Havre-Saint-Pierre

municipalité du Québec (Canada)

Havre-Saint-Pierre est une municipalité située sur la rive nord du golfe du Saint-Laurent, dans la région de la Côte-Nord, au Québec.

Havre-Saint-Pierre (Municipalité)
Havre-Saint-Pierre
Bateaux de plaisance, havre de la Marina, au cœur village 2012.
Blason de Havre-Saint-Pierre (Municipalité)
"Terre digne de richesses"
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Côte-Nord
Subdivision régionale Minganie (Chef-lieu)
Statut municipal Municipalité
Maire
Mandat
Paul Barriault
2021-2025
Code postal G0G 1P0
Fondateur
Date de fondation
Firmin Boudreau, Benjamin Landry, Louis Cormier, Joseph Boudreau François Petitpas
Constitution
Démographie
Gentilé Cayen, Cayenne
Population 3 337 hab. ()
Densité 0,86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 14′ nord, 63° 36′ ouest
Superficie 389 630 ha = 3 896,3 km2
Divers
Fuseau horaire UTC−05:00
Indicatif +1 418, +1 581
Code géographique 2498040
Localisation
Carte
Dans la MRC : Minganie.
Liens
Site web www.havresaintpierre.com

La municipalité comprend une grande partie du territoire de la Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan[1],[2].

Toponymie modifier

 
Plage, rues et patrimoine bâti, résidences et dépendances 1976

La municipalité fut nommée, à l'origine, Pointe-aux-Esquimaux[3], mais son nom fut modifié pour Havre-Saint-Pierre en 1927, en l'honneur de saint Pierre apôtre, patron des pêcheurs[2].

Les artères de la municipalité s'appellent : avenues de l'Archipel, de l'Écorce, des Épinettes, des Cayens, des Fondateurs, promenade des Anciens, rues Bâbord, Boréale, de l'Escale, de la Banquise, de la Dulcinée, du Canot, du Duvet ou sentier du Cap Ferré[4].

Géographie modifier

 
Havre-Saint-Pierre, vue aérienne, zone entourbée à l'arrière du village, golfe du Saint-Laurent, île de l'archipel de Mingan

Havre-Saint-Pierre se localise dans un lieu dit Rade aux Esquimaux ou Pointe aux Esquimaux, au nord de l'archipel de Mingan et de l'île d'Anticosti, sur le littoral du golfe du Saint-Laurent. La municipalité se trouve à 1000 km à l'est de Montréal, à 870 km au nord-est de la ville Québec et 200 km de Sept-Îles. Voies d'accès[5],[6].

Géologie modifier

La région de Havre Saint-Pierre - Mingan se situe dans la province géologique de Grenville. Elle comprend des roches d'âge Précambrien et Ordovicien[7].

Le Précambrien est représenté par des roches sédimentaires métamorphisées et intrusives. Les roches de l'Ordovicien, de nature sédimentaire, appartiennent au groupe Mingan Islands qui se divise en deux formations: la formation Romaine et la formation Mingan.

Une étude, du Ministère des Transports et de la Mobilité durable du Québec (1986), couvre plusieurs aspects d'un territoire d’une largeur de 5 à 13 km et une longueur de 70 km longeant la côte de Havre-Saint-Pierre à Baie-Johan-Beetz. Au point de vue écologique et au point de vue de la morpho-sédimentologie, cette région et la sous-région, Havre-Saint-Pierre et la Baie Nickerson, s'avère un milieu extrêmement diversifié.

Qu'elles aient été formées par des processus d'érosion ou de sédimentation ou qu'elles aient subi ou résultent des manifestations climatiques extrêmes, ou de l'action de la mer et de son estuaire, les unités morpho-sédimentologiques témoignent d'une extraordinaire organisation structurelle de l'espace naturel[8].

D’autres caractéristiques géologiques importantes à proximité de Havre-Saint-Pierre comprennent la rivière Romaine au nord et à l’ouest, les Chutes Manitou, sur la rivière Manitou à l’ouest, l’île du Havre, au sud, à moins d’un km de la côte, et au large, l’île d’Anticosti que l’on peut voir par temps clair.

