Moulin-sous-Touvent

commune française du département de l'Oise

Moulin-sous-Touvent
Moulin-sous-Touvent
Église Saint-Médard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC des Lisières de l'Oise
Maire
Mandat
Anne Brocvielle
2020-2026
Code postal 60350
Code commune 60438
Démographie
Population
municipale
191 hab. (2021 en diminution de 13,57 % par rapport à 2015)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 25″ nord, 3° 04′ 19″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 158 m
Superficie 18,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Compiègne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Compiègne-1
Législatives 5e circonscription de l'Oise
Localisation
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Liens
Site web http://www.moulinsoustouvent.com/

Moulin-sous-Touvent est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune rurale de Moulin-sous-Touvent est située dans la partie moyenne de la Montagne de Reims, au nord-est du département de l'Oise, à la limite de celui de l'Aisne. Elle est traversée du nord au sud par un vallon ramifié, où se trouve le village, qui descend vers Bitry et l'Aisne.

Elle se trouve à 15 km à l'est de Compiègne, 14 km au sud-est de Noyon et à 22 km à l'ouest de Soissons.

Communes limitrophes modifier

Hameaux et écarts modifier

A la fin du XIXe siècle et avant les destructions de la Première Guerre mondiale, la commune comptait les hameaux et écarts suivants : Puisaleine (hameau). Quennevières (ferme), Puiseux (ferme), Touvent (ferme), Le Moulin (usine et petite ferme)[1].

Hydrographie modifier

Le sud du territoire communal est drainé par le Ru de Bitry, qui y prend sa source, et se jette dans l'Aisne à Bitry.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 727 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Margny-lès-Compiègne à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 633,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Moulin-sous-Touvent est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,1 %), forêts (17,4 %), zones urbanisées (1,4 %), prairies (0,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 653 et 6302 du réseau interurbain de l'Oise[14].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes in villa Curcium et Molendinorum (1166)[15] ; Molinum subtus villare de Tovento[16] (vers 1170) ; Molins (1225) ; villa de molins (1235)[15] ; de Molendinis (1239) ; in villa de molendinis (1271) ; in dicta villa de Molins et de Touzvens (1304) ; Molendina (1308) ; Moulin (1362) ; Moslins sous Touvent (1540)[16] ; Moulin sous Tout vent (1764) ; Moulin-sous-Touvent (1840)[15].

Au XIXe siècle, Le Moulin était une dépendance située au sud-est, vers Saint-Pierre-lès-Bitry, et Touvent était une ferme sur là colline qui domine le village[1].

Histoire modifier

 
Cimetière allemand

À la ferme de Quennevières, au lieu-dit les Longues-Voies, on a recueilli des médailles de bronze, et, sur la voie romaine reliant Soissons à Noyon, ont été découvertes des monnaies, des poteries et des tuiles à rebords. Vers la vallée de l'Aigle, au lieu-dit les Tourbes, on a mis à découvert une grande quantité de sarcophages. En 1862, au lieu-dit le Champ-Havet, on a découvert des murs d'enceinte entourés de fossés profonds, des monnaies et des objets antiques[17],[1].

« La ferme de Puiseux appartenait à l'Abbaye d'Ourscamp; elle se composait de granges et de terres dont les papes Innocent II et Urbain IV avaient par des bulles confirmé l'entière possession aux religieux. Cependant, Enguerrand de Coucy s'étant emparé de la ferme de Puiseux, l'Abbé s'adressa au roi Saint-Louis, qui ordonna au sire de Coucy de restituer les terres ; en cas de refus, le roi autorisait l'abbé Dreux, à s'emparer des biens d'Enguerrand (1230). Le sire de Coucy rendit les terres aux religieux et confirma (1261) la vente que Renaud, châtelain de Coucy, avait faite à l'Abbaye du terrage de Puiseux, et la donation d'une rente de quatre livres que Simon, son homme, aumônait à l'Abbaye[1] ».

Les Templiers avaient au hameau de Touvent, à l'emplacement de là ferme, un établissement dont il ne restait plus de vestiges à la fin du XIXe siècle[1].

