En 2023, la France compte 52 biens inscrits au patrimoine mondial, dont 44 culturels, 7 naturels et 1 mixte[2]. Certains sites occupent des lieux multiples, comme entre autres les 108 éléments distincts du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais ; certains lieux peuvent faire l'objet d'une inscription sur plusieurs sites (la basilique de Vézelay, par exemple, est inscrite sur le site de la « basilique et colline de Vézelay » et sur celui des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France). Au total, la France possède ainsi 319 lieux inscrits au patrimoine mondial.
En 2023, le pays a également inscrit 36 biens sur sa liste indicative : 23 culturels, 6 naturels et 7 mixtes. Là encore, ces biens peuvent concerner plusieurs lieux distincts, conduisant à environ 150 lieux inscrits.
Par défaut, les sites sont classés dans ce tableau par ordre alphabétique de leur dénomination officielle retenue par l'UNESCO (colonne 2 intitulée « Site »).
Site transfrontalier partagé avec la Belgique ; site regroupant originellement 32 beffrois de Belgique et intitulé « Beffrois de Flandre et de Wallonie », étendu en 2005 à 23 beffrois français et un 33e beffroi belge.
Deux ensembles architecturaux remarquables sont inscrits au patrimoine mondial par l'UNESCO à Reims. D'une part l'ensemble constitué par la cathédrale et le palais du Tau (musée de la cathédrale) attenant et d'autre part la basilique Saint-Remi avec l'abbaye Saint-Rémi (musée).
2 composantes : la première couvre des parcelles viticoles, les unités de production associées, des villages et la ville de Beaune ; la seconde est le centre-ville de Dijon.
Plusieurs sites français sont ouvertement candidats à une inscription sur la liste du Patrimoine mondial. Les sites naturels et culturels qu'un État souhaite faire inscrire sur la liste du patrimoine mondial doivent être inventoriés et présentés à l'UNESCO sur ce qui est appelé la Liste indicative.
Parmi eux, plusieurs sites sont déjà inscrits sur la liste indicative précédemment présentée. Dans ces cas précis sont mis en place une instance de préparation du dossier de candidature, et généralement un comité de soutien à celle-ci. La liste suivante énumère de façon non exhaustive les sites de la liste indicative ayant officiellement lancé en 2023 une démarche visant à la soumission de leur dossier par la France au Comité du patrimoine mondial.
Sites visant une inscription sur la liste indicativeModifier
D'autres sont candidats à une inscription sur la liste indicative française. Cette première reconnaissance nationale est en effet incontournable, car « le Comité du patrimoine mondial ne peut étudier une proposition d'inscription sur la Liste du patrimoine mondial si le bien considéré ne figure pas déjà sur la Liste indicative de l'État partie »[6]. Les dossiers candidats doivent donc dans un premier temps être adressés aux ministères français de la culture (biens culturels et mixtes) ou/et de la transition écologique et solidaire (biens naturels et mixtes) qui décideront de l'acceptation sur liste indicative ou non[7].
La liste suivante énumère de façon non exhaustive les sites ayant lancé une démarche visant à leur inscription sur la liste indicative française dans la perspective d'une soumission de leur dossier par la France au Comité du patrimoine mondial.