Municipalités limitrophes modifier

  Lac-Jérôme  
Ekuanitshit N Baie-Johan-Beetz
O    Havre-Saint-Pierre    E
S
L'Île-d'Anticosti

Flore modifier

 
Frère Marie-Victorin (1885-1944), archipel de Mingan 1928, en main, le C. minganense (grande plante pâle, à capitules ramassés en une masse dépassée par les feuilles[9],[10]

A l'exception de la zone entourbée située juste à l'arrière du village, la région de Havre Saint-Pierre est surtout couverte par de grandes pessières et par quelques laricinnières. On peut aussi observer de l'épinette blanche, du bouleau nain, du bouleau glanduleux, de l'aulne rugueux et du peuplier faux-tremble.

Les frères Marie-Victorin et Rolland Germain F. E. C. ont exploré la région de 1924 à 1928. Leurs travaux ont sensibilisé la communauté scientifique de l’énorme intérêt de l'archipel Mingan. Depuis, d’autres botanistes enrichissent  les connaissances écologiques et phytogéographiques de ce secteur[11].

La végétation de Havre-Saint-Pierre et des îles de Mingan appartient à la région forestière boréale de Chibougamau-Natashquan dominée par l'épinette noire. La latitude élevée, la faible altitude, jumelées au voisinage des courants froids du Labrador expliquent la végétation subarctique propre à la Minganie[12].

La nature entièrement calcaire des roches horizontales stratifiées, qui constituent l'Anticosti - Minganie, exerce une influence profonde sur la structure de la flore et sur le choix des espèces.

Remarquable par sa richesse, la flore compte 350 plantes vasculaires dont la présence de deux taxons rares : Cirsium foliosum var. Minganense et Cypripedium passerinum var. Minganense. Soixante espèces sont nouvelles par rapport à la liste des récoltes de la Minganie établie par Marie-Victorin et Rolland-Germain (1969). Ont aussi été dénombrés 150 bryophytes et 152 lichens, parmi lesquels 29 sont des additions au Nouveau Catalogue des lichens, publié par Lepage (1972)[13],[14].

Faune modifier

Mammifères terrestres modifier

 
Ursus americanus. - Ours noir. - (Black Bear)

Au cours des étés de 1964 et 1965, lors de travaux de recherches en géologie, une équipe composée de géologues et d’étudiants assistés par 3 hommes de canot et bûcherons, plus un cuisinier, explore 440 milles carrés d'un territoire s'étendant de Sept-Îles à Blanc Sablon, dans la région du Lac à l’Ours. Sur le terrain, les scientifiques notent une abondance de castors du Canada, quelques loutres et visons d'Amérique, beaucoup de lièvres, des perdrix et une multitude de canards. Le caribou et l'orignal se font rares alors que les ours noirs et les renards roux pullulent[15].

Mammifères marins modifier

 
Observation des baleines, en compagnie de membres de l'équipe de la Station de recherche des Îles Mingan (MICS pour Mingan Island Cetacean Study) 2004

Les eaux de l’estuaire du Saint-Laurent sont reconnues à l’échelle internationale comme une aire d’alimentation vitale pour des espèces rares ou communes de mammifères marins[18].

Rorqual bleu, Baleine noire, Béluga du Saint-Laurent, Marsouin commun, Rorqual commun, Phoque commun, Rorqual à bosse, Petit rorqual, Cachalot, Phoque gris, Phoque du Groenland

Faune aviaire modifier

Près de 200 espèces d’oiseaux peuvent être observées sur la côte et sur la Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan

Afin d'assurer le succès reproducteur des oiseaux, certaines îles ou secteurs d'îles sont interdits à la circulation pendant la période de nidification[19],[20].

Faune aquatique modifier

Seules quelques-unes des quelques 100 espèces d’algues marines, 1000 invertébrés et 80 espèces de poissons du golfe sont exploitées par l’homme.

Eaux salées modifier

Sur toute la côte du golfe du Saint-Laurent entre Pointe-des-Monts et Blanc-Sablon, ainsi que sur les côtes de l’île d’Anticosti, les eaux sont réputées pour la pêche[21].

