemental, en dépit de paysages remarquablement conservés, les écosystèmes et la faune aquatique du fjord sont victimes d'une forte pollution par des produits organostanniques, qui selon une étude récente (2005[18]) resteront une menace écologique durant plusieurs siècles. Ces produits proviennent des antifoulings de bateaux. Ils sont ubiquitairement présents dans toute la colonne d'eau du fjord, et retrouvés dans tous les organismes animaux étudiés, ainsi que dans les sédiments. Peut-être en raison de la forte stratification du fjord, les taux de butylétains totaux (MBT + DBT + TBT) sont bien plus élevées en surface (26 à 206 ng Sn L-1) qu'au fond (7 à 30 ng Sn L-1)[18] et tout le réseau trophique se montre touché, à des concentrations très variées (de 7 à 1238 ng Sn g-I (poids sec), soit des niveaux parfois exceptionnels, rarement trouvés en zones côtières nordiques, même dans les zones de fort trafic maritime. On n'a pas cependant observé de biomagnification. L. Viglino y a estimé la demi-vie du TBT : elle serait d'environ 87 ± 17 ans dans le sédiment profond. C'est un délai bien plus long que les estimations données par la littérature antérieure). Ceci indiquerait une contamination à long terme (plusieurs siècles)[18].

Le , la Monnaie royale canadienne lançait officiellement à l'arrondissement de La Baie, une pièce de 25 cents commémorative afin de souligner le fjord du Saguenay comme étant un élément patrimonial naturel majeur du Canada et marquer la présence de la statue de la Vierge située sur le Cap Trinité depuis 127 ans[19].

Municipalités riveraines modifier

De l'amont vers l'aval

Histoire modifier

Durant des millénaires avant l'arrivée des Européens, les Amérindiens ont utilisé le Saguenay comme voie de transport et de commerce. Il était la voie de déplacement entre les ressources en gibier de l'intérieur et les zones de pêche du Saint-Laurent ainsi que le lien entre les tribus de son bassin hydrographique. Le tout se faisait en canot d'écorce. Les Basques sont réputés être les premiers Européens à avoir visité la région de Tadoussac lors de leur chasse à la baleine. Ils ont sûrement commercé avec les Amérindiens ; toutefois, ce sont les Français qui y ont établi le premier poste de traite de fourrure en 1600.

Le nom Saguenay apparaît tôt dans la cartographie occidentale. Une mappemonde de 1536, conservée dans la collection Harléienne du British Museum, mentionne le fleuve et les terres du Canada tels que décrits par Jacques Cartier. Le mot SAGNÉ s’y trouve au milieu de la chaîne de montagnes (Laurentides) entre les rivières Saguenay et Ottawa.

La mappemonde du cartographe français Pierre Descelier (1500-1558), place LE SAGNAY au même endroit. Sur le planisphère de Descelier de 1550, le SAGNÉ est « aux sources de la rivière Sagnay ». On y voit la représentation d’une tour fortifiée, avec observatoire et canon et plus loin un homme ressemblant à Jacques Cartier pour la figure et le costume, essayant de s’expliquer avec un groupe de sauvages affolés qui se tiennent à distance. La tour concrétise l’idée d’un Royaume, admise à cette époque.

Abraham Ortelius cartographe belge, publie en 1570, le Theatrum Orbis Terrarum, un des premiers atlas standard du XVIe siècle. La rivière Saguenay y est cartographiée sous le nom toponymique de Sagvenai[20]. Jacques-Nicolas Bellin, cartographe français, produit quant à lui en 1744 la Carte du cours de la rivière Saguenay appelée par les Sauvages Pitchitaouitchetz[21].

Pour qu’un premier explorateur pose le pied sur l’actuel territoire de Chicoutimi, il faut cependant attendre le père Jean de Quen qui, à la demande des tribus du Piekouagami (lac Saint-Jean) atteintes d’une épidémie dévastatrice, emprunte la rivière Chicoutimi pour atteindre le lac Kénogami puis le lac Saint-Jean du 11 au [22]. En , l’épidémie perdure toujours et force l’établissement d’une mission au lac Saint-Jean par les jésuites qui utilisent la même route que le père Jean Dequen pour se rendre à destination. Selon leurs récits, plusieurs sépultures amérindiennes jonchent alors les rives du Saguenay du fait des ravages importants de l’épidémie. Les missionnaires empruntent cette route jusqu’en 1671 pour venir en aide aux tribus victimes de l'épidémie et de la guerre contre les Iroquois.

