Haute-Épine

commune française du département de l'Oise

Haute-Épine
Haute-Épine
La mairie et l'église Saint-Mathurin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie Verte
Maire
Mandat
Aleth Béliard
2020-2026
Code postal 60690
Code commune 60304
Démographie
Gentilé Haute-Epinois, Haute-Epinoises
Population
municipale
271 hab. (2021 en augmentation de 1,12 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 35′ 04″ nord, 2° 00′ 41″ est
Altitude Min. 137 m
Max. 189 m
Superficie 6,73 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Haute-Épine
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Haute-Épine
Liens
Site web https://www.haute-epine.fr/

Haute-Épine est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

 
Vue panoramique de la place du village.

Haute-Epine est un village rural du Beauvaisis dans l'Oise jouxtant Marseille-en-Beauvaisis et situé à 18 km à vol d'oiseau au nord de Beauvais, 67 km à l'ouest de Rouen et à 40 km au sud-ouest d'Amiens, et est desservi par l'ancienne route nationale 30 actuelle RD 930 qui la relie à Marseille-en-Beauvaisis et Gournay-en-Bray, à l'ouest, et Crèvecœur-le-Grand et Montdidier, à l'est.

La commune est située en lisière de la forêt domaniale de Malmifait.

Le sentier de grande randonnée GR 125 tangente au sud le territoire communal.

Louis Graves indiquait en 1833 que « Le chef-lieu de cette commune consiste en une très-longue rue que traversait la route de Beauvais à Calais avant rétablissement de la nouvelle route par Marseille. Le village est bâti dans une vaste plaine dépourvue d'eau courante[1] ».

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Achy, Blicourt, Lihus, Marseille-en-Beauvaisis, La Neuville-sur-Oudeuil, Prévillers et Rothois.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 797 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Arnoult à 15 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 797,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Les enfants de CE1 et CE2 de l’école de Haute-épine ont planté en des charmilles et troène commun dans un champ situé derrière le cimetière de Haute-épine, lançant symboliquement le coup d’envoi de l’opération de réhabilitation des haies, lancée à l’initiative de la (CCPV), qui doit en deux ans reconstituer quinze kilomètres de haies plantées sur des terrains municipaux, dans trente-quatre communes, afin de favoriser la biodiversité et les inondations et coulées de boue en cas de fortes précipitations[8],[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Haute-Épine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,5 %), forêts (25,3 %), zones urbanisées (5,7 %), prairies (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 121, alors qu'il était de 117 en 2013 et de 113 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 88,4 % étaient des résidences principales, 6,6 % des résidences secondaires et 5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,8 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Haute-Épine en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (6,6 %) supérieure à celle du département (2,5 %) mais inférieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,3 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Haute-Épine en 2018.
Typologie Haute-Épine[I 1] Oise[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 88,4 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 6,6 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 5 7,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 614, 616, 6103, 6104 et 6113 du réseau interurbain de l'Oise[16].

Énergie modifier

En 2008, la majorité du conseil municipal a rejeté l'ambitieux schéma territorial éolien de la communauté de communes de la Picardie verte (CCPV), qui prévoyait la possibilité d'implanter soixante-dix éoliennes sur l'ensemble du territoire communautaire, dans la foulée des actions de l'Apeche (Association pour la préservation de l'environnement et du charme de Haute-Epine), créée en 2004 contre le projet de construction de cinq éoliennes à Lihus[17]. L'Apeche poursuit ses actions en 2011 contre un nouveau projet d'implantation de dix éoliennes supplémentaires à Lihus et Blicourt[18].

Toponymie modifier

Haute-Épine fut autrefois appelée Hautespine, Haubespine, Spinetum (= lieu planté d'épines), ou bien encore Alta-Spina en 1230[1]

Haute-Épine doit sans doute son nom à l'origine aux plantes épineuses de haute taille, plus particulièrement à l'aubépine, dont on trouve encore beaucoup de spécimens, et notamment dans les tours de ville[réf. nécessaire].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

La paroisse de Haute-Epine est créée en 1364 à la demande de l'Abbé de Beaupré, qui détenait le pouvoir de nommer le curé[1].

À l'ouest du village, se trouvait alors la ferme de Woimaison, appelée autrefois Waimaison, Ouaymaison, ou bien encore Oye-Maison. Elle est léguée en 1140 à l'abbaye de BeaupréAchy) par Hugues Marlet. Il y avait dans cette ferme une maison abbatiale qui servit de refuge au prieur lors d'inondations catastrophiques du Thérain en 1671 et une chapelle, selon les privilèges de l'ordre de Cîteaux, qui donnaient aux fermiers de ce lieu le droit d'avoir une chapelle particulière[1]. Aujourd'hui, il existe encore quelques ruines de ce lieu historique.

La présence de coquilles décorant l'église Saint-Mathurin laisse penser qu'elle se trouvait sur l'un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle[19].