Eaux douces modifier


Histoire modifier

 
Golfe du Saint-Laurent, plage, rues, patrimoine bâti, résidences et dépendances, route 138, toundra 1976

La municipalité englobe le territoire de l'ancienne Seigneurie des Îles-et-Îlets-de-Mingan situé dans l'Archipel-de-Mingan concédée à Louis Jolliet et à Jacques de Lalande par l'intendant Duchesneau le [22]. Un groupe de familles acadiennes des Îles de la Madeleine, qui avaient été auparavant déportées à Savannah (Géorgie), s'installent, en 1857, à un endroit dit Pointe-aux-Esquimaux, sur la Côte-Nord, à quelque 200 km à l'est de Sept-Îles et à 870 km au nord-est de Québec, par la route. C'est ainsi que naquit Havre-Saint-Pierre[23].

D'abord érigé canoniquement en 1872 sous l'appellation de la paroisse de Saint-Pierre-de-la-Pointe-aux-Esquimaux, l'endroit était municipalisé dès l'année suivante et, dans l'usage courant, identifié comme Pointe-aux-Esquimaux, car jadis un groupe inuit avait habité cette pointe. En 1927, la dénomination est modifiée en Havre-Saint-Pierre, car on désirait mettre l'accent sur le havre qui caractérise l'endroit, tout en conservant le volet hagionymique du nom originel; d'ailleurs, le nom du bureau de poste local ouvert en 1872 sous le nom d'Esquimaux Point devenait Havre-Saint-Pierre en 1924.

Si Havre-Saint-Pierre fait allusion au petit port formé par plusieurs longues îles face à l'île d'Anticosti et dénommé anciennement Rade des Esquimaux (1735), puis Havre des Esquimaux (1870), l'élément Saint-Pierre rappelle que le père oblat Charles Arnaud y a célébré la première messe le , jour de la fête de saint Pierre, patron des pêcheurs.

Considérée comme la plus grande agglomération de la Côte-Nord jusqu'en 1936, date de la fondation de Baie-Comeau, Havre-Saint-Pierre demeure la plus importante municipalité de la Minganie, siège de la MRC de Minganie ainsi que de nombreux services gouvernementaux, municipaux et régionaux.

D'après le Journal de Placide Vigneau, les familles explorent le littoral d'est en ouest afin de trouver un site propice pour refaire leur vie. Ils débarquent d'abord leurs bestiaux à Mingan, mais l'accueil du gérant du poste de la Compagnie de la Baie d'Hudson est hostile. Ils s'établissent finalement à la Pointe-aux-Esquimaux avec l'appui du père oblat Charles Arnaud, missionnaire auprès des Montagnais, où ils construisent des maisons pour l'hivernement[24],[25].


Accès modifier

Route 138, de la rivière Moisie à Havre-Saint-Pierre modifier

 
Route nº 138 Est, pont Donald-Gallienne enjambant la rivière Moisie, à partir de Sept-Îles (Ville), hameau Matamec, direction Moisie 1976
 
Minéralier au quai de la compagnie Rio Tinto fer et titane 1976

Au début du 20e siècle, les premiers tracés de ce qui deviendra la route 138 (anciennement 15) naissent aux environs de Sept-Îles. En 1961, s'ajoute un tronçon qui va de la région de Franquelin, à la pointe de la rivière Moisie, quelques 20 kilomètres à l'est de Sept-Îles.

Sur la côte nord du golfe Saint-Laurent, jusqu’en 1976, il n'existe pas de route en continue pour se rendre plus à l'est que la rivière Moisie. Seuls des bouts de chemins relient quelques villages côtiers entre eux, Natashquan se connecte à Aguanish par un chemin de terre (1959).

Le tronçon de la route 138, de la rivière Moisie à Havre-Saint-Pierre, ouvre au printemps 1976, de là on accède aux îles de l'archipel Mingan, par la mer.

En 1984, pour commémorer le 450e anniversaire de la venue de Jacques Cartier en Nouvelle-France, la Commission de toponymie donne le nom de route Jacques-Cartier à la partie de la route 138 située à l'est de la rivière Saguenay, de Tadoussac à Havre-Saint-Pierre[15],[26],[27].