La région est cependant restée en dehors de la colonisation durant toute la période de la Nouvelle-France et au début du régime britannique à cause de son éloignement des centres de peuplement de la vallée du Saint-Laurent, de sa géographie peu propice à l'agriculture et des difficultés de transport. Cependant, l'exploitation de la forêt sera le déclencheur de l'arrivée des populations blanches dans la région. Au début du XIXe siècle, le blocus continental par Napoléon a forcé l'Angleterre à s'alimenter en bois dans sa colonie canadienne pour la construction navale. La région du Saguenay, couverte de forêts, attire finalement des investisseurs comme William Price[23]. Ce dernier forme un contingent pour aller fonder des villages pour la coupe du bois et plus tard pour la pâte et papier au début des années 1830. C'est-à-dire près de 300 ans après la découverte du fjord par le navigateur Jacques Cartier[12].

À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le développement de l'électricité amène d'autres investissements dans la région qui a fort potentiel hydroélectrique. La plus grande partie sera utilisée pour développer les usines de traitement de l'aluminium de Alcan à Arvida mais servira également aux besoins du Québec en électricité[24].

Du 19 au , des pluies torrentielles ont fait déborder les réservoirs hydroélectriques de la région, causant ce qu'on a appelé le Déluge du Saguenay. Près de deux mètres d'eau a déferlé dans les villes de Chicoutimi et La Baie (maintenant toutes deux des arrondissements de la ville de Saguenay), tuant sept personnes (deux à La Baie et cinq sur la Côte-Nord) et provoquant l'évacuation de 16 000 autres[25]. Les dommages matériels ont été évalués à 1,5 milliard de dollars canadiens (1996). La rivière Ha! Ha!, au sud de Chicoutimi, est également sortie de son cours régulier pour s'en tracer un nouveau, en coupant les routes et isolant une bonne partie de la région du bas Saguenay et de l'arrière-pays[26].

Galerie photos modifier

Notes et références modifier

  1. Relation OpenStreetMap
  2. « Rivière Saguenay », sur Commission de toponymie du Québec, (consulté le )
  3. a et b « L'Atlas du Canada, Cours d'eau », (consulté le )
  4. Commission de toponymie, « Genre (masculin ou féminin) des noms de cours d'eau quand leurs génériques (rivière, ruisseau...) sont omis », (consulté le )
  5. Frère Marie-Victorin, « Flore laurentienne : f) Section maritime du Saint-Laurent » [PDF], sur Bibliothèque nationale ou aux Archives nationales (BAnQ), Imprimerie de La Salle, (consulté le ) : « À partir de Saint-Jean-Port-Joli, l'eau du Saint-Laurent commence à être salée »
  6. (fr) « Rivière Saguenay », Encyclopédie canadienne Histor!ca (consulté le )
  7. Environnement et Lutte contre les changements climatiques - Expertise hyrique et barrages - Barrage Isle-Maligne
  8. Site Internet de la ville d'Alma
  9. Environnement et Lutte contre les changements climatiques - Expertise hyrique et barrages - Barrage Shipshaw
  10. Environnement et Lutte contre les changements climatiques - Expertise hyrique et barrages - Barrage Chute-à-Caron
  11. Pierre-Georges Roy, Les Noms géographiques de la province de Québec, Lévis, Le Soleil, 1906, p. 130.
  12. a et b GEO No 404 d'octobre 2012 p. 90
  13. a b et c « Particularités du fjord du Saguenay », Musée virtuel, Musée du Fjord, (consulté le )
  14. a et b S. Alpay, A. Mucci et L. Lefrançois, « Le déluge du Saguenay en juillet 1996 : Les perturbations physiques et chimiques dans la colonne d’eau du Fjord » [PDF], Publications du département de géologie et de génie géologique, Université Laval, (consulté le )
  15. a b et c « Habitats du fjord du Saguenay », Musée virtuel, Musée du Fjord, (consulté le )
  16. Robert Michaud, Ramsar : pour l'amour de la mer, Sillery, Presses de l'Université du Québec, , 108 p. (ISBN 2-7605-0543-X, lire en ligne), p. 62
  17. Site relative à la rivière Éternité
  18. a b et c Viglino, Liza (2005) Comportement des organoétains dans les écosystèmes côtiers des hautes latitudes élaboration d'un modèle quantitatif appliqué au Fjord du Saguenay (PDF, 13 Mb). Thèse. Rimouski, Québec, Université du Québec à Rimouski, Institut des sciences de la mer de Rimouski, 269 p. résumé (en français)
  19. François Saint-Gelais, « Pièce commémorative mettant en vedette le fjord du Saguenay et la statue de la Vierge : À peine lancée et déjà sur eBay! », Le Quotidien,‎ , p. 6
  20. Beau Riffenburgh, La grande aventure de la cartographie, Royal Geographical Society, National Geographic, 2011, 98 p.
  21. « Un pays de rivières », sur Histoire Saguenay, (consulté le )
  22. Marius Paré, L'Église au diocèse de Chicoutimi, Chicoutimi, 1983, Tome 1er, p. 35.
  23. UQAC collection histoire SLSJ -Louise Dechêne
  24. Hogue, Bolduc et Larouche 1979, p. 217-222.
  25. Dernière heure, « Tout sur la tragédie au Saguenay », vol. 3, no 26, 3 août 1996, p. 4-14.
  26. 7 Jours Le grand magazine, « La tragédie du Saguenay », Édition spéciale, 32 pages.