Le village d'Orvillers dépendait autrefois d'Haute-Epine[1].

Temps modernes modifier

Une rumeur indique que François Ier aurait épousé sa favorite Anne de Pisseleu en l'église de Haute-Épine[20].

Le roi Louis XIV, se rendant à Calais, est passé avec sa suite à Haute-Epine après un arrêt à Oudeuil[20]. En effet, à cette époque, la route de Beauvais à Calais passait par le village.

Révolution française et Empire modifier

Une grande Fête de la Fédération est organisée le à Haute-Épine, et est fréputée avoir été un modèle du genre. Le registre des délibérations de l'Assemblée municipales de Haute-Epine en rend largement compte[20].

Époque contemporaine modifier

Le territoire de la commune abrite la forêt de Malmifait, autrefois appelée Malmifay, Malfay ou bien encore Malmifay. Cette forêt semble avoir accueilli un lieu habité. Monsieur Desmarets, ancien curé de Saint-Valère à Paris, né à Haute-Epine, avait fondé en 1820 une maison destinée à l'éducation des filles dans laquelle trois religieuses de Saint-André donnaient des soins gratuits aux filles de la commune[1].

En 1833, on trouvait dans le territoire communal un four à chaux, une briqueterie, un moulin à vent et les habitants fabriquaient beaucoup de bonneterie de laine[1]. D'après un cadastre (daté des environs de 1900), on peut supposer que le moulin se trouvait juste à l'endroit où se trouve l'entrée de Rothois aujourd'hui. De même, la briqueterie devait se trouver dans le champ aujourd'hui cultivé, qui se trouve à côté de l'herbage lui-même accolé au gîte. Elle devait donner sur le tour de ville. En 1900 on y trouvait encore trois cafés.

Le village était jadis spécialisé dans le commerce des étoffes produites dans la campagne voisine, expédiées vers Rouen ou Paris ; anciennes briqueteries au XVIIIe siècle.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Marseille-en-Beauvaisis[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Grandvilliers

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la première circonscription de l'Oise.

Intercommunalité modifier

La commune est membre depuis 1997 de la communauté de communes de la Picardie verte (CCPV), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1995 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Elle succède à plusieurs SIVOM, dont celui de Marseille-en-Beauvaisis, créé en 1965.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[22]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 Jean François Joseph Prévost    
1791 1792 Lucien Jean Baptiste Lardenois    
1792 1803 Nicolas Morel    
1803 1813 Antonin François Dauthuille    
1813 1862 Antoine Eloy Prévost    
1862 1918 Jean-Baptiste Constant Delannoy    
1918 1925 Charles Seignier    
1925 1936 Adrien Ibert    
1836 1848 Eugène Dumont    
1848 1853 Georges Merlin    
1853 1858 Médéric Seignier    
1958 1969 Gilbert Vadurel    
1969 1977 Joseph Roose    
1977 1983 Pierre Paysan Lafosse    
1983 1995 René Mettai    
1995 1996 Marc Callens    
1996 2001 Julia Dumont    
mars 2001 2008 Victor Salaün[23]   Employé dans la société Thomson
mars 2008[24] En cours
(au 6 juin 2023)
Mme Aleth Beliard   Retraitée, ancienne gestionnaire de ressources humaines
Réélue pour le mandat 2020-2026[25],[26],[27]

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Les communes d'Achy, Haute-Épine et de La Neuville-sur-Oudeuil se sont unies dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui scolarise leurs enfants, soit, en 2017-2018, 102 enfants répartis dans une classe à Achy (CM 1 et CM2), une classe à la Neuville-sur-Oudeuil (maternelles 1re et 2e année et deux classes à Haute-Epine (maternelle 3e année, CP, CE1 et CE2[28].

Chacune des classes a été dotée en 2018 d'un tableau numérique, financé par l'État, la réserve parlementaire du député Olivier Dassault, le département, la coopérative scolaire et le syndicat de communes gérant le RPI[28].

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].

