Gijounet

commune française du département du Tarn

Gijounet
Gijounet
Vue du village, depuis le chemin de la gare.
Blason de Gijounet
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté de communes des Monts de Lacaune et de la Montagne du Haut Languedoc
Maire
Mandat
André Cabrol
2020-2026
Code postal 81530
Code commune 81103
Démographie
Population
municipale
128 hab. (2021 en augmentation de 5,79 % par rapport à 2015)
Densité 8,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 42′ 55″ nord, 2° 36′ 59″ est
Altitude 550 m
Min. 530 m
Max. 1 060 m
Superficie 15,13 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lacaune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Hautes Terres d'Oc
Législatives Première circonscription
Localisation
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Gijounet
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Gijounet
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Gijounet
Liens
Site web Site officiel

Gijounet est une commune française située dans le département du Tarn en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lacaunais, un ensemble de plateaux où l'élevage de brebis laitières est prépondérant.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Gijou, le Bertou et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Gijounet est une commune rurale qui compte 128 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 854 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lacaune. Ses habitants sont appelés les Gijounetins ou Gijounetines ou Gijounétois.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune du Massif central située dans les monts de Lacaune à 9 km de Lacaune, 29 km de La Salvetat-sur-Agout, 48 km de Castres et 64 km d'Albi.

Traversée par le Gijou, elle s'étend sur 15,13 km2 et regroupe les hameaux de Gijounet, Calouze, Ornac, Gijou, Talpayrac Combecaude et Malefayère. D'une altitude moyenne de 550 m, son point culminant atteint 1 060 m (la Quille). Elle fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Berlats, Fontrieu, Lacaune et Viane.

Communes limitrophes de Gijounet[1]
Viane
Berlats   Lacaune
Fontrieu

Voies de communication et transports modifier

La ligne 766 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, en la reliant à Castres et à Lacaune.

Hydrographie modifier

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Gijou, le Bertou, un bras du Gijou, un bras du Gijou, le ruisseau du Mont Roucous et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 10 km de longueur totale[3],[Carte 1].

Le Gijou, d'une longueur totale de 50 km, prend sa source dans la commune de Lacaune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Vabre, après avoir traversé 6 communes[4].

Le Bertou, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Gijou à Vabre, après avoir traversé 6 communes[5].

 
Réseaux hydrographique et routier de Gijounet.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Provence, Languedoc-Roussillon »0[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 348 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[8], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[14]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[15],

Réseau Natura 2000 modifier

 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : Les « vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou »[17], d'une superficie de 17 144 ha, s'étendant sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[18].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[19] : les « landes de la Quille et de la bassine et pelouse sèche de combe Caude » (136 ha), couvrant 3 communes du département[20], et la « rivière Gijou amont » (274 ha), couvrant 5 communes du département[21] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[19] :

  • la « vallée de l'Agoût de Brassac à Burlats et vallée du Gijou » (15 868 ha), couvrant 17 communes du département[22] ;
  • les « zones humides des Monts de Lacaune » (10 888 ha), couvrant 9 communes dont une dans l'Hérault et huit dans le Tarn[23].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Gijounet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[I 1],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lacaune, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,9 %), prairies (29 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Gijounet est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gijou et le Bertou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[29]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2014 et 2021[30],[27].

Gijounet est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[31].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gijounet.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 40,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 152 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 138 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[35].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Gijounet est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[36].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Au Moyen Âge, Gijounet fait partie de l’ancienne viguerie du Gijou, mentionnée dès 993. Les de Galand, seigneurs de Barre et Gijounet, vont « régner » sur le bourg et le château pendant plus de deux siècles. Au milieu du XVIIe siècle, ils cèdent leur seigneurie aux Bourbon-Malauze de Lacaze et se retirent dans le hameau de Calouze. À cette époque, Gijounet est administré par deux consuls, nommés chaque année par le seigneur. Parmi ses habitants, on peut citer quelques familles bourgeoises : les Nairac armuriers de Gijounet qui donneront une dynastie de célèbres négociants bordelais, les Rabaud, famille de juristes de Gijou dont Jean-Jacques le plus connu sera juge de paix au service des Bourbon-Malauze et les Carcenac, marchands d’Ornac qui donneront une lignée de négociants et banquiers parisiens. À la Révolution, Gijounet sera rattaché à l’éphémère canton de Viane. Le premier maire en sera Paul Nairac.