Annexes modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Clarence Hogue, André Bolduc et Daniel Larouche, Québec, un siècle d'électricité, Montréal, Libre Expression, , 406 p. (ISBN 2-89111-022-6)
  • Alain Dumas (photographies), Yves Ouellet (texte), Le Fjord du Saguenay, éditions du Trécarré, Saint-Laurent (Québec), 1993, 160 pages. (ISBN 2-89249-451-6)
  • Archives publiques du Canada, Cartes géographiques du seizième siècle se rapportant au Canada, Ottawa, 1958, 305 pages.
  • Carl Moreland, David Bannister, Antique Maps, Phaidon-Christie's, Oxford, 1986, 314 pages.
  • Clément Imbert, « En remontant le fjord qui terrifia les colons », GEO, no 404, , p. 90-94.
  • Hamelin, Louis-Edmond, Biondo, Stéfano, Bouchard Joë, L'apparition du Nord selon Gérard Mercator, Septentrion, 2013, 192 pages.
  • Jeff Murray, Terra Nostra, Les cartes du Canada et leurs secrets 1550-1950, Septentrion, 2006, 192 pages.
  • R. Litalien, Jean-François Palomino, Denis Vaugeois, La mesure d'un continent. Atlas historique de l'Amérique du Nord 1492-1814, Presses de l'Université Paris-Sorbonne & Septentrion, 2007, 299 pages.
  • Marcel Trudel, Atlas de la Nouvelle-France, Les Presses de l'Université Laval, 1968, p. 108-109.
  • Marcel Trudel, « L'Europe en quête de l'Asie », Cahiers de géographie du Québec, vol. 3, no 6, 1959, p. 85-94. http//id.erudit/020167ar
  • Michael Swift, Cartes du monde à travers l'histoire, GÉO/Prisma Presse, 2008, 256 pages.
  • Russel Bouchard, Une histoire de la navigation sur le Saguenay, Chicoutimi, 2009, 417 pages.
  • Victor Tremblay, « Les premières pages de l’histoire du Saguenay. Jacques-Cartier et le Saguenay. Vers le Royaume Légendaire », dans The Canadian Historical Association, Report of the Annual Meeting, vol. 4, no 1, 1925, p. 40-49.
  • Victor Tremblay, « Le Saguenay dans la cartographie de 1536 à 1600», Saguenayensia, juillet-, p. 76-82.
  • Victor Tremblay, « Le nom de Saguenay dans l'histoire », Saguenayensia, septembre-octobre-novembre-, p. 98-103.
  • Victor Tremblay, « Le nom de la région du Saguenay », Saguenayensia, novembre-, p. 147-151.

Liens externes modifier