Terre - Air - Mer modifier

  • La compagnie Rio Tinto fer et titane ( RTFF) possède à Havre-Saint-Pierre le plus oriental des ports minéraliers de la Côte- Nord. Son installation, entre 1948 et 1950, comprend un puits minier aux lacs Tio et Allard, la construction d'une voie ferrée de 43 km, entre ce secteur et Havre-Saint-Pierre, et l'installation d'un terminus maritime[28],[29],[30],[31].
  • Traverse Île d’Anticosti – Basse-Côte-Nord, le Bella-Desgagnés fait plusieurs escales dont, Havre-Saint-Pierre et Port-Menier[32]
  • Air Saguenay, l'hydrobase de Havre-Saint-Pierre met fin à ses activités le 27 novembre 2019.
  • Air Tunilik, transport aérien, hydrobase de Havre-Saint-Pierre, fondée en 2002[33]
  • Aéroport de Havre-Saint-Pierre relie Gaspé, Montréal, Ivujivik, Îles-de-la-Madeleine, Waskaganish, Schefferville, Salluit, Rouyn Noranda ainsi que des destinations du Labrador (2024).
  • Le port de Havre-Saint-Pierre peut accueillir les navires, les barges de grande envergure, les bateaux de croisières nationales et internationales, les bateaux de pêche et de plaisance[34],[35].
  • Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, 14 clubs, 2 320 km de sentiers tracés dans les forêts de conifères, la taïga et la toundra[36]

Économie modifier

Industrie modifier

Au milieu du XXe siècle, une nouvelle industrie s'est développée lorsque des gisements de titane ont été découverts à 45 km au nord de la ville. Cette industrie a pris beaucoup d'expansion et l'exploitation du titane est aujourd'hui l'activité économique principale de Havre-Saint-Pierre.

Depuis se développe au Nord-Est de Havre-Saint-Pierre l'un des plus importants chantiers au Canada, soit la construction du complexe hydro-électrique La Romaine, un ensemble de 4 barrages érigé au coût de 6,5 milliards de dollars. En plus des importantes retombées pendant les 10 années que dure le chantier, le complexe est appelé à créer plusieurs dizaines d'emplois directs et indirects[37].

Tourisme modifier

Un transport maritime à partir de Havre-Saint-Pierre ou Longue-Pointe-de-Mingan est nécessaire pour visiter les îles de la Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan. Il est possible d’y passer la nuit. Des compagnies privées offrent des excursions guidées et des forfaits pour des expéditions en kayak de mer, avec transport par bateau au retour si les conditions météorologiques sont défavorables. Des planches à pagaie avec équipements sont disponibles pour location. Parc Canada recommande certains transporteurs maritimes[5],[38].

La Côte-Nord est reconnue comme l’un des meilleurs endroits au monde pour observer les mammifères marins[18].

Démographie modifier

En 2011, sur une population de 3 460 habitants, Havre-Saint-Pierre comptait 99,2 % de francophones, 0,3 % d'anglophones et 0,5 % d'allophones (innu-aimun) [39].

Évolution démographique
1991 1996 2001 2006 2011 2016 2021
3 5023 4503 2913 1503 4183 4603 337

Administration modifier

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[42].

Havre-Saint-Pierre
Maires depuis 2001
Élection Maire Qualité Résultat
2001 Julien Boudreau Voir
2005 Pierre Cormier Voir
2009 Berchmans Boudreau Voir
2013 Voir
2017 Voir
mars 2018 Jimmy Flowers Maire-suppléant Voir
avril 2018 Pierre Cormier (2) Voir
2021 Paul Barriault Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises


Culture populaire modifier

Une partie de l'histoire du téléroman Mémoires vives, qui a été diffusée à la télévision de ICI Radio-Canada Télé entre et , se déroule à Havre-Saint-Pierre. Il s'agit du lieu de résidence de l'un des personnages.

L'histoire du livre Une vraie fille, écrit en 2016 par Tania Boulet, met en scène l'équipe de base-ball de Havre-Saint-Pierre.