Héraldique modifier

Son blasonnement est : Taillé d'argent et d'azur.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1971 Marcel Fournier    
1971 1998 Denis Vayrette    
1998 2009 Jean Choulet    
Début 2009 mars 2014 Hugues Delori[37]    
mars 2014 3 octobre 2015[38] Robert Sire    
décembre 2015 mai 2020 Hugues Delori[39]    
mai 2020 En cours André Cabrol[40]    

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42]. En 2021, la commune comptait 128 habitants[Note 7], en augmentation de 5,79 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
504321481622631695730854825
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
753761705703740686666658648
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
660620580477415360347298223
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
190139109110114125134135121
2017 2021 - - - - - - -
129128-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 4] 3,4 % 9,1 % 1,5 %
Département[I 5] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 66 personnes, parmi lesquelles on compte 78,5 % d'actifs (76,9 % ayant un emploi et 1,5 % de chômeurs) et 21,5 % d'inactifs[Note 8],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lacaune, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 15 emplois en 2018, contre 14 en 2013 et 15 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,1 %[I 8].

Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 14 travaillent dans la commune, soit 28 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 88,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture modifier

8 établissements[Note 9] sont implantés à Gijounet au [I 11]. Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (2 sur les 8 entreprises implantées à Gijounet), contre 15,5 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 15 8 9 6
SAU[Note 10] (ha) 452 465 465 422

La commune est dans les Monts de Lacaune, une petite région agricole située dans le sud-est du département du Tarn. Entre bocages et forêt, cette zone est dédiée à l’élevage de ruminants de races à viande ou laitières. Sur les plus hauts plateaux, de nombreux élevages de brebis laitières produisent le lait destiné à la fabrication du roquefort[45]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 5]. Six exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (15 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 422 ha[47],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Maisons Nairac des XVIe et XVIIe siècles.
  • Ancien moulin seigneurial du XVIIIe siècle.
  • Gouffre de Gourp Fumant sur le Gijou.
  • Aven sépulcral de Mauray datant de 2500 av. J.-C.
  • Temple protestant de Gijounet datant de 1849.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Gijounet, datant de 1881.
 
Fenêtre.
  • Table d'orientation de Roquenière.
  • Voie verte du Petit Train (avec franchissement de viaducs et tunnels).
  • 65 km de chemins de randonnée à travers bois et landes.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Benezech, Jules (1891-1971) : natif de Viane, propriétaire d'une résidence à Gijou, cofondateur de la société Motobécane.
  • Carcenac, Henri (1807-1888) : famille originaire d'Ornac, maire du 2e arrondissement de Paris de 1871 à 1882.
  • Combes, Émile (1835-1921) : Président du conseil. Dans son enfance il passait les vacances chez son cousin, prêtre du village.
  • Fajon, Étienne (1906-1991) : famille maternelle originaire de Gijounet, dirigeant du Parti communiste français, directeur du journal L'Humanité de 1958 à 1974.
  • Nairac, Pierre-Paul (1732-1814) : famille originaire de Gijounet, négociant bordelais, député de l'Assemblée Constituante en 1790.
  • Nairac, Jean-Baptiste (1738-1817) : frère du précédent, négociant rochelais, membre du Conseil des Cinq-Cents.
  • Rabaud, Jacques (1737-1794) : famille originaire de Gijou, négociant marseillais, guillotiné à la Révolution.
  • Rabaud, David-Jacques (1785-1849) : fils du précédent, négociant, banquier, adjoint au maire de Marseille en 1824, conseiller général des Bouches-du-Rhône, président de la Chambre de Commerce de Marseille.
  • Rabaud, Alfred (1828-1886) : fils du précédent, fondateur de la Société de géographie de Marseille.
 
Four.

Vie pratique modifier

Service public modifier

 
départ du sentier col de la BASSINE.
  • Ouverture des bureaux de la mairie tous les mardis et jeudis après-midi de 13h30 et 17h30.
  • Trésorerie à Lacaune.
  • Maison de santé à Lacaune.

Enseignement modifier

  • Écoles maternelle et primaire à Viane à 4 km.
  • Collège à Lacaune à 9 km.

Culture modifier

  • L’association « le Buscaillou » organise tous les étés une journée de randonnée, une visite guidée du village et une exposition d’artistes locaux.

Religions modifier

  • Messes les et 1er novembre.
  • Cultes protestants les derniers dimanches de mars et octobre.

Activités sportives modifier

  • Piscine de l’espace des sources chaudes à Lacaune.
  • Voie verte du Petit Train ouverte à la pratique de la marche, course à pieds et cyclisme.
  • Pistes de ski de fond au col de Picotalen (Lacaune).
  • Sports nautiques sur le lac du Laouzas à 25 km.

Écologie et recyclage modifier

  • Tri sélectif communal.
  • Dechetterie à Lacaune.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Marc Sicard, Des Monts de Lacaune au grand négoce : les familles Cabannes, Bonnafé, Nairac et Rabaud, Éditions CRPR, 2009.
  • Marc Sicard, Il était une fois Gijounet, Centre de recherches du patrimoine de Rieumontagné, 2020.
  • Georges Congnard, La famille Nairac, Éditions CRPR, 2010.
  • Divers articles publiés dans les Cahiers de Rieumontagné.

Articles connexes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[16].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[46].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Gijounet » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lacaune » (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Gijounet » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Gijounet » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
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Autres sources modifier

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