En 2021, la commune comptait 271 habitants[Note 3], en augmentation de 1,12 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
816792830718773706625620621
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
548528470449405379316317288
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
270255283265250244219233213
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
208220171167179246282293268
2018 2021 - - - - - - -
274271-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 139 hommes pour 135 femmes, soit un taux de 50,73 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
2,2 
11,5 
75-89 ans
6,7 
13,7 
60-74 ans
15,6 
21,6 
45-59 ans
15,6 
18,7 
30-44 ans
25,9 
14,4 
15-29 ans
13,3 
20,1 
0-14 ans
20,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Maison noble, rue du Petit-Bout.
  • Église Saint-Mathurin, construite en brique au XVIe siècle et d'un style homogène, fondée à la demande du prieur de l'abbaye de Beaupré en 1364 et agrandie aux environs de 1620 avec la nef actuelle et le porche[19]. Un souterrain l'aurait reliée à l'abbaye[19].
Son plan en longueur associant une nef unique, précédée d’un porche, à un chœur de deux travées terminées par une abside à cinq pans. Une tourelle d’escalier polygonale, contemporaine de l’édifice, fait seule saillie au sud du chœur. Comme cela se faisait souvent à l'époque, le chœur est plus élevé que la nef.
Le chœur reçoit des voûtes d’ogives à la décoration raffinée et orné de pendentifs, et la nef, lambrissée, a sa charpente apparente.
Le porche, dont la petite charpente en berceau datable du XVIe siècle est soutenu par quatre petites colonnes cannelées surmontées d’un chapiteau qui supporte lui-même un élément très volumineux et fortement évasé, qui paraissent un produit du goût baroque du XVIe siècle[34],sans doute en remploi d'un de l'abbaye, détruite par Édouard III pendant la guerre de Cent Ans[19].
Sa rénovation a eu lieu en 2016-2017 et a permis de restituer la polychromie en ocre rouge et jaune de faux joints en badigeons à base de chaux, dont des parties datent du XVIIe siècle, et de mettre en lumière les clés de voute tombantes, dont l'une représente saint-Pierre, patron du premier abbé de Beaupré, et une seconde Saint Bernard, fonfdateur de l'Ordre cistercien, ainsi qu'un blason, peut-être d'un prieur, un ange et un visage barbu tourné vers les fidèles. À l'occasion de ces travaux ont été posés des vitraux de la nef qui remplacent ceux détruits lors d'un bombardement de la Seconde Guerre mondiale, inspirés de ceux du chœur, qui sont d'origine[19].
 
Le monument aux morts.

.

  • Monument aux morts, sur le côté de l'église.
  • Maison à pan de bois datée des années 1510-1520, en encorbellement sur la rue, 25, 27 rue du Grand-Bout, inscrite aux Monuments historiques[35].
  • Ferme de Woimaison
Ferme en ruine qui est une ancienne propriété de l'abbaye de Beaupré à Achy.

Personnalités liées à la commune modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

Autres sources modifier

  1. a b c d e f et g Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Marseille, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 106 p. (lire en ligne), p. 42-43, sur Google Livres.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Haute-Épine et Saint-Arnoult », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Arnoult » (commune de Saint-Arnoult) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Corinne Fourcin, « Haute-Epine : la Picardie verte redécouvre les vertus des haies », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Picardie verte - Le bonheur est dans la haie : Quinze kilomètres de haies vont repousser en Picardie Verte. Les écoliers de Haute-Epine ont montré l’exemple », Le Courrier Picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Beauvais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Transports en commun à Haute-Épine », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  17. Catherine Guérin et Corinne Fourcin, « Éoliennes : les petites communes se rebellent », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Les éoliennes, ça pouvait être séduisant, mais ça ne sert à rien. Ça représente une part infime de la consommation électrique, estime Didier Ricard, président de l'Apeche. Les promoteurs qui veulent les développer ne cherchent que le business. Que notre maison décote de 30 %, ils s'en fichent. Sans parler de la dégradation du paysage ! ».
  18. « Le village refuse les dix éoliennes supplémentaires », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le conseil municipal lui-même a pris une délibération (à la majorité des deux tiers) contre les éoliennes de Lihus et Blicourt lors de sa dernière réunion, le 4 mai. « La précédente municipalité était contre le premier projet. Elle avait donné son accord parce que la CCPV avait promis que le parc ne serait pas agrandi et qu'il y aurait des compensations financières, rappelle Aleth Béliard, maire depuis 2008. Aujourd'hui, elle ne respecte ni l'un ni l'autre de ses engagements. Il est hors de question que l'on supporte les nuisances sans en tirer avantage. Les communes de Lihus et Blicourt ont placé leurs éoliennes le plus loin possible de leurs maisons. Mais c'est à côté des nôtres ».
  19. a b c d et e « Travaux de restauration : l'église Saint-Mathurin retrouve de sa superbe : Les travaux de restauration de l'église ont réservé de jolies surprises et permis de poser de nouvelles verrières, s'inspirant des vitraux indemnes », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3469,‎ , p. 12.
  20. a b et c « Histoire », sur haute-epine.fr (consulté le ).
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. « Les maires de Haute-Epine », Histoire, https://www.haute-epine.fr/ (consulté le ).
  23. Sylvie Godin, « Haute-Épine : décès de Victor Salaün, ancien maire », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3284,‎ , p. 14 (ISSN 1144-5092).
  24. Le Bonhomme picard du 26 mars 2008
  25. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Les maires déjà en place », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283,‎ , p. 16.
  26. « Aleth Béliard sollicite un nouveau mandat », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3585,‎ , p. 11.
  27. « Trois maires réélus pour un troisième mandat », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3607,‎ , p. 15.
  28. a et b « Quatre classes, quatre tableaux numériques », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3488,‎ , p. 12.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Haute-Épine (60304) », (consulté le ).
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