Photographies modifier

Notes et références modifier

  1. Répertoire des municipalités : Havre-Saint-Pierre
  2. a et b Commission de Toponymie Québec, « Havre-Saint-Pierre », sur Gouvernement du Québec, (consulté le ) : « La plus importante municipalité de la Minganie, siège de la MRC de Minganie ainsi que de nombreux services gouvernementaux, municipaux, régionaux. »
  3. Commission de toponymie du Québec, « Pointe-aux-Esquimaux », sur Gouvernement du Québec, (consulté le ) : « Cette pointe asymétrique au contour uni est le lieu où quelques familles acadiennes des îles de la Madeleine jetèrent les bases, en 1857, de la future municipalité de Saint-Pierre-de-la-Pointe-aux-Esquimaux, devenue Havre-Saint-Pierre. »
  4. Municipalité de Havre-Saint-Pierre, « Circuit de éneigement, noms des rues » [PDF], (consulté le ) : « Rues du Bouleau, du Canot, du Cométique, du Copaco, du Duvet, du Gabarit, du Granite, du Madelinot, du Titane, Dulcinée »
  5. a et b Parc Canada, « Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan : Planifiez votre visite », sur Gouvernement du Canada (consulté le ) : « Un transport maritime à partir de Havre-Saint-Pierre ou Longue-Pointe-de-Mingan est nécessaire pour visiter les îles, nous sommes ouverts de juin à septembre »
  6. Municipalité de Havre-Saint-Pierre, « Historique » (consulté le ) : « dénommé anciennement Rade des Esquimaux (1735), puis Havre des Esquimaux (1870) »
  7. Francine Beaulieu, « Paléozoïque de la région de Havre-Saint-Pierre et des îles Mingan, comté de Saguenay » [PDF], Ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles - Gouvernement du Québec, (consulté le ) : « études de photographies aériennes, cartes, recherches sur la morphologie des surfaces rocheuses et des formations meubles, le climat, les dépôts de surfaces, fluviatiles, lacustres, marins, littoraux, organiques, les affleurements rocheux cristallins », p. 8 de 18
  8. Gouvernement du Québec, Ministère des Transports, Service de l'Environnement, « Région Havre-Saint-Pierre - Baie-Johan-Beetz : Géomorphologie et apercu du cadre écologique », (consulté le ) : « ce rapport présente une analyse sommaire des grands traits des paysages de la région », p. 49 de 79
  9. Frère Marie-Victorin (1885-1964), « Flore laurentienne, florelaurentienne.com », 1935 - 1964 - 2003 (consulté le ) : « Chardon de Mingan (Cirsium minganense), l'un des endémiques les plus remarquables du golfe Saint-Laurent. », p. 581 de 920
  10. (en) Flora of North America, « Cirsium scariosum Nuttall. - Meadow or elk thistle.  -Chardon écailleux, Chardon de Mingan », (consulté le ) : « Lower taxa: Cirsium scariosum var. americanum, Cirsium scariosum var. citrinum, Cirsium scariosum var. coloradense, Cirsium scariosum var. congdonii, Cirsium scariosum var. robustum, Cirsium scariosum var. scariosum, Cirsium scariosum var. thorneae, Cirsium scariosum var. toiyabense »
  11. Marie-Victorin (1885-1944), « Avant-pays Anticosti-Minganie », sur florelaurentienne.com, 1935 - 1965 - 2003 (consulté le ) : « En raison de l'importance et de l'autonomie biologiques de cet archipel, nous lui avons donné le nom de Minganie. », p. 56 de 920
  12. Ministère des ressources naturelles et de la faune, Forêt Québec, direction des inventaires forestiers, « Guide de reconnaissance des types écologiques : Région écologique Île d’Anticosti, îles de Mingan, Îles de la Madeleine », (consulté le ) : « une région écologique constitue une unité homogène relativement à la dynamique de la végétation et des variables du milieu physique », p. 9 de 259
  13. J. S, Rowe, « Les régions forestières du Canada » [PDF], sur Ministère de l'Environnement, Service canadien des forêts, (consulté le ) : « description générale de la géographie du pays, de la côte est la côte à ouest et de la frontière américaine la toundra arctique et alpine - région Chibougamau-Natashquan, p. 27 »