Sous l'Ancien Régime, l'Abbaye Saint-Médard de Soissons avait la seigneurie du village. Le chapitre de la cathédrale nommait le curé de l'église placée sous la dédicace de saint-Médard[17].

Avant la Première Guerre mondiale existait la distillerie Danré (ferme de Puisalène) et/ou la distillerie Labarre[18], créée, semble-t-il, en 1856[19]. On comptait alors une carrière et un moulin à eau[1].

Circonscriptions d'Ancien Régime

La paroisse dépendait du diocèse de Soissons. Elle relevait du doyenné de Vic-sur-Aisne, dans l'archidiaconé de la Rivière[20].

Pour l'administration civile, elle dépendait de la subdélégation, élection et Généralité de Soissons[20].

Première Guerre mondiale

La commune, située sur la ligne de front dès 1914, a été occupée selon l'époque par l'armée allemande et libérée par les Alliés[21].

Les carrières de Moulin-sous-Touvent, exploitées depuis le Moyen Âge, sont occupées en 1914 par les combattants allemands, qui aménagent des dortoirs, des postes de commandement ou de secours, agrandissant le réseau souterrain en creusant sur plusieurs centaines de mètres de nouvelles galeries[22],[23],[24].

La bataille de Quennevières visant à enlever le saillant de Quennevières se déroule du 6 au sur le territoire de la commune, secteur tenu par la 61e division d'infanterie du général Robert Nivelle. Elle se solde par plus de 10 000 victimes en dix jours, et est l’une des plus meurtrières dans l’Oise en 14-18[25],[26].

On trouve un récit des durs combats autour du village, dans le « journal de guerre 14-18 » rédigé par le soldat Paul Fauveau et édité par son descendant Vincent Spriet.

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[27],[28],[29],[30],[31],[32],[33] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [34].

La commune conserve encore aujourd'hui des traces de cette guerre, abritant un cimetière militaire allemand et la butte des Zouaves, une butte où périrent dans l'explosion d'une mine souterraine une compagnie de zouaves et aujourd'hui inscrit aux Monuments historiques.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Attichy[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune a intégré le canton de Compiègne-1.

Intercommunalité modifier

La commune est membre de la communauté de communes des lisières de l'Oise, créée en 2000 sous le nom de communauté de communes du canton d'Attichy, et qui a pris son nom actuel en 2015.

Cette intercommunalité résulte de la transformation du district du canton d'Attichy créée le , qui avait succédé au SIVOM créé le et qui regroupait déjà les communes de l'ancien canton d'Attichy.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[36]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1943 Paul Danré
(1875-1961)
  Cultivateur à Rozières-sur-Crise
Révoqué par le Gouvernement de Vichy[37]
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Yves Leroux    
mars 2008   Fabrice Daranjo[38]   Démissionnaire
juillet 2019[39] En cours
(au 27 mai 2020)
Anne Brocvielle   cheffe d’entreprise
Réélue pur le mandat 2020-2026[40],[41]

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[43].

En 2021, la commune comptait 191 habitants[Note 3], en diminution de 13,57 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
277275294251312336352354355
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
360378382357345348369358376
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
389389360163201218268273272
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
237186189126159169194191226
2014 2019 2021 - - - - - -
221196191------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 14,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 108 hommes pour 97 femmes, soit un taux de 52,68 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,0 
2,9 
75-89 ans
5,4 
11,7 
60-74 ans
8,6 
26,2 
45-59 ans
24,7 
14,6 
30-44 ans
20,4 
24,3 
15-29 ans
18,3 
20,4 
0-14 ans
22,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Haut lieu de la Première Guerre mondiale, la commune a sur ses terres un site sacré nommé la butte des Zouaves[47], située à 1,5 km, à vol d'oiseau, au nord de la ferme de Quennevières, en empruntant un chemin praticable au carrefour des départementales 85 et 335. Cette butte rend hommage à des soldats ensevelis vivants au cours d'un bombardement. Elle se compose d'un tertre, sous lequel reposent les zouaves qui avaient participé activement aux combats de la ferme, surmonté d'une croix[48],[49], haut lieu de mémoire, le site a été inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 2002.
  • Statue du général Louis Juchault de Lamoricière, qui, alors capitaine, se voit chargé en 1831 d'organiser le corps des Zouaves, prémisse de ce qui deviendra l'Armée d'Afrique. La statue a été inaugurée en 2019[50].
  • C’est cet endroit (N 49° 29' 20" / E 3° 02' 56") qu’a choisi l’Union nationale des zouaves pour y ériger le monument national en l'honneur de tous les zouaves[51],[52]. L'inauguration de ce monument national eut lieu le .
  • Moulin-sous-Touvent abrite aussi la tombe et le monument du général Louis Collardet, commandant ici en 1914-1915 le 318e régiment d'infanterie[56].
  • Borne sculptée datant des années 1920, sur la RD 145 à hauteur du village. Elle commémore l'avance extrême des troupes allemandes en 1918[17].
  • L'église Saint-Médard, restaurée après sa quasi-destruction pendant la Première Guerre mondiale, dont le portail occidental, au riche décor finement exécuté, est une parfaite illustration du style renaissance[57],[58].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Thérèse Danré, qui a donné son nom à la place de l'église en 2015. Thérèse Danré, exploitante de la ferme de Puiseux située sous le feu de l'ennemi lors de la Première Guerre mondiale, tente de maintenir la bâtisse debout et de protéger ses quatre enfants. Elle secourt les soldats blessés, Allemands comme Français[60].
  • Léon Durville, Arthur Lefebvre, Émile Michaud, Corentin Cariou, Baptiste Réchossière et Pierre Rigaud, résistants communistes incarcérés au camp de Royallieu à Compiègne, fusillés par l’armée allemande à la Butte aux Zouaves, les et , lors de la Seconde Guerre mondiale[61].

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

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  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Moulin-sous-Touvent et Margny-lès-Compiègne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Margny-les-Compiegne » (commune de Margny-lès-Compiègne) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Compiègne », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Transports en commun à Moulin-sous-Touvent », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  15. a b et c Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 380.
  16. a et b Daniel Debeaume, « Album - le village de Moulin sous Touvent (Oise) », sur daniel-debeaume.com (consulté le ).
  17. a b et c « Un petit peu d'Histoire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur moulinsoustouvent.com (consulté le ).
  18. « Liste des Sucreries, distilleries et râperies, ayant fonctionné dans l'Oise : Deuxième partie : de Ecuvilly à Muirancourt »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sucrerie-francieres.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  19. Théotime Leroux et Maurice Lenglen, L'agriculture dans le département de l'Oise, Paris, Librairie J.-B. Baillière et fils, , 496 p. (lire en ligne), p. 349.
  20. a et b Auguste Matton, Dictionnaire topographique du département de l'Aisne : comprenant les noms de lieu anciens et modernes : rédigé sous les auspices de la Société académique de Laon, Paris, Imprimerie nationale, , 364 p. (lire en ligne), p. 263, 290, lire en ligne sur Gallica.
  21. Section photographique de l'armée, « Photo : Moulin-sous-Touvent (près de). Batterie de 75 en rase campagne poursuivant l'ennemi en retraite », Fonds des Albums Valois - Département de l'Oise - Volume 4, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  22. David Sbrava, « Les carrières de pierre dans la Grande Guerre : Représentations imagées par la Section photographique et cinématographique de l’armée »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Un petit peu d'histoire, sur moulinsoustouvent.com (consulté le ).
  23. José Engel-Garry, « Aquarelle : Moulin-sous-Touvent (Oise). Königin Höhle », Fonds des Albums Valois - Dessins et peintures de la Grande Guerre, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  24. Section photographique de l'armée, « Photo : Carrière Rosin (est de Moulin-sous-Touvent, près route de Moulin-sous-Touvent à Autrêches). Entrée de la carrière où les Allemands avaient un poste de TSF », Fonds des Albums Valois - Département de l'Oise - Volume 4, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  25. José Engel-Garry, « Aquarelle : Le plateau de Quennevières, la grande tranchée avant Moulin-sous-Touvent », Fonds des Albums Valois - Dessins et peintures de la Grande Guerre, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  26. « 5, 6, 7 juin : centenaire de la bataille de Quennevières - Carlepont - Moulin-sous-Touvent - Nampcel - Tracy-le-mont : Dossier de presse » [PDF], sur horizon14-18.eu, (consulté le ).
  27. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  28. José Engel-Garry, « Aquarelle : Moulin-sous-Touvent, l'église », Fonds des Albums Valois - Dessins et peintures de la Grande Guerre, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  29. Section photographique de l'armée, « Photo : L'église et le village », Fonds des Albums Valois - Département de l'Oise - Volume 4, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  30. José Engel-Garry, « Aquarelle : Moulin-sous-Touvent, la ferme », Fonds des Albums Valois - Dessins et peintures de la Grande Guerre, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
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  34. Journal officiel du 18 février 1921, p. 2098.
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  39. « Nouvelle election du conseil Municipal Juillet 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Conseil municipal, sur moulinsoustouvent.com (consulté le ).
  40. V. D. G., « Elue maire de Moulin-sous-Touvent il y a sept mois, Anne Brocvielle prête à rempiler », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « la politique, j’y suis venue un peu par hasard lorsqu’en 2014, Fabrice Daranjo m’a proposé d’être sur sa liste. Je me suis prêté au jeu avec beaucoup de plaisir. Je suis devenue adjointe au maire, j’ai pris la présidence du comité des fêtes que nous avons relancé. Quand monsieur Daranjo nous a expliqué qu’il allait déménager, la logique aurait voulu que ce soit Georges Payen, son premier adjoint, qui prenne la succession. Mais c’est Georges lui-même qui m’a proposé de me présenter», explique Anne Brocvielle ».
  41. A.C., « Lisières de l'Oise : les nouveaux maires et ceux attendus », Oise Hebdo, no 1369,‎ , p. 18 (ISSN 1774-6418).
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  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Moulin-sous-Touvent (60438) », (consulté le ).
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
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  50. « Les zouaves ont leur statue à Moulin-sous-Touvent : La statue du général Louis Juchault de Lamoricière, dit le père des Zouaves, a été inauguré dimanche 31 mars », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. Site du portail de l'Union Nationale des Zouaves
  52. Alexis Bisson, « Moulin-sous-Touvent : les Zouaves se souviennent, entre émotion et préoccupation », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. Section photographique de l'armée, « Photo : Moulin-sous-Touvent. Cimetière militaire allemand : monuments aux soldats tués sur le front de l'Oise, élevé par le Régiment des Fusiliers de la Reine », Fonds des Albums Valois - Département de l'Oise - Volume 4, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  54. Agence Rol, « Photographie de presse : Moulin-sous-Touvent [Oise, tombes allemandes] », (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  55. Agence Rol, « Photographie de presse : Monument du cimetière de Moulin-sous-Touvent, dédié aux soldats allemands morts de 1914 à 1916 », (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  56. Voir [PDF]Le monument du Général Louis Collardet et du 318e R.I., à Moulin sous Touvent, (60)
  57. « Église Saint-Médard », notice no PA00114764, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. Dominique Vermand, « Moulin-sous-Touvent, église Saint-Médard », Diocèse : Soissons, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique (consulté le ).
  59. « À Moulin-sous-Touvent, les écoliers font la loi », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les écoliers de CE2, CM1 et CM2 de Moulin-sous-Touvent, dans l’Oise, s’inquiètent de l’avenir des larris de l’Aigle et du Puiseux, et de la faune et la flore que l’on y trouve. ».
  60. « Moulin-sous-Touvent : la place de l'église change de nom », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. « Un hommage aux communistes fusillés à Moulin-sous-Touvent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).