  14. (en) Line Couillard, Pierre Grondin, « Les plantes rares de l'archipel de Mingan », sur Parc Canada, (consulté le ) : « Les frères Marie-Victorin et Rolland Germain fec. ont exploré la région de 1924 à 1928. Leurs travaux ont sensibilisé la communauté scientifique de l’énorme intérêt de l'archipel Mingan. Depuis, d’autres botanistes enrichissent les connaissances écologiques et phytogéographiques de ce secteur. »
  15. a et b Jean Dépatie, « Géologie de la région du lac à l'Ours » [PDF], Ministère des richesses naturelles Québec, (consulté le ) : « Une route de gravier qui éventuellement reliera Havre-Saint-Pierre à Sept-Iles, est en voie de construction le long de la Côte », p. 4 de 81
  16. L'Agence Parcs Canada, « Ours noir », sur Gouvernement du Canada, (consulté le ) : « Omnivore, l’ours noir mange aussi bien des plantes que de la viande. Les végétaux sont sa principale source de nourriture et représentent jusqu’à 85 % de son apport alimentaire. »
  17. Parks Canada, « Mingan Archipelago National Park Reserve », Government of Canada, (consulté le ) : « Seabirds, Seals, Whales, Land Mammals, occasionally, Black Bears and Moose »
  18. a et b Station de recherche des îles Mingan (MICS pour Mingan Island Cetacean Study), « Recherche et éducation pour la préservation des baleines à fanons », (consulté le ) : « Le MICS mène des recherches sur les cétacés du Saint-Laurent en collaboration avec des institutions académiques et des partenaires scientifiques depuis plus de 40 ans. »
  19. Parcs Canada, Gouvernement du Canada, « Oiseaux marins », (consulté le ) : « Plusieurs espèces d’oiseaux marins nichant sur les îles sont recensées et dénombrées périodiquement afin de déterminer l’état de santé des populations. »
  20. Gouvernement du Canada, « Refuge d’oiseaux migrateurs de Betchouane », (consulté le ) : « L’eider à duvet est l’oiseau le plus abondant dans le refuge, celui-ci abrite aussi des petits pingouins, des macareux moines, des goélands argentés et des goélands marins »
  21. (fr + an) Marc Gagnon, « North Shore–Anticosti Priority Intervention Zone 19 : Plan d’action Saint-Laurent Vision 2000 » [PDF], (consulté le ) : « comprend toute la côte du golfe du Saint-Laurent entre Pointe-des-Monts et Blanc-Sablon, ainsi que les côtes de l’île d’Anticosti », p. 43, 43 de 102
  22. Gouvernement du Québec, « Seigneurie des Îles-et-Îlets-de-Mingan », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
  23. Thomas Chapais, « Louis Jolliet, découvreur du Mississipi et du pays des Illinois, premier seigneur de l'île d'Anticosti » [https://collections.banq.qc.ca/bitstream/52327/2021696/1/42390.pdf%5D, sur Bibliothèque et Archives nationales du Québec, (consulté le ) : « premier propriétaire et seigneur de l'île d'Anticosti, versé dans les sciences exactes, latiniste, musicien, dessinateur, logicien, un peu théologien », p. 284
  24. Jean Martin, « Histoire de la Côte-Nord : Cahiers de géographie du Québec, Volume 41, numéro 114 » [PDF], sur Érudit, (consulté le ) : « La Côte-Nord est l'une des plus vastes (avec les autres régions nordiques du Nunavik et de la Baie James) et des moins densément peuplées du Québec. »
  25. Pierre Frenette, « Côte-Nord, terre de convergence » [pddf], sur Erudit, Histoire du Québec, Volume 15, numéro 2, (consulté le ) : « Cette invasion massive de leurs territoires ancestraux perturbe profondément les Innus qui multiplient les protestations et les pétitions auprès du gouvernement du Canada-Uni. », p. 8
  26. École de politique appliquée, Faculté des lettres et sciences humaines, Université de Sherbrooke, Québec, Canada, « Prolongement de la route 138 de Tadoussac vers Havre-Saint-Pierre », (consulté le ) : « Le prolongement de la route 138, ainsi que l'amélioration des services de traverse de Tadoussac, contribueront à la relance du tourisme dans les années 1980 »
  27. Jean-Louis Bordeleau, « La sinueuse histoire de la route 138 », sur Radio Canada, ICI Côte-Nord, (consulté le ) : « Lors des travaux d'asphaltages, le roc et la glaise qui composent le sol nord-côtier posent aussi d'énormes défis aux ingénieurs de l'époque. »
  28. Jacquelin Harvey, « Havre-Saint-Pierre : le plus ancien des ports miniers québécois », Département de géographie de l'Université Laval, (consulté le ) : « Les équipements portuaires comprennent un quai pour minéraliers, des installations de chargement, une cour d'entreposage à minerai et des réservoirs pétroliers. », p. 10
  29. Association minière du Québec, « Lac Tio », (consulté le ) : « C’est dans la région de Havre-Saint-Pierre qu’on retrouve le plus important dépôt d’ilménite massive au monde. »
  30. « Havre-Saint-Pierre : le plus ancien des ports miniers québécois : Cahiers de géographie du Québec » [PDF], sur erudit.org, (consulté le ) : « Les équipements portuaires de la société Fer et Titane du Québec a Havre-Saint-Pierre comprennent un quai pour minéraliers, des installations de chargement, une cour d'entreposage à minerai et des réservoirs pétroliers. »
  31. Rio Tinto, Fer et Titane (RTFT), « Rénovation et agrandissement des installations portuaires de Rio Tinto, Fer et Titane, à Havre-Saint-Pierre », (consulté le ) : « L’environnement sonore du secteur des travaux est déjà affecté par les activités industrielles. En effet, le bélier mécanique, le train de minerai, la chute de minerai lors du chargement d’un navire et la locomotive du train de passager sont les opérations les plus bruyantes émanant de la propriété de RTFT », p. 17 de 109
  32. « À bord du Bella-Desgagné, de Rimouski à Banc-Sablond : Itinéraires et escales », (consulté le ) : « ce voyage prend entre 6 et 8 jours selon les conditions de navigation et la période de l’année. »
  33. « Air Tunilik » [vidéo] : « Air Tunilik, compagnie d’aviation de brousse du Québec, fondée en 2002, c'est une flotte d'appareils de type Beaver DHC-2 et Turbo Otter DHC-3T, un réseau d’hydrobases et des pilotes chevronnés »
  34. « Port de Havre-Saint-Pierre », (consulté le ) : « assure également son soutien aux activités de desserte maritime (cargos et passagers) et pêcheries. »
  35. « Portail Pélagie Cormier », (consulté le ) : « Restaurant - Café du port , Administration du port, Bureau d'information touristique, Accueil de Parcs Canada, Kiosque de batelier - Services Maritimes Boréale »
  36. La fédération des clubs de motoneigistes du Québec, « Côte-Nord : Rive Nord du Saint-Laurent, sentiers dans les forêts de conifères, la taïga et la toundra » (consulté le ) : « Un sentier balisé, entretenu par le ministère des Transports du Québec, longe la côte du golfe du Saint-Laurent, jusqu’à Blanc-Sablon sur la Basse-Côte-Nord. »
  37. Quotidien La presse, Montréal, 14 mai 2009, p. A-1 et autres
  38. « Boréale services maritimes » (consulté le ) : « Nos embarcations : Le Calculot, Le Capitaine Yockell, Le Perroquet de Mer, Le Marsouin III, saison touristique de juin à octobre »
  39. Population selon la langue parlée le plus souvent à la maison. Recensement de 2011 dans les municipalités et la MRC de la Côte-Nord.
  40. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Havre-Saint-Pierre, MÉ » (consulté le )
  41. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Havre-Saint-Pierre, MÉ » (consulté le )
  42. « Liste des municipalités divisées en districts électoraux », sur DGEQ (consulté en )

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • Jacquelin Harvey, « Havre-Saint-Pierre : le plus ancien des ports miniers québécois », Cahiers de géographie du Québec, vol. 18, no 44,‎ , p. 357-365 (lire en ligne [PDF])

Liens